Chapitre 17. Édition Spéciale

Bonjour à tous !! Alors voici le chapitre 17. La véritable action se passe dans le prochain chapitre, presque plus d'attente !! (Let's go moi, Go !). Hourra ! J'ai atteint le 40 reviews !! Bon, il y en a des chanceux(euses) qui peuvent se vanter du 250 mais c'est pas grave, j'suis toute fière de mes 40 reviews !!

Mimi: Merci beaucoup !! Je suis heureuse que tu apprécies toujours autant ma fic ^____^

Alana Chantelune: À vrai dire, avant de lire tes supers conseils, je n'avais jamais vraiment réfléchi à ce que mon histoire soit fluide… Mais tu m'as fais réfléchir. C'est pas encore parfait mais j'y travaille. Merci pour les reviews !!

Math: Merci pour la reviews et les commentaires positifs ! Ça m'encourage ! Et j'espère que tu vas autant aimer la suite de l'histoire ^_______^

Hermione292: La voilà la suite ;) ! J'espère qu'elle te plaira. Et Drago ? Réponse dans ce chapitre !! Ou plutôt dans le prochain, d'accord, mais disons indice dans ce chapitre.

Profegam: Merci ! Et pour les suites, je suis désolée, j'essayerai de faire plus vite la prochaine fois.

Pour Fake Jo !! Ma super amie bizarre qu'on adore toutes…

*~*~*

Dumbledore donna quarante points à chaques élèves présents lorsqu'ils avaient "combattus" Voldemort. Gryffondor se ramassa avec 160 points en plus, Serdaigle avec 120 points de plus, Poufsouffle 80 points et Serpentard 40.

Malgré les événements, les B.U.S.E vinrent vite. En enchantement, Harry et Rachel eurent une note parfaite, rien d'étonnant. En divination, Harry et Ron furent ravis en voyant leurs notes. En fait, dans toutes leurs matières, ils se débrouillèrent assez bien, mais moins que Hermione et Rachel en général qui avaient toujours des notes presque parfaites.

C'était la dernière période de la journée et Harry finissait son exposé oral sur la fondation du collège Boréal.

- En conclusion, ce collège fondé par Gwendolyne Post et Aurore St-François est une école basée sur des principes contre le racisme et qui encourage la différence. Après les dures épreuves qu'elle a traversé, elle est prête à aider notre école à combattre le mal.

Des applaudissements retentirent en même temps que la cloche et le professeur écrit la note d'Harry au tableau comme il l'avait fait pour toutes les autres. En dessous de Ronald Weasley; 75 % se trouvait Harry Potter; 75 %.

- Il nous a mis la même note, c'est bien… J'en reviens pas ! se plaignit soudain Ron, Hermione a eut 95 % et elle n'est pas contente !

- C'est que Priscilla Deauclair a eut trois points de plus, expliqua Rachel

- Mais, Priscilla n'est pas avec nous en histoire !

- Je sais ! Je suis contente d'avoir eut un point de moins qu'elle… Elle m'aurait piqué une de ses crises ! Quand vient le temps des buses, elle est incroyable !

Pattenrond arriva à ce moment et fit sursauter Rachel.

- Mais tu es fou ? demanda-t-elle au chat en le prenant dans ses bras, Si Rusard te vois, il risque de te mettre une fessée. Il te déteste depuis que tu as mordu Miss. Teigne.

- Qu'est-ce qu'il fait là ?? demanda Hermione en sortant de la classe

Rachel haussa les épaules et lui remit le chat. Ron essaya de lui dire quelque chose mais elle refusa de l'entendre.

- Non ! dit Hermione, Je ne veux rien savoir.

- Tu as eut 95 % !! Hermione !!

- Priscilla a eut 98 !

- Et alors ?! Tu ne peux pas supporter de ne pas être la meilleure ?!

- Non !

- Tu es préfète Hermione ! L'année prochaine tu seras préfète-en-chef ! La première préfète-en-chef en sixième de toute l'histoire de Poudlard !! Et tu te plains encore ?!

