Partie 2 :
Ils continuèrent à rouler pendant une bonne quand ils durent s'arrêter au bord d'une petite route campagne car Broots voulait absolument se soulager. Il sortit rapidement et s'enfonça de quelques mètres dans le bois malgré que Parker lui ai conseillé de ne pas s'éloigner au risque de se perdre. Au bout de 5 minutes, il n'était toujours pas revenu alors la jeune femme et Sydney descendirent de voiture pour le chercher. Elle demanda à Sam de s'occuper de Jarod après lui avoir ordonné de se tenir tranquille. Elle et le psychologue firent quelques pas sur le bas coté de la route en appelant Broots, celui-ci finit par répondre ce qui contint la colère de sa patronne. Ils entendirent soudain le moteur se mettre en route et la voiture s'éloigner à toute vitesse, Sam venait d'assommer Jarod et de partir avec sa proie. Parker fit quelques pas et tenta tirer sur le véhicule pour le stopper mais Sydney l'en empêcha, de peur de blesser Jarod. La jeune femme s'emporta dans une rage folle, elle s'approcha violement de Broots qui se protégea de ses mains, elle le saisit à la gorge et serra juste assez fort pour le laisser respirer, tout en le menaçant de son arme.
Parker : Je vous jure que si vous avez encore ne serait-ce qu'une seule fois envie de vous soulager, je vous ampute de la vessie. Ai-je été assez claire ? Broots : Ou. Oui Mlle.
Elle se retourna, mit ses mains sur ses hanches et fit les cent pas avec son Smith&Wesson toujours en main, à la recherche d'une solution.
Parker : Bon, on y a va et dès que vous voyez un véhicule on l'arrête, qu'il le veuille ou non.
2h30, Dans la voiture, Charlotte (ne cherchez pas un prénom c'est une ville !), Caroline du Nord :
Jarod était toujours menotté à l'arrière, il ne comprenait rien de la situation et encore moins pourquoi Sam tenait à le ramener seul au Centre. Du moins, si c'était bien là qu'il le ramenait car il n'avait désormais aucune certitude.
Jarod : Mais qu'est-ce que vous faites Sam ? Où est-ce que vous m'emmenez ?
Sam : Où est-ce que tu veux que je t'emmène ? Pour un génie, tu n'es pas très perspicace.
Jarod : Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous n'avez pas laissé Mlle Parker le faire, Raines vous a promis quelque chose en échange ?
Sam : Non, j'ai une bien meilleure raison. Jarod : Je ne vois pas, vous voulez juste être reconnu par les employés du Centre ?
Sam : Aucun rapport, et puis ferme-là maintenant. Ce ne sont pas tes affaires.
Le nettoyeur continua sa route vers la maison des horreurs, dans une voiture totalement silencieuse.
4h00, Bord de la route, Lakewood, Caroline du Nord :
Il faisait nuit noire et toujours aucune voiture n'était passée sur cette maudite route. Parker commença à regretter le fait qu'elle adore les mini jupes et les chaussures à talons car elle commençait à avoir froid et mal aux pieds. Soudain, un camion apparut au bout de la route, derrière eux alors la jeune femme se positionna en travers de la route. Jambes écartées, mains sur les hanches et le regard déterminé. Le conducteur stoppa son véhicule, comment ne pouvait-il pas s'arrêter à la vue d'une créature de rêve comme Parker qui l'empêchait de passer ? Elle s'approcha de la fenêtre, l'homme se pencha pour apprécier ce qu'il voyait.
Homme : Je peux vous aider ma jolie ?
Parker : Mais certainement, vous pouvez m'amener en ville ?
Homme : Mais ce sera avec plaisir.
Il aperçut soudain Broots et Sydney qui s'approchaient calmement, son petit sourire lubrique s'effaça à leur vue.
Homme : Je suis désolée, il n'y a qu'une seule place dans mon camion.
Parker : Ce n'est rien, ils vont rester ici jusqu'à ce que je vienne les chercher, n'est pas Sydney ?
Il se pencha à son oreille.
Sydney : Vous ne préférez pas que ce soit moi qui y aille Mlle Parker ?
Parker : Et vous voulez me laisser seule avec Broots ici ? Vous n'avez pas peur de le retrouver presque mort ? C'est moi qui irai.
Elle ouvrit la porte et grimpa pour s'asseoir à coté du chauffeur qui ne quittait pas ses longues jambes de vue.
