Titre : Au nom du Père ou du Fils ?

Auteur : votre toute dévouée Sioban ^^

Mail : Sioban.O-Mara@wanadoo.fr

Support : les quatre premiers chapitres (bé oui, soyons quelque peu logique en ces temps si durs...)

Disclaimer : oui, je sais, j'aurais dû le faire dès le début mais je vous avouerais que je préfère garder mon pt'tit dragon pour moi toute seule... faut dire que vu comment s'en occupe notre grand gourou de JK, c'est pas étonnant qu'il se réfugie chez mouâ...

...

Heuuuu... pardon JK, je voulais pas te vexer ! Me fais pas des yeux comme ça on dirait une grenou...

*VLAM ! !* O_o

Rôôôô *indignée* elle a osée me frapper ! Vous êtes tous témoins ? ! J'vais porter plainte je... .... ... Nan bon ok, j'aurais pas dû dire du mal de toi... *supergrinn* (confidentiellement, si je lui dis ça c'est parce que sinon elle risque de pas pouvoir sortir son tome 5 ! Ca serait la haine, nan ?)

Donc, en bon disclaimer que je dois faire : tout appartiens à JK même si... heuuu... nan rien, j'ai rien dis !

Et surtout : Ouééééééééé, enfin une date pour la supermégatop sortie de L'ordre du Phoenix ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Bon, pour le + tôt c in english mais il suffit de bosser ! *fait craquer ses doigts en experte*

Notes :

Je c que g mis bcp de tps pour écrire ce chapitre mais bon vous savez ce que c'est, le boulo, le manque d'inspi' et tout... vouàlà quoi ! ^^ Notez que zaime assez ce chapitre ! ! *supersourirefierettout*

Je pense que ce chapitre sera l'avant dernier. Faut bien que y'ai une fin quand même ! Même si c tristeu... *snif*

Je dois z-avouer que le début de ce chapitre (environs les deux 1ère pages) sont un tantinet ennuyeuses mais (honte à mouâ) je suis atteinte de la grande flemme flémissimale et donc je ne changerais RIEN ! *na* é_é

Pour le 'bureau des réclamations et plaintes (mais aussi encouragements et tout ça... # ^_^ #) c'est mon mail en haut à gauche... mais y'a aussi les reviews... Pour ceux qui me connaissent pas j'ADORE ça ! ! ! Enfin je sais, tout le monde adore ça... *supergrin*

Ha, oui, pour le titre... c'est un peu 'passable'... m'enfin ça peut être marrant de faire un titre à la Gaston Leroux (en + court) ! ! lol Tiens quand on parle ça, un gros bisous à mon Joseph ! ! ! *blush* Pfiouuuu...

Bon, c pas tout ça mais faudrait peut-être s'y mettre so... voici mon ti chapitre...

*tatzammmmmmm* ( intro' super bien menée à la John Williams... ^_^

...
Chapitre 5 : Où l'on se dit que des fois, la vie est bien compliquée...
1ère partie : Que dois-je faire ?
Je marche et marche encore, sans me retourner. Je ne sais plus où je suis et de moins en moins qui je suis... Plus les minutes passent et plus mon esprit s'enflamme de questions sans réponses et de réponses sans questions.

Que dois-je faire ?

Quand je suis sorti de chez Sweet & Choclate quelques heures plus tôt, je n'avais aucune envie de rester sur le Chemin de Traverse et encore moins de rentrer chez moi. La perspective de croiser un regard familier m'affolait plus qu'autre chose. Pas question qu'on me vit dans cet état, je m'étais déjà assez donné en spectacle dans la boutique ! Guidé par un instinct quelconque, j'étais donc sortit du monde wizardien pour plonger provisoirement dans celui des choses inintelligentes et grotesques. Pas de gaieté de c?ur, certes, mais au moins ici je ne risquais rien, ou presque...

Ces imbéciles se retournent sur mon passage comme si j'étais défiguré comme l'autre guedin d'Potter ! Pff... jamais vu de cape verte émeraude de leur vie ni de bottes en peaux de Suédois à Museau court ! Bande d'ignares ! ! J'ignore royalement leurs regards chargés de questions, parfois moqueurs. Ignorer, une de mes spécialités... J'observe d'un ?il vague les rues qui sont, à quelques détails près, plutôt semblables à celles du Chemin de Traverse. Entourées de magasins, boutiques, pub et autres endroits où dépenser son argent à des profits rarement réellement serviables (je tâte mon pot de Capillairlissia en grimaçant) et bondées de moldus excités qui piaillent aussi fort que les hiboux de la volière à Poudlard. Et cette pluie qui tombe dru sur le sol, provoquant des gerbes à chaque goutte qui touche le sol presque inondé. Une pluie fraîche, qui éclaire les esprits... ou les embrouille ?

Je dirige mon regard droit devant moi, et me replonge dans mes pensées. Je me suis comporté comme un idiot tout à l'heure ! Pleurer devant tout le monde, il ne manquait plus que ça ! Pour un peu, je me ficherais une paire de baffes... Moi qui d'habitude sais si bien contrôler mes sentiments et mes pulsions, c'est totalement grotesque ! Je croyais pourtant m'être jeté un sortilège qui devait réduire mes glandes lacrymales ! Mais tout est si désordonné maintenant... J'aurais mieux fait de rester au manoir, rien de tout cela ne serait arrivé et je me poserais sûrement moins de questions !

