Titre : Au nom du Père ou du Fils ? (là de ce côté j'ai un léger problème
parce que je me demande si il est bien...)
Auteur : toujours la même... Sioban (Sio' pour les intimes *rougissement mal venu*)
Mail : Sioban.O-Mara@wanadoo.fr
Support : les quatre premiers tomes de notre cher maître J.K et puis évidemment les trois chapitre précédents.
Résumer du chapitre précédent : (mais alors là, résumer trééééé résumé parce que j'ai pas tout mon temps moâ !) Draco a réfléchit sur lui même et sur son destin et en est venu à la conclusion qu'il ne voulait pas devenir un objet dirigé par son père et un assassin par la même occasion... (j'ai jamais été très doué pour les résumer so... ^^ le mieux si vous êtes paumé c'est de le relire ! lol)
Notes : Enfin un peu d'action *ouééééééééééé* ! ! ! (hé, ho, vous plaignez pas hein ! Dans le Seigneur des Anneaux c'est seulement à la 225 page qu'il se passe quelque chose ! ^^ D'ailleurs je passe un gros coucou à Frodon & Cie ! ! et pas qu'un coucou... *gniak*) Hum... excusez moâ. Toujours est-il que notre petit chou (le mien du moins !) décide de se bouger un peu... (si peu !) *maaaaa, c'est que je suis siiiii fière de lui, snif*
Précision : qu'est ce qu'un Préamiam de Russie ? Ben... j'en sais pas plus que vous en fait... z-avez qu'à imaginer ce à quoi ce nom vous fait penser ! ( pour ceux qui ne comprendrait pas (doivent être nombreux si mes calculs sont bons !), lisez ce qui va suivre !
# Attention, ce chapitre est pas drôle du tout (nan, nan, nan !), sortez vos mouchoirs et je vous interdis de vous moquez de Dray ! ! ! ! ! ! ! *expression assassine* Bonne lecture quand même ! lol
Chapitre 4 : Pluie, pleurs et gel pour cheveux...
Dormir, je veux encore dormir ! ! C'est vrai quoi, j'ai le droit moi aussi à mes heures de sommeil quotidiennes ! Mais non, on doit vraiment m'en vouloir pour m'interdire même de pioncer un peu... Je me retourne dans mon lit, cette fois-ci, pas question de me lever, c'est bien trop confortable ! J'essaye vainement de me rendormir, repassant dans mon esprit toute sorte de chose plus ou moins agréable, malheureusement, ça n'est pas les meilleurs qui reviennent !
Perdre le plus de temps possible au lit, voilà mon but pour l'instant. Pas très glorieux, mais mes journées durant les vacances sont réellement d'un ennui mortel... Réfléchissons, que vais-je faire ? Déjà travailler un peu, pour la forme (gniak) mais ensuite ? Rien, il n'y a rien à faire.... ennui total...
*
Je me sens seul. Incroyablement seul.
Pour la première fois de ma vie je regrette de ne pas avoir quelqu'un pour me confier, de pouvoir m'exprimer et faire comprendre ce que je ressens. 'Un Malfoy n'a pas d'amis, il ne peut avoir confiance qu'en lui même !' Donc, je n'ai pas d'amis, je n'ai que des... connaissances. Tous des idiots d'ailleurs, y'a qu'à voir Crabbe et Goyle...
Jusqu'à maintenant j'ai toujours considéré l'amitié comme une perte de temps, un danger même ! Je n'ai jamais éprouvé l'envie d'établir des relations avec d'autres personnes. Enfin si, une fois. Potter. Mais il a préféré Weasley... préféré ce rouquin sans le sous ! Vexé, ridicule, déçu et jaloux, c'est tout ce que j'ai ressentis à ce moment, en gros j'étais dégoûté ! C'est a partir de cet instant que j'ai renoncé vraiment... Je ne hais pas tant que ça Potter (contrairement à lui, voilà où est la nuance...) mais je me venge, je veux lui montrer ce que je suis. C'est une manière d'exprimer ma déception je pense... drôle de manière, je sais... mais au dernière nouvelles, je ne fais pas dans le normal. Tout ça je ne peux l'expliquer à personne. Déjà, il faudrait que quelqu'un m'écoute mais c'est surtout qu'il faudrait que je montre ma faiblesse ! Et ça je ne peux pas ! ! C'est impossible ! et impensable...
C'est étrange d'un seul coup, je me dévoile sous un autre visage, tout en moi ressort, tout mes sentiments, mes pensées, tout... j'étouffe ! Mais d'une certaine manière, cela me fait du bien de penser autrement. Autrement que comme une machine programmé, autrement que ce en qui je me fais passé nuit et jour, un être mesquin et insensible... ce que je suis en fait.... mais ce que je veux être ?