Parker : Allons-y, ne perdons pas de temps. A quelle heure serai-je en ville ?
Homme : Dans 30 minutes environs.
Parker : Parfait, à tout à l'heure Sydney.
Sydney ferma la porte et s'écarta du camion pour le laisser démarrer puis rejoignit Broots pour attendre son retour sur le bord de la route. Ils roulaient depuis 10 minutes quand le chauffeur de Parker commença à avoir les mains baladeuses, il tenta de caressa la cuisse de Parker mais celle-ci sortit son Smith&Wesson et le lui pointa dans les cotes. L'homme sursauta et faillit perdre le contrôle du camion mais parvint à rester sur la route, il marmonnait à Parker qu'il était désolé, qu'il ne fallait pas s'énerver et qu'il se tiendrait tranquille. Mais au moment où elle tourna la tête pour regarder la route, il lui mit un violent coup de poing en plein visage, ce qui l'assomma. Il s'arrêta sur une aire de repos, descendit du camion et porta Parker dans ses bras pour traverser le parking. Il allait la poser dans l'herbe derrière un muret quand un homme l'interpella pour lui demander ce qu'il était en train de faire. Le chauffeur laissa donc Parker tomber lourdement sur le sol et se retourna vers le nouvel arrivant. La jeune femme commençait à émerger et vit simplement qu'il s'agissait d'un agent de sécurité ou d'un policier car il portait un uniforme.
Agent: Qu'est-ce vous faîtes là ? Et qui est cette femme ?
Chauffeur : Tu ferais mieux de te mêler de tes oignons si tu ne veux pas avoir de problème.
Il voulut tirer sur l'agent avec l'arme de Parker mais celui-ci fut plus rapide et le blessa à l'épaule. Il s'approcha de lui, le menotta, et alla voir comment allait Parker. Il s'accroupit à coté d'elle, elle était étendue sur le sol alors il l'aida à se relever.
Agent : Est-ce que vous allez bien Mlle ? Vous n'êtes pas blessée ?
Il la tenait par les épaules, elle s'écarta pour aller voir le chauffeur à terre et ramasser discrètement son Smith&Wesson à qui était tombé à 1 mètre de lui.
Parker : Je vais bien, merci.
Quand elle vint de nouveau à coté de l'agent, elle fit exprès d'enfoncer allègrement son talon dans le pied de son agresseur au passage.
Agent : Je m'appelle Ray Mulrooney. Et pourrai-je connaître votre nom ?
Parker : Mlle Parker.
Agent : Comment avez-vous atterri dans le camion de cet homme ?
Parker : Et bien, c'est compliqué. Je vous remercie de m'avoir aidée. Pourriez-vous me ramener en ville où je pourrai louer un véhicule s'il vous plaît ?
Agent : Vous ne voulez pas porter plainte ?
Parker : Je n'ai pas le temps, je dois aller récupérer deux collègues à la sortie de Beaumont.
Agent : Il faut porter plainte, cet homme pourrait s'en prendre à quelqu'un d'autre après vous, s'il vous plaît, ça ne prendra que 20 minutes tout au plus.
Parker : Je vous dis que je n'ai pas le temps, déposez-moi chez un loueur de voitures, c'est tout ce que je veux.
Agent : Très bien, il faut juste que je retrouve l'arme avec laquelle il m'a menacé et on y va.
Il chercha quelques minutes, en vainc, Parker lui proposa d'y aller et de revenir demain cr ce serait plus facile de la rechercher en plein jours, il écouta donc son conseil. Il conduisit la jeune femme jusqu'à sa voiture, la fit s'asseoir sur le siège passager et enferma le chauffeur à clé l'arrière. Ils arrivèrent à l'entrée de la ville la plus proche appelée Hartwell et ils s'arrêtèrent dans un garage. Mulrooney sortit de la voiture avec Parker et allèrent voir le gérant qui se trouvait au comptoir, vêtu d'une combinaison bleue.
Mulrooney : Salut Jack, tu n'aurais pas une voiture à prêter à cette jeune femme s'il te plaît ? Quelque chose qui ne la laisse pas tomber en cours de route si tu vois ce que je veux dire.
L'homme se tourna vers Parker et lui adressa un sourire amical, il haussa des épaules.
Jack : Ne l'écoutez pas Mlle, mes voitures sont de très bonne qualité, je les bichonne à longueur de journée.
