Transcending flesh
C'est ma première fic toute seule alors soyez indulgents '___' ;;;
ATTENTION : ceci est une version réécrite du chapitre 1 précédemment mis en ligne… alors à ceux qui l'ont déjà lu, et bien j'ai ajouté 2, 3 petites choses et pour ceux qui ne l'ont pas lu,… où est-ce que vous étiez ??!!??? lol ^^
RATING : R
Attention : cette fic contient du Yaoï (relations entre hommes), du yuri (relations entre femmes) et ptêt même des relations à plusieurs… mais un peu plus tard. Les scènes iront du gentil au lemon en passant par le suggéré. Alors, mieux avoir l'esprit ouvert, sinon il vaudrait mieux laisser tomber et retourner quelques pages avant ^^ Il doit bien y avoir des fics qui vous correspondent ;)
SPOILER : tous les livres de Harry Potter, ma galopante imagination et quelques lectures que j'ai faites ^^
GENRE : général / romance
DISCLAIMER : Comme tout ce que contiennent ces magnifiques livres Harry Potter, tout appartient à J.K. Rowling, est-ce encore utile de le préciser (à part pour des lointains cousins des Vénusiens qui viennent de débarquer)
Mise en situation : nous sommes en l'An 999. C'est donc le Moyen Âge (très bien, bonne déduction) et voici l'histoire des Fondateurs, un peu… particulière. Les protagonistes sont jeunes, c'est juste avant qu'ils fondent l'Ecole que l'on connaît.
Petite note : j'emploie les noms anglais, je trouve qu'ils sonnent mieux, question de goût. Petit récapitulatif : Hufflepuff = Poufsouffle
Ravenclaw = Serdaigle
Gryffindor = Gryffondor
Slytherin = Serpentard
Bonne lecture ^^
*** *** ***
CHAPITRE 1 : Enfin libre !
Demain, c'était le grand jour pour Helga Hufflepuff. La jeune fille allait enfin sortir définitivement du couvent des Sœurs Ste Ciaran, couvent spécialisé dans l'éducation des jeunes filles de bonne famille sorcières. Helga avait eu 17 ans quelques semaines plus tôt, et son diplôme il y a quelques jours. D'aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, elle avait toujours connu ce couvent. Ses parents, une très riche famille sorcière, l'y avaient abandonnée à l'âge de 10 ans, peu avant de se faire tuer par les Hommes du Nord. La petite fille n'avait plus de famille directe qui veuille ou puisse la prendre en charge. Tout ce qui la maintenait dans la noblesse était la grande fortune que ses parents avaient mise à la banque Gringotts, en plein cœur de Londres, dans Diagon Alley. Ste Ciaran accueillait de nombreuses jeunes filles de famille sorcière, riches ou moins riches (mais le plus souvent assez aisées) et les formaient à la magie élémentaire. Le pensionnat semblait être un très bon endroit pour faire oublier la féminité à une jeune fille. Mis à part les Sœurs qui les avaient élevées, elle et les autres jeunes filles de la pension, peu d'hommes fréquentaient les lieux. A part quelques fermiers, sur le territoire de l'abbaye et les hommes blessés venus chercher soins et baumes à l'hospice. Mais les jeunes pensionnaires n'avaient pas le droit de les approcher. Principe de la maison.
Et encore moins à des Moldus ! Le pensionnat pour jeunes filles sorcières Ste Ciaran était un lieu parmi d'autres où l'on enseignait l'Art de la Magie (ou encore, certains pans de la Magie) sous couver du côté religieux. Le monde extérieur y voyait uniquement un couvent pour jeunes filles désargentées, où l'on leur enseignait les voies du Seigneur jusqu'à la fin de leurs jours. Mais il n'en était rien. La religion y était enseignée qu'en temps que problème historique dans les cours sur l'Histoire des Moldus. Néanmoins, la plupart des surveillantes et professeurs portaient la soutane noire des nonnes, plus par goût que par obligation.