- C'est vrai ça ? demanda Harry

Hermione déposa Pattenrond et lui fit signe de filer et releva des yeux gênés vers Harry.

- Oui.

Harry se mit à rire et secoua la tête. Ron et Hermione recommencèrent à se chicaner et Rachel fonça dans Emma, étant trop hilare pour voir où elle allait.

- Oh, Emma, excuse-moi.

- Ce n'est rien, je vous cherchais justement. Je voulais parler à Ron.

Tous se regardèrent surpris.

- Euh, oui, c'est moi, dit celui-ci

- C'est à propos de… de Ginny.

- Quoi, elle est mal ? Blessée ?

- Non, non, pas du tout en fait, c'est que… je crois qu'elle… je crois qu'elle…

- Emma ?

À ce moment la rouquine arriva et la petite Potter baissa la tête, se mordant la lèvre. Harry fronça les sourcils. Rachel tapa l'épaule de Ron et pointa Drago qui s'en venait à grand pas. Emma le vit aussi et sembla inquiète.

- Je dois te parler, annonça-t-elle à Emma, je vous l'emprunte.

Les deux jeunes filles partirent en pressant le pas et Ginny entraîna Emma jusque dans la toilette des filles où Mimi Geignarde avait élu domicile.

- Emma ! Je t'en pris ! Ne parles de cela à personne. Je t'en supplie !

- Ginny ! Tu sors avec Malefoy !! Malefoy !! Tu es une Weasley, vos deux familles se détestent !

- Justement ! Je t'en pris. Si tu en parles à mon frère, je ne pourrai plus jamais le revoir.

Emma soupira et s'assit sur le lavabo tandis que Ginny lui faisait des yeux suppliant.

- Pourquoi tu sors avec lui ? C'est pour l'argent ? La gloire ?? Le sexe ?!

- Non ! Tu es folle !!

- Tu l'aimes vraiment ?

- Oui !

Emma sembla hésiter mais elle hocha la tête.

- D'accord, tu peux compter sur moi.

*~*~*

Lorsque Harry et Ron entrèrent dans la grande salle pour aller manger, ils furent surpris de voir autant de hiboux à l'heure du souper. Lorsque Hermione entra à son tour, un hibou vint lui porter un journal… Tous les autres hiboux étaient aussi porteurs de journaux.

Édition Spéciale

La Gazette du Sorcier

29 avril

Hermione grimaça et ils allèrent s'asseoir pour lire le journal, qui n'était pas vraiment un bon présage. En première page, il y avait une photo de Dumbledore et Harry près à affronter Voldemort.

La jeune sorcière se racla la gorge et lut tout haut.

" Les événements des derniers mois sont de plus en plus inquiétants. Il y a eut beaucoup de victimes des mangemorts et de Celui-Dont-Il-Est-Formellement-Interdit-De-Prononcer-Ou-Écrire-Le-Nom et les gens sont de plus en plus apeurés. Nous semblons nous replonger dans une vague de terreur, comme celle que nous avions réussis à détruire il y a de cela 15 ans. Nous devons faire quelque chose.

Dans cette édition spéciale, nous vous parlerons des faits et gestes de Vous-Savez-Qui pour reprendre le pouvoir et ses plans machiavéliques qui ont tués des centaines de nobles sorciers…"

La première date parlait de l'incident de l'halloween, ensuite celle en Bulgarie, et il y avait celle où Hermione avait enfoncé un glaive dans le corps du démon etc. Jusqu'à l'incident à l'école.

Ils expliquaient comment Voldemort comptaient utiliser les trois éléments de vie (boisson de la vie, fleur de Kristeïl, les larmes de Phénix) pour récupérer le pouvoir. Mais heureusement, les journalistes ne semblait pas connaître l'existence du médaillon et ne savaient pas que c'était le quatrième élément dont Voldemort avait besoin.

Drago arriva à leur table avec un air mauvais.

- Ah dégage Malefoy. On a eut 98 en potion, tu n'as plus rien à faire ici.

- La ferme Granger. Je ne suis pas venu pour ça, marmonna-t-il, Je veux voir Potter.

- Lequel ? demanda Harry

- Devine. Je veux te parler. Seul.

