Chapitre 17 : Une fin tragique.

Attention, sortez vos mouchoirs !

La fin des vacances arriva rapidement comme à chaque fois et les élèves regagnèrent leurs salles communes. Ilona avait évité avec soin le regard de son (nouveau) père durant les repas où ils étaient réunis, avec le peu d'élèves et de professeurs présents, à la même table. Elle ne savait trop comment lui parler après ce qu'ils s'étaient dit dans le bureau de celui-ci. Elle sentait bien qu'il la regardait avec autant d'inquiétude et d'appréhension qu'elle quand elle le faisait à son tour. Quand Harry et elle avaient appris la nouvelle à Ron, ils crurent qu'il allait tomber dans les pommes, à voir la blancheur qui apparût sur son visage. Il avait toujours du mal à le réaliser et il ne cessait de sursauter lorsqu'il voyait Rogue dans les couloirs ou s'asseoir à la table durant les repas. Ce qu'il redoutait maintenant, c'était la réaction de Rogue alors que sa fille traînait avec des Gryffondors, et pas ceux qu'il appréciait le plus. Il n'avait déjà pas apprécié que ce soit le fils de son ennemi qui ait fait comprendre à Ilona la vérité, et le fait qu'elle soit toujours avec Ron et lui n'arrangeait en rien son antipathie envers les deux garçons.

Quand Hermione appris la nouvelle à son tour, elle ne sut si elle devait être contente ou non pour son amie. Elle ne savait pas ce qu'Ilona pouvait ressentir et il était difficile de savoir si il fallait la plaindre ou l'encourager à parler avec son père. En tout cas le peu de conversations entre Rogue et Ilona ne laissait pas croire à une entente mutuelle entre eux et encore moins à une future relation père/fille normale.

Anita parût très enthousiaste quand Ilona lui fit part de la nouvelle. C'était une bonne chose, d'après elle que le père de son amie soit également le directeur de sa maison. Elle allait certainement avoir plus d'avantages. Raisonnement qu'Ilona trouva puérile et inconcevable. Anita était la seule élève de Serpentard à savoir le secret de son amie et elle était fière d'être dans le secret.

Le matin de la reprise des cours, Ilona reçu une lettre de la part de sa mère. Elle eut un mouvement d'hésitation pour attraper l'enveloppe que le hibou venait de déposer sur la table. Comme par instinct, son regard se porta vers la table des professeurs pour tomber sur celui de son père. Celui-ci venait de voir entrer l'oiseau déposer la fameuse lettre devant sa fille. Ilona détourna les yeux et reporta son attention sur le papier portant son nom. Anita la regardait et attendait apparemment qu'elle lui révèle son contenu.

Ilona décacheta l'enveloppe et lut ce qu'il y avait d'écrit et qui ressemblait plus à un roman qu'à une simple lettre.

"Ma chère Ilona.

Je viens d'apprendre par ton père que tu avais découvert la vérité. Je m'excuse grandement auprès de toi de te l'avoir caché aussi longtemps. Tu es sans nul doute en colère après moi et je te comprends. Je t'ai menti sur toute la ligne, je t'ai trompé en racontant toutes sortes de choses fausses, comme le fait que ton père n'aimait pas Rogue et qu'ils s'étaient battus. Il fallait que je trouve un argument pour te dissuader de penser que c'était lui ton père. Mais je me suis rendu compte que tout ceci était inutile. Je connais ta détermination et ta curiosité naturelles et je savais que tu ne lâcherai pas prise comme ça.