Parker -lui rendant son sourire- : Alors c'est parfait, je vous dois combien ?
Jack : Cela dépend du nombre de kilomètres à effectuer.
Parker : Mes amis se trouvent à mi-chemin entre Beaumont et Lakewood et je dois ensuite aller à l'aéroport.
Jack : Très bien, Ray ira rechercher ma voiture là-bas alors, n'est-ce pas Ray ? Mulrooney : Et bien. Tout ce que tu voudras Jack.
Il attrapa une calculatrice et tapa quelques chiffres avant de retourner l'appareil pour que Parker puisse voir le montant.
Parker : 200 $ ? Et bien, j'espère que c'est une Corvett votre location.
Jack : C'est la meilleure qualité de la région !
Parker lui déposa les billets sur le comptoir et ils sortirent pour voir à quoi ressemblait l'engin. Elle semblait avoir bien roulé, elle était assez cabossée et était d'une marque que ni Parker ni l'agent connaissait mais la jeune femme n'avait pas le choix car il ne restait plus que celle-là et Mulrooney devait aller travailler. Parker monta, leur dit au revoir et démarra calmement, pour une fois, de peur que cette carcasse ne la conduise droit dans un mur.
5h15, Bord de la route, Caroline du Nord :
Elle trouva enfin Broots et Sydney, assis sur le bord de la route en train de l'attendre patiemment, ils se levèrent et montèrent dans la voiture.
Sydney : Vous en avez mis du temps, vous avez u un problème ?
Parker : Un léger contre temps mais rien de grave, l'essentiel est que je sois là maintenant.
Broots : Je meurs de froid.
Parker : Et bien la prochaine fois vous vous retiendrez car tout cela est de votre faute.
Ils se dirigèrent vers l'aéroport de Charlotte puis prirent un vol pour Dover.
8h30, Le Centre, Blue Cove :
Sam arriva dans le parking du Centre, il fit sortir Jarod qui n'avait rien trouvé pour retirer ses menottes. Raines arriva, assisté de deux nettoyeurs, il souriait, chose que Jarod trouvait répugnante. Raines -désignant Sam- : Allez-y. Un des hommes attrapa Jarod et l'autre se jeta sur Sam pour lui tirer une balle dans le c?ur. Jarod en profita pour désarmer son agresseur et prendre Raines en otage en entourant ses bras menottés autour de son coup. Il commençait à s'éloigner quand Sam le rappela, il obligea Raines à se pencher vers lui pour attraper le DSA qu'il lui tendait d'une main fébrile.
Sam : J'ai. surpris cette discussion et j'ai volé le DSA.c'est la raison pour laquelle. je. je voulais vous ra.ramener.au Centre moi-même.
Jarod remonta en voiture avec Raines et s'enfuit avec le DSA. A quelques kilomètres, il déposa Raines sur le bord de la route et fila en trombe.
Le soir, Domicile de Mlle Parker :
Parker entra dans sa maison, posa son manteau et ses clés sur la table et se servit un verre de Whisky. Le téléphone sonna et elle dû se lever pour aller répondre.
Parker : Tu as une fois de plus eu de la chance Jarod.
Jarod : Je dois dire que je suis d'accord, j'en ai eu plus que Sam.
Parker : Broots m'a montré l'enregistrement tout à l'heure, Sam n'avait qu'à pas faire cavalier seul, il a voulu me doubler et en a payé le prix fort.
Jarod : Tu ne connais donc pas la vérité, on ne se rend pas forcément compte des choses quand elles sont trop près de nous.
Parker : Tu as un décodeur ?
Jarod : Regarde ton courrier.
Il raccrocha et la jeune femme alla chercher les quelques enveloppes qui gisaient sur la commode de l'entrée. Elle reconnut immédiatement l'écriture de Jarod, rond et assurée. Elle l'ouvrit et en sortit un DSA, aucune inscription ne s'y trouvait. Elle se dirigea vers sa chambre et revint s'installer dans le salon avec le lecteur DSA pour visionner le petit disque. Raines était en train de discuter dans un des sous-sols avec ses nettoyeurs, il semblait énervé avait des difficultés à respirer. La vidéo était datée d'un an auparavant.
Raines : Je voudrais mettre quelques points au clair avec vous. Quand Parker ramènera Jarod, je veux que vous la liquidiez, je n'ai aucune confiance en elle et j'ai bien peur qu'elle nous joue un mauvais tour.