Harry fut surpris et sortit sa baguette. Il se tourna vers Ron qui haussa les épaules surpris.

Il suivit Drago et celui-ci grimaça.

- Écoute-moi Potter ! Tu ne diras rien de tout ça à personne est-ce clair ?

- Ça dépend ? Tu es sur le point de me dévoiler le plan de Voldemort ? plaisanta Harry

Harry rit un peu mais en s'apercevant que Drago ne plaisantait pas, il figea.

- Quoi ? Tu es sérieux ?

- Il attaquera le premier jour de mai, après-demain. Il ne sera pas seul, les mangemorts qui l'accompagneront se déguiseront en journalistes et ils tueront des élèves. Je suis supposé les aider ce jour-là. Parles-en à Dumbledore, mais… Tais-toi ! Ne dit surtout pas que les informations proviennent de moi ! Sinon, je te promet que ça ira mal !

- Pour… pourquoi te croirais-je ? demanda Harry sonné par les révélations de Drago

- Tu es obligé. Va-t'en maintenant.

Harry sembla fâché et soupçonneux. Il hésita ne voulant pas croire Drago, mais le blondinet le dévisagea. Il lui tourna dos, fâché et s'en alla en direction du bureau de Dumbledore.

Ginny s'approcha de Drago et celui-ci passa ses bras autour de sa taille.

- Tu crois qu'il lui dira ? demanda Drago, peu confiant

- Oui. J'en suis sûre.

*~*~*

Lorsque Harry arriva devant la porte du bureau du directeur, il entendit des voix.

- Ma chère Alicia, je refuse votre démission. Je veux que vous restiez jusqu'à la fin de l'année.

- Mais monsieur, protesta Alicia, je ne sais pas si je vais réussir à assurer les cours jusqu'à la fin de l'année.

- Je vous en pris, il ne reste que deux mois. Je sais que vous le pouvez.

Harry voulut faire demi-tour mais la voix de Dumbledore le retint.

- Je t'en pris Harry, entre, j'ai l'impression que ce que tu as à me dire est important.

Il entra gêné et s'assit. Alicia lui sourit et elle salua le directeur avant de partir.

- Pauvre Mlle. Soleil, commenta Dumbledore, Quand on est jeune on a souvent du mal à prendre les décisions… Alors, tu voulais me parler.

- Je sais quelque chose à propos de Voldemort monsieur.

Le directeur se montra intéressé et Harry répéta tout ce que Malefoy lui avait dit.

- Très bien Harry. Voilà qui est grave. Nous prendrons tous les moyens pour que ceci n'arrive pas.

Le directeur fronça les sourcils et regarda par la fenêtre. Il semblait réfléchir et surtout, l'inquiétude se lisait sur son visage. Le jeune survivant s'en inquiéta. Bien sûr, il y avait de quoi s'inquiéter, mais ce qu'il comprenait sur le visage de son maître le rendait beaucoup plus nerveux qu'il ne l'était en réalité.

- Mais dis-moi, comment sais-tu tout cela ? Tu y as rêvé ?

- Non je… euh…

Harry s'arrêta. Malefoy lui avait clairement dit de ne rien dire. Il avait raison après tout, il venait de trahir son maître. Et son maître n'était pas n'importe qui mais Harry commença à se demander ce qu'il dirait. Il nous pouvait tout de même pas mentir à Dumbledore !

- Je… euh… ce n'était pas un rêve. C'est quelqu'un qui me l'a dit.

- Bien.

Le jeune garçon fut soulagé que le directeur ne pose pas d'autre question et il soupira. Le directeur sortit sa plume et écrit une lettre. Il demanda à Harry de rester. Quand la lettre fut terminée, il la relut et sortit sa baguette. La lettre se multiplia douze fois, toutes se firent mettre dans des enveloppes et furent cachetées.

Dumbledore se leva et donna les lettres à Harry.

- Va à la volière et envoie-les. Les adresses sont écrites dessus. Elles avertissent ceux qui doivent le savoir que Voldemort attaquera.

- Bien professeur.

