Chapitre 3 : l'Observateur Invisible

Il avait été baigné dans un état de confusion total, il se sentait heureux d'être vivant, et avec une nouvelle résolution pour sa vie. Le jour suivant, Draco a été réveillé à l'improviste, en se rappelant tout, bien qu'il espérât que ce soit un cauchemar. Mais la terre sur son vêtement et ses mains éraflées lui ont dit que cela avait été vraiment arrivé. Mais en même temps, cela l'intriguait que Potter avait été là au même moment, et par qu'il l'avait sauvé. Ce n'était pas mieux pour lui, s'il avait été mort ? Il commença à comprendre que Potter avait un bon fond, et que ce n'était pas un hypocrite comme il le pensait. Harcelé par les remords pour ne pas l'avoir remercié hier. Mais les années de dédain ne pouvaient pas facilement disparaître et lui Draco Malfoy, n'avait jamais remercié quelqu'un. Il s'e senti humilié et assez stupide de toute cette situation, mais il réussit à penser qu'il agirait comme si rien ne s'était passé. Il accepta que Potter n'était pas tellement mauvais. Il dissimula à nouveau ses émotions sous un masque de dédain comme toujours (quelques coutumes sont difficiles à oublier), et il entra dans la Grande Salle.

Harry était sorti de la Forêt Interdite la nuit de l'incident. Il cherchait des fleurs étranges qu'Hermione adorait. Il pensait les lui envoyer sous le nom de Ron,pour savoir une fois pour toutes s'ils voulaient dans leur subconscient sortir ensemble.Ron était tombée amoureux d'Hermione, mais il se limitait à soupirer et à rêver d'elle en silence. Il n'avait jamais pris le courage pour faire le premier pas, et Hermione était dans le même cas, bien qu'elle sentît de la part de Ron un peu plus que de l'amitié. Harry savait les sentiments de tous les deux, et il se risquait à jouer les entremetteurs, il avait décidé de les aider un peu. Cette nuit, il avait pris sa cape d'invisibilité et quand tous étaient endormis, il était sorti silencieusement du château. Se promettant de ne pas trop rester dans la forêt, parce que qu'étant bien protégé des regards, il avait peur de ce qu'il pourrait y trouver. Dans les limites du terrain, il examinait avec des soins les buissons qui poussaient du sol, quand il vit du coin de l'oeil une figure qu'il passait quelques mètres avec lui. Des cheveux blonds, qui paraissaient maintenant blancs à la lumière de la pleine lune et une démarche presque féline dont les mouvements étaient particuliers.`

"Malfoy ? Que fait-il ici?" s'était demandé Harry. Il était passé à l'intérieur de la forêt, avec une agitation pas du tout propre au garçon arrogant. À un moment, il lui a paru voir une larme qui tombait par la joue pâle du garçon, mais cela ne lui parue pas possible. C'était sûrement un effet de la lumière dans ses lunettes. Il décida de continuer à le surveiller mais de faire attention qu'il ne le voie ni l'entende. Quand il c'aura près, il enlèverait sa cape, Et là le jeune garçon blond hurlerait jusqu'à réveiller les morts. Le Gryffondor riait entre ses dents juste à l'évocation de cette scène.

Ils ont avancé longtemps ce qui parut à Harry une éternité, Ils s'éloignaient de plus en plus. Draco paraissait ne pas se rendre compte qu'il était aussi loin du château, et Harry ne voyait qu'une figure pâle devant lui, qui marchait par des moments comme si une douleur oppressait sa poitrine. Il était perplexe ; il ne pouvait s'imaginer ce qui se passait dans la tête du Serpentard fier. Harry avait commencé à ennuyer de le suivre, mais quand il vit que Malfoy était monté sur une falaise en pente, il avait décidé de le laisser en paix. Il s'était arrêté sur une roche au pied de la colline, en séchant la sueur de son front, il observait Drago. Il était sur le bord de la falaise ce qui était assez dangereux. Il voyait que le vent avait détaché les cheveux de Draco, et il jouait à présent avec les longues mèches. Le Serpentard avait laissé pousser ses cheveux depuis la troisième année, et maintenant il lui tombait jusqu'à un demi - dos. Harry avait toujours été secrètement attiré par ces cheveux blonds, qui sous une certaine lumière étaient presque blancs. Il était soyeux et lisse, tellement différent comparer aux siens, qui n'était jamais comme il le voulait. Évidemment, il n'avait jamais commenté dessus avec ses amis ; c'est à peine s'il acceptait d'avoir ces pensées.( NDT : d'avoir des pensées comme quoi il est jaloux de Dray à propos de ses cheveux).