*
Trois heures ! Trois heures que je stagne dans ma chambre, à demi plongé dans des littératures machiavéliques qui ne m'intéressent même plus...
Dehors, il fait sombre. Le vent souffle, projetant des ombres sur les murs. Dans un bruit régulier, j'entend la pluie qui s'abat sur les carreaux, je l'entend même glisser jusqu'à la gouttière. C'est fou comme on devient attentif quand on veut passer le temps, on s'attache à la plus infime chose. Je ferme les yeux quelques secondes pour mieux écouter puis reporte mon attention sur le livre poser sur mon oreiller. Allonger à plat ventre sur mon lit, je continu de feuilleter l'ouvrage que mon père m'a prêté. Je songe que il y a quelques semaines encore, j'aurais dévorer ce bouquin en une nuit. Mais maintenant que tout a changé... je ne porte plus la même curiosité féroce, le désir de savoir...
Il faut que je bouge ! Je ne peux pas rester indéfiniment cloîtré dans ma chambre à ruminer comme un Préamiam de Russie ! ! Je me lève d'un bond, enfile ma cape verte émeraude et, d'un pas décidé, m'approche de la cheminée. Ou vais-je pouvoir me rendre ? Un lieu fréquenté et riche en divertissements... Le Chemin de Traverse me semble le plus approprier. Ma main plonge dans la poudre de cheminette puis je m'installe dans l'âtre poussiéreuse.
- Chemin de Traverse !
Flammes vertes, tourbillon enivrant. Des cheminées emplissent mon champs de vision... Depuis le temps que je l'emploie, je maîtrise parfaitement ce mode de transport. Tout ce qu'il faut, c'est rester calme et ne pas remuer. Une Londres sous la tempête s'offre un instant à mes yeux avant de disparaître et d'être remplacer par la grande allée centrale du Chemin de Traverse. « J'atterris » en douceur, contrôlant ma position de façon à ne gêner personne. Pour une fois je n'ai pas l'intention de me faire remarquer... Visiblement c'est raté, une dizaine de sorciers m'observent d'un ?il mauvais, je ressemble tant que ça à mon père ? Je redresse la tête fièrement (pas question de montrer ma gêne) et entreprend de remonter la rue principale vers l'Allée de Embrumes.
Contrairement à ce que je pensais, les rues ne sont pas bondées de monde et la plupart des magasins sont fermés. J'avance cahin-caha, la pluie giflant mon visage, balayant des yeux les vitrines embuées... Un kiosque à journaux attire mon regard, un gros titre « L'horreur d'une nuit d'été ». Comment peut-on être poétique en abordant un thème pareil ? Je m'approche, intrigué. Bien sûr, je n'ignore pas le contenu de l'article, il parle sûrement du massacre dont mon père m'a parlé hier mais c'est la photo qui m'interpelle... Au premier plan, on distingue Fudge, mon père (un sourire narquois étirant ses lèvres minces), Weasley Senior, toujours aussi ridicule (coiffé d'un bonnet moldu et affichant une mine à tirer des larmes d'un sphinx ) et d'autres ministres que je ne connais pas. Ils semblent discuter avec une grande agitation, mais c'est ce qu'il y a derrière eux qui me frappe, quelque chose qui ressemble à... une colline... Un frisson glacé me parcourt l'échine, c'est bien une colline... de cadavres, des centaines de cadavres superposés les uns sur les autres. Quelle horreur ! Je réprime un haut le c?ur, chancelle et m'appuie sur le rebord du kiosque... tout ces morts ! Aucunes blessures apparentes, mais leurs expressions en disent suffisamment long sur ce qu'ils ont pu endurer. C'est mon père qui a fait cela... un profond malaise m'envahis...
« Alors le Mangemort, on vient contempler son ?uvre ? ! »
Je me raidis, tourne la tête et me retrouve nez à nez avec le Weasley Junior, toujours aussi roux, toujours aussi laid. Ses yeux son fixer sur moi, cherchant à me pulvériser, j'y lis de la haine pure... et simple. Je lui rend son regard, cherchant une réponse cinglante... Il ne sera pas dit que je laisserais cet idiot avoir le dernier mot !
- ?uvre bénéfique, regarde, ton père à enfin trouver du travail ! Avec un peu de chance il aura réussit a rapporté de quoi vous nourrir tout les neuf...
Weasley sert les poings, j'aurais penser qu'il me sauterait au cou, mais il se contrôle, je me demande bien pourquoi...
« Moi au moins, mon père ne joue pas les faux culs au ministère et les lèches culs auprès de Votre Maître ! »
Mon pauvre Weasley, si tu crois que tu me fais mal, ça n'est pas moi qui défendrais mon père, surtout pas maintenant ! ! Tu vas devoir trouver autre chose pour marquer un point ! C'est le « Votre » qui me gêne, mais je ne relèverais pas l'allusion...