- Oh et Harry. Revient après. Je dois te parler de ton médaillon.

Harry courut jusqu'à la volière et demanda aux hiboux les plus rapides d'aller porter les lettres. Il revint ensuite voir Dumbledore.

Quand il fut assis et calmé, Dumbledore inspira.

- Bon, premièrement Harry, demain toi, Ron, Hermione et Rachel n'aurez pas de cours. Je veux que vous vous préparez. Les autres élèves n'auront pas d'école. Certains seulement parce que leurs professeurs seront en train de se préparer à combattre, d'autres parce qu'ils seront avec nous et les Aurors auxquels j'ai demandé de l'aide.

- Bien.

- Et puis, je ne connais que deux personnes qui puissent réellement nous aider, Harry. Les Aurors et les élèves nous seront d'un immense secours. Mais nous avons besoin de l'aide de conseils de deux personnes très spéciales. Et ce n'est que demain soir que nous ferons appel à elles, grâce à ton médaillon.

- Mais pourquoi pas ce soir ? Et pourquoi avec mon médaillon ?

- Car elles ne pourront être là que quelques heures, ce sont des gens occupés tu comprends, et avec ton médaillon car elles pourront arriver automatiquement, sans moyen de transport.

- Et qui sont-elles ?

- Tu verras demain. Maintenant, va manger et te reposer. Demain sera une journée chargée.

- D'accord, merci professeur.

- Merci à toi Harry.

Il se dirigea songeur vers la grande salle mais ses pensées furent interrompues par Emma, Ron, Rachel et Hermione. Plus loin, Neville, Dean et Seamus approchaient.

- Qu'est-ce que ce crétin te voulait ? demanda Ron, On t'a cherché partout ! On croyait qu'il t'avait actionné !

- Qui ça ? Dumbledore ?

- Non ! Malefoy !

- Ah ! Pas grand chose. Il m'a seulement euh… Il voulait me parler du match de quidditch le 12 mai. Il a dit quelques idioties, comme d'habitude.

- Mais, protesta Neville, pourquoi ne l'a-t-il pas fait devant tout le monde comme à l'habitude ?

- Il a dut avoir peur de Ron ! plaisanta Seamus

- Oui, depuis que tu l'as massacré, je suis sûr que tu hantes ses cauchemars !! ajouta Dean

- Je crois qu'il y a des choses plus terrifiantes dans ses cauchemars, remarqua Emma

- Malefoy ? De quoi aurait-il peur vu qu'il a Vous-Savez-qui comme protecteur ? demanda Seamus

- Justement, renchérit Neville, J'aurais tellement peur d'être à son service !! De toute façon, jamais je ne trahirais Dumbledore.

Harry prit une assiette et une coupe et repartit avec vers sa salle commune avec ses amis qui débattaient sur un sujet qu'il aurait oublier volontiers.

Ils entrèrent bientôt dans leur salle commune et s'assirent sur les divans. Fred arriva seul et tout le monde arrêta de parler, surpris.

- Quoi ?

- Où est Fred ? demanda Neville

- Euh… je ne sais pas, je vais lui demander, attend ! Fred ! T'es où ? Bien, ici Fred ! Qu'est-ce que tu crois ! Au fait, c'est pas moi Fred ?

Tous éclatèrent de rire tandis que Neville devint rouge… Harry fut reconnaissant au rouquin de lui faire oublier ses problèmes quelques instants. Il voulait parler à Ron, Hermione et Rachel du premier mai mais pour le moment il y avait trop de monde.

- Mais sérieusement. Où est ton frère ?

- T'es pas mon frère Ron ?

- Fred !

- Bon. Il est allé se faire passer pour moi auprès d'Angelina.

- Quoi, tu rigoles là ?

- Non, mais ne le dites à personne ! C'est parce que pendant ce temps, j'avais un A.S.P.I.C à terminer et vous voyez j'étais… comment dire… très en retard.

- Fred ! gronda Hermione

- Mais il est fini maintenant !

- J'espère…

À ce moment, la voix de Mcgonagall se fit entendre dans toute l'école.

