¤¤ Bonjour tout le monde, j'espère que vous avez aimé mon premier chapitre. Je sais qu'il n'était pas bien long, alors voici quelque chose qui va pouvoir satisfaire votre soif de lecture insatiable ^__^. ¤¤
Mais pour l'instant, voici les réponses aux reviews :
Deedlit : Merci beaucoup des compliments, je suis très contente que tu appréciés ce premier chapitre. Pour ce qui est de la personne qui vient chercher Harry, hé bien tu la sauras dans ce chapitre.
SaTeLL : Comment ça tu ne te rappelles plus de mon premier chapitre?!? Tu aurais pu le relire!!! Grrrr. Je te niaise ^__^. J'espère que tu vas apprécier ce chapitre autant que le premier.
Chapitre 2 : Le mystérieux Visiteur
Comme Harry ne voulait pas s'attirer les foudres de son oncle Vernon, il fit ce qu'on lui ordonnait de faire lorsque quelqu'un sonne à la porte c'est-à-dire, il prétendit ne pas exister. Il s'étendit sur son lit et resta silencieux.
La lettre de Dumbledore et la préparation de ses bagages lui avaient changé les idées, mais alors qu'il était étendu sur son lit, pensant à ce qu'avait écrit Dumbledore, la faim le tiraillait de nouveau. Les seuls bruits qu'il entendait étaient le murmure étouffé des voix lui provenant du rez-de-chaussée ainsi que les gargouillis poussés par son ventre affamé. Soudain, sans prévenir, Dudley fit irruption dans sa chambre et lui dit le souffle court :
« Il y a quelqu'un comme toi en bas qui veut te voir. »
Abasourdi par la nouvelle, Harry se leva et descendit les escaliers avec une impression d'insécurité grandissante dans l'estomac. Serait-ce déjà l'envoyé de Dumbledore? Ou quelqu'un d'autre de beaucoup moins amical? En bas, il y avait bel et bien quelqu'un "comme lui" dans le vestibule, Harry ne pouvait pas distinguer de qui il s'agissait car la personne était dos à lui et de plus, un capuchon dissimulait tout ce que Harry aurait pu apercevoir de son visage. Elle était en grande discussion avec l'oncle Vernon et la tante Pétunia, Dudley lui s'était réfugié dans sa chambre en s'enfermant à double tour. Les Dursley paraissaient tous deux outrés et dégoûtés par l'impudence qu'avait cette personne d'oser avoir franchi le seuil de la porte et ce sans y avoir été invité.
Lorsqu'il arriva à leur hauteur, il toussa pour signaler sa présence, la silhouette encapuchonnée se tourna pour lui faire face. Harry eut l'impression d'être stupéfixé, il découvrit que "son" sauveur était en fait "sa" sauveuse et que sa sauveuse était en fait :
« Fleur, dit-il d'une voix chargée d'incrédulité, mais... »
Mais Harry n'eut pas le temps d'ajouter quoi que se soit, Fleur se ruait déjà sur lui pour une embrassade des plus mouvementée. À ce qui semblait, Fleur lui était toujours reconnaissante d'avoir ramener sa petite soeur Gabriel lors de la deuxième épreuve du célèbre Tournoi des Trois Sorciers. Après lui avoir collé un bec sur chacune de ses joues, Fleur s'exclama d'un ton enjoué :
« Arry comment vas-tu? As-tu reçue la lettre du professeur Dumbledore? J'espère que les deux dernières semaines n'ont pas été trop dures pour toi? », ajouta-t-elle en regardant l'oncle et la tante de Harry, qui était restés pétrifié par ce soudain accès de frivolité, avec un certain mépris.
Harry encore sous le choc et assailli par ces questions ne pu que bredouiller :
« Ah... euh.. Je vais très bien... je ... je venais juste de recevoir la lettre de Dumbledore. »
« D'accord, d'accord, très bien tout ça. Maintenant, j'aimerais que tu ailles chercher tes affaires pour que nous pussions partir le plus vite possible. Nous avons une longue route à faire. Pendant ce temps, je vais régler quelques petites choses avec ton oncle et ta tante. », dit-elle.