Draco s'était arrêté sur une couche, se recroquevillant lui-même, il baissa la tête comme s'il sanglotait. Harry commençait à se préoccuper sérieusement quand il vit le blond faire un pas en avant. Il s'était rapproché, en murmurant "Que va t'il faire ? ! Non, non, non, il est stupide!". Il s'était presque congelé en pensant à ce que Drago voulait faire, et avant qu'il puisse faire quelque chose, il vu Malfoy glissant et il était maintenant précairement soutenu au bord du précipice. Harry sorti en courant de sous sa cape en direction de la colline sans y penser, et il avait commencé à courir le plus rapidement qu'il pouvait. Quand il était arrivé au-dessus du blond, presque sans haleine, il avait juste le temps pour saisir la main de Draco. Il l'a laborieusement remonté, et il l'a laissé tomber sur le sol, en sueur. Il ne comprenait pas ce qu'il venait de passer, et il avait été surpris quand il avait demandé à Malfoy s'il allait bien, Il c'était levé et avait couru. Harry dans cet acte fut renversé sur le sol, il voyait à présent les étoiles, et il sentait une tristesse étrange et profonde l'envahir. Il avait sauvé la vie de son pire ennemi, et celui-ci n'avait pas dit un mot de remerciement. Mais cela n'était pas le motif réel de son regret. Voir Malfoy dans cet état, tellement défavorisé, sur le point de mettre un terme à sa vie de la manière la plus absurde ; et observer ensuite cette pâle peau pleine de poussière et sillonnée par les larmes, c'était quelque chose qui, à son regret, lui avait cassé le coeur. Harry avait toujours considéré Draco comme l'Imbécile le plus grand que Poudlard eût, un enfant pourri et gâté. Il n'avait jamais pensé que ce garçon, sous toute sa hauteur et sa haine pour les autres, pût ressentir quelque chose. L'expression sur sa face était faite absolue et douleur. Il était difficile d'expliquer ce que ces yeux gris disaient à ces moments bruts.

Donc, après tout, le Serpentard avait autre chose que du dédain; Harry s'était demandé ce qui pouvait tant le tracasser pour vouloir mettre fin à ses jours. Douleur. Il connaissait bien ce mot. Il l'a connu pendant des années amères avec les Dursley, et il avait continué à la ressentir quand il a su que ses parents n'étaient pas mort dans un accident de voiture, mais ils avaient été assassinés par Voldemort. La douleur avait aussi été présente quand Hermione a été pétrifiée, ou quand il avait été face à Sirius avant de savoir la vérité. Cho Chang. Cédric Diggory. Voldemort. Dieu... il était rare qu'un garçon de son âge pût avoir tant de douleur dans sa vie il qu'il n'ait pas pris la décision que quelques minutes avant avait prise Draco. Il ne pouvait pas l'accuser, et plus encore, il s'est étrangement sentis identifié avec lui à ces moments.

Harry est resté en pensif pendant un long moment, en se rendant en compte que cette affaire était étrange, jusqu'à ce qu'il ait froid, il chercha sa cape. Il la mise, et il s'est retourné au collège. Sur le chemin, il pensa qu'il n'était qu'un idiot n'ayant pas utilisé un sort de lévitation pour sauver la vie de Malfoy. "Que suis-je comme sorcier?" Il pensait entre- temps qu'il devait réveiller la grosse dame en donnant le mot de passe. Il monta au dortoir, et en veillant à ne pas réveiller personne, il se mit au lit et s'endormit.

Le jour suivant, le garçon avait été réveillé en écoutant Ron en lui parlant alarmé et agité.