Nettoyeur : Très bien monsieur, aucun problème.
Elle réalisa alors que Sam avait voulu ramener Jarod lui-même au Centre simplement pour lui sauver la vie, elle ne pouvait pas y croire. Le téléphone sonna de nouveau.
Parker : Merci Jarod de me l'avoir donné. Je n'aurai jamais cru Sam capable de cela.
Jarod : Nos proches nous étonnent tous les jours. Cela doit être encore plus vrai en ce qui concerne les tiens.
Parker : J'aurai tellement aimé vivre dans une famille normale.
Jarod : A qui le dis-tu.
Parker : Je te dis adieu Jarod, j'arrête tout, le Centre, la chasse. Je vais disparaître et refaire ma vie, j'en ai trop besoin.
Elle entendit un bruit de pas derrière elle, elle se retourna et n'en crut pas ses yeux, il était là, devant elle tenant son portable collé à l'oreille.
Jarod : Alors parts avec moi car nous avons les mêmes projets.
La jeune femme se leva, elle allait refuser et Jarod ne le savait que trop bien, ce n'était qu'encore une veine tentative. Elle s'approcha et il crut la voir plonger sa main dans son dos mais elle la laissa sur sa hanche.
Parker : Je voulais juste en être sûre.
Elle lui déposa furtivement un baiser sur les lèvres et alla dans sa chambre alors il la rejoignit et la regarda faire sa valise. Quand elle eut fini, ils sortirent tous les deux et montèrent en voiture, Parker se tourna vers Jarod.
Jarod : Où va-t-on ?
Parker : Ca dépend, est-ce qu'il y a une ville aux Etats-Unis que tu ne m'aie pas fait visiter ?
Jarod : Et bien.
Parker : C'est ce que je pensais, alors on va à l'autre bout du pays de façon à être le plus loin possible du Centre.
Jarod : Très bonne idée !
The End !!
Bon, je m'excuse car j'ai eu beaucoup de mal à la terminer cette histoire ! j'avais plein d'idées au début mais pour la fin, j'ai fait ça comme j'ai pu ! Mais je veux bien quelques reviews tout de même ! MissParker63@hotmail.com
Ils continuèrent à rouler pendant une bonne quand ils durent s'arrêter au bord d'une petite route campagne car Broots voulait absolument se soulager. Il sortit rapidement et s'enfonça de quelques mètres dans le bois malgré que Parker lui ai conseillé de ne pas s'éloigner au risque de se perdre. Au bout de 5 minutes, il n'était toujours pas revenu alors la jeune femme et Sydney descendirent de voiture pour le chercher. Elle demanda à Sam de s'occuper de Jarod après lui avoir ordonné de se tenir tranquille. Elle et le psychologue firent quelques pas sur le bas coté de la route en appelant Broots, celui-ci finit par répondre ce qui contint la colère de sa patronne. Ils entendirent soudain le moteur se mettre en route et la voiture s'éloigner à toute vitesse, Sam venait d'assommer Jarod et de partir avec sa proie. Parker fit quelques pas et tenta tirer sur le véhicule pour le stopper mais Sydney l'en empêcha, de peur de blesser Jarod. La jeune femme s'emporta dans une rage folle, elle s'approcha violement de Broots qui se protégea de ses mains, elle le saisit à la gorge et serra juste assez fort pour le laisser respirer, tout en le menaçant de son arme.
Parker : Je vous jure que si vous avez encore ne serait-ce qu'une seule fois envie de vous soulager, je vous ampute de la vessie. Ai-je été assez claire ? Broots : Ou. Oui Mlle.
Elle se retourna, mit ses mains sur ses hanches et fit les cent pas avec son Smith&Wesson toujours en main, à la recherche d'une solution.
Parker : Bon, on y a va et dès que vous voyez un véhicule on l'arrête, qu'il le veuille ou non.
2h30, Dans la voiture, Charlotte (ne cherchez pas un prénom c'est une ville !), Caroline du Nord :
Jarod était toujours menotté à l'arrière, il ne comprenait rien de la situation et encore moins pourquoi Sam tenait à le ramener seul au Centre. Du moins, si c'était bien là qu'il le ramenait car il n'avait désormais aucune certitude.
Jarod : Mais qu'est-ce que vous faites Sam ? Où est-ce que vous m'emmenez ?