- Peut être, mais ça n'est pas le miens qui se mettrait à pleurer pour la mort de quelques imbéciles ! !
Réflexion stupide. Cette conversation me fait bizarrement penser aux disputes puériles entre deux gamins pour savoir lequel des deux à le meilleurs père. Si là est la question je pense que aucun de nous n'aura une réponse assez valable pour remporter le tournois !
« C'est sûr, tu ne peux pas comprendre, tu n'aimes personnes... » sa voix est chargé de mépris et de haine, puis il ajoute posément «... et personnes ne t'aimes. »
Silence, je le mitraille toujours du regard, cherchant quelque chose à répondre, mais rien ne vient... Je ne peux rien répondre à cela, mon c?ur s'emballe et ma gorge se noue. Ma vue se brouille... non, il ne faut pas, pas devant lui ! Je ne dois pas perdre la face devant ce moins que rien, il ne peut pas me blesser, c'est impossible ! Des tremblements me parcourent le corps, j'ai une soudaine envie de hurler. Mais je me contente de redresser fièrement la tête, essayant d'afficher une l'expression la plus dédaigneuse possible de mon registre corporel. Partir et vite, avant de craquer. Je tourne les talons lentement et reprend calmement ma route sans ajouter un mot.
« C'est ça, dégage ! Ta sale gueule d'assassin, on en veut pas ! ! »
En tant normal j'aurais affronter l'adversaire avec ma hargne et mon désir de supériorité mais à cet instant je n'ai plus rien, plus aucune arme mentale... la vérité me crève les tympans ! J'aurais aimé courir, bousculer, montrer mon désespoir mais je ne peux que continuer à avancer, lentement pour garder un semblant de face. Là encore, je me demande pourquoi Weasley ne relance pas son attaque, ça lui ressemble si peu...
La pluie ruisselle et envahit mon visage de sorte que je n'y vois plus rien. La pluie ? Oui la pluie, un Malfoy ne dois pas pleurer, donc logiquement, c'est la pluie. Une pluie bien salée alors... Pourquoi continuer ce double jeu si je connais ma décision maintenant ? Par réflexes sûrement, par amour propre aussi... et puis, je n'ai pas beaucoup de choix.
*
Je déambule dans les rues, trempé jusqu'aux os, je finis par me décidé à entrer dans une boutique. Aux abords, elle me fait un peu penser à la classe de potion du professeur Rogue. Je ne suis pas loin de la vérité, sur une plaquette de cire suspendue dans les airs, je lis « Potions et sérums en tout genre ». En dessous, une multitude de fioles et gourdes classé par taille, contenant des liquides peu aguichants... Où suis-je tombé ? En fait, la salle contient entièrement des récipients aux contenants qui laissent à désirer sur le thème de ce magasin, je m'apprête à rebrousser chemin quand une voix sortie de nul part susurre :
« Tuuuuuu as besoinnnnn de quelque choooooooose ? »
J'aperçois alors, dans un coin de la pièce une petite forme frêle et verdâtre. Un gobelin. Beurk, ces personnes sont toujours aussi laides ! Il me tutoie en plus, non mais quel sans gêne ! Néanmoins, je me contente d'afficher sourire qui se veut polit, on m'a appris à ne pas être trop négligeant sur le caractère de certains personnages fantastiques, ils peuvent se montrer parfois excessivement agressif, voir dangereux...
- Non, merci, je regardais seulement.
Visiblement elle (je suppose que c'est un individu féminin), ne semble pas satisfaite de ma réponse et reviens à la charge.
« Je veeeeeeend des produiiiiiits très intéressannnnnnnt... laisse moiiiiiiii te montrerrrrrrrr.... »
Oh, non ! Pitié ! !...
La voilà partie dans un exposé titanesque sur la qualité de ses produits, je crois comprendre qu'il s'agit de produits de cosmétique et autres thèmes donnant à vous rendre plus beaux ou belles... Comment prendre congé sans la vexée ? Vexer un goblin est une des pires choses à faire et je ne tiens pas à m'attirer les mauvaises grâce de celle- ci !
« ... et ce magnifiqueeeeeeee Rougeravigardiu... regarderrrrrrr sa... »
Mon Dieu, mon Dieu, qu'on en finisse ! J'avise un pot rond, étiqueter « Capillairlissia », j'en conclue d'après la consistance qu'il s'agit de gel pour les cheveux. A quoi bon acheter ce genre de cochonnerie alors que l'on peut régler ce problème d'un coup de baguette ? Ridicule. Tant pis, je me risque au massacre...