Si je ne t'ai pas révélé la vérité plus tôt c'est pour la simple raison que j'étais effrayée. Effrayée de la réaction de ton père s'il l'apprenait. Tu sais que j'étais contre l'idée que tu ailles à Poudlard. Je pensais que tu n'y serais pas heureuse et savoir en plus que ton père y enseignait ne me faisait pas sauter de joie. Mais tu y tenais tellement que je n'ai pas pu t'empêcher d'aller trouver la vérité par toi-même. Il y a des choses que j'ai faites dans le passé que je regrette et qui m'ont empêché de dire la vérité à tout mon entourage et j'avais trop peur que l'on me repère grâce à toi. C'est un comportement lâche et égoïste de ma part, je le reconnais maintenant. Séverus n'était pas au courant bien sûr que j'envoyais ma fille à Poudlard et il ne savait même pas que je vivais à Londres ! Il m'a littéralement hurlé dessus quand je lui ai dit que tu étais sa fille et même s'il ne m'a pas cru à ce moment-là, je savais bien qu'il y avait de l'espoir pour qu'il l'accepte. Il pensait que Pietrick et moi étions sortis ensemble (ton père m'a parlé de la lettre que tu avais reçue de lui et il a finalement compris qu'il n'y avait rien entre nous).C'est un peu un signe du destin qu'il ait vu ta tâche de naissance, il a réalisé ce que je lui disais auparavant.

Une autre chose importante, ton pouvoir. Tu te doutes bien que je possède le même don et la raison pour laquelle tu n'as jamais vraiment ressenti ce pouvoir, c'est parce que je le bloquait. Les Penseurs ont cette capacité de stopper les pouvoirs par la pensée, autant qu'ils peuvent faire voler les objets. Je ne pense pas que ton professeur de DCFM pourra te l'enseigner par contre. Mais peut-être que ton père le pourra, je l'avais un peu entraîné à le faire.

Au sujet de ton don, il va falloir être prudente maintenant. Il y a une personne (qui est certainement de Poudlard) qui a révélé ton pouvoir (sûrement à Lucius Malefoy). Tout le ministère est au courant et me harcèle pour en savoir plus sur l'étendue de ton don. Je ne peux même plus aller travailler, j'ai demandé à faire mon travail à la maison. Je suis presque obligée de me cacher. C'est la raison pour laquelle je ne t'ai pas répondu si souvent. Il vaut mieux éviter les hiboux pour ne pas attirer l'attention. Le ministère s'intéresse à ton don et tout message venant de ta part les intéressent car ils savent qu'il y a une personne que ça pourrait aider.

Je t'en supplie, ne rejette pas ton père et va vers lui. Il faut que tu apprennes à vivre avec lui, je ne sais pas ce qui pourrait m'arriver. Tu es plus en sécurité avec lui qu'à mes côtés et il aura mieux valu que tu ailles à Poudlard finalement. Nous vivons dans une époque sombre et le danger est partout. Ne fais confiance qu'aux personnes que tu connais bien. Moi-même je ne peux compter sur personne. Je ne pense pas que je pourrais t'écrire à nouveau, au moins pour un long moment, mais fais ce que je t'ai dis et surtout sois très prudente.

Je t'embrasse et sache que je t'aime plus que tout et que je regrette sincèrement le mal que j'ai pu te faire.

Maman."

Toute cette haine envers sa mère alors que cette dernière essayait de les protéger. Ilona la traitait d'égoïste et c'est sa mère qui s'attribuait le terme d'elle-même. Le simple fait qu'elle l'admette donna un coup au cœur à la jeune fille. Et la toute dernière phrase de la lettre ne faisait qu'amplifier son sentiment d'amertume. Ilona sentait les larmes couler le long de ses joues et avec un geste lent, elle replia la lettre qu'elle mit dans la poche de sa robe de sorcier. Anita la regarda et préféra ne rien dire, ne sachant quelle aptitude adopter pour la consoler. Les élèves qui entouraient Ilona cessèrent leurs conversations pour se demander ce qui se passait avec leur camarade et ce qui l'avait mise dans cet état. Ce silence soudain autour d'elle rendit Ilona encore plus morne qu'elle ne l'était déjà. Elle se leva rapidement de son banc, les larmes coulant plus abondamment qu'auparavant, et elle se rua hors de la grande salle en éclatant en sanglots.