Harry s'exécuta, trop content de déjà quitter la maison des Dursley. Il monta chercher sa malle et la cage d'Hedwige et redescendit aussi vite qu'il pouvait le faire avec les bras aussi chargés. Lorsqu'il arriva au pied des escaliers, Fleur l'attendait avec un large sourire, elle avait repoussé son capuchon et il pu constater que la jeune sorcière n'avait pas du tout changé, ses longs cheveux blonds argentés cascadaient toujours jusque dans le bas de son dos. Son étrange don de Vélane hérité par sa grand-mère semblait toujours aussi efficace à en juger par le regard admiratif que lui lançait l'oncle Vernon sous le regard meurtrier de la tante Pétunia.
Fleur se précipita pour aider Harry à transporter sa grosse malle jusqu'à la porte d'entrée. Puis, sachant très bien qu'il ne recevrait aucune parole en retour, il dit tout de même :
« Au revoir, et à l'été prochain. »
Et à son grand étonnement, il entendit l'oncle Vernon, sur qui le charme de la Vélane semblait avoir disparu, lui répondre, à contrecœur un petit "au revoir" précipité. Il avait un souvenir trop cuisant de la dernière fois que monsieur Wesley était venu à la maison des Dursley. Harry ri intérieurement à l'évocation de ce souvenir. La voix de Fleur le ramena brutalement à la réalité.
« Il va falloir marcher un peu, j'ai garée la voiture là-bas », dit-elle en pointant du doigt une vielle voiture rouge qui semblait somme toute en très bon état.
Harry se doutait qu'il devait avoir un peu de magie là-dessous, mais fut très surprit d'apprendre que Fleur savait faire quelque chose à caractère aussi moldu que de conduire une voiture. Apparemment son étonnement avait dû transparaître sur son visage car Fleur ajouta avec un brin d'amusement :
« Y'a pas de quoi à être aussi surprit Harry, tu sais sans doute déjà que ma grand-mère est une Vélane, eh bien mon grand-père est sorcier ce qui fait de ma mère une demi Vélane avec des pouvoirs de sorcier. Mon père lui est un pure moldu. C'est pourquoi je sais conduire une voiture. Une bien étrange famille que j'ai là et je peux te garantir que les réunions familiales sont très mouvementées. »
Harry ri à cette allusion. Ils étaient arriver à la voiture et Fleur regarda autour d'elle pour s'assurer que personne ne regardait et ouvrit la valise d'un coup de baguette magique puis, ils y glissèrent la malle et la cage d'Hedwige. Ils s'engouffrèrent ensuite à l'avant de la voiture. Fleur démarra et quelques instants plus tard ils se retrouvèrent sur l'autoroute et Harry constata avec stupéfaction que le soleil était presque couché et que la nuit tombait rapidement.
Harry avait 1001 questions qui lui brûlaient les lèvres, mais la jeune sorcière le devança.
« Arry, je sais que tu as plusieurs questions à me poser, alors, avant que tu ne m'assaille par celles-ci, je vais te dire ce que je sais. »
Elle fit une pose puis poursuivi.
« Lorsque Dumbledore à constater la mort de Cédric Diggory, Harry fit une grimace de douleur en entendant le nom de son ancien condisciple de Poudlard tué froidement par Voldemort, et après que tu nous es confirmé nos pire craintes c'est-à-dire que Tu-Sais-Qui soit revenu à la vie plus puissant et plus fort que jamais. Eh bien le professeur Dumbledore a pris la décision de rallier le plus de peuples possible. Ce que j'entends par peuple, c'est non seulement des sorciers, mais aussi des créatures magiques comme les géants, les êtres de l'eau et tout ça... C'est pourquoi il a envoyé des émissaires parcourir le monde dont ton parrain Sirius, le garde-chasse de Poudlard Rubéus Hagrid, Madame Maxime la directrice de l'académie Beauxbâtons et le professeur Severus Rogue, qui a certaine relation auprès de, euh... certaines personnes, euh... peu fréquentable disons le. À la fin du tournoi, le directeur m'avait laissé entendre qu'il aurait possiblement besoin de moi au court des prochains jours. »
Harry la coupa.