Sam : Où est-ce que tu veux que je t'emmène ? Pour un génie, tu n'es pas très perspicace.
Jarod : Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous n'avez pas laissé Mlle Parker le faire, Raines vous a promis quelque chose en échange ?
Sam : Non, j'ai une bien meilleure raison. Jarod : Je ne vois pas, vous voulez juste être reconnu par les employés du Centre ?
Sam : Aucun rapport, et puis ferme-là maintenant. Ce ne sont pas tes affaires.
Le nettoyeur continua sa route vers la maison des horreurs, dans une voiture totalement silencieuse.
4h00, Bord de la route, Lakewood, Caroline du Nord :
Il faisait nuit noire et toujours aucune voiture n'était passée sur cette maudite route. Parker commença à regretter le fait qu'elle adore les mini jupes et les chaussures à talons car elle commençait à avoir froid et mal aux pieds. Soudain, un camion apparut au bout de la route, derrière eux alors la jeune femme se positionna en travers de la route. Jambes écartées, mains sur les hanches et le regard déterminé. Le conducteur stoppa son véhicule, comment ne pouvait-il pas s'arrêter à la vue d'une créature de rêve comme Parker qui l'empêchait de passer ? Elle s'approcha de la fenêtre, l'homme se pencha pour apprécier ce qu'il voyait.
Homme : Je peux vous aider ma jolie ?
Parker : Mais certainement, vous pouvez m'amener en ville ?
Homme : Mais ce sera avec plaisir.
Il aperçut soudain Broots et Sydney qui s'approchaient calmement, son petit sourire lubrique s'effaça à leur vue.
Homme : Je suis désolée, il n'y a qu'une seule place dans mon camion.
Parker : Ce n'est rien, ils vont rester ici jusqu'à ce que je vienne les chercher, n'est pas Sydney ?
Il se pencha à son oreille.
Sydney : Vous ne préférez pas que ce soit moi qui y aille Mlle Parker ?
Parker : Et vous voulez me laisser seule avec Broots ici ? Vous n'avez pas peur de le retrouver presque mort ? C'est moi qui irai.
Elle ouvrit la porte et grimpa pour s'asseoir à coté du chauffeur qui ne quittait pas ses longues jambes de vue.
Parker : Allons-y, ne perdons pas de temps. A quelle heure serai-je en ville ?
Homme : Dans 30 minutes environs.
Parker : Parfait, à tout à l'heure Sydney.
Sydney ferma la porte et s'écarta du camion pour le laisser démarrer puis rejoignit Broots pour attendre son retour sur le bord de la route. Ils roulaient depuis 10 minutes quand le chauffeur de Parker commença à avoir les mains baladeuses, il tenta de caressa la cuisse de Parker mais celle-ci sortit son Smith&Wesson et le lui pointa dans les cotes. L'homme sursauta et faillit perdre le contrôle du camion mais parvint à rester sur la route, il marmonnait à Parker qu'il était désolé, qu'il ne fallait pas s'énerver et qu'il se tiendrait tranquille. Mais au moment où elle tourna la tête pour regarder la route, il lui mit un violent coup de poing en plein visage, ce qui l'assomma. Il s'arrêta sur une aire de repos, descendit du camion et porta Parker dans ses bras pour traverser le parking. Il allait la poser dans l'herbe derrière un muret quand un homme l'interpella pour lui demander ce qu'il était en train de faire. Le chauffeur laissa donc Parker tomber lourdement sur le sol et se retourna vers le nouvel arrivant. La jeune femme commençait à émerger et vit simplement qu'il s'agissait d'un agent de sécurité ou d'un policier car il portait un uniforme.
Agent: Qu'est-ce vous faîtes là ? Et qui est cette femme ?
Chauffeur : Tu ferais mieux de te mêler de tes oignons si tu ne veux pas avoir de problème.
Il voulut tirer sur l'agent avec l'arme de Parker mais celui-ci fut plus rapide et le blessa à l'épaule. Il s'approcha de lui, le menotta, et alla voir comment allait Parker. Il s'accroupit à coté d'elle, elle était étendue sur le sol alors il l'aida à se relever.
Agent : Est-ce que vous allez bien Mlle ? Vous n'êtes pas blessée ?
Il la tenait par les épaules, elle s'écarta pour aller voir le chauffeur à terre et ramasser discrètement son Smith&Wesson à qui était tombé à 1 mètre de lui.