Ilona arriva dans son dortoir en pleurant bruyamment. La porte s'ouvrit d'elle-même et elle se jeta sur son lit. Elle laissa échapper toute la colère qu'elle avait en elle de la même façon qu'elle l'avait fait le jour où elle avait appris la vérité sur son père. Elle s'en voulait d'avoir tant injurié sa mère sans réfléchir. Toutes les fois où elle disait qu'elle la haïssait à cause de ses éternels mensonge. Sa mère lui présentait les excuses les plus touchantes qu'Ilona ait vu jusqu'ici. Elle s'en voulait d'être aussi pessimiste alors que sa mère faisait tout pour les protéger, elle et sa fille.

Au bout d'un moment, elle se rassit et essuya ses larmes. Elle se promit de lui écrire, malgré la désapprobation de sa mère à ce sujet, afin de s'excuser pour son comportement et tout ce qu'elle avait pu lui dire. Pour le moment, elle devait aller en cours et rater celui de métamorphose à cause d'une lettre ne serait pas une excuse valable pour McGonagall. Elle se passa un peu d'eau sur le visage et se dirigea vers la salle de cours de métamorphose. Elle arriva juste au moment où les derniers élèves entraient dans la salle. Les élèves de Serpentard étaient étonnés de la voir réapparaître aussi vite. Ilona alla s'asseoir à côté d'Anita qui s'empressa de lui demander comment elle allait.

-Je vais bien. Si je t'assures. Je viens juste de comprendre quelque chose.

-Quoi ?

-Que j'aimais ma mère.

Anita lui sourit et elles sortirent leurs affaires. Ilona n'arriva pas à se concentrer durant le cours car elle se repassait les lignes de la lettre dans la tête. Un détail lui revint à l'esprit concernant son pouvoir. "Quelqu'un de Poudlard a révélé ton pouvoir, sûrement à Lucius Malefoy". Dumbledore avait demandé aux élèves de ne pas révéler cette affaire à leurs familles, Ilona le savait car Anita lui avait dit que le directeur avait fait une annonce générale suite à l'incident de la chambre qui se colportait à toutes les maisons. Mais qui faisait le contraire de ce qu'on disait et se croyait au-dessus de tout règlement ? Et qui mieux que Malefoy pouvait aller raconter toute l'histoire à son père ?

Le regard d'Ilona se planta sur Malefoy qui se trouvait juste devant elle. Elle avait envie de lui jeter un sortilège dans le dos, mais elle savait que cela ne l'avancerait à rien. Il faudrait qu'elle le coince au détour d'un couloir pour lui dire sa façon de penser. Un jour où il ne serait pas accompagné de ses deux gorilles.

Le cours prit fin et Ilona sortit de la salle de classe en compagnie d'Anita, d'Alan et de John. Ils partirent pour la grande salle, ayant eu une matinée entière consacrée à McGonagall.

La journée passa difficilement pour Ilona qui bouillait de sauter à la gorge de Malefoy, impatiente de lui faire avouer qu'il l'avait dénoncée à son père. Et qui sait, il en avait peut-être dit un peu plus sur elle, comme le fait qu'elle transplanait sans en avoir l'autorisation ? Ce jour-là à la cabane, elle avait transplané devant lui et il n'avait pas dû se priver pour aller le dire à Lucius Malefoy. Il fallait absolument qu'il se trouve seul, sans ses gorilles il ne pourrait rien faire.

