Petit mot d'Arkel : Enfin le chapitre 3 ! Plus court que le précédent
désolée ^^ En fait cette fic risque bien de surtout parler d'Akito et de
Satsuki.
Chapitre 3
La pièce dans laquelle se trouvait Akito était complètement sombre. C'était là qu'il passait la plupart de son temps. Pourtant dehors il faisait grand jour. Les moineaux piaillaient à l'extérieur pour qu'on leur ouvre mais vain fut leurs efforts. Le silence fut brisé par la porte du couloir qui s'ouvrit. Une femme habillée d'un kimono noir brodé de chrysanthèmes apparut sur le seuil. Ses cheveux, tout aussi noir que son kimono, étaient soigneusement attachés en un chignon avec des épingles. Il était difficile de lui donner un âge : elle avait un air noble, mais ses traits étaient sérieux.
-Akito !, dit-elle d'une voix douce . Pourquoi as-tu fermé les volets ?
-J'ai mal à la tête ! Je préfère rester dans le noir !
-Tu veux que j'appelle Hatori ?
Elle marqua un temps.
-Ou alors es-tu soucieux ?
Akito, qui était accroupi auparavant, se leva.
-Non Okaa-san ! Ne vous inquiétez pas !
-Je sais bien à quoi tu penses !
Le chef des Sôma eut un sourire. Décidément, il ne pouvait rien cacher à sa mère.
-Ce serait si bien si j'avais la possibilité d'oublier moi aussi...
De mauvais souvenirs semblèrent revenir à la mère d'Akito et peut-être quelque chose d'autre. De la colère ? De la haine ? Du mépris ? Elle serra le poing puis se reprit.
-Qu'est-ce donc que ces bruits ?!, s'écria t'elle en faisait coulisser la porte du dehors. Un rayon de soleil comme un éclat rentra violemment dans la pièce, ainsi que deux ou trois moineaux.
-Akito, il faudrait que tu penses à te débarrasser de ces fichus oiseaux !
-A croire qu'ils aiment ma compagnie ! Cela ne m'ennuie pas !. Okaa-san ?
-Oui ?
-Que fait-« elle » au Japon ?
La femme se tourna alors vers le jardin et poussa un soupir.
-Elle n'avait nulle part où aller pour les vacances d'été ! Je l'ai envoyée chez Shiguré !
Akito ne dit plus un mot, perdu dans une rêverie soudaine. Sa mère s'approcha et l'entoura de ses bras.
-Ne t'inquiète pas ! Ne t'inquiète pas ! Elle ne te fera plus souffrir ! Un jour, sans que tu t'en rendes compte, ils sortiront de ton esprit... ta s?ur et sa trahison de toujours...
Le jeune homme repoussa sereinement l'étreinte de sa mère. Il était la seule personne avec qui elle se comportait ainsi, si douce et si protectrice... Pas même avec sa propre fille. Akito n'aimait pas les femmes. Il les trouvait manipulatrices, dégoûtantes... Mais il ne la voyait pas comme une femme. C'était sa mère. Point final. Elle au moins lui parlait dignement face à face, sans courber la tête. Il écoutait attentivement toujours ce qu'elle lui disait. Bien sûr, il n'appréciait pas qu'elle le traite en enfant, comme tout à l'heure. Mais il avait besoin de son affection et de cette forte figure maternelle. Elle, elle avait toujours été de son côté. Elle n'avait contesté son attitude. Si les signes du Juunishi avait à craindre de lui, ils devaient en craindre d'elle aussi. Elle n'était pas faible et ne le trahirait jamais. Pas comme...
Akito jeta un ?il à un des petits volatiles qui trempait son bec dans l'eau d'un vase. Il aimait les oiseaux également. Eux, au moins, ils se taisaient...
Ce matin-là, Satsuki faisait la grasse mâtinée. Elle devait rattraper sa fatigue due à son grand voyage. Un petit bruit répétitif la réveilla doucement. C'était un moineau qui donnait quelques coups de bec sur la vitre de la fenêtre de sa chambre. Elle sortit de son lit et s'approcha de la fenêtre en s'essuyant les yeux.
-Qu'est-ce que tu veux ?, demanda t'elle avec un sourire à demi-endormi. Tu as faim ?