Parker : Je vais bien, merci.
Quand elle vint de nouveau à coté de l'agent, elle fit exprès d'enfoncer allègrement son talon dans le pied de son agresseur au passage.
Agent : Je m'appelle Ray Mulrooney. Et pourrai-je connaître votre nom ?
Parker : Mlle Parker.
Agent : Comment avez-vous atterri dans le camion de cet homme ?
Parker : Et bien, c'est compliqué. Je vous remercie de m'avoir aidée. Pourriez-vous me ramener en ville où je pourrai louer un véhicule s'il vous plaît ?
Agent : Vous ne voulez pas porter plainte ?
Parker : Je n'ai pas le temps, je dois aller récupérer deux collègues à la sortie de Beaumont.
Agent : Il faut porter plainte, cet homme pourrait s'en prendre à quelqu'un d'autre après vous, s'il vous plaît, ça ne prendra que 20 minutes tout au plus.
Parker : Je vous dis que je n'ai pas le temps, déposez-moi chez un loueur de voitures, c'est tout ce que je veux.
Agent : Très bien, il faut juste que je retrouve l'arme avec laquelle il m'a menacé et on y va.
Il chercha quelques minutes, en vainc, Parker lui proposa d'y aller et de revenir demain cr ce serait plus facile de la rechercher en plein jours, il écouta donc son conseil. Il conduisit la jeune femme jusqu'à sa voiture, la fit s'asseoir sur le siège passager et enferma le chauffeur à clé l'arrière. Ils arrivèrent à l'entrée de la ville la plus proche appelée Hartwell et ils s'arrêtèrent dans un garage. Mulrooney sortit de la voiture avec Parker et allèrent voir le gérant qui se trouvait au comptoir, vêtu d'une combinaison bleue.
Mulrooney : Salut Jack, tu n'aurais pas une voiture à prêter à cette jeune femme s'il te plaît ? Quelque chose qui ne la laisse pas tomber en cours de route si tu vois ce que je veux dire.
L'homme se tourna vers Parker et lui adressa un sourire amical, il haussa des épaules.
Jack : Ne l'écoutez pas Mlle, mes voitures sont de très bonne qualité, je les bichonne à longueur de journée.
Parker -lui rendant son sourire- : Alors c'est parfait, je vous dois combien ?
Jack : Cela dépend du nombre de kilomètres à effectuer.
Parker : Mes amis se trouvent à mi-chemin entre Beaumont et Lakewood et je dois ensuite aller à l'aéroport.
Jack : Très bien, Ray ira rechercher ma voiture là-bas alors, n'est-ce pas Ray ? Mulrooney : Et bien. Tout ce que tu voudras Jack.
Il attrapa une calculatrice et tapa quelques chiffres avant de retourner l'appareil pour que Parker puisse voir le montant.
Parker : 200 $ ? Et bien, j'espère que c'est une Corvett votre location.
Jack : C'est la meilleure qualité de la région !
Parker lui déposa les billets sur le comptoir et ils sortirent pour voir à quoi ressemblait l'engin. Elle semblait avoir bien roulé, elle était assez cabossée et était d'une marque que ni Parker ni l'agent connaissait mais la jeune femme n'avait pas le choix car il ne restait plus que celle-là et Mulrooney devait aller travailler. Parker monta, leur dit au revoir et démarra calmement, pour une fois, de peur que cette carcasse ne la conduise droit dans un mur.
5h15, Bord de la route, Caroline du Nord :
Elle trouva enfin Broots et Sydney, assis sur le bord de la route en train de l'attendre patiemment, ils se levèrent et montèrent dans la voiture.
Sydney : Vous en avez mis du temps, vous avez u un problème ?
Parker : Un léger contre temps mais rien de grave, l'essentiel est que je sois là maintenant.
Broots : Je meurs de froid.
Parker : Et bien la prochaine fois vous vous retiendrez car tout cela est de votre faute.
Ils se dirigèrent vers l'aéroport de Charlotte puis prirent un vol pour Dover.
8h30, Le Centre, Blue Cove :
Sam arriva dans le parking du Centre, il fit sortir Jarod qui n'avait rien trouvé pour retirer ses menottes. Raines arriva, assisté de deux nettoyeurs, il souriait, chose que Jarod trouvait répugnante. Raines -désignant Sam- : Allez-y. Un des hommes attrapa Jarod et l'autre se jeta sur Sam pour lui tirer une balle dans le c?ur. Jarod en profita pour désarmer son agresseur et prendre Raines en otage en entourant ses bras menottés autour de son coup. Il commençait à s'éloigner quand Sam le rappela, il obligea Raines à se pencher vers lui pour attraper le DSA qu'il lui tendait d'une main fébrile.