Elle continua de penser à un plan "d'attaque" jusqu'au coucher. Elle imaginait toute sorte de machinations pour le faire sortir sans Crabbe et Goyle. Elle ne pensa à rien d'autre jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Elle eut une nuit agitée, et vers deux heures du matin, elle se réveilla en sursaut après un cauchemar dont elle ne se souvenait déjà plus. Elle avait un étrange pressentiment au creux de l'estomac et son cœur battait la chamade. Elle avait des sueurs froides et ses mains tremblaient. Sans chercher à comprendre, elle se leva et passa sa robe de chambre sur elle. Elle agissait sans vraiment savoir ce qu'elle faisait, mais cette étrange impression qui lui tiraillait les entrailles avait une signification pour elle ; quelque chose de grave se déroulait autre part sur une personne qu'elle aimait et rien ne pouvait lui sortir cette impression de l'esprit. Elle sortit lentement du dortoir en prenant garde de ne pas réveiller sa compagne de chambre. Elle descendit à la salle commune et sortit dans le couloir -encore plus glacial à cette heure matinale- et se dirigea vers les appartements de son père.

Elle arriva devant une porte qu'elle crût reconnaître comme étant celle de la chambre du directeur de Serpentard, ne le sachant que par instinct pour ne l'avoir jamais visitée. Elle frappa contre le bois et attendit. Les battements de son cœur résonnaient dans sa poitrine et elle n'arrivait pas à calmer ce sentiment étrange et étouffant présent dans son estomac. Aucun son ne lui parvint de l'autre côté de la porte et elle frappa à nouveau, un peu plus fort cette fois. Les coups résonnèrent dans le couloir. Il faudrait vraiment être sourd pour ne pas les entendre ! Ilona avait les mains tremblantes. Elle devenait de plus en plus inquiète et sentait ses yeux piquer quand la porte s'ouvrit enfin lentement. La tête de Rogue apparût dans l'embrasure de la porte. Il plissait les yeux, n'ayant pas récupéré de son réveil forcé à deux heures du matin et dévisagea Ilona.

-Ilona ? Demanda-t-il en sortant de la chambre.

Il portait une chemise de nuit grise (yeark !), qu'il dissimulait sous un peignoir qu'il était en train de passer.

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

-C'est maman ! Lui dit-elle, passablement troublée. Il lui est arrivé quelque chose !

-Quoi ? Comment ça ? D'où tiens-tu ça ?

-Je le sens. Il faut aller à la maison. Je suis sûre qu'elle est en danger...

-Ecoute, je ne sais pas ce qui te fais croire qu'Angela est en danger, mais...

-Je le sens au fond de moi. Je me suis réveillée avec ce sentiment. Je suis sûre qu'il se passe quelque chose... Il faut qu'on aille là-bas !

-A deux heures du matin ? On ne va certainement pas sortir à cette heure-là ! Ecoute, retourne te coucher. J'irais voir demain à la première heure...

-Non ! Il faut y aller maintenant, sinon, je sais qu'il sera trop tard ! Hurla Ilona.

-Chut ! La somma Rogue en lui faisant signe de baisser d'un ton.

Il sembla réfléchir un moment, ne sachant pas trop quelle attitude adopter face au débordement de sa fille.

-Très bien, nous allons aller en dehors de l'enceinte de Poudlard et nous transplanerons jusque chez ta mère. Tu sais transplaner si je me trompe ?

-Oui.

-Vas t'habiller et rejoins-moi dans le hall. Mais si jamais il n'y a rien de grave, tu auras à faire à moi.

-Je suis sûre de moi. Il faut se dépêcher !

Ilona repartit en direction de son dortoir et passa des vêtements à la va-vite. Elle se dépêcha de rejoindre son père dans le hall d'entrée. Elle fut surprise d'arriver la première. Celui-ci arriva peu de temps après elle, vêtu de son éternel costume noir sous sa robe de sorcier de la même couleur. Il avança vers la sortie et Ilona le suivit. Ils avancèrent dans la nuit froide du mois de janvier en s'emmitouflant dans leurs capes de sorciers.

Ils continuèrent d'avancer jusqu'à ce que Rogue s'arrête. Ils étaient assez éloigné de Poudlard pour pouvoir transplaner.

-Si tu arrives avant moi, ne fais rien de saugrenue, tu as compris ? Lui dit Rogue avant qu'ils ne transplanent.

-D'accord. Lui répondit Ilona, une pointe d'exaspération dans la voix.