Idiot, idiot, idiot ! !

*

La pluie s'est arrêtée depuis peu et l'eau finie de s'écouler dans les caniveaux. Le ciel est entièrement dégagé et révèle une étendue bleue éclatante, illuminant les rues d'une lumière aveuglante. Les passants ont fermé leurs parapluies avec des « haaaa » de soulagement (ridicules) et moi je suis toujours trempé. Trempé et outré de voir ces moldus gais et souriant alors que MOI je vais mal, alors que tout va mal...

Je me sens mal. J'ai froid et chaud en même temps, mon esprit s'embrouille dans un amalgame de révélations et de questions. Je perd la notion du temps et de la vie, planant dans un univers cauchemardesque bordé de sorties inutilisables. Je veux sortir ! !

Avec ma belle petite gueule d'ange et mon regard flambant, j'affiche une image fière et imposante. Celle du Malfoy. On est ce qu'on est, on ne change pas. Je regrette tellement de ne pas avoir su ouvrir les yeux plus tôt. J'aurais peut-être évité la solitude et l'enlisement... Evité d'être ce que je suis, un automate désormais apeuré et perdu. Un pauvre con, un sale petit con prétentieux ! Combien de fois ai-je entendu « par inadvertance » ces mots dans les bouches voisines (spécialement celle de Potter) ?! Peut être avait-il raison finalement cet enfoiré... Voilà que je deviens de plus en plus vulgaire. L'énervement sans doute...

J'ai honte de moi. Honte de tout mon être. Je voudrais ne pas avoir existé pour ne pas vivre ce casse-tête infernal ! Je ne sais même plus ce que je me reproche, ni ce que je dis !
L'après-midi estival commence à se faire sentir et l'astre solaire reparaît enfin, réchauffant le sol détrempé. Pourtant, le vent souffle toujours bruyamment à mes oreilles ; long mugissement plaintif qui ébouriffe mes cheveux encore humide. En passant devant une vitrine embuée, mon regard est attiré comme un aimant par... mon reflet. Un hoquet de stupeur s'échappe alors de ma bouche. Est-ce réellement moi reflété dans cette vitre ? Difficile à croire. Où est passé la figure angélique dont je parlais précédemment ? Où est passé le portrait admirablement (trop) parfais de mon père ? Celui du fils beau, fier et intelligent...

Cette image me fait, au premier abord, penser à un chat sauvage qui a prit une douche froide forcée. Mais en regardant de plus près, je ne suis pas si repoussant que cela. J'esquisse un sourire, le premier depuis longtemps, et entreprend alors de détailler ma nouvelle découverte. Mes cheveux sont désormais en bataille, quelque mèches blondes retombant naïvement sur un front qui ne reflète plus la même fierté mais plutôt une expression soucieuse et troublante. Mes yeux sont devenus profondément mélancoliques et dans leurs gris apparaît un reflet bleu presque invisible, je lis dedans un égarement total. En général, quand je trouve quelqu'un qui affiche cette mine déconfite, je ne peux m'empêcher de lui envoyer une réflexion cinglante. Mais là, c'est moi... qu'elle ironie !

En réfléchissant bien je ne déteste pas ce changement de physionomie provisoire, c'est même plutôt sympa d'avoir un look à soit... Changer un peu du portrait du grand, beau et fier Lucius Malfoy. Pour la première fois, être Draco.

*

Au lieu de t'accabler sur ton sort, tu ferais mieux d'essayer d'agir. Un peu de bon sens voyons !

Cette petite voix appelée « conscience » susurre ces mots qui sifflent à mes oreilles et me font plisser les yeux. Comme si je ne le savais pas ! Et puis de quoi il se mêle celui-là ?

Ben alors, pourquoi tu ne te bouges pas ?

Mais qu'est ce que je peux faire, hein ? Dis le moi toi qui es siiiiiii intelligent ? Pour « agir » comme tu dis, il faudrait déjà que je comprenne quelque chose à ce qui m'arrive !

Réfléchis un peu...

Ha, mais il m'énerve ! Je serre les poings, je ne vais tout de même pas me frapper moi, même ! Ca ne ferait pas sérieux... Réfléchir...

C'est vrai que ça doit être difficile pour toi...

Non mais je rêve ! ? On croirait entendre Potter me faire la moral !

- Mais je t'emmerde !

Visiblement, j'ai parlé un peu fort, plusieurs moldus se retournent, affichant des mines outrées. Pas grave, à près tout je ne vois pas en quoi ça les concerne. Si ça avait été à eux que je m'étais adressé, j'aurais sûrement employé un vocabulaire plus approprier à leur mentalité... Soyons logique !

Hé, tu sais très bien que j'ai raison ! Essaye pas de te défiler, écoute moi pour une fois !

...

Draco ?

Hé bé, si je dois me coltiner ma conscience pendant toute ma longue vie (j'espère), ça va être gaie je le sens. Toujours est-il qu'elle a raison. Réfléchissons...

Il faudrait que je parle à quelqu'un, déjà, je suppose que c'est primordial. Je suis tellement paumé qu'avant de prendre quoi que ce soit comme initiative il faut me remettre les idées en place. Mais qui ?

C'est une bonne question. Quoi que peu difficile, si tu cherches bien.