Depuis quand elle avait cette manie de parler aux oiseaux, elle ne le savait pas. En fait, l'arrivée du matin l'amena à une triste réalité. Se retrouver au Japon l'avait vraiment secouer. De plus, elle était confrontée à un problème dont elle ne s'était jamais souciée auparavant. Son enfance, son adolescence... Ses souvenirs de ces périodes étaient vraiment flous. Est-ce que c'était normal ? Devrait-elle consulter un médecin ? De plus, elle ne comprenait pas pourquoi sa mère lui avait froidement demandé d'habiter chez Shiguré. Avait-elle fait quelque chose de mal ?... Elle se posait tellement de questions et personne ne pouvait lui répondre. Un nouveau tapotement sur la vitre la fit sortir de sa rêverie. L'oiseau était toujours là et son regard semblait dire en suppliant ''ouvre-moi !''
La jeune fille retrouva son sourire. Délicatement, elle ouvrit la fenêtre. Le moineau entra en sautillant sur le rebord, penché en en avant comme s'il cherchait des graines. Comme sa recherche fut vaine, il défit ses ailes et s'envola au dehors.
Satsuki le regarda s'en aller. Comme les oiseaux ont de la chance. Si libres et inconscients...
-J'aimerai être comme un oiseau !, dit-elle dans un murmure. Depuis que je suis ici, j'ai pris conscience à tel point je suis vide...
Lorsqu'elle descendit en bas, elle retrouva tout le petit monde. Kagura avait passé la nuit ici elle aussi. Shiguré était content : jamais il n'y avait eu une ambiance si féminine dans cette maison. C'était le contraire pour Kyô. Premièrement il en avait assez de se faire étrangler par Kagura dès le petit matin et deuxièmement, déjà qu'il fallait supporter ce sale rat et cet imbécile de Shiguré, il fallait en plus entendre à tout heure de la journée ces discussions de bonne femme.
Quant à Yuki, son avis était partagé. D'un côté, il était content de la présence de Satsuki et d'un autre, cela le gênait de devoir faire sans cesse attention à ce qu'il disait ou à ce qu'il faisait. La jeune fille avait la mémoire effacée et ne savait plus rien en rapport avec la malédiction. Donc il ne fallait en aucun cas parler du passé ou la percuter. Mais Yuki remarqua une chose étrange : Satsuki prenait une certaine distance avec eux trois et ne faisait pas de mouvements brusques lorsqu'ils étaient prêts, à table par exemple. Etait-ce machinal ? Apparemment oui. Inconsciemment, elle savait qu'il ne fallait pas les percuter. On n'efface une habitude prise depuis toute petite comme cela. Au petit déjeuner, Satsuki put parler de son réveil-matin à Tohru.
-Tohru-kun, il y a des oiseaux qui viennent ici ?
-Je ne les laisse pas rentrer dans la maison mais je leur laisse toujours quelques miettes sur le rebord des fenêtres !... Désolée si ça vous a réveillée !
-Oh ce n'est pas grave !. ..En fait, j'aime beaucoup les oiseaux ! Je crois qu'on en avait à la maison avant !, dit Satsuki avant de croquer dans une biscotte.
-Alors, Tsuki-chan, tu aimes la cuisine de Tohru ?
-Ah ça oui, Kagura-chan !.... Moi je ne suis pas douée dans ce genre de domaine ! Cela me change du restaurant universitaire !
-Oh ce n'est pas bien difficile !, réagit l'onigiri. Il suffit de consacrer un peu de temps à s'entraîner !
-Non, je crois que mon cas est désespéré ! En fait, peut-être que si je m'y était mise plus tôt... Mais je crois que je n'avais pas trop le temps pour ça !
-Mouais..., fit Kagura en faisant la moue. Si tu avais passé un peu moins de temps à étudier peut-être que...
Satsuki eut un petit air triste.
-Ah... Oui je sais ça... en fait à partir du collège, j'ai commencé à travailler comme une dingue pour faire plaisir à ma mère... Mais si je ne l'avais pas fait, je ne serais dans une université anglaise à présent !... Bon je vais t'aider à débarrasser, Tohru-kun !
La jeune fille prit deux trois assiettes avant de marcher en direction de la cuisine. Kagura eut un soupir.
-Sa mère... Moi, je la déteste ! Elle disait toujours que Satsuki était une incapable ! Alors, elle s'est mise à étudier de plus en plus pour avoir les meilleurs notes ! Elle espérait que, ainsi, sa mère serait enfin fière d'elle !
-Je me demande quel genre de personne est la mère de Satsuki !, se demanda intérieurement Tohru.
Une image de sa mère lui apparut. Qu'est-ce qui est le plus douloureux ? Perdre une mère qui vous chérissait tant, ou alors qu'elle soit en vie mais qu'elle vous déteste ?