Une surveillante frappa à la porte et l'entrouvrit, laissant apparaître une tête couverte d'un tissu noir.
« Vos malles sont-elles prêtes pour demain ? »
« Oui, Mère. »
La vieille religieuse eut un sourire bienveillant et referma la porte de la cellule. Voilà bien le genre de femme qu'elle voudrait être un jour. Ce devait être plaisant et sûr de diriger une telle organisation. Ici, elle avait appris tout ce dont elle avait besoin. Elle avait travaillé tout ce dont un sorcier avait besoin, et s'était révélée excellente notamment en botanique et soins aux créatures magiques malades.
C'était son dernier jour et elle en était contente, excitée et en même temps, anxieuse. Elle avait rarement mis les pieds en dehors du cloître. Uniquement pour voir son amie Rowena Ravenclaw. Celle-ci avait trois ans de plus qu'Helga et était restée sa seule connaissance en dehors de ces murs et ce serait elle qui viendrait la chercher au moment de sa sortie. Etant lointaine cousine d'Helga (tellement lointaine que le sang s'est dilué, lol), celle-ci ne l'avait pas revue depuis son adolescence.
Depuis le début de son apprentissage, Helga s'était montré l'une des meilleurs élèves que l'école ait eues. Douée, attentive et compétente, elle était devenue une sorcière prometteuse de premier ordre. Mais depuis quelques mois, quelque chose avait changé en elle. Elle s'était aminci, avait pâli, et semblait l'ombre d'elle-même. Même les sœurs s'inquiétaient pour sa santé. Et pour cause, depuis ces quelques mois, elle faisait toutes les nuits le même rêve : une forêt sombre, des vieilles pierres dressées vers le ciel mais vermoulues par les siècles, une atmosphère où la magie semblait presque palpable. Et Merlin. Le Grand Merlin, avec sa barbe, sa robe de sorcier sobre, aux couleurs de la forêt, ses yeux malicieux malgré son air austère. Ses mots étaient inaudibles au début mais devenaient de plus en plus compréhensibles au fur et à mesure des nuits où le même rêve se reproduisait encore et encore. Et il y avait peu de temps qu'Helga avait compris les derniers mots du Grand Magicien. Celui-ci parlait d'un lieu. D'un lieu magique où justement la Magie ferait loi et enseignement.
« Les Quatre Sorciers doivent se réunir,
Les Quatre Eléments doivent être rassemblés,
Les Quatre Couleurs doivent se mélanger,
Et l'Avenir de la Sorcellerie ainsi former
Pour les années à venir.
Là où le chêne verdoie,
Là où les pierres se dressent de runes,
Là où dans le brouillard nul ne voit,
Et où dans un lac se mire la lune,
Le temps presse… »
Et Merlin disparaissait dans un tourbillon de couleurs, jaune, bleu, rouge et vert pour réapparaître encore et toujours dans les ténèbres, sous les arbres, autour des vieilles pierres. Et la litanie recommençait, jusqu'à en réveiller Helga, en nage et exténuée par de longues nuits passées dans un sommeil difficile.
Elle en avait parlé à la Mère Directrice mais rien n'expliquait cette énigme. Helga avait cherché la signification de ce rêve dans les livres dont regorgeait la bibliothèque du couvent. Rien. Elle n'avait rien trouvé, même sur Merlin et un éventuel projet. Cela l'obsédait de plus en plus. Mais à force de déception et de frustration, elle avait fini par se résigner à oublier ce rêve, mais curieusement, ce fut dans cette période que le rêve survint encore plus nettement à son esprit, comme si Merlin tentait de rafraîchir sa mémoire et de la presser face à une urgence, connue de lui seul. Mais quelle urgence ? « Le temps presse », disait-il. Quel est ce danger dont Merlin parle ? Helga ne savait pas. Elle avait de plus en plus la conviction que ce rêve n'était pas un simple songe. Rêver de Merlin était une chose, mais faire le même rêve durant des mois, là aucune méprise n'était faisable. Merlin avait réellement besoin d'Helga et de ces trois autres personnes.
