Rebonjour ! Et oui, déjà un second chapitre !

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Chapitre 2 :

- Ah bonjour Finn. Alors, tu as décidé de suivre les traces de ta sœur et de devenir mannequin ?

- Non, mais ça me fait de la publicité. Peut-être que les juges seront moins durs avec moi la prochaine compétition.

La jeune fille de 19 ans sourit à ce qu'elle venait de sortir et Marguerite secoua la tête.

- Alors… continua Finn… Il paraît que ma sœur et toi vous… enfin tu vois…

- Ah pas toi Finn, je t'en prie, tu ne vas pas croire ça !

La jeune fille éclata de rire et fit signe que non. Elle retrouva son sérieux en voyant deux hommes entrer.

- Houlà, Marguerite, regarde qui est-ce qu'ils t'ont choisis pour modèle masculin.

Marguerite tourna la tête et se retrouva nez-à-nez avec le célèbre John Roxton.

Ned se tenait à côté et semblait bien connaître le sportif.

- Marguerite, je vous présente John Roxton. Il sera votre mannequin… et c'est mon ami d'enfance.

- Bonjour, salua-t-il

Elle le regarda lentement.

- Vous devez vous rendre dans cette salle.

- Je le sais.

- Alors pourquoi restez-vous planté ici ?

- Je n'ai toujours pas entendu bonjour de votre part.

- Je n'ai pas besoin de présentation ou de familiaritées. Vous prenez le linge, les photos et tournez la publicité et on ne se revoit plus jamais.

Véronica arriva en courant.

- Excusez-la, elle est un…

- Non Véronica, j'ai toute ma tête et je ne suis pas fatiguée. Maintenant si vous m'excuser.

Elle dévisagea et s'en alla plus loin. Véronica haussa les épaules et prit un air désolé en regardant Roxton.

- Ne vous en faites pas, fit le sportif en éclatant de rire, elle a raison de toute façon, on ne se reverra plus après.

- Le monde est petit, fit remarquer Véronica en regardant vers Malone

Lorsque Roxton sortit de sa loge, toutes les femmes s'arrêtèrent pour le regarder (l'admirer plutôt). Toutes sauf Marguerite qui le devisagea.

- Ce n'est pas comme ça que le veston jeans est censé être porté.

- Peut-être, mais il est trop petit. Hé, je devrais allé magasiner chez T.O.P. men, j'aurais toutes les femmes à mes pieds.

- Pfff, elles le sont déjà donnez-moi ce blouson, dit-elle en lui arrachant des mains

- Quoi ? Vous allez être capable de l'aggrandir comme ça ?

- Non, je vais vous en donner un autre, dit-elle en lui lançant « l'autre » sur la tête

- Dites-donc, vous êtes toujours aussi désagréable ?

- Oui pourquoi ? repondit-elle sans hésitation

- Parce que c'est vraiment énervant.

- Je suis désolée de vous énerver, monsieur. Ça vous va ?

- Vous étiez sarcastique.

- Ne vous attendez pas à ce que je sois sérieuse avec vous. Maintenant mettez votre blouson.

John s'apprêta à le mettre mais il sourit malicieusement.

- Excusez-vous d'abord.

- Ah non !

- Je ne ferai pas les photos. Je n'ai pas besoin de ça pour vivre… sauf si vous vous excusez.

- Et bien ne faites pas les photos ça…

- Marguerite ! Qu'est-ce que vous lui dites !

C'était le directeur de publicité qui venait de crier et maintenant toutes les têtes étaient tournées vers Marguerite et Roxton, silencieuses.

- Excusez-la monsieur Roxton, dit maladroitement ce même directeur, Elle est un peu…

- Je ne suis pas fatiguée ! coupa toute de suite Marguerite

- Ça va, assura Roxton en affichant un sourire triomphant, mais j'aimerais bien que cette jeune dame me fasses ses excuses.

Elle lui jetta un regard noir.

- Oui oui, Allez-y Marguerite.

Les lèvres de Véronica formèrent « Oh non… ».

- Je suis désolée, articula Marguerite les dents serrées

Elle arriva pour ajouter autre chose mais le directeur la coupa et elle s'en alla fâchée.

Quand Roxton s'approcha de Véronica et Finn pour les clichés, Véronica secoua la tête.

- Elle ne vous le pardonnera jamais…

- Je ne m'y attends pas non plus.

Tout le long des photos et de la publicité, Marguerite paru fâchée. Elle retoucha les vêtements et ne cessa de se quereller avec Roxton. À chaque fois qu'elle retouchait un de ses vêtements, elle faisait exprès pour le piquer.

- Vous m'avez encore piqué !

- Désolée.

- Non vous ne l'êtes pas ! Vous faites exprès !

- Ah comme vous êtes perspicace ! s'exclama-t-elle en sarcasme en se relevant

Roxton la dévisagea.

- Ne me touchez plus !

- Ça tombe bien ! Je n'ai en pas du tout envie !

Le directeur les sépara.

- C'est le dernier vêtement à essayer.

- J'espère ! Nous sommes ici depuis huit heures ce matin, il est 17 heures et j'ai bien hâte de rentrer chez moi ! grogna Marguerite

- Plus qu'une petite heure.

- Une heure !! Bon tournez-vous, marmona-t-elle à Roxton en arrangeant son chandail décousu

- Ne me piquez pas.

- C'est vrai, ce serait dommage de blesser un homme si important. Vous épouse en tomberait sûrement à la renverse en voyant comment vous êtes meurtris.

- Qu'est-ce que vous insinuez ? Vous savez, j'ai lu un article très intéressant sur vous aussi. Il paraît que vous et Véro…

Elle le piqua frustrée.