Chapitre 3
La pièce dans laquelle se trouvait Akito était complètement sombre. C'était là qu'il passait la plupart de son temps. Pourtant dehors il faisait grand jour. Les moineaux piaillaient à l'extérieur pour qu'on leur ouvre mais vain fut leurs efforts. Le silence fut brisé par la porte du couloir qui s'ouvrit. Une femme habillée d'un kimono noir brodé de chrysanthèmes apparut sur le seuil. Ses cheveux, tout aussi noir que son kimono, étaient soigneusement attachés en un chignon avec des épingles. Il était difficile de lui donner un âge : elle avait un air noble, mais ses traits étaient sérieux.
-Akito !, dit-elle d'une voix douce . Pourquoi as-tu fermé les volets ?
-J'ai mal à la tête ! Je préfère rester dans le noir !
-Tu veux que j'appelle Hatori ?
Elle marqua un temps.
-Ou alors es-tu soucieux ?
Akito, qui était accroupi auparavant, se leva.
-Non Okaa-san ! Ne vous inquiétez pas !
-Je sais bien à quoi tu penses !
Le chef des Sôma eut un sourire. Décidément, il ne pouvait rien cacher à sa mère.
-Ce serait si bien si j'avais la possibilité d'oublier moi aussi...
De mauvais souvenirs semblèrent revenir à la mère d'Akito et peut-être quelque chose d'autre. De la colère ? De la haine ? Du mépris ? Elle serra le poing puis se reprit.
-Qu'est-ce donc que ces bruits ?!, s'écria t'elle en faisait coulisser la porte du dehors. Un rayon de soleil comme un éclat rentra violemment dans la pièce, ainsi que deux ou trois moineaux.
-Akito, il faudrait que tu penses à te débarrasser de ces fichus oiseaux !
-A croire qu'ils aiment ma compagnie ! Cela ne m'ennuie pas !. Okaa-san ?
-Oui ?
-Que fait-« elle » au Japon ?
La femme se tourna alors vers le jardin et poussa un soupir.
-Elle n'avait nulle part où aller pour les vacances d'été ! Je l'ai envoyée chez Shiguré !
Akito ne dit plus un mot, perdu dans une rêverie soudaine. Sa mère s'approcha et l'entoura de ses bras.
-Ne t'inquiète pas ! Ne t'inquiète pas ! Elle ne te fera plus souffrir ! Un jour, sans que tu t'en rendes compte, ils sortiront de ton esprit... ta s?ur et sa trahison de toujours...
Le jeune homme repoussa sereinement l'étreinte de sa mère. Il était la seule personne avec qui elle se comportait ainsi, si douce et si protectrice... Pas même avec sa propre fille. Akito n'aimait pas les femmes. Il les trouvait manipulatrices, dégoûtantes... Mais il ne la voyait pas comme une femme. C'était sa mère. Point final. Elle au moins lui parlait dignement face à face, sans courber la tête. Il écoutait attentivement toujours ce qu'elle lui disait. Bien sûr, il n'appréciait pas qu'elle le traite en enfant, comme tout à l'heure. Mais il avait besoin de son affection et de cette forte figure maternelle. Elle, elle avait toujours été de son côté. Elle n'avait contesté son attitude. Si les signes du Juunishi avait à craindre de lui, ils devaient en craindre d'elle aussi. Elle n'était pas faible et ne le trahirait jamais. Pas comme...
Akito jeta un ?il à un des petits volatiles qui trempait son bec dans l'eau d'un vase. Il aimait les oiseaux également. Eux, au moins, ils se taisaient...
Ce matin-là, Satsuki faisait la grasse mâtinée. Elle devait rattraper sa fatigue due à son grand voyage. Un petit bruit répétitif la réveilla doucement. C'était un moineau qui donnait quelques coups de bec sur la vitre de la fenêtre de sa chambre. Elle sortit de son lit et s'approcha de la fenêtre en s'essuyant les yeux.
-Qu'est-ce que tu veux ?, demanda t'elle avec un sourire à demi-endormi. Tu as faim ?