Sam : J'ai. surpris cette discussion et j'ai volé le DSA.c'est la raison pour laquelle. je. je voulais vous ra.ramener.au Centre moi-même.
Jarod remonta en voiture avec Raines et s'enfuit avec le DSA. A quelques kilomètres, il déposa Raines sur le bord de la route et fila en trombe.
Le soir, Domicile de Mlle Parker :
Parker entra dans sa maison, posa son manteau et ses clés sur la table et se servit un verre de Whisky. Le téléphone sonna et elle dû se lever pour aller répondre.
Parker : Tu as une fois de plus eu de la chance Jarod.
Jarod : Je dois dire que je suis d'accord, j'en ai eu plus que Sam.
Parker : Broots m'a montré l'enregistrement tout à l'heure, Sam n'avait qu'à pas faire cavalier seul, il a voulu me doubler et en a payé le prix fort.
Jarod : Tu ne connais donc pas la vérité, on ne se rend pas forcément compte des choses quand elles sont trop près de nous.
Parker : Tu as un décodeur ?
Jarod : Regarde ton courrier.
Il raccrocha et la jeune femme alla chercher les quelques enveloppes qui gisaient sur la commode de l'entrée. Elle reconnut immédiatement l'écriture de Jarod, rond et assurée. Elle l'ouvrit et en sortit un DSA, aucune inscription ne s'y trouvait. Elle se dirigea vers sa chambre et revint s'installer dans le salon avec le lecteur DSA pour visionner le petit disque. Raines était en train de discuter dans un des sous-sols avec ses nettoyeurs, il semblait énervé avait des difficultés à respirer. La vidéo était datée d'un an auparavant.
Raines : Je voudrais mettre quelques points au clair avec vous. Quand Parker ramènera Jarod, je veux que vous la liquidiez, je n'ai aucune confiance en elle et j'ai bien peur qu'elle nous joue un mauvais tour.
Nettoyeur : Très bien monsieur, aucun problème.
Elle réalisa alors que Sam avait voulu ramener Jarod lui-même au Centre simplement pour lui sauver la vie, elle ne pouvait pas y croire. Le téléphone sonna de nouveau.
Parker : Merci Jarod de me l'avoir donné. Je n'aurai jamais cru Sam capable de cela.
Jarod : Nos proches nous étonnent tous les jours. Cela doit être encore plus vrai en ce qui concerne les tiens.
Parker : J'aurai tellement aimé vivre dans une famille normale.
Jarod : A qui le dis-tu.
Parker : Je te dis adieu Jarod, j'arrête tout, le Centre, la chasse. Je vais disparaître et refaire ma vie, j'en ai trop besoin.
Elle entendit un bruit de pas derrière elle, elle se retourna et n'en crut pas ses yeux, il était là, devant elle tenant son portable collé à l'oreille.
Jarod : Alors parts avec moi car nous avons les mêmes projets.
La jeune femme se leva, elle allait refuser et Jarod ne le savait que trop bien, ce n'était qu'encore une veine tentative. Elle s'approcha et il crut la voir plonger sa main dans son dos mais elle la laissa sur sa hanche.
Parker : Je voulais juste en être sûre.
Elle lui déposa furtivement un baiser sur les lèvres et alla dans sa chambre alors il la rejoignit et la regarda faire sa valise. Quand elle eut fini, ils sortirent tous les deux et montèrent en voiture, Parker se tourna vers Jarod.
Jarod : Où va-t-on ?
Parker : Ca dépend, est-ce qu'il y a une ville aux Etats-Unis que tu ne m'aie pas fait visiter ?
Jarod : Et bien.
Parker : C'est ce que je pensais, alors on va à l'autre bout du pays de façon à être le plus loin possible du Centre.
Jarod : Très bonne idée !
The End !!
Bon, je m'excuse car j'ai eu beaucoup de mal à la terminer cette histoire ! j'avais plein d'idées au début mais pour la fin, j'ai fait ça comme j'ai pu ! Mais je veux bien quelques reviews tout de même ! MissParker63@hotmail.com