Ha, il faut chercher, sans blagues ? ! Ce n'est pas la première fois que j'apprends que les solutions ne tombent pas du ciel. Voyons... personne de ma connaissance ne daignera m'écouter. La plupart d'entre elles ont la même philosophie que moi : chacun pour sois, si t'es paumé t'es nul. En gros c'est ça, ils ne comprendraient pas du tout mon problème... si toutefois s'en est un...

Crétin !

Wow, mais c'est qu'il s'énerve ! Bon, un peu de sérieux, je ne vais pas passer ma journée à converser avec cet imbécile ! Avec moi en fait...

Soudain, la réponse me saute aux yeux, elle paraît si évidente que me demande comment je n'ai pas pu la trouver plus tôt.

Dumbledore

Ce vieux croûton est sûrement le plus à même de répondre à mes questions. Même si je déteste ce donneur de leçon et ses allures de papy-gâteaux, il est tout de même considéré comme le plus grand sorcier du moment et, bien que je reste sceptique sur ce point, il doit y avoir une part de vrai dans tout ça...

Si tu veux mon avis t'as pas trop le choix mon 'ti chou

C'est sûr, je pense que c'est le seul qui daignera m'écouter jusqu'au bout. Je suppose qu'il a une grande aversion pour moi (comme les trois quarts de Poudlard d'ailleurs, ça n'est plus un secret pour personne) mais ce vieux fou à tellement bon c?ur que ça m'étonnerait qu'il me jette à la porte. Enfin, j'espère...

Maintenant que j'ai trouvé mon confesseur potentiel, je vais devoir le chercher et je ne conçois pas cela comme une mince affaire. Ca m'étonnerait bien qu'il soit au collège en ce moment, surtout avec tous les événements qui se sont produits dernièrement... Il faut que j'arrive à le joindre et pour cela, je sais où aller.

OwlPost

Je fais demi-tour, direction mon point de départ, le Chemin de Traverse.

* * *

L'après-midi est déjà grandement entamé et la chaleur est désormais insoutenable. Le soleil semble jouer à cache-cache derrière de fins nuages d'une blancheur de suaire. Le pavé dégage une fumée incolore gorgée d'air brûlant et douceâtre. J'ai troqué mon épaisse cape verte contre une robe plus légère et entièrement noire. Mes cheveux sont toujours en désordre mais je les laisse ainsi ne voyant pas l'utilité de les recoiffer maintenant. J'ai l'intention de faire durer un peu cette sensation de légèreté qui émane de moi en ce moment. Par contre, je durcis mes traits en cachant ceux qui pourraient refléter de l'amertume ou de l'égarement, il faut tout de même garder un peu d'amour- propre ! !

Soudain, je m'arrête net. Vision d'horreur, devant moi se tiens... Pansy, Pansy Parkinson. Non, tout mais pas ça ! Pourquoi m'envoyer tant d'obstacles insurmontables et insupportables dans la même journée ? !

La calamité ambulante ne m'a pas encore repérée... J'en profite pour me faufiler derrière un monticule de caissons et observe d'un ?il légèrement apeuré (j'avoue) ma pseudo-petite-amie.

Il y a des fois où l'on fait de grosses erreurs et on s'en mord les doigts (c'est le cas de le dire). Dans les miennes il y a, entre autres, celle d'avoir invité Pansy au bal l'année dernière.

C'était totalement suicidaire et je le savais pourtant bien. Pansy est raide dingue de moi depuis la deuxième année, elle me colle et m'adule, en clair, c'est la parfaite groupie de service ! Et moi, au lieu de l'envoyer se faire voir, je la laissais faire, histoire de donner l'impression de me faire désirer et d'avoir l'air 'style'. Quel con, mais quel con !

Le résultat est là ! Ne m'y étant pas pris assez tôt et n'ayant pas eu assez de cran pour aller inviter de belles minettes de chez Serpentard comme on sait bien en faire, je me suis retrouvé à DEVOIR demander à cette emmerdeuse de m'accompagner ! La Mam-zelle a carrément pris ça pour une déclaration enflammée (j'ai peu être pas dû bien m'y prendre non plus) et du coup elle est allée clamer haut et fort que c'était l'heureuse élue du fils Malfoy. Mon Dieu la honte... Je me suis donc coltiné ce qu'on devrait appeler une fille mais que ressemble de près autant que de loin à un bouledogue durant toute la soirée de Noël. Et le pire c'est que ça a continué par la suite ! Elle ne veut plus me lâcher ! ! En bon Malfoy Junior que je suis ( ?), je l'ai envoyé paître plus d'une fois bien sûr ! Mais rien n'y fait, même la force ! C'est une malade ! ! ! Je me demande comment elle a pu atterrir à Serpentard... Parait que l'amour fait perdre le contrôle de ses moyens, mais est-ce seulement de 'l'amour' (beurk) ? Plutôt de l'adoration à outrance oui ! Je déteste ça ! ! ! Si un jour j'ai le malheur de tomber amoureux de quelqu'un, je prie pour ne pas devenir aussi ridicule et emmerdant ! Je ne le serais pas d'ailleurs, aucun risque là dessus...