- Aïe ! Empêchez cette femme de me toucher encore une fois, je sens que je vais oublier mes bonnes manières !

Le directeur et Véronica courrurent et éloignèrent Marguerite de Roxton.

- Qu'est-ce que tu fiches ! lui marmonna Véronica en colère, C'est ridicule ! Comporte-toi donc en adulte pour une fois !

- Il fait exprès !

- Il est entré, il a été très aimable avec toi et tu l'a envoyé promené !

Marguerite haussa les épaules frustrée.

Il y avait quelque chose chez cet homme qui la troublait. Son calme peut-être. Ses yeux, sa façon de parler. Mais peut-être importe ce que c'était, elle n'aimait pas ça et ne voulait pas le laisser voir.

- Va finir ton travail, ne le pique pas et dans une heure on retourne chacun de notre côté et tu ne le revois plus jamais. Ça te va ?

- Ouais, fit-elle en s'éloignant

- Et ne le pique pas !

Elle arriva auprès de Roxton qui souriait de sa victoire.

- Je suis désolée. Je ne vous piquerai plus.

- Alors, vous n'êtes pas avec elle ? Pourtant…

Ne le pique pas… Tais-toi… oublie-le, ne l'écoute pas et fais ta gentille petite couturière… Arrrgg, je hais ce thème… gentille petite couturière. Beurk, je ne suis pas blanche-neige moi !

- Oh fermez-la, finit-elle par lui dire en finissant son travail.

La petite heure se transforma en longue heure et demi et Marguerite se dépêcha de sortir dans le froid de l'hiver sans se soucier des autres dès la seconde où son travail fut terminé.

- Là, elle doit être fatiguée, sourit Finn

- Ça été une journée très agréable en votre compagnie. Finn je te souhaite du succès en plongeon, tu peux être sûre que je te soutiens

- Merci.

- Au revoir Ned, j'espère que ton article sera bien rempli.

- J'en suis sûr.

- Véronica, je ne sais pas comment vous faites pour la supporter, mais, félicitations. Et bonne chance !

Véronica ne fut pas sûre de bien comprendre ce qu'il voulait dire mais elle acquisça tout de même.

Roxton s'en alla et Finn se tourna vers sa sœur.

- Bon, je pars aussi. Je retourne chez les parents, avoua-t-elle en levant les yeux au ciel, J'ai hâte de déménager…

Véronica sourit et laissa sa sœur partir. Elle se retourna vers Ned.

- Ça été un plaisir de vous revoir, lui dit-elle

- Pour moi aussi.

Elle sortit et fut heureuse de rejoindre sa voiture même si décembre n'était pas très clément cette année. Elle essaya de débarer son auto mais la serrure était gelée. Elle décida d'utiliser sa manette mais ça ne fonctionna pas non plus.

- Parfait, marmonna-t-elle

- Hé vous n'êtes pas Véronica Layton ? fit une voix d'homme

Elle se retourna et fit face à quatre hommes en manteau noir.

- Pourquoi ? demanda-t-elle mal-à-l'aise

- C'est vous n'est-ce pas ? Vous avez un problème avec votre auto ?

Elle contourna lentement l'auto pour s'éloigner.

- Hé, fit un des hommes, on ne veut pas vous faire de mal… On peut vous aider.

- Non merci, ça va, je n'ai aucun problèmes.

- Vous en êtes sûre ?

Ils s'approchèrent dangereusement d'elle et elle prit la fuite.

- Attrappez-la ! cria un des hommes

Elle traversa la rue et se retrouva dans une ruelle, dos à un mur, les quatre hommes autout d'elle.

Elle donna un coup pied sous la ceinture à un des hommes et en frappa et un autre, mais les deux autres la maîtrisèrent.

Son cœur s'accéléra sous le coup de la panique. Elle essaya de se débattre mais n'y parvint pas.

- Laissez-moi !! À l'aid…

Un des hommes l'empêcha de parler en l'étranglant presque.

- Hé, ne lui fait pas mal, elle ne sera plus bonne après ! fit un des hommes, Regarde, tu l'as fait pleurer.

Elle essaya encore de se débattre mais seules ses épaules bougèrent.

Alors qu'elle se disait que tout était fini et qu'ils allaient la violer et sûrement la tuer après, quelqu'un d'autre arriva et frappa les deux hommes conscients par derrière.

Son « sauveur » sortit un cellulaire et composa le 9-1-1.

- Oui, police secours ? Venez vite, quatre hommes ont agressés une jeune femme. Sur Leann Street, dans une ruelle en face du studio In D. D'accord. Au revoir.

Véronica était assise dans la neige, à moitié consçiente. Elle se frottait la gorge.

- Ça va ?

Elle leva les yeux.

- Ned ? Oh merci, je ne crois pas que je m'en serais tiré sans vous.

- C'est fini maintenant.

Elle le serra dans ses bras et il l'aida à se lever.

La police (et les journalistes, ça va de soi.) arriva très rapidement.

- Vous allez bien ? fit un policier

- Oui, Ned m'a sauvé.

- Merci beaucoup monsieur.

Les journalistes les envahirent soudain.

- Venez au poste de police demain pour faire une plainte, lui conseilla le policier avant de laisser les journalistes les harceler

- Vous êtes Véronica Layton ! Et vous, Edward Malone !! Que s'est-t-il passé ?

- Ils étaient combien ?

- Les avez tous assomés tout seul ?

- Attendez !

Véronica et Malone étaient entrés dans la voiture de ce dernier et s'apprêtaient à partir…