Harry, Harry ! Qu'est-ce qui c'est passé ? Tu vas bien ? -

MMM... Quoi ? Qu'arrive-t'il ?- avait-il répondu endormit.

Pourquoi c'est plein de terre ? où tu as été ? - Avait dit Ron en voyant ses vêtements sales.

Harry se récrimina pour ne pas avoir penser à se changé avant de dormir. Il se demanda un moment s'il devait dire ou pas l'épisode de cette nuit avec Malfoy. Eh... je... suis allé voir Hagrid - dit-il, tandis qu'il s'était levé et enlevait le pyjama sale - mais par accident je suis tombé dans une flaque d'eau avant d'arriver. Donc je suis retourné au dortoir, mais j'étais tellement fatigué que je me suis dormi sans me changer -

"Bon, c'est l'excuse la plus stupide que j'ai inventé de ma vie (enfin presque.)" pensa t-il, pendant que Ron le surveillait sceptique. Mais à la fin seulement il lui demanda pourquoi il ne lui avait pas demandé d'y aller avec lui. Tout allait pour le mieux. Tous les deux sont allés se laver et s'habillés pour aller dans la Grande Salle pour manger. Harry n'était pas sûr de la raison pour laquelle il n'avait rien dit à son ami, mais il avait décidé de ne pas le faire. Car tout ce qui était roux haïssait Malfoy peut-être plus que lui-même le haïssait, et sûrement prendrait-il ce qui s'était produit pour se moquer du blond, et cela, dans l'état mental de Draco, ne serait pas du tout nécessaire.

Ils sont entrés dans la salle à manger, et Harry a cherché des yeux Draco. Il était à sa place coutumière, avec les yeux fixés sur le Gryffondor. Il y avait une appréhension dans son regard, comme s'il demandait "tu as dit quelque chose?". Harry a essayé de le voir avec tout le dédain qui a pu, mais les yeux de Malfoy paraissaient lui implorer ne pas parler de ce qui s'était produit. Il était tellement rare de le voir ainsi...

Avec un petit geste d'acceptation et une légère inclination de tête, Harry lui a indiqué que tout était bien. Draco respira allégé, et les deux se sont alors regardés fixement. Il semblait que le garçon blond voulait dire quelque chose, et Harry, chose étrange, en vérité voulait savoir ce qu'il en était. Les yeux émeraude ont été perdus dans les profondeurs grises de l'arc-en-ciel de Draco (NDT : Jolie cette phrase, non ?), et une pensée vague a croisé son esprit à ce moment. La couleur des yeux de Malfoy était très inhabituelle. Il n'avait jamais vu d'yeux d'un ton tellement argenté, presque métallique, comme les siens. Ils étaient beaux. Si, ils étaient beaux...

Mais ce sort s'est cassé quelques moments ensuite. Malfoy a récupéré son arrogance habituelle et a dévié le regard vers Crabbe, pour lui dire quelque chose ; le garçon gras a ri stupidement.

Harry est sorti de sa contemplation quand il du écouté Hermione l'appeler depuis la table.

Harry ! Qu'est-ce que tu attends ? Ils allèrent déjeuner -

Le garçon, encore un peu troublé, s'est dirigé vers ses amis. Il n'a rien commenté sur personne, ni ce jour ni dans les mois suivants. Le temps est passé et les choses ont suivi le même rythme installé depuis longtemps ; Malfoy les tracassait tout le temps, (les Gryffondor et surtout Ron) en cherchant des façons ingénieuses de le contrarier, enfin.

Harry était senti perplexe face à l'attitude de Draco après ce qui s'était produit, et dans le fonds, il était triste, comme si le Serpentard avait été quelqu'un de très cher pour lui et qui avait totalement changé de comportements avec lui, sans aucune explication. Il était quelque chose comme ce qu'avait dit Ron en quatrième cours de la journée (NDT : hein ?), mais en même temps lui il le sentait différent. Malédiction, il n'allait pas supporter cette dernière...

Cinq mois ensuite, Harry commença à sentir les regards de Draco en classe de potions.

REWIEWS PLEASE !!!!!!!!!!!!!!!! allé quoi, juste une au moins ..