La bouffonne semble en grande conversation avec un garçon d'environ dix- sept ans qui lui sourit d'un air niait. Elle parle fort et rit aux éclats à tout bout de chant, se balançant d'un pied sur l'autre en triturant une mèche de ses cheveux sombre. Une main posée sur un pan de mur et l'autre pendant le long de son corps, elle remue fréquemment ses hanches d'un air de défi. Provocante. Elle adore se montrer et aguicher. Personnellement avec son corps de méduse, je trouve qu'elle se rend plus ridicule qu'autre chose mais ça à l'air de plaire à l'abrutit qui la couve des yeux... chacun ses goûts. Moi je n'en ai pas.

Bon, il faudrait peut-être que je me dépêche un peu... Vu comme elle a l'air inspirée, avec un peu de chance elle ne me verra pas. Je respire un bon coup, sors de mon recoin et me met à marcher avec désinvolture le regard fixé sur un panneau d'affichage soudain très intéressant.

Vite, vite, vite...

Bientôt à l'angle de la rue et je serais sauvé.

Plus que quelque mètre...

« Draaaaaaaayyyy ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! »

Et merde... plus malchanceux que moi y'a pas, c'est carrément confirmé ! Ne pas me retourner, je continus ma route, toujours très inspiré par l'affiche représentant un paquet de Dragées Surprise de Bertie Crochue.

« Youh-hou Drayounet ! ! ! ! ! ! »

Je sens une main m'agripper l'épaule, les ongles me rentrant dans la chair, je retiens un gémissement. Ne pas me retourner.

« Salut toi, ça faisait longtemps ! »

D'un mouvement brusque, elle me retourne et m'empoigne, un sourire mielleux aux lèvres (essayer de coller un sourire mielleux sur une face de bouledogue, y'a des fous rires qui se perdent !). Celles-ci se rapprochent dangereusement des miennes et je recule rapidement pour éviter de mourir asphyxié.

- Excuse-moi Pan', mais je suis très pressé alors si tu pouvais me foutre la paix...

Ton froid et regard glacial. Mais elle est trop habituée.

« Hooo, mais c'est que tu es méchant toi ! »

Je vous l'avais dis, l'idiotie réincarnée. Avec un petit ton doucereux c'est très bon au dessert.

« Je me demandais si... »

Oulàà, ne pas aller plus loin dans la conversation, je vois venir le coup où elle va m'inviter dans son manoir à l'autre bout de l'Angleterre et ça n'est pas franchement mon but pour l'instant.

- T'es bouché ou quoi ? Je t'ai dis que j'étais pressé ! ! Alors dégage, retourne voir ton copain !

...

« Haaa, j'ai compris, tu es jaloux ! »

*HERK ? ! ? ! ?*

« Tsss... mais faut pas mon petit dragon , c'est juste un cousin qui... »

- JE NE SUIS PAS JALOUX ! ! ! ! ! Faudrait être total jeté pour être jaloux pour toi ! ! Et je m'en fou ! »

Là dessus, je tourne les talons, profitant du temps que l'information lui monte au cerveau et reprend mon chemin au pas de course.

J'imagine bien la tête que Parkinson doit avoir en ce moment. Les yeux ronds comme des mornilles et les bras ballants. Quand elle comprendra enfin que je ne suis plus là, elle reprendra sa discussion comme si de rien ne c'était passé. Elle aura oublié.

*

OwlPost.

Masse imposante et piaillante. La plus grande poste du monde des sorciers, située au grand nord du Chemin de Traverse et d'où entrent et sortent à chaque minute, une dizaine de sorciers plus ou moins pressés. Le toit est entièrement constellé de petites trappes qui s'ouvrent et se ferment sur hiboux et chouettes, important ou exportant des messages et des lettres. Aux quatre coins du bâtiment rectangulaire, des cheminées par lesquelles on voit s'échapper fréquemment un petit filet de fumée verte. La poste fait aussi point de transport pour les personnes qui ne transplanent pas, permettant ainsi un déplacement immédiat en cas d'urgence ou de panne de portoloins...

J'entre dans le hall et parcours des yeux l'immense pièce à la recherche de quelques indications pour m'orienter dans ce dédale d'escaliers et de portes. Le sol est magiquement recouvert d'un mélange de pavés et de moquette rouge et orange feu et les escaliers semblent de marbre gris. Une tapisserie multicolore orne les murs et plafonds reflétant les ombres des clients. Le tout est éclairé pas des lustres flottants qui montent et descendent au gré d'une musique rendue inaudible par le brouhaha qui règne.

En fait, je ne suis jamais entré ici tout seul. Généralement, j'accompagne mon père ou ma mère pour poster des colis importants lorsque nous faisons un tour dans l'Allée des Embrume et je ne fais que rester dans cette pièce en attendant leur retour. Un peu le petit chien qu'on laisse à la porte pour ne pas dégueulasser la maison...

Pourquoi tu dis ça ?

Je soupire bruyamment et me poste à l'accueil devant un jeune homme pâle et à l'aspect plutôt miteux. Ils exagèrent ! ! Ces pourris gagnent des tonnes de gallions par jours et ne sont pas foutus d'avoir un personnel correct ! !

Le garçon a les yeux fixés sur des feuillets disposés en désordre sur le bureau. Je renifle impatiemment.

« Ho, pardon Monsieur, je ne vous avais pas vus ! »

Ben voyons, et ça prétend faire l'accueil !

Il se rengorge et prenant l'air important de ceux qui ont bien appris leur rôle me sort un « Vous avez besoin de quelque chose ? » d'un comique ridicule.

Je lui adresse un sourire moqueur.