Après avoir bouclé ses valises, Helga s'assit sur son lit et regarda la lumière décliner par le soupirail. Il ferait très vite sombre. La nuit tombait très vite en plein hiver. Les repas avaient été amenés dans les chambres, attendant qu'on les mange. D'ailleurs sa camarade de chambre, Chloé, ne tarderait pas à revenir. Chloé était plus vieille qu'Helga de quelques mois. Une jeune fille exubérante qui allait sans doute rester toute sa vie au couvent car elle n'avait aucune famille aux alentours.
La porte s'ouvrit alors, laissant entrer une jeune fille rousse. Une nonne passa ensuite, alluma les chandelles dans toutes les chambres et ferma les portes à clé en sortant. A ce moment-là, Chloé s'effondra à côté d'Helga, posant sa tête sur l'épaule de son amie.
« Je suis éreintée, souffla Chloé. Ils ont failli nous massacrer, ces hippogriffes ! Regarde ! Je suis toute couverte de boue et d'éraflures ! »
« C'est vrai ils ne sont pas commodes. Je m'en suis occupée aussi juste avant toi et regarde ! », sourit Helga.
Elle dévoila son avant bras et sa clavicule, grisés par les coups ou les griffures des hippogriffes.
« Alors, c'est demain le Grand Jour ? »
« Oui ! »
« Qu'est ce que je t'envie ! J'aurai bien voulu partir en même temps que toi. »
« C'est dommage qu'il n'y ait personne pour t'accueillir. Tu aurais pu partir bien avant moi. Et puis, il y aura bien un jour où tu te poseras quelque part et où tu ouvriras ta propre petite boutique de magie ou même ta propre école. »
« Oui mais avant ça, je te regretterai. Tu étais gentille, douce, attentionnée et … très habile avec moi. », finit Chloé avec un sourire goguenard.
« Oh ! S'il te plaît ! s'empressa de répondre Helga qui ne put s'empêcher de s'empourprer. C'est toi qui… enfin bon bref. Viens ici que je te nettoie tout ça. Et pas d'arrière-pensées, s'il te plaît. »
Chloé sourit encore et s'approcha d'Helga qui était en train de verser de l'eau dans une grosse coupelle. Certaines jeunes filles du pensionnat, à l'âge de la puberté apprenaient à connaître leurs corps, seule ou entre amies. C'était souvent des discussions, où beaucoup de questions étaient prononcées sans réellement de réponse. De plus, il était hors de question de questionner les Sœurs sur ce genre de sujet. Et puis quoi encore ? Elles n'y voyaient rien de sale ou infect là dedans. D'ailleurs, elles n'allaient jamais bien loin dans leurs caresses. Et puis c'était leur intimité et elles entendaient gérer cela comme elles le voulaient. De plus, il n'y avait que des filles au pensionnat, et presque toutes le faisaient. Elles ne se jugeaient pas. Ou alors tentaient d'oublier.
Chloé retira sa tunique et se mit à genoux. Pendant ce temps, Helga trempa le linge dans la cuvette remplie d'eau et commença à laver le dos de son amie.
« Ah ! C'est froid. », grimaça Chloé.
« Tu préfères que j'y aille à sec ? »
« Non, ça va continue, ça fait du bien. », soupira-t-elle en fermant les yeux.
L'eau coulait sur la peau de la jeune fille et se perdait dans la cambrure du dos. Elle dégoulinait aussi sur les clavicules et la poitrine de Chloé qui sentit ses seins se durcir sous l'effet du froid et des frottements. Helga était très douée pour les effleurements. Mais quelque chose la retenait d'aller plus loin. Elle se laissait souvent faire, au début, puis rejetait sa partenaire, lorsqu'elle se rendait compte de ce qu'elle faisait. C'était bizarre, pensait Chloé : on ne savait jamais si elle appréciait réellement ou non ces étreintes. Elle était prude et naïve, deux traits de caractères qui ne faisaient pas bon ménage.