- Je prendrais cela. Dis-je en désignant le Capillairlissia du bout du doigt sans réprimer une expression de dégoût.
« Haaaaaaaaaaaaa... trééééééé biiiiiiennnnnnnnnnnnnnn ! ! ! ! C'est pooooourrrrr offriiiiiiiirrrrr ? »
Offrir un truc pareil ? Quelle honte !
- Heu... non.
- Dans ce caaaaaaaaas, teneeeeeeeeez.
Sur ce elle dépose de sa main osseuse le pot poisseux dans mes mains. Je règle hâtivement puis après un bref salut, me dirige vers la sortie.
J'accueille la pluie torrentiel avec un soupir de soulagement. J'en avais presque oublié ma détresse. Aussitôt partie, aussitôt revenue, plus forte encore... Les paroles de Weasley me reviennent en mémoire, m'agressants avec une hargne indescriptible : « Tu n'aimes personne, et personne ne t'aime... ».
On ne m'a jamais apprit à aimer, je ne sais même pas ce que ce sentiment peut faire éprouver. On m'a toujours dit que l'amour était nuisible... Je n'ai jamais reçus un geste tendre de la part de qui que ce soit, pas même ma mère. Je parle d'un geste vraiment tendre, accomplit avec douceur et pas du baiser maternel rituel... Mon père n'en parlons pas, je ne crois pas que ce verbe fait partit de son vocabulaire ! Mon entourage : je dois être craint, respecter, mais pas aimer. De toute manière, je suppose que ça doit marcher ensemble, si l'on est pas capable d'aimer, on ne peut pas être aimer en retour et vice versa... Je sais que j'ai toujours un peu souffert de ce manque, même si je ne me l'avouais pas, mais là, c'est trop flagrant pour que je le laisse de côté.
Aimer... je voudrais bien apprendre pour voir...
*
Je me suis installer chez « Sweet & Choclate » . Un chocogrenouille d'une main et une bièreaubeurre de l'autre. Non pas que j'aime spécialement c'est deux gâteries mais j'ai besoin de me ravigoter un peu... J 'observe la famille assise devant moi d'un ?il rêveur... Pour moi, la famille c'est strict, un père, une mère, une règle à respecter, rien de plus. Qu'attendre de plus ? Je me prend à désirer avoir une famille comme celle qui me fait face, quelque chose émane d'eux que je ne connais pas. Je n'ai pas et n'aurais jamais l'amour de mes parents.
Je me rend alors compte que je suis dans le même cas que Potter. Non, pourquoi penser une chose pareille ? Moi et Potter ? Heurk ! Décidément, je ne suis pas en forme aujourd'hui. C'est pourtant vrai, lui non plus ne connaîtra jamais l'amour d'un père et d'une mère, puisqu'il n'en a plus... Je me demande qui de nous deux doit le plus s'envier. Je me demande si ça ne serait pas mieux de ne pas avoir connu ses parents et de savoir qu'ils vous ont aimer jusqu'à en mourir plutôt qu'avoir des parents froids dont la seule chose sur vous qui les préoccupes, c'est que vous soyez le meilleur et que vous leur ressembliez....
Potter a toujours eu plus de chance... toujours... Même si il n'a pas cet amour, il est aimé des autres, contrairement à moi.
Je hais Weasley, pour avoir réussit à me blesser !
Je hais Potter qui, une fois encore, m'enfonce dans ma solitude !
Je hais mon père qui m'a privé de tout ce dont j'aurais sûrement eu besoin... et qu'il m'est impossible d'avoir.
Je hais, je hais, JE HAIS ! ! ! ! ! ! Puisque je ne peux éprouver d'autres sentiments...
Il pleut de nouveau ? Non, ce n'est pas la pluie, je pleure. Je pleure encore... secoué de sanglots. Je pleure sans pouvoir m'arrêter, sans le vouloir. Besoin de me vider... Rage et de détresse... A travers mon brouillard de larmes amères, je m'aperçois que toute la clientèle de Sweet & Choclate me fixe bizarrement. C'est vrai que c'est rare un Malfoy qui pleure, ça n'est même pas normal, ils pourront se vanter d'avoir vu ce spectacle hors du commun.
Fin du spectacle, je m'en vais.
***** Fin du 4e chapitre *****
Tatammmm... qu'est ce que je vous disais ! C'est t-y pas émouvant quand même ? ? é_é Je préviens tout les « retissants », c'est MON histoire et MON DRACO *sourire carnassier* so... ceux qui sont pas content, arrêter tout simplement de me lire ! ! lol
Bisous quand même et Bonnes Fêtes ! ! ! ! ! !