- A ton avis blaireau, si je suis ici ? !

Visiblement, mon ton le surprend, il ne doit pas savoir qui je suis...

« Monsieur, vous pourriez être quelque peu poli ! » Puis reprenant sa voix d'acteur comme si je n'avais rien dis « Vous désirez ? »

Je désire... qu'est ce que je désire en fait ?

Ecrire au vieux fou... Ha oui, c'est vrai, j'avais presque oublié !

- Je veux envoyer une lettre.

Mon interlocuteur semble réfléchir, comme si il ne savait pas de quoi je parlais. Ca veut se donner un genre...

Il annonce finalement solennellement :

« Deuxième escalier à droite, en haut vous tournez encore à droite puis prenez la pièce de gauche »

...

Me répétant les consignes intérieurement, je me dirige vers l'escalier central, et entreprend de gravir ses marches qui semblent soudainement plus hautes. Je suis sûr que c'est un coup de mon indicateur ! Il n'a rien trouvé d'autre pour se venger de mon insolence.
Arrivé à destination, je me fraye un passage entre la queue des clients afin de me retrouver rapidement au guichet. On me regarde d'un oeil noir mais je souris gaillardement, ils ne peuvent rien contre moi. Le guichetier m'adresse lui aussi un regard mauvais, avec sa longue barbe noire et sa moustache fine on dirait des postiches mal positionnés. De plus il est aussi large que haut (Crabbe & Goyle réunis) et sa cellule semble être tout juste assez grande pour le contenir.

« Monsieur bonjour... » Grosse voix de ténor plutôt intimidante, enfin pas pour quelqu'un comme moi !

- Pour envoyer un message.

« Je m'en doute ; tenez ... »

Il me tend du bout de ses doigts boudinés un petit formulaire de couleur rouge sang que je m'empresse de remplir.

~ De : Mr Draco Lucius Malfoy A : Mr Dumbledore, directeur du collège Poudlard Date : 28/07/99 à 16h23 Contenu : (je réfléchis quelques instants, il ne faut pas que j'ai l'air d'être en grande détresse, ça serait marqué un état d'infériorité) Suite à certains événements récents, je désirerais vous parler. Où puis-je vous joindre ? Draco (Ca a au moins le mérite d'être clair) Réponse : OUI. ~

Je signe puis rend le feuillet à la montagne mouvante. Celle-ci lui jette un rapide regard. Mon nom. Il vire du rouge au blanc et passant par le vert murmure d'une voix sans timbre et tremblante

« B.bien, nous allons envoyer cela t.tout de suite Mr Malfoy, veuillez pa.passez dans la salle suivante »

Il tamponne mon message avant de le glisser dans une légère fente au bas du bureau. Il va arriver directement à la volière et être envoyé dans... environ une minute.

J'aborde un air satisfait et me glisse dans la salle suivante sous les yeux craintifs des sorciers. D'un côté, c'est assez amusant de voir leurs expressions apeurées, mais ce n'est qu'un nom...

J'avise un sofa de velours noir et m'y installe confortablement, un peu de repos ne peut m'être que bénéfique.

* * *

Pleine lune et clairière sombre. Hurlements lointains et vagues. Ombres noires défilant successivement devant mes yeux agrandis par la terreur. Tout bruit est étouffé comme par une main invisible. Une main...

Ombres noires en cercle autour de moi. Moi au milieu d'un feu de flammes vertes indolores. Ombres noires se rapprochent. Je me recroqueville inconsciemment.

Des éclairs étincelants zèbrent un ciel noir sans étoiles. Pas de pluie, pas de vent, juste les éclairs, le feu, les ombres...

et moi.

Torse nu ; j'ai froid à l'intérieur, en moi.

Ombres presque à me frôler. Je frémis. Ombres se sont arrêtées.

Je relève la tête et fixe ces formes vagues cherchant désespérément un regard rassurant.

Rien.

Le vide.

Le néant.

Une Ombre se détache, elle s'avance ou plutôt flotte jusqu'à moi. Tétanisé, des fourmis invisibles montent le long de mes jambes engourdies. Ombre sort de sa cape une main fine et gantée tenant fermement un sceau rougeâtre et fumant. Son emblème. Elle parle, je n'entends rien. Mon regard est désormais fixé sur mon destin.

L'emblème plonge en moi.

Je hurle mais aucun son ne parvient à mes oreilles.

* * *
« Il faut peut-être appeler un médicomage ? »

Quoi ?

« Attendez, il à l'air de reprendre ses esprits ! »

J'ouvre un ?il et me retrouve nez à nez avec un homme au teint mat et aux dents éclatantes.

« Vous allez mieux ? »

Mais de quoi il me parle celui-là ? !

- Pardon ?

« Et bien, après la crise que vous venez de faire, nous nous posions des questions sur votre état de santé ! »

Oulàà... J'ai du rater un épisode là !

- Je vais bien, c'est bon.

Qu'est ce qui à bien pu se passer ?

Je me relève brusquement et, affichant l'air hautain que me sied si bien, je tourne le dos à la troupe assemblée autour de moi en quête d'une éventuelle réponse de la part de 'pépé-gâteux'.

Une douleur fulgurante traverse mon bras comme si j'avais reçu une brûlure... Je réprime une grimace de douleur.

Qu'est ce que c'est que ce bordel ?