- Que tous les élèves rejoignent leur salles communes. Vos directeurs viendront vous parler. Allez-y immédiatement, nous ne voulons aucun flâneurs dans les corridors.

- Que se passe-t-il ? demanda Owena Brown, visiblement inquiète

- Je ne sais pas, répondit Dean, Mais je crois bien que nous ne tarderons pas à le savoir.

Lorsque tous furent réunirent, Georges, Angelina et les autre Gryffondors revenus, Mcgonagall pris la parole.

- Ce qui se passe en ce moment est très mauvais pour l'école. Il se peut qu'elle ferme. En fait, c'est après-demain que nous saurons tout. Pour le moment, je vous prierais de vous rendre au Poudlard express. Ne préparez rien, il ne vous ramènera pas chez vous, mais dans un endroit que les Fondateurs créèrent il y a longtemps. Cet endroit sert à héberger les élèves de Poudlard en cas d'urgence. Et le cas est urgent. Des Aurors y seront avec vous. Que tous les élèves de première à quatrième s'y rendent immédiatement. Les autres, j'ai à vous parler.

La majorité des élèves partirent. La professeur savait qu'ils ne désobéiraient pas; ils connaissaient la gravité de la situation. Lorsqu'ils furent tous sortis, Mcgonagall sortit une liste et s'éclaircit la gorge.

- Voici la liste qui sont priés rester.

La plupart trémoussèrent. Ils ne connaissaient pas les faits exact, ils ne savaient pas pourquoi l'école était dans une telle ébullition, mais ils savaient que tout cela avait un lien direct avec Voldemort. Ils se doutaient qu'ils devraient défendre leur école.

- Avant que je ne prenne parole, je dois vous dire; vous n'êtes pas obligé de rester si vous avez été sélectionnés; Vous n'avez pas étés sélectionnés en dépit de vos notes mais plutôt de votre aptitude à combattre. Dumbledore ne veut pas mêler des élèves à cette situation, mais il y est obligé. Ce n'est pas le ministère qui l'oblige, mais même si tous les Aurors du monde étaient réunis, ce ne serait peut-être pas suffisant. Vous l'avez entendu: Nous devons être tous ensemble pour vaincre. Alors voici la liste.

Julia Archambault

Eryc Baskerville

Katie Bell

Anthony Frankland

Thymothy Graceland

Hermione Granger

Harry Potter

Rachel Summers

Charles Trotwood

Fred Weasley

Georges Weasley

Ron Weasley

Une fois la liste terminée, 12 élèves sortirent soulagés tandis que 12 restèrent anxieux.

- Si vous souhaitez quitter, c'est le moment ou jamais.

Personne ne répondit.

- Bien. Nous vous expliquerons tout demain. Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous combattrez le Seigneur des Ténèbres. Voulez-vous toujours rester ?

Tous acquiescèrent silencieusement.

La soirée passa très vite ainsi que la nuit et le matin, au malheur des élèves restés. Lorsque le soleil se leva, des elfes de maison furent envoyés dans toutes les chambres pour réveiller les élèves.

Harry sentit une petite main le secouer.

- Monsieur Harry Potter doit se réveiller monsieur.

- Dobby ? Quel heure est-il ?

- 5h30 monsieur.

- Quoi ?

- Je suis désolé, c'est Dumbledore qui m'envoie.

Le jeune garçon se leva péniblement et alla prendre une douche. Il s'habilla et arriva pour se recoucher, mais Ron le retint.

- Harry.

Celui-ci lui sourit fatigué. Ils partirent tous les deux vers leur salle commune.

- Je crois bien… que pour une fois, je n'aurai pas peur de dire que j'ai peur, murmura Ron livide

- J'ai peur aussi Ron. Mais nous devons combattre parce que sinon, comme l'a dit Dumbledore, nous mourrons.

- Oui.

Tous deux entrèrent dans leur salle commune et sourirent. Ils inspirèrent profondément et se dirigèrent vers la grande salle avec Hermione et Rachel.

Elle était complètement vide comparée à l'habitude. Personne n'avait revêtit d'uniformes et tous étaient à la seule table qui restait. Ron sembla compter et il se pencha vers Harry.