« Voilà tu as le dos tout propre. » Helga saisit une serviette et essuya le dos de son amie. Celle-ci se retourna et dévoila l'épaule d'Helga.
« Toi aussi tu en aurais bien besoin. Enlève ta tunique s'il te plaît. »
Helga s'exécuta et s'agenouilla. Elle avait la peau souple et tannée par les exercices à l'air libre. Une peau d'aristocrate qui avait passé du temps à la ferme, pensa Chloé en souriant. Les hippogriffes lui avaient mené la vie dure. Son dos et son buste étaient recouverts de poussière, d'ecchymoses et quelques traces de boue et de saleté. Chloé frottait doucement l'échine de sa camarade, retrempant le linge sans la coupelle et recommençant ce rite. C'était un moment de détente, de relaxation, d'abandon. L'eau froide faisait le même effet sur Helga. Son corps se raidissait à mesure que l'eau glacée ruisselait sur sa peau.
« Tu peux me tenir ça s'il te plait ? », dit Chloé et tendant la coupelle à son amie. La jeune fille passa devant Helga et commença à nettoyer le buste de sa camarade. Elle frottait pour enlever la saleté lorsqu'elle fit un faux mouvement et fit tomber la bassine sur Helga.
« Hé ! Ça y est, je suis toute mouillée ! »
« T'inquiètes pas, ce n'est que de l'eau ! Un coup de serviette et c'est bon »
Chloé attrapa la serviette en question et se mit à essuyer le torse d'Helga.
« Je ne l'ai pas loupée ! » se dit la jeune rousse. « Attends ne bouge pas. Arrête de bouger, je te dis !! » lui dit–elle.
Chloé séchait doucement en de petits mouvements. Helga avait fermé les yeux et semblait être ailleurs. Chloé avait senti qu'elle avait relâché son attention (ce qui lui arrivait assez souvent), et voulut en profiter. Elle laissait la peau légèrement humide et lâcha la serviette qui tomba à terre. Dans le dos d'Helga, elle se pencha sur la nuque de sa camarade et commença à l'embrasser dans le creux du cou. Voyant qu'Helga ne réagissait toujours pas, elle continua son geste qu'elle accompagna de ses mains, qui massaient ses épaules endolories. Helga ne put s'empêcher de lâcher un soupir de contentement, ce qui rassura Chloé. Elle la massait toujours, les mains descendant dans le dos, au creux des reins qui, au contact de ses mains froides se creusaient. Toujours enhardie, Chloé remonta alors les mains sur la poitrine d'Helga et empoigna ses seins en douceur. Ils étaient ronds, lourds et fermes, un rêve ! se disait Chloé qui continuait à l'embrasser dans le cou. Ses doigts commencèrent à flatter ses tétons qui se raidissaient encore plus. C'était agréable. Elle pouvait sentir la chair de poule sous ses doigts agiles.
Caressant sa poitrine en de lents mouvements, Chloé sentit qu'Helga appréciait. Sa respiration se faisait plus rauque et saccadée et un sourire s'esquissait sur son visage. Les mains de Chloé continuaient leur ballet sur son corps et la faisaient réagir. Elle aimait ça. Non, elle détestait ça, mais en même temps elle l'appréciait et elle le savait. Dieu, que c'était compliqué !
Encouragée par la réaction d'Helga, Chloé poussa un peu plus loin. Elle savait qu'il fallait y aller doucement avec Helga, sinon elle se braquait. Tout en continuant de l'embrasser, une de ses mains quitta ses magnifiques seins et descendirent le long de son ventre et rentrèrent en contact avec ses sous-vêtements. Helga était l'une des seules filles du cloître à mettre ce genre de lingerie. Ce n'était pas dans les habitudes de l'époque, sauf dans celles d'Helga. Ainsi, la langue traçant la ligne de sa clavicule, une main pinçant un téton, l'autre main cherchait son but, sous le léger tissu qui ceignait ses cuisses. Ses doigts s'infiltrèrent sous son dessous et se mirent à effleurer sa toison pubienne.