*

« Oui Monsieur, effectivement vous avez reçu un message à 16h40 exactement »

Bien, voyons ça.

~ De : Professeur Albus Dumbledore. A : Mr Draco Malfoy. Date : 28/07/99 à 16h35/ Contenu : J'accepte votre demande. Venez par poudre de cheminette : 1ère Tour des Brumes. Respectueusement A.Dumbledore Réponse : NON. ~

...

Tour des Brumes, rien que ça ! On se croirait dans un conte de fée débile pour Moldu détraqué ! Et puis son respectueusement il peut se le...

« Monsieur, veuillez signer ici s'il vous plaît. Ce sera 2 gallions. »

- Rââ, vous fichez moi la paix !

Y'a pas idée de déranger les gens dans leur réflexions intellectuelles ! Je lui tends rageusement le prix de ma rapide consommation épistolaire et me rends dans la direction indiqué par le panneau lumineux 'TPCR' (Transport par Poudre de Cheminette Rapide ^^). Juste une petite visite rapide, je ne vais pas rester des heures en compagnie du Grand Protecteur des Faibles et des Opprimés, ça ne ferait pas sérieux de ma part...

Fort heureusement, il n'y a presque personne au lieu d'encheminettement et je parviens bien vite devant l'âtre encore tapissé d'une légère fumée verdâtre et fluorescente.

Je plonge ma main dans le bocal qu'un vieil homme me tend craintivement ('Malfoy, on te craindra !') et pénètre dans l'immense cheminée l'esprit encore tenaillé par mon sommeil mouvementé.

J'inspire une grande bouffée d'air avant de lâcher la poudre et de crier

« 1ère Tour des Brumes ! »

Spirale, flammes vertes, brouillard...
* * *
2ème partie : Entretien avec un sage (*supergrin*)
*POF*

Gracieux comme atterrissage...

Les yeux tout pleins de petites étoiles vertes et jaunes je sort de la cheminée et m'emploie alors à observer les environs.

Tout d'abord la cheminée. Elle ressemble étrangement à celle de la grande salle de Poudlard excepté les gravures qui ornent son parement représentant des séries de scènes magique datant de l'époque du grand mage Selionimus d'après l'histoire enseigné par Binns... Epoque depuis longtemps révolue et en général effacée des mémoires. C'est plutôt étrange de trouver cela dans la 'maison' du 'plus grand sorcier du moment'. La pièce dans laquelle je me trouve est visiblement un salon. Enfin semble en être un car entre l'amalgame de sofas et de fauteuils rembourrés s'entremêlent diverses plantes à l'aspect plus ou moins rassurant qui me font plutôt penser aux serres de Mme Chourave et au parc du manoir familial... Au centre, une petite table basse sur laquelle repose un grimoire moisi et épais ouvert en son milieu comme un bibelot pour faire 'joli dans le paysage'. Un parfum végétal enivrant s'introduit dans mes narines... un mélange de fleurs de Miléimiumy et Gavefrange au miel... (tiens, j'ai faim tout à coup !)

Ne voyant personne dans cet environnement 'naturel', j'entreprend de passer à la salle suivante en enjambant les racines et les ronces... (soit dit en passant, je me taule plus d'une fois)

Là, aucun doute, je suis bien dans le bureau de Dumbledore. Il ressemble trait pour trait à celui qui est à Poudlard à l'exception d'une baie vitrée qui couvre la moitié d'un pan de mur. Les autres sont 'tapissés' de bouquins et de feuillets. Odeur de vieux papiers parcheminés... Un large bureau en forme de 'u' rempli les trois-quarts de la pièce, lui aussi couvert de papiers ainsi que d'instruments géométriques compliqués et d'une mappemonde précise du monde sorciers-moldus (comme mon père). A côté d'un épais fauteuil de cuir, se tient majestueux, le phoenix du professeur. Ses plumes colorées illuminent la pièce entière et quand je croise son regard pénétrant je sens une étrange sensation de légèreté et de chaleur s'introduire en moi... Je détourne aussitôt mes yeux, je ne suis pas venu ici pour taper la discussion avec un oiseau mystique !

*SPloTcH*

T'as entendu ?

Bah oui, c'était quoi ?

Ca venait du côté de la baie vitrée...

Tiens, c'est vrai, je n'avais pas regarder de ce côté encore...

Des nuages... rien que des nuages à perte de vue ! ! A quelle hauteur puis- je bien être ?

Ca t'intéresse vraiment ?

Ouai, là n'est pas la question.

*SPliTcH*

Je retourne vivement la tête dans la direction du bruit et là...

*ArGh ! !*

Je rêve ? ! ? !

Je me frotte les yeux vivement puis les réorientes de l'autre côté de la vitre.

Du nuage.

Je suis fou. Pourtant, je jurerais avoir vu Dumbledore...

Oui ?

...en caleçon rose plongeant dans une piscine d'eau turquoise...

...

« Ha, Draco je t'attendais ! »

C'est sur ces paroles accueillantes que fait irruption dans le bureau le directeur de Poudlard, longs cheveux et barbe emmêlés et tunique mal ajustée...

Je note par la même occasion le non-emploi du 'Mr Malfoy'. En plus de ça j'aurais présentement deux autres remarques à faire : et d'une il aurait pu prévenir son arrivée, j'ai faillit faire un trou dans son plafond et de deux, c'est MOI qui l'attends depuis tout à l'heure...