- 12 Gryffondors, 9 Serdaigles, 6 Poufsouffles et 3 Serpentards.

- Trois ? Je croyais qu'il n'y en aurait pas. Surtout que ce n'est que les cinquièmes et plus qui restent.

- Et ce n'est pas tout. Malefoy est ici. Il porte la robe bleu marine là-bas…

- Quoi ? fit Harry

Il n'était pas surpris. Surtout avec les événements de la veille. Mais Drago risquait de se faire poser des questions. En effet, plusieurs des gens le pointait du doigt et le dévisageait. Hermione grimaça.

- Qu'est-ce qu'il fait là, lui ?

- Il semble vouloir nous aider, murmura Harry.

Ils se dépêchèrent à aller s'asseoir le plus loin possible de Malefoy et mangèrent en vitesse. À la fin du repas, Dumbledore se leva et sortit sa baguette et l'agita. Sur chacune des robes des élèves un badge numéroté se cousu. Harry portait le numéro six.

- Bonjour à tous. Cette fois, vous le savez, la situation est extrêmement urgente. Demain, Voldemort attaquera. D'ici là, nous devrons nous préparer à le vaincre. Demain, une centaine d'Aurors nous rejoindrons. Et les forces armées sorcières aussi. Nous serons prêts. Mais nous devons nous exécuter dans la plus grande discrétion si nous ne voulons pas que Voldemort l'apprenne. Je sais que vous êtes capables et je suis vraiment désolé de devoir vous exposé à un si grand risque mais vous connaissez les faits. Sûrement que le 2 mai, tous seront au courant de ce qui s'est passé ici et peu importe ce qui se passera demain, je recevrai des plaintes en tout genres. Mais en attendant, je veux que vous fassiez preuve de courage. Y êtes-vous prêts ?

Les élèves ne répondirent pas avec grand enthousiasme, mais tous semblaient déterminés.

- Bien, je vous ai attribué un numéro et il déterminera le groupe dans lequel vous serez entraîné aujourd'hui pour le jour J, c'est-à-dire, demain.

Ceux qui croyaient combattre Voldemort le jour même furent soulagés.

Le premier groupe partit. Ron et Rachel se joignirent au deuxième. Fred et Hermione au quatrième, Georges au cinquième et Harry partit en dernier.

Et évidemment, il se retrouva dans le même groupe que Malefoy. Il aurait même pu avoir Sirius comme professeur ce jour-là, puisqu'il était en charge du groupe 1. Mais il se retrouva avec son pire ennemi et un vieux ronchonneur comme professeur. Mais comme il était là pour apprendre des choses très importantes, il décida de ne pas se plaindre.

- Je m'appelle Fernand Gawez ! Nommez-vous avec votre âge et n'en dîtes pas plus ! Commence toi !

- Priscilla Deauclair. 15 ans.

- Arnaud O'Connell. 17 ans

- Phoebe Smith. 17 ans.

- Drago Malefoy. 15 ans.

- Harry Potter. 15 ans.

Le vieil Auror se racla la gorge et s'approcha des deux derniers nommés. Il fonça les sourcils et, avec la vieille canne en bois qu'il tenait à la main, il frappa le tibia de Malefoy. Le jeune blondinet sursauta et grimaça mais ne dit rien.

- Voyez-vous cela ? Malefoy et Potter dans le même groupe. Malefoy, je vous aurez à l'œil. Je ne vous fait pas confiance une seule seconde mais si Dumbledore a jugé bon vous garder, on verra. Si vous tenez de votre père, je vous jure que je me ferai un plaisir de vous écraser.

Et puis la journée débuta. Il était à peine sept heures mais tous les Aurors commencèrent à enseigner à leur élèves. Au début, les cours furent plutôt théoriques. Mais dès que la pratique débuta, Fernand obligea Drago et Harry à combattre. Jusqu'à midi, ils se battirent en duel avec seulement quelques minutes d'interruption entre chaque combats. Un moment donné, ils furent exténués de combattre toujours la même personne même si au début ils en ressentaient une étrange satisfaction.