« Attend une minute Fleur, tu es entrain de me dire que Dumbledore n'a jamais eut l'intention de me laissé chez les Dursley tout l'été ??? », dit Harry incrédule.
« Non Arry tu n'y es pas, il croyait réellement que tu serais en sécurité chez les moldus. Cependant, la nouvelle de Voldemort l'inquiétait au plus au point et comme la liste des gens en qui l'on peut avoir confiance est assez courte, Dumbledore a finalement cédé aux attentes de ton parrain. Sirius voulait aller te chercher lui-même, mais Dumbledore avait d'autre projet pour lui et de plus, il est toujours activement recherché par le ministère de la magie. Comme tout le monde était très occupé à renforcé la protection de Poudlard, le directeur m'a désigné pour aller te chercher pour t'emmener en sécurité, me disant qu'il allait confié ma tâche à ma grand-mère, une vieille amie à lui. »
« Et c'était quoi cette tâche? », demanda-t-il.
« Il voulait que je sois son émissaire auprès du peuple des Vélanes, mais ma grand-mère s'en est occupé. Ce sont de grandes guerrières et c'était très judicieux de la part du directeur de s'en faire des alliées. »
Après une bref pause, elle poursuivie son récit.
« Le professeur Dumbledore, le professeur Rogue, Sirius et moi-même avons longuement discuté de l'endroit idéal où te caché. »
Mais Harry qui se retenait depuis un bout de temps déjà de poser des questions à propos de son parrain ne pu plus se contenir plus longtemps.
« Et Sirius, comment va-t-il? Est-ce qu'il va pouvoir venir me voir là-bas? Au fait, qu'est-ce qu'il fait? C'est quoi sa mission? Est-il en danger? Et qu'est-ce...? », mais Fleur le coupa au milieu d'une question.
« Arry, Arry, une question à la fois je t'en prit !!! Bon, Sirius va très bien et s'il fait très attention, il ne court aucun danger. Je ne suis cependant pas autorisée à te communiquer se qu'il fait ni sa mission, et après un moment d'hésitation elle ajouta, j'ai le regret de t'informer que pour l'instant, il ne pourra pas venir te visiter, ni lui, ni personne. Je suis désolé. »
« Quoi, dit-il, mais... mais pourquoi?!? »
« Pour une raison très simple Arry, pour accroître ta sécurité. », dit-elle sur un ton désolé, comme si elle compatissait avec ses malheurs.
« Accroître ma sécurité!!! Mais tu ne penses quand même pas que Sirius... »
« Non Arry je ne pense absolument pas que Sirius pourrait ter faire du mal, pas plus que Dumbledore. Cependant, le professeur a jugé préférable de mettre le moins de personne possible au courant de l'endroit donc, il va s'en dire que la seule personne à être au courant de ta retraite excepté moi est le directeur lui-même. »
Ça en était trop pour Harry, il était d'accord qu'il serait plus en sécurité avec Fleur qu'avec les Dursley, mais de là à être isoler du reste du monde, il en était moins sur. Voyant l'air triste de Harry, Fleur s'empressa de la rassurer :
« Ne t'en fait pas, ce n'est qu'une situation provisoire. Juste le temps que les choses se calme. »
Cela remonta un temps soit peu le moral du jeune sorcier.