A cet instant précis, Helga ouvrit les yeux et une alarme se mit à retentir dans sa tête : quelque chose lui ordonna de résister. Fallait-il lui obéir ? Non, elle n'en avait pas envie. Mais sa morale eut le dessus sur ce qu'elle ressentait et elle sentit qu'il fallait qu'elle arrête tout de suite sinon, elle ne pourrait plus s'arrêter.
Helga se releva soudainement en s'emparant de la serviette et souffla :
« Ca suffit, je vois où tu veux en venir. Pas ce soir. »
« Mais … c'est ton dernier soir ! »
« Je t'ai dit non ! Je n'ai pas envie !»
« Bon très bien. Bonne nuit alors. », dit abruptement la camarade de chambre en se glissant dans son lit et soufflant la bougie.
« Bonne nuit Chloé. » Helga se pelotonna sous ses couvertures.
« … »
« Chloé ? »
« Quoi ? »
« Tu es fâchée ? »
« Non, j'ai juste une compagne de chambre frigide et insensible, prude et froide, c'est tout… » Chloé était fâchée et ses mots dépassaient sa pensée. Mais ils atteignirent malgré elle le but recherché.
« Tu crois que… c'est mal ? Les Sœurs s'en sortent bien sans je trouve… enfin, tu vois quoi. »
Chloé ralluma la chandelle qui projeta des ombres tremblantes sur les murs.
« Tu sais, nous ne sommes pas dans leurs chambres pour voir ce qu'elles y font. Mais même si elles le nient, je suis persuadée que ça leur est au moins passé par la tête.
Helga baissa les yeux
« Ca te tracasse ? »
« Et bien… je ne sais pas trop. J'aime bien ça mais en même temps ça me dégoûte. »
« Tu as une réaction normale, bien qu'excessive je t'avoue. Je me demande si ta résistance n'est pas due à un événement dans ton passé. Chloé semblait pensive. Tu verras, il y aura bien un jour où ça ne te gênera plus tant que ça, et puis tu pourras dire merci à ta chère Chloé de t'avoir montré quelques trucs. »
« Tu crois ? »
« Mais oui ! Le jour où tu trouveras un homme bon, attentionné, habile de ses mains, de sa langue et de son… »
« Méééééhhhhh »
Chloé éclata de rire devant la tête de Helga qui rougissait comme une pivoine, se cachant derrière ses couvertures.
Boum boum boum. Quelqu'un tapait contre la porte.
« Mesdemoiselles, il est l'heure de dormir. Le couvre-feu est déjà fini depuis quelques temps. » les réprimanda la voix.
« Oui ma sœur, nous dormons. »
Chloé et Helga commencèrent à pouffer toutes les deux avant de se retourner dans leurs lits respectifs et de s'endormir. Oui demain allait être un grand jour !
Fin du chapitre
That's all folks ^^
Voilà ^^ j'espère que ça vous a plu. La suite au prochain épisode. Dites-moi ce que vous en pensez, si vous avez apprécié ou non, si vous avez des suggestions. Bref, laissez-moi un ptit mot et je vous répondrai au prochain chapitre. @ +
Coda
C'est ma première fic toute seule alors soyez indulgents '___' ;;;
ATTENTION : ceci est une version réécrite du chapitre 1 précédemment mis en ligne… alors à ceux qui l'ont déjà lu, et bien j'ai ajouté 2, 3 petites choses et pour ceux qui ne l'ont pas lu,… où est-ce que vous étiez ??!!??? lol ^^
RATING : R
Attention : cette fic contient du Yaoï (relations entre hommes), du yuri (relations entre femmes) et ptêt même des relations à plusieurs… mais un peu plus tard. Les scènes iront du gentil au lemon en passant par le suggéré. Alors, mieux avoir l'esprit ouvert, sinon il vaudrait mieux laisser tomber et retourner quelques pages avant ^^ Il doit bien y avoir des fics qui vous correspondent ;)
SPOILER : tous les livres de Harry Potter, ma galopante imagination et quelques lectures que j'ai faites ^^
GENRE : général / romance
DISCLAIMER : Comme tout ce que contiennent ces magnifiques livres Harry Potter, tout appartient à J.K. Rowling, est-ce encore utile de le préciser (à part pour des lointains cousins des Vénusiens qui viennent de débarquer)
Mise en situation : nous sommes en l'An 999. C'est donc le Moyen Âge (très bien, bonne déduction) et voici l'histoire des Fondateurs, un peu… particulière. Les protagonistes sont jeunes, c'est juste avant qu'ils fondent l'Ecole que l'on connaît.