Sio'
P.S : Je sais, c un peu long à paraître mais ça va l'être encore plus because je pars en vacanceuuuuu ! ! ! ! *tralalalaléééééreuuuuuu*
Auteur : toujours la même... Sioban (Sio' pour les intimes *rougissement mal venu*)
Mail : Sioban.O-Mara@wanadoo.fr
Support : les quatre premiers tomes de notre cher maître J.K et puis évidemment les trois chapitre précédents.
Résumer du chapitre précédent : (mais alors là, résumer trééééé résumé parce que j'ai pas tout mon temps moâ !) Draco a réfléchit sur lui même et sur son destin et en est venu à la conclusion qu'il ne voulait pas devenir un objet dirigé par son père et un assassin par la même occasion... (j'ai jamais été très doué pour les résumer so... ^^ le mieux si vous êtes paumé c'est de le relire ! lol)
Notes : Enfin un peu d'action *ouééééééééééé* ! ! ! (hé, ho, vous plaignez pas hein ! Dans le Seigneur des Anneaux c'est seulement à la 225 page qu'il se passe quelque chose ! ^^ D'ailleurs je passe un gros coucou à Frodon & Cie ! ! et pas qu'un coucou... *gniak*) Hum... excusez moâ. Toujours est-il que notre petit chou (le mien du moins !) décide de se bouger un peu... (si peu !) *maaaaa, c'est que je suis siiiii fière de lui, snif*
Précision : qu'est ce qu'un Préamiam de Russie ? Ben... j'en sais pas plus que vous en fait... z-avez qu'à imaginer ce à quoi ce nom vous fait penser ! ( pour ceux qui ne comprendrait pas (doivent être nombreux si mes calculs sont bons !), lisez ce qui va suivre !
# Attention, ce chapitre est pas drôle du tout (nan, nan, nan !), sortez vos mouchoirs et je vous interdis de vous moquez de Dray ! ! ! ! ! ! ! *expression assassine* Bonne lecture quand même ! lol
Chapitre 4 : Pluie, pleurs et gel pour cheveux...
Dormir, je veux encore dormir ! ! C'est vrai quoi, j'ai le droit moi aussi à mes heures de sommeil quotidiennes ! Mais non, on doit vraiment m'en vouloir pour m'interdire même de pioncer un peu... Je me retourne dans mon lit, cette fois-ci, pas question de me lever, c'est bien trop confortable ! J'essaye vainement de me rendormir, repassant dans mon esprit toute sorte de chose plus ou moins agréable, malheureusement, ça n'est pas les meilleurs qui reviennent !
Perdre le plus de temps possible au lit, voilà mon but pour l'instant. Pas très glorieux, mais mes journées durant les vacances sont réellement d'un ennui mortel... Réfléchissons, que vais-je faire ? Déjà travailler un peu, pour la forme (gniak) mais ensuite ? Rien, il n'y a rien à faire.... ennui total...
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Je me sens seul. Incroyablement seul.
Pour la première fois de ma vie je regrette de ne pas avoir quelqu'un pour me confier, de pouvoir m'exprimer et faire comprendre ce que je ressens. 'Un Malfoy n'a pas d'amis, il ne peut avoir confiance qu'en lui même !' Donc, je n'ai pas d'amis, je n'ai que des... connaissances. Tous des idiots d'ailleurs, y'a qu'à voir Crabbe et Goyle...
Jusqu'à maintenant j'ai toujours considéré l'amitié comme une perte de temps, un danger même ! Je n'ai jamais éprouvé l'envie d'établir des relations avec d'autres personnes. Enfin si, une fois. Potter. Mais il a préféré Weasley... préféré ce rouquin sans le sous ! Vexé, ridicule, déçu et jaloux, c'est tout ce que j'ai ressentis à ce moment, en gros j'étais dégoûté ! C'est a partir de cet instant que j'ai renoncé vraiment... Je ne hais pas tant que ça Potter (contrairement à lui, voilà où est la nuance...) mais je me venge, je veux lui montrer ce que je suis. C'est une manière d'exprimer ma déception je pense... drôle de manière, je sais... mais au dernière nouvelles, je ne fais pas dans le normal. Tout ça je ne peux l'expliquer à personne. Déjà, il faudrait que quelqu'un m'écoute mais c'est surtout qu'il faudrait que je montre ma faiblesse ! Et ça je ne peux pas ! ! C'est impossible ! et impensable...
C'est étrange d'un seul coup, je me dévoile sous un autre visage, tout en moi ressort, tout mes sentiments, mes pensées, tout... j'étouffe ! Mais d'une certaine manière, cela me fait du bien de penser autrement. Autrement que comme une machine programmé, autrement que ce en qui je me fais passé nuit et jour, un être mesquin et insensible... ce que je suis en fait.... mais ce que je veux être ?