- Je peux combattre une autre personne, monsieur, demanda Harry

- Non.

- Mais…

- Non.

Cette fois, les deux jeunes garçons étaient vraiment en colère. Et quand leur professeur commença à les critiquer et leur crier des choses dans le style "Bras trop fléchit ! Incantation tardive ! Invocation mal faite !" Drago changea de cible. Bouillonnant intérieurement à cause de la façon de parler de Fernand, il pointa sa baguette vers lui et hurla à plein poumons pour couvrir le vacarme autour de lui:

- Contorsionus !

Le vieil homme leva sa canne et murmura quelques paroles calmement et le sort le toucha à peine. Il s'approcha du jeune garçon et prit son menton.

- Je ne ferais jamais le poids contre Vous-Savez-Qui. Vous êtes mal partit mon cher, surtout si vous combattez en colère.

Il releva ses vieux yeux rougit vers Harry.

- Potter ! Cessez de lui laisser des chances ! Combattez comme un homme.

Harry leva sa baguette murmurant un "très bien". Les autres de leur groupe s'arrêtèrent et les regardèrent.

Le combat commença et bizarrement Harry eut beaucoup de facilité à éviter les sorts. Après trois sorts jetés, Harry le toucha.

- Broken Bones !!

Le sort toucha sa jambe et il s'écroula au sol, les larmes refoulantes au yeux.

Harry aurait été fier si la situation avait été différente. Mais pour le moment, Malefoy combattait du même côté que lui.

- C'est excellent ! Allez manger, maintenant et revenez dans trente minutes maximum.

- Monsieur, Drago a la jambe cassée, remarqua Priscilla

- Et alors ?

Priscilla et Harry essayèrent de l'aider à se relever.

- Partez ! Dégagez ! Je ne veux rien savoir de votre aide ! J'y arriverai seul !

- Arrête de t'entêter, imbécile ! lâcha Priscilla, Si tu veux manger, il va falloir que quelqu'un t'aide à aller voir Pomfresh ou son assistant. Alors t'arrête et tu nous laisse t'aider !

- Je ne veux pas que Potter me touche !

- Laissez, murmura Rachel en arrivant.

Elle s'agenouilla près de lui et sortit sa baguette. Le blondinet grimaça mais la laissa faire, ne voulant pas perdre son temps pour manger.

Elle sortit sa baguette en or et en argent et murmura de nouveau quelques paroles incompréhensibles. Drago grimaça puis son visage redevint normal. Il s'appuya sur ses mains et se leva tranquillement. Il passa sa jambe en revue et la plia et déplia.

Il releva la tête vers Rachel sans lui sourire ni lui parler mais il haussa les épaules grognon et s'en alla.

- Je vais prendre ça pour un merci.

Personne ne sourit.

Ils mangèrent vite et les groupes furent changés. Le reste de la journée se déroula trop vite au goûts des élèves anxieux. Ils avaient peur et la plupart d'entre eux retenaient leurs larmes durant le souper. Même Fred et George ne semblaient pas d'humeur à rire.

Mcgonagall mangeait à peine, Rogue non plus et semblait plus pâle qu'à l'habitude si cela était possible. Même les Aurors utilisaient toute leur énergie pour se tenir fiers et droits, ce qui décourageaient les élèves au plus au point. Dumbledore prononça un autre discours. Le combientième cette semaine ? Dieu seul le savait. Mais cette fois-ci, personne n'applaudit, personne ne sourit, son discours fut à peine écouté d'une oreille distraite.

Lorsque tous furent montés, Harry eut l'impression qu'il pouvait sentir la mort, la toucher tant elle s'approchait dangereusement. Ron ne parlait pas, mais Harry savait pertinemment juste en regardant le visage de son meilleur ami que ce dernier ressentait aussi bien que lui la douleur qui s'installait à l'intérieur des élèves.

Puis, Dumbledore le demanda à son bureau ainsi que Ron, Hermione et Rachel.

Lorsqu'ils entrèrent, Dumbledore, Mcgonagall, Sirius et Alicia étaient déjà présents.

- Bonjour, annonça le doyen d'un air mystérieux.