Depuis quand elle avait cette manie de parler aux oiseaux, elle ne le savait pas. En fait, l'arrivée du matin l'amena à une triste réalité. Se retrouver au Japon l'avait vraiment secouer. De plus, elle était confrontée à un problème dont elle ne s'était jamais souciée auparavant. Son enfance, son adolescence... Ses souvenirs de ces périodes étaient vraiment flous. Est-ce que c'était normal ? Devrait-elle consulter un médecin ? De plus, elle ne comprenait pas pourquoi sa mère lui avait froidement demandé d'habiter chez Shiguré. Avait-elle fait quelque chose de mal ?... Elle se posait tellement de questions et personne ne pouvait lui répondre. Un nouveau tapotement sur la vitre la fit sortir de sa rêverie. L'oiseau était toujours là et son regard semblait dire en suppliant ''ouvre-moi !''
La jeune fille retrouva son sourire. Délicatement, elle ouvrit la fenêtre. Le moineau entra en sautillant sur le rebord, penché en en avant comme s'il cherchait des graines. Comme sa recherche fut vaine, il défit ses ailes et s'envola au dehors.
Satsuki le regarda s'en aller. Comme les oiseaux ont de la chance. Si libres et inconscients...
-J'aimerai être comme un oiseau !, dit-elle dans un murmure. Depuis que je suis ici, j'ai pris conscience à tel point je suis vide...
Lorsqu'elle descendit en bas, elle retrouva tout le petit monde. Kagura avait passé la nuit ici elle aussi. Shiguré était content : jamais il n'y avait eu une ambiance si féminine dans cette maison. C'était le contraire pour Kyô. Premièrement il en avait assez de se faire étrangler par Kagura dès le petit matin et deuxièmement, déjà qu'il fallait supporter ce sale rat et cet imbécile de Shiguré, il fallait en plus entendre à tout heure de la journée ces discussions de bonne femme.
Quant à Yuki, son avis était partagé. D'un côté, il était content de la présence de Satsuki et d'un autre, cela le gênait de devoir faire sans cesse attention à ce qu'il disait ou à ce qu'il faisait. La jeune fille avait la mémoire effacée et ne savait plus rien en rapport avec la malédiction. Donc il ne fallait en aucun cas parler du passé ou la percuter. Mais Yuki remarqua une chose étrange : Satsuki prenait une certaine distance avec eux trois et ne faisait pas de mouvements brusques lorsqu'ils étaient prêts, à table par exemple. Etait-ce machinal ? Apparemment oui. Inconsciemment, elle savait qu'il ne fallait pas les percuter. On n'efface une habitude prise depuis toute petite comme cela. Au petit déjeuner, Satsuki put parler de son réveil-matin à Tohru.
-Tohru-kun, il y a des oiseaux qui viennent ici ?
-Je ne les laisse pas rentrer dans la maison mais je leur laisse toujours quelques miettes sur le rebord des fenêtres !... Désolée si ça vous a réveillée !
-Oh ce n'est pas grave !. ..En fait, j'aime beaucoup les oiseaux ! Je crois qu'on en avait à la maison avant !, dit Satsuki avant de croquer dans une biscotte.
-Alors, Tsuki-chan, tu aimes la cuisine de Tohru ?
-Ah ça oui, Kagura-chan !.... Moi je ne suis pas douée dans ce genre de domaine ! Cela me change du restaurant universitaire !
-Oh ce n'est pas bien difficile !, réagit l'onigiri. Il suffit de consacrer un peu de temps à s'entraîner !
-Non, je crois que mon cas est désespéré ! En fait, peut-être que si je m'y était mise plus tôt... Mais je crois que je n'avais pas trop le temps pour ça !
-Mouais..., fit Kagura en faisant la moue. Si tu avais passé un peu moins de temps à étudier peut-être que...
Satsuki eut un petit air triste.
-Ah... Oui je sais ça... en fait à partir du collège, j'ai commencé à travailler comme une dingue pour faire plaisir à ma mère... Mais si je ne l'avais pas fait, je ne serais dans une université anglaise à présent !... Bon je vais t'aider à débarrasser, Tohru-kun !
La jeune fille prit deux trois assiettes avant de marcher en direction de la cuisine. Kagura eut un soupir.
-Sa mère... Moi, je la déteste ! Elle disait toujours que Satsuki était une incapable ! Alors, elle s'est mise à étudier de plus en plus pour avoir les meilleurs notes ! Elle espérait que, ainsi, sa mère serait enfin fière d'elle !
-Je me demande quel genre de personne est la mère de Satsuki !, se demanda intérieurement Tohru.
Une image de sa mère lui apparut. Qu'est-ce qui est le plus douloureux ? Perdre une mère qui vous chérissait tant, ou alors qu'elle soit en vie mais qu'elle vous déteste ?