- Cela fait au moins un quart d'heure que je vous attends... Dis-je froidement.

Et lui de me répondre d'un ton jovial

« Mais non, mais non, à peine cinq minutes ! Et puis, ça t'a permis de visiter un peu... Viens, asseyons-nous. »

Oulààà, il a du se cogner quelque part le vieux, c'est la première fois qu'il me parle de cette manière (si 'directe') !

« Tsss... tu vas me reprocher d'être de bonne humeur maintenant ? »

Il lit dans mes pensées !

« Si peu... »

Bon, venons en aux faits.

- Je viens vous voir parce...

« Ne te donne pas la peine de m'expliquer, je sais déjà tout ! »

Ha non, il va pas commencer avec ses phrases toutes faites et ses 'je-sais- tout-mieux-que-tout-l'monde' ! ! Je ne supporterais pas !

« Et, dis donc mon pt'tit rebelle, c'est toi qui est venu me voir ! »

Oui bon...

- Alors, le diagnostic du maître ?

Tant qu'à faire, autant y aller gaiement.

Dumbledore sourit largement.

« Tu penses réellement avoir besoin de moi pour savoir ce que tu dois faire ? »

- Je ne vous cache pas que de 'vous', je m'en passerais bien, mais de 'quelqu'un' oui...

« Je m'en doute et crois moi, ça ne me réjouissais pas beaucoup de devoir supporter tes jérémiades habituelles mais je crois que je survivrais... »

Non, mais ça l'amuse de se foutre de moi ?

« Oui. Mais là n'est pas la question... Vois-tu Draco, si nous devions résumer ton cas, je le ferais de cette manière : tu te poses des barrières à toi-même, tu t'interdis des choses qui te sont indispensables et tu suis des idées qui sont toutes forgées dans un seul et même esprit. En clair tu n'existes pas. Ne me regarde pas comme ça, tu vois très bien ce que je veux dire. Tu as le choix Draco, malgré ce que tu peux penser à propos de ton destin, personne n'a le droit de décider pour toi et pas même ton père ! ! »

- Là, je ne suis pas d'accord, ça n'est pas vous qui devez affronter son regard tous les jours...

« Dans le cadre physique, effectivement, le choix est plutôt restreint, mais ton esprit ? Peut-t-on réellement contrôler ton esprit ? Sans user de sortilèges bien sûr... C'est à toi de décider ce que tu veux être ou non et tu n'as pas à te le cacher ni en avoir honte ! Pour ton père, il est vrai que tu vas au-devant d'ennuis si tu le contredis, mais ton avenir Draco ? Tu serais capable de devenir un Mangemort contre ta volonté et d'avoir sur ta conscience des morts non-voulus juste parce que tu as peur de ton père ? De détruire ta vie par couardise ? Et d'un, cela ne te ressemblerait pas et de deux, Voldemort finirait bien par voir que tu ne prends pas de 'plaisir' à ses oeuvres... »

Même si il a raison, je déteste avoir à me remettre en cause !

- D'une manière comme de l'autre je n'ai PAS le choix ! Si je refuse de me rallier à mon père, je serais tué et si j'accepte soit je serais tué par Lui pour trahison, soit je devrais vivre contre mon gré à la botte et l'ourlet du maître des ténèbres... Dans tout cela, où est la différence ?

« Mourir 'libre' ou mourir 'enchaîner'... »

C'est bien ce que je disais, je suis foutu...

« Mais non, ne sois pas défaitiste comme ça ! »

- Hum... je ne vois vraiment pas ce que pourrais me rassurer dans vos propos !

« Rien n'est simple, tu devrais le savoir... De toute manière, je ne peux pas t'aider autant que tu pourrais l'espérer, ça serait trop facile ! »

Laissez moi l'étrangler ! Non mais je vous jure ! ! Je suis en train de mettre mon destin en jeu, en gros je risque ma peau cet enfoiré me dit que c'est trop facile ! Mais c'est pas vrai ! ? ! ?

« Ne t'énerve pas mon dragon... »

- Ho, vos familiarités, vous pouvez vous les garder !

« L'ennui avec toi c'est que tu ne nous laisses jamais terminer nos phrases... Je peux tout de même te donner un conseil... »

Waow, quelle générosité !

« Il faut que tu apprennes la confiance. Tu ne fais confiance à personne, pas même à tes parents (note que ça peut se comprendre) et c'est là un grand défaut ! La confiance permet de résoudre beaucoup d'ennuis, l'amitié permet de se sentir moins seul dans les moments durs. Tu en as et en auras besoin... Tu dois t'employer à faire des efforts, même si ça ne sera pas chose facile. La confiance et l'amitié ne se bâtissent pas sur du sable. »

Sur ce il se lève et va droit dans un rayon de sa bibliothèque. Il cherche quelque un instant entre les différents livres poussiéreux puis finalement ressort un livre minuscule et peu épais qui semble nettement plus neuf que les autres.

« Je vais te prêter ce livre, un livre moldu. Bien que je connaisse ta révulsion pour... comment dis-tu ? 'ces choses inintelligentes et grotesques', je pense qu'il pourra t'être utile... si bien sûr, tu t'y intéresse réellement ! Je te recommande d'ailleurs un passage en particulier, c'est le chapitre 21, lis le attentivement. »

Il me tend le livre et je peux enfin voir le titre « Le Petit Prince » d'un certain Antoine de St Exupéry... ils ont de ces noms ces moldus ! Je ne suis pas très emballé par le titre et encore moins par la couverture mais après tout, ça n'engage à rien d'essayer. Et comme je l'ai déjà dis, au point où j'en suis...