- Euh… bonjour, répondit bêtement Harry.

- Mais assoyez-vous voyons !

Tous les quatre s'assirent, curieux. Avant que qui que ce soit eut posé une question, le directeur déposa un pot contenant un liquide fumeux au milieu de la pièce. Et justement, au milieu de la pièce, un médaillon du ying-yang était dessiné.

- Venez ! Venez ! Placez vous ici. Moi je serai là, et à côté de moi, chère Minerva…

Ils se placèrent en cercle autour du signe dans l'ordre suivant; Dumbledore, Mcgonagall à sa droite, Sirius, Alicia, Ron, Rachel, Harry, Hermione et retour à Dumbledore.

- Et, on fait quoi maintenant ? demanda la professeur de métamorphose, exaspérée des folies de son supérieur

- Harry, mets ton médaillon dans le chaudron. Non, Alicia, ce n'est pas dangereux pour vous. Bon, je vais vous expliquer. Nous allons faire venir deux personnes essentielles pour notre victoire demain. Et j'insiste sur le mot essentiel ! Et elles repartiront dans quarante-huit heures. Nous sommes le trente avril, 20h. Elles repartiront le deux mai, la même heure. Vous comprenez ?

- Oui, bien sûr.

- Bon alors, que tous se tiennent la main.

Ils s'exécutèrent et Dumbledore prononça les paroles suivantes:

Pendant 48 huit heures, deux jours,

Pour que soit maintenu l'équilibre,

Ramène-nous ces deux pleins d'amours,

Pour qu'ils détruisent le mal qui brisera ton équilibre.

Laisse-les venir à nous,

Ramène les des grands remous,

Laisse-les de nouveau respirer,

Laisse-les de nouveau aimer.

Ils détruirons celui qui veut te briser,

Ils te protégerons de ce brigand

Ils l'empêcherons de te troubler,

Et retournerons ensuite à leurs propres tourments.

Laisse-les venir !!

Harry sentit une secousse le parcourir et le médaillon s'éleva dans les airs et se sépara en deux. Deux formes se dessinèrent autour des deux parties, deux formes humaines. Après quelques secondes, les traits furent plus visibles et il commença à reconnaître des traits féminins chez la première silhouette et des traits masculins chez la seconde.

Elle portait une chevelure rousse, auburn et lui des cheveux en batailles, noirs. Ses lunettes rondes à lui s'ajustaient parfaitement à son visage et elle avait de beaux yeux vert éclatants.

Une fois complètement apparus, la femme poussa un cri d'exclamation et se blottit dans les bras de l'homme, légèrement effrayée.

- James, où sommes-nous ?

À ces paroles, Harry s'avança et les autres reculèrent. Il sentit sa respiration s'accélérer et son cœur se débattre dans sa poitrine. Il essaya de contenir ses larmes et prit doucement le bras de sa mère.

- Maman ?

Il leva les yeux vers l'homme.

- Papa ?

Sa voix s'était étranglée.

La femme se défit de l'étreinte de l'homme et regarda l'adolescent. Ses yeux se remplirent de larmes et elle sourit de toutes ses magnifiques dents blanches. Elle plaça sa main sur la joue de son fils et celui-ci plaça sa propre main sur celle de sa mère, ne pouvant plus contenir ses émotions.

- Harry ! Oh Harry c'est toi !!

- Maman !!

Lily serra son fils dans ses bras et il cacha son visage au creux de son épaule, laissant les larmes couler silencieusement. Une main plus puissante se posa sur son épaule et Harry leva la tête vers son père qui lui souriait d'un air malicieux.

- Harry, dit-il d'une voix profonde mais qui avait quelque chose de jeune et espiègle

Son père, lui caressa les cheveux et releva délicatement la mèche de cheveux qui couvrait sa cicatrice.

- Oh Harry, je suis si fier de toi.

Il le serra dans ses bras et Lily redoubla de larmes de joies, accotant sa tête sur l'épaule de son mari.

*~*~*

Voilà ! il ne me reste plus que trois chapitre à écrire, bouhou ! Courage !!! Au prochain chapitre :)