« Oh!!! Mais j'y pense, s'écria Fleur si soudainement que Harry eut un mouvement de recul, tu dois mourir de faim. »
En disant ces mots, elle sortit sa baguette, l'agita et murmura quelque chose que Harry n'arriva pas à saisir, mais le résultat fut plus que satisfaisant. Un plateau qui contenait une assiette de rosbif au fumet appétissant ainsi qu'un verre de jus de citrouille et qu'un plat de petit gâteau qui fit frémir les papilles de notre jeune sorcier, venait d'apparaître sur ses genoux. Toutes ces bonnes choses lui rappelaient à quel point il avait faim. Il s'empressa donc de s'enfourner un gros morceau de rosbif oubliant presque de mastiquer et d'avaler avant de s'en enfourner un deuxième. Lorsqu'il se fut copieusement rassasié avec ces plats succulent, le plateau disparut de sur ses genoux pour laisser la place à une couverture épaisse et un oreiller moelleux.
« Je te conseil d'aller à l'arrière de la voiture pour faire un petit somme, nous allons probablement rouler une bonne partie de la nuit. »
Harry fit donc ce que Fleur lui avait conseillé et essaya de trouver une position relativement confortable à l'arrière du véhicule.
« Je vais te réveiller un peu avant d'arriver », promit-elle.
Cependant, Harry avait une autre question à poser avant d'arriver à trouver le sommeil.
« Euhh... Fleur? »
« Oui Arry? »
« Où allons-nous? »
« Dans un de mes endroits préféré de Grande-Bretagne, tu verras c'est génial!!! », assura-t-elle.
Et ce fut tout ce que le jeune sorcier pu tirer de sa sauveuse avant de sombrer dans un sommeil agité. Durant le trajet, Harry fit un rêve étrange. Dans son rêve, Voldemort qui avait recouvert sa puissance initiale, avait recommencé à terroriser les sorciers de Grande-Bretagne et avec des alliés situés sur différent continent, s'apprêtait à assouvir le monde sous sa puissance ténébreuse. Cependant, même avec toute cette puissance il n'osait toujours pas s'attaquer à Poudlard à cause d'Albus Dumbledore, le seul sorcier capable de tenir à distance le mage noir. Malheureusement, grâce à une astuce tordue, Voldemort avait réussi à s'emparer de Harry.
Harry était incapable de bouger, son corps en entier lui paraissait lourd comme si quelqu'un d'invisible s'amusait à le plaqué contre le sol. Puis la porte du cachot s'ouvrit et laissa passer le ténébreux sorcier. Harry soudain libéré du poids invisible eut un mouvement de recul et tenta de se protéger de ses mains du mieux qu'il pouvait pensant qu'il allait l'attaquer. Mais Voldemort se contenta de le tirer par la manche de sa robe de sorcier en récitant sans cesse son nom comme s'il s'agissait d'une incantation.
« Harry, Harry, Harry… », disait-il dans un murmure. Puis :
« ARRY », entendit-il crié à travers son rêve.
La voix qui avait crié n'était plus la même que celle du rêve, C'était celle de Fleur. Soudain Harry se sentit parfaitement réveillé et la vision de son rêve disparut en même que son souvenir. Il ouvrit les yeux et s'aperçu que Fleur avait agrippé la manche de sa chemise et semblait très inquiète.
« Excuse moi d'avoir crié Arry, mais tu gémissait dans ton sommeil, alors j'ai cru préférable de te réveillé de plus, nous sommes presque arriver. », dit-elle.
Harry encore tout tremblant et une sueur froide lui coulant le long de l'échine ne pu que murmurer un simple « d'accord » tout en assaillant de se souvenir de son rêve, mais ses efforts furent fait en vain. Puis se glissant précautionneusement sur le siège avant de la voiture, il découvrit enfin où il allait passé les deux prochains mois de vacances qui lui restaient avant de rentrer au collège pour sa cinquième année d'étude.
¤¤ J'espère que ce chapitre vous a contenté, le prochain sera encore plus long!!! Vos reviews seraient appréciés. Vos commentaires sont très enrichissants, donc plus vous en faites, plus j'améliore mon style. ^__^ ¤¤