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Trois heures ! Trois heures que je stagne dans ma chambre, à demi plongé dans des littératures machiavéliques qui ne m'intéressent même plus...
Dehors, il fait sombre. Le vent souffle, projetant des ombres sur les murs. Dans un bruit régulier, j'entend la pluie qui s'abat sur les carreaux, je l'entend même glisser jusqu'à la gouttière. C'est fou comme on devient attentif quand on veut passer le temps, on s'attache à la plus infime chose. Je ferme les yeux quelques secondes pour mieux écouter puis reporte mon attention sur le livre poser sur mon oreiller. Allonger à plat ventre sur mon lit, je continu de feuilleter l'ouvrage que mon père m'a prêté. Je songe que il y a quelques semaines encore, j'aurais dévorer ce bouquin en une nuit. Mais maintenant que tout a changé... je ne porte plus la même curiosité féroce, le désir de savoir...
Il faut que je bouge ! Je ne peux pas rester indéfiniment cloîtré dans ma chambre à ruminer comme un Préamiam de Russie ! ! Je me lève d'un bond, enfile ma cape verte émeraude et, d'un pas décidé, m'approche de la cheminée. Ou vais-je pouvoir me rendre ? Un lieu fréquenté et riche en divertissements... Le Chemin de Traverse me semble le plus approprier. Ma main plonge dans la poudre de cheminette puis je m'installe dans l'âtre poussiéreuse.
- Chemin de Traverse !
Flammes vertes, tourbillon enivrant. Des cheminées emplissent mon champs de vision... Depuis le temps que je l'emploie, je maîtrise parfaitement ce mode de transport. Tout ce qu'il faut, c'est rester calme et ne pas remuer. Une Londres sous la tempête s'offre un instant à mes yeux avant de disparaître et d'être remplacer par la grande allée centrale du Chemin de Traverse. « J'atterris » en douceur, contrôlant ma position de façon à ne gêner personne. Pour une fois je n'ai pas l'intention de me faire remarquer... Visiblement c'est raté, une dizaine de sorciers m'observent d'un ?il mauvais, je ressemble tant que ça à mon père ? Je redresse la tête fièrement (pas question de montrer ma gêne) et entreprend de remonter la rue principale vers l'Allée de Embrumes.
Contrairement à ce que je pensais, les rues ne sont pas bondées de monde et la plupart des magasins sont fermés. J'avance cahin-caha, la pluie giflant mon visage, balayant des yeux les vitrines embuées... Un kiosque à journaux attire mon regard, un gros titre « L'horreur d'une nuit d'été ». Comment peut-on être poétique en abordant un thème pareil ? Je m'approche, intrigué. Bien sûr, je n'ignore pas le contenu de l'article, il parle sûrement du massacre dont mon père m'a parlé hier mais c'est la photo qui m'interpelle... Au premier plan, on distingue Fudge, mon père (un sourire narquois étirant ses lèvres minces), Weasley Senior, toujours aussi ridicule (coiffé d'un bonnet moldu et affichant une mine à tirer des larmes d'un sphinx ) et d'autres ministres que je ne connais pas. Ils semblent discuter avec une grande agitation, mais c'est ce qu'il y a derrière eux qui me frappe, quelque chose qui ressemble à... une colline... Un frisson glacé me parcourt l'échine, c'est bien une colline... de cadavres, des centaines de cadavres superposés les uns sur les autres. Quelle horreur ! Je réprime un haut le c?ur, chancelle et m'appuie sur le rebord du kiosque... tout ces morts ! Aucunes blessures apparentes, mais leurs expressions en disent suffisamment long sur ce qu'ils ont pu endurer. C'est mon père qui a fait cela... un profond malaise m'envahis...
« Alors le Mangemort, on vient contempler son ?uvre ? ! »
Je me raidis, tourne la tête et me retrouve nez à nez avec le Weasley Junior, toujours aussi roux, toujours aussi laid. Ses yeux son fixer sur moi, cherchant à me pulvériser, j'y lis de la haine pure... et simple. Je lui rend son regard, cherchant une réponse cinglante... Il ne sera pas dit que je laisserais cet idiot avoir le dernier mot !
- ?uvre bénéfique, regarde, ton père à enfin trouver du travail ! Avec un peu de chance il aura réussit a rapporté de quoi vous nourrir tout les neuf...
Weasley sert les poings, j'aurais penser qu'il me sauterait au cou, mais il se contrôle, je me demande bien pourquoi...
« Moi au moins, mon père ne joue pas les faux culs au ministère et les lèches culs auprès de Votre Maître ! »
Mon pauvre Weasley, si tu crois que tu me fais mal, ça n'est pas moi qui défendrais mon père, surtout pas maintenant ! ! Tu vas devoir trouver autre chose pour marquer un point ! C'est le « Votre » qui me gêne, mais je ne relèverais pas l'allusion...