Je prend donc le livre en soupirant bruyamment pour bien montrer ma réticence.

Dumbledore affiche un petit sourire satisfait. J'ai horreur de ce type ! Il m'exaspère...

« Tu dois apprendre à bien t'entourer, et pas seulement de gorilles écervelés et plats pour te protéger des mots blessant qui sortent continuellement de ta bouche. Il y a cela aussi, tu ne parles pas, tu vomis. Je sais, l'expression est passable, mais c'est une des plus valables. Tu n'ouvres la bouche que pour te moquer, dire des méchancetés et accessoirement pour parler de toi... large expansion qui assure un grand avenir ! »

J'encaisse ses remarques une a une... C'est un peu trop rapide pour moi, il va falloir que j'analyse tout ça tranquillement. Il a sûrement raison, ça n'est pas la première fois que j'entends dire cela et moi-même j'en suis bien conscient. Mais c'est mon seul moyen de défense sûr et efficace... je crois.

« Tu es intelligent Draco, ne gâche pas tout avec ton arrogance ! »

J'essayerais de m'en souvenir.

« Je vais devoir te laisser, j'ai une réunion au ministère dans quelques minutes et je ne dois pas être en retard ! Nous avons beaucoup de choses à régler... »

Je me lève et me dirige vers le 'salon-forêt-vierge' le livre à la main.

« Une dernière chose, sache que si tu es en difficulté, tu peux toujours venir ici, ou à Poudlard. Je peux te faire confiance pour ne pas révéler cet emplacement à ton entourage ? De toute manière, tout ceci est à tes dépens... »

- Evidemment !

Devant la cheminée, j'ai un brusquement une hésitation. Où vais-je aller ? Rentrer au manoir ? Non Une idée traverse soudainement mon esprit. Non, je ne rentrerais pas, je sais où je vais me rendre...

J'empoigne un peu de poudre verte posée dans un petit renfoncement du mur et pénètre pour la troisième fois de la journée dans l'âtre noir et crasseux.

Au dernier moment, je me retourne vers la porte. Dans l'encadrement, se tiens le directeur de Poudlard qui m'observe les bras croisés, une ombre sur le visage.

- Salingersee ! !

Avant de disparaître dans le tourbillon enflammé je lui adresse un sourire reconnaissant et presque instinctivement je lui lance

- Merci pour votre aide !

J'ai juste le temps de voir une lueur d'amusement (ou de contentement ?) dans ses grands yeux de nouveau pétillant puis tout s'efface...

... pour être remplacé par la nuit.

Par le noir.

* * * * * * * * * * * Fin du chapitre 5 * * * * * * * * * * *

Chapitre 6 :

*On ne voit bien qu'avec le c?ur. L'essentiel est invisible pour les yeux...* ^^

* * *

Alors ça vous z-avez aimer ? Vous savez le chemin à prendre pour me le faire savoir... *winky*

En dehors de toute ces frivolités =_= j'en profite pour faire des tits coucou particuliers (tant qu'à faire...)

Mélu' : 'boire un p'tit coup c t'a... agréa...bleuuuuuu ! ! !' #=_=# Râlors, ça fantasmes biiiiienn ? ? ? ? *hips* J'vais essayer com' tu m'as dis. Café salé, bière ? Ok... je dois pouvoir trouver ça... De toute manière je v t'envoyer bon mail croustillant ! *mrphtg*

Sev' : Làlààà, je savais pas que c t la fin de t partiels ! ! ! o_o T'aurais pû me le dire t'aurais eu le droit à de super encouragements ! o_-

'Fin j'espère que ça c bien passé ! GrOs BiSoUs @ touâ mon prof' préféré ! ! ^^

Alo' : G enfin terminer, yoopiiiii ! ! ! ! Bon ben c à ton tour maintenant ! On attend la suiteuuuuu... (je te tiens au courant pour Dray don't yorry) Voilà, c plus là ! ! ^^ Encore sorry ! ! ! Bisous @ touââ

Marina & Clara : Bon, Marinette je te vouâ tout t'as l'heure (dans exactement 15 minutes) so... ^^ En tout cas bonne continuation pour vot' fic' ! ! Déjà l'aurais fallu que vous lisiez la mienne... *grrrr*

Si (par hasard) q1 que je connais serais oublié... sorry ! ! *_*

BiSoUs @ ToUsSsSsS ! ! ! ! ! ! !

Sio' *la délurée, désespérante, un peu sadique (et accessoirement chiante)... adorable de tps à autre*

'L'Amour est au c?ur du Mal'

* * *

Pub :

Voui, je c, honte à mouâ d'oser faire de la pub mais que voulez vous... ^^

Venez lire ma fic' Fantasmes Zéphiriens ! ! ! ! ! ! (c une PeterPan fiction à la Loisel) Bon, je c, pour le moment y'a que 2 chapitre et c un peu court mais je v m'y consacré entièrement maintenant (j'attend un peu pour la fin de celle- ci). Je voudrais bien des avis sur F-Z paske pour le moment... =_=

Rekis

Sio'