Elle disparut sans lui laisser le temps de continuer, si telle était son intention. Ilona arriva chez elle et trébucha sur quelque chose en faisant un pas. Tout était sombre et elle ne pouvait dire dans quelle pièce elle était exactement tombée. Sûrement le salon. Elle se releva et prit sa baguette magique dans la main.

-Lumos ! Annonça-t-elle.

Aussitôt la lumière éclaira le bout de sa baguette et projeta un rayon lumineux dans la pièce. Elle vit Rogue apparaître en face d'elle, qui se protégea les yeux quand il reçut le rayon de lumière dans les yeux.

-Tu veux bien baisser ça ? Lui chuchota-t-il en tournant la tête.

-Désolé.

Ilona baissa sa baguette et regarda autour d'elle. Tout était calme et n'aspirait en rien au danger ou à quelque problème visible.

-Maman ? Appela-t-elle.

-Je vais voir à l'étage. Regarde ici ! Lui dit Rogue alors qu'il se dirigeait vers les escaliers après avoir prit sa baguette à son tour.

Ilona se dirigea en premier lieu vers un interrupteur pour allumer la lumière. Quand la lumière fut allumée, elle put voir qu'elle se trouvait bien dans le salon. Elle se retourna et ne put retenir un cri d'horreur lorsqu'elle vit sur quoi elle avait trébuché en arrivant. Rogue dévala les escaliers, alerté par les cris de sa fille et se figea lorsqu'il vit ce qui l'avait paniquée.

Angela gisait sur le sol, son bras gauche étendu sur le côté. Elle était en robe de chambre et la manche gauche était arrachée. Ilona se jeta à ses côtés en hurlant et lui prit la main.

-Maman... Non... Je t'en prie... Réveille-toi... Lui dit-elle en lui secouant inutilement le bras avec énergie.

Elle pleurait à chaudes larmes et secouait sa mère en espérant qu'elle se réveille. Son père s'approcha doucement d'elle et s'agenouilla à ses côtés. Il lui fit lâcher le corps de sa mère en insistant que cela ne servait à rien.

-Lâche-la. Lui répéta-t-il.

Ilona cessa de la secouer et resta un moment sans pouvoir faire un mouvement. Elle s'effondra en pleurant dans ses mains. Sans qu'elle s'y attende, elle sentit deux bras qui l'enlaçaient et elle se laissa tomber contre l'épaule de son père pour la première fois. Elle laissa évacuer toute sa tristesse sur lui et fut soulagée de sentir quelqu'un pour la soutenir. Elle releva la tête au bout d'un moment et regarda le corps étendu à leurs côtés. Le visage de sa mère était si paisible qu'il paraissait impossible qu'elle soit morte. Pourtant, plus rien en elle ne vivait et c'est la voix enrouée qu'Ilona demanda à son père :

-Comment est-elle morte ?

Rogue eut un temps d'hésitation avant de répondre.

-L'Avada Kedavra.

Ilona le regarda et reposa son regard sur sa mère. Les larmes se remirent à couler. Elle posa les yeux sur le bras dénudé de sa mère et son attention fut attirée par une marque qu'elle portait sur l'avant-bras. Une marque en forme de tête de mort, avec un serpent qui sortait de la bouche. Elle passa son doigt dessus et fut surprise de la trouver brûlante.

-Qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-elle, encore sous le choc.

-C'est la marque des ténèbres.

-La marque de Voldemort ? Lui dit-elle en le regardant avec consternation. Mais je croyais que seuls les Mangem...

Ilona ouvrit de grands yeux et regarda à nouveau sa mère. Non, ça ne pouvait être vrai. Sa mère ne pouvait être au service de Voldemort, elle n'était pas du côté des forces du mal. Tout se mélangea dans sa tête, puis tout à coup, les ténèbres l'envahirent.

Ilona s'évanouit dans les bras de son père.

Et allez !Un autre mystère sur les bras ! JE n'arrête pas ! lol