- Peut être, mais ça n'est pas le miens qui se mettrait à pleurer pour la mort de quelques imbéciles ! !
Réflexion stupide. Cette conversation me fait bizarrement penser aux disputes puériles entre deux gamins pour savoir lequel des deux à le meilleurs père. Si là est la question je pense que aucun de nous n'aura une réponse assez valable pour remporter le tournois !
« C'est sûr, tu ne peux pas comprendre, tu n'aimes personnes... » sa voix est chargé de mépris et de haine, puis il ajoute posément «... et personnes ne t'aimes. »
Silence, je le mitraille toujours du regard, cherchant quelque chose à répondre, mais rien ne vient... Je ne peux rien répondre à cela, mon c?ur s'emballe et ma gorge se noue. Ma vue se brouille... non, il ne faut pas, pas devant lui ! Je ne dois pas perdre la face devant ce moins que rien, il ne peut pas me blesser, c'est impossible ! Des tremblements me parcourent le corps, j'ai une soudaine envie de hurler. Mais je me contente de redresser fièrement la tête, essayant d'afficher une l'expression la plus dédaigneuse possible de mon registre corporel. Partir et vite, avant de craquer. Je tourne les talons lentement et reprend calmement ma route sans ajouter un mot.
« C'est ça, dégage ! Ta sale gueule d'assassin, on en veut pas ! ! »
En tant normal j'aurais affronter l'adversaire avec ma hargne et mon désir de supériorité mais à cet instant je n'ai plus rien, plus aucune arme mentale... la vérité me crève les tympans ! J'aurais aimé courir, bousculer, montrer mon désespoir mais je ne peux que continuer à avancer, lentement pour garder un semblant de face. Là encore, je me demande pourquoi Weasley ne relance pas son attaque, ça lui ressemble si peu...
La pluie ruisselle et envahit mon visage de sorte que je n'y vois plus rien. La pluie ? Oui la pluie, un Malfoy ne dois pas pleurer, donc logiquement, c'est la pluie. Une pluie bien salée alors... Pourquoi continuer ce double jeu si je connais ma décision maintenant ? Par réflexes sûrement, par amour propre aussi... et puis, je n'ai pas beaucoup de choix.
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Je déambule dans les rues, trempé jusqu'aux os, je finis par me décidé à entrer dans une boutique. Aux abords, elle me fait un peu penser à la classe de potion du professeur Rogue. Je ne suis pas loin de la vérité, sur une plaquette de cire suspendue dans les airs, je lis « Potions et sérums en tout genre ». En dessous, une multitude de fioles et gourdes classé par taille, contenant des liquides peu aguichants... Où suis-je tombé ? En fait, la salle contient entièrement des récipients aux contenants qui laissent à désirer sur le thème de ce magasin, je m'apprête à rebrousser chemin quand une voix sortie de nul part susurre :
« Tuuuuuu as besoinnnnn de quelque choooooooose ? »
J'aperçois alors, dans un coin de la pièce une petite forme frêle et verdâtre. Un gobelin. Beurk, ces personnes sont toujours aussi laides ! Il me tutoie en plus, non mais quel sans gêne ! Néanmoins, je me contente d'afficher sourire qui se veut polit, on m'a appris à ne pas être trop négligeant sur le caractère de certains personnages fantastiques, ils peuvent se montrer parfois excessivement agressif, voir dangereux...
- Non, merci, je regardais seulement.
Visiblement elle (je suppose que c'est un individu féminin), ne semble pas satisfaite de ma réponse et reviens à la charge.
« Je veeeeeeend des produiiiiiits très intéressannnnnnnt... laisse moiiiiiiii te montrerrrrrrrr.... »
Oh, non ! Pitié ! !...
La voilà partie dans un exposé titanesque sur la qualité de ses produits, je crois comprendre qu'il s'agit de produits de cosmétique et autres thèmes donnant à vous rendre plus beaux ou belles... Comment prendre congé sans la vexée ? Vexer un goblin est une des pires choses à faire et je ne tiens pas à m'attirer les mauvaises grâce de celle- ci !
« ... et ce magnifiqueeeeeeee Rougeravigardiu... regarderrrrrrr sa... »
Mon Dieu, mon Dieu, qu'on en finisse ! J'avise un pot rond, étiqueter « Capillairlissia », j'en conclue d'après la consistance qu'il s'agit de gel pour les cheveux. A quoi bon acheter ce genre de cochonnerie alors que l'on peut régler ce problème d'un coup de baguette ? Ridicule. Tant pis, je me risque au massacre...
- Je prendrais cela. Dis-je en désignant le Capillairlissia du bout du doigt sans réprimer une expression de dégoût.
« Haaaaaaaaaaaaa... trééééééé biiiiiiennnnnnnnnnnnnnn ! ! ! ! C'est pooooourrrrr offriiiiiiiirrrrr ? »
Offrir un truc pareil ? Quelle honte !
- Heu... non.
- Dans ce caaaaaaaaas, teneeeeeeeeez.
Sur ce elle dépose de sa main osseuse le pot poisseux dans mes mains. Je règle hâtivement puis après un bref salut, me dirige vers la sortie.
J'accueille la pluie torrentiel avec un soupir de soulagement. J'en avais presque oublié ma détresse. Aussitôt partie, aussitôt revenue, plus forte encore... Les paroles de Weasley me reviennent en mémoire, m'agressants avec une hargne indescriptible : « Tu n'aimes personne, et personne ne t'aime... ».
On ne m'a jamais apprit à aimer, je ne sais même pas ce que ce sentiment peut faire éprouver. On m'a toujours dit que l'amour était nuisible... Je n'ai jamais reçus un geste tendre de la part de qui que ce soit, pas même ma mère. Je parle d'un geste vraiment tendre, accomplit avec douceur et pas du baiser maternel rituel... Mon père n'en parlons pas, je ne crois pas que ce verbe fait partit de son vocabulaire ! Mon entourage : je dois être craint, respecter, mais pas aimer. De toute manière, je suppose que ça doit marcher ensemble, si l'on est pas capable d'aimer, on ne peut pas être aimer en retour et vice versa... Je sais que j'ai toujours un peu souffert de ce manque, même si je ne me l'avouais pas, mais là, c'est trop flagrant pour que je le laisse de côté.
Aimer... je voudrais bien apprendre pour voir...
*
Je me suis installer chez « Sweet & Choclate » . Un chocogrenouille d'une main et une bièreaubeurre de l'autre. Non pas que j'aime spécialement c'est deux gâteries mais j'ai besoin de me ravigoter un peu... J 'observe la famille assise devant moi d'un ?il rêveur... Pour moi, la famille c'est strict, un père, une mère, une règle à respecter, rien de plus. Qu'attendre de plus ? Je me prend à désirer avoir une famille comme celle qui me fait face, quelque chose émane d'eux que je ne connais pas. Je n'ai pas et n'aurais jamais l'amour de mes parents.
Je me rend alors compte que je suis dans le même cas que Potter. Non, pourquoi penser une chose pareille ? Moi et Potter ? Heurk ! Décidément, je ne suis pas en forme aujourd'hui. C'est pourtant vrai, lui non plus ne connaîtra jamais l'amour d'un père et d'une mère, puisqu'il n'en a plus... Je me demande qui de nous deux doit le plus s'envier. Je me demande si ça ne serait pas mieux de ne pas avoir connu ses parents et de savoir qu'ils vous ont aimer jusqu'à en mourir plutôt qu'avoir des parents froids dont la seule chose sur vous qui les préoccupes, c'est que vous soyez le meilleur et que vous leur ressembliez....
Potter a toujours eu plus de chance... toujours... Même si il n'a pas cet amour, il est aimé des autres, contrairement à moi.
Je hais Weasley, pour avoir réussit à me blesser !
Je hais Potter qui, une fois encore, m'enfonce dans ma solitude !
Je hais mon père qui m'a privé de tout ce dont j'aurais sûrement eu besoin... et qu'il m'est impossible d'avoir.
Je hais, je hais, JE HAIS ! ! ! ! ! ! Puisque je ne peux éprouver d'autres sentiments...
Il pleut de nouveau ? Non, ce n'est pas la pluie, je pleure. Je pleure encore... secoué de sanglots. Je pleure sans pouvoir m'arrêter, sans le vouloir. Besoin de me vider... Rage et de détresse... A travers mon brouillard de larmes amères, je m'aperçois que toute la clientèle de Sweet & Choclate me fixe bizarrement. C'est vrai que c'est rare un Malfoy qui pleure, ça n'est même pas normal, ils pourront se vanter d'avoir vu ce spectacle hors du commun.
Fin du spectacle, je m'en vais.
***** Fin du 4e chapitre *****
Tatammmm... qu'est ce que je vous disais ! C'est t-y pas émouvant quand même ? ? é_é Je préviens tout les « retissants », c'est MON histoire et MON DRACO *sourire carnassier* so... ceux qui sont pas content, arrêter tout simplement de me lire ! ! lol
Bisous quand même et Bonnes Fêtes ! ! ! ! ! !
Sio'
P.S : Je sais, c un peu long à paraître mais ça va l'être encore plus because je pars en vacanceuuuuu ! ! ! ! *tralalalaléééééreuuuuuu*