Petite note : j'emploie les noms anglais, je trouve qu'ils sonnent mieux, question de goût. Petit récapitulatif : Hufflepuff = Poufsouffle
Ravenclaw = Serdaigle
Gryffindor = Gryffondor
Slytherin = Serpentard
Bonne lecture ^^
*** *** ***
CHAPITRE 1 : Enfin libre !
Demain, c'était le grand jour pour Helga Hufflepuff. La jeune fille allait enfin sortir définitivement du couvent des Sœurs Ste Ciaran, couvent spécialisé dans l'éducation des jeunes filles de bonne famille sorcières. Helga avait eu 17 ans quelques semaines plus tôt, et son diplôme il y a quelques jours. D'aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, elle avait toujours connu ce couvent. Ses parents, une très riche famille sorcière, l'y avaient abandonnée à l'âge de 10 ans, peu avant de se faire tuer par les Hommes du Nord. La petite fille n'avait plus de famille directe qui veuille ou puisse la prendre en charge. Tout ce qui la maintenait dans la noblesse était la grande fortune que ses parents avaient mise à la banque Gringotts, en plein cœur de Londres, dans Diagon Alley. Ste Ciaran accueillait de nombreuses jeunes filles de famille sorcière, riches ou moins riches (mais le plus souvent assez aisées) et les formaient à la magie élémentaire. Le pensionnat semblait être un très bon endroit pour faire oublier la féminité à une jeune fille. Mis à part les Sœurs qui les avaient élevées, elle et les autres jeunes filles de la pension, peu d'hommes fréquentaient les lieux. A part quelques fermiers, sur le territoire de l'abbaye et les hommes blessés venus chercher soins et baumes à l'hospice. Mais les jeunes pensionnaires n'avaient pas le droit de les approcher. Principe de la maison.
Et encore moins à des Moldus ! Le pensionnat pour jeunes filles sorcières Ste Ciaran était un lieu parmi d'autres où l'on enseignait l'Art de la Magie (ou encore, certains pans de la Magie) sous couver du côté religieux. Le monde extérieur y voyait uniquement un couvent pour jeunes filles désargentées, où l'on leur enseignait les voies du Seigneur jusqu'à la fin de leurs jours. Mais il n'en était rien. La religion y était enseignée qu'en temps que problème historique dans les cours sur l'Histoire des Moldus. Néanmoins, la plupart des surveillantes et professeurs portaient la soutane noire des nonnes, plus par goût que par obligation.
Une surveillante frappa à la porte et l'entrouvrit, laissant apparaître une tête couverte d'un tissu noir.
« Vos malles sont-elles prêtes pour demain ? »
« Oui, Mère. »
La vieille religieuse eut un sourire bienveillant et referma la porte de la cellule. Voilà bien le genre de femme qu'elle voudrait être un jour. Ce devait être plaisant et sûr de diriger une telle organisation. Ici, elle avait appris tout ce dont elle avait besoin. Elle avait travaillé tout ce dont un sorcier avait besoin, et s'était révélée excellente notamment en botanique et soins aux créatures magiques malades.
C'était son dernier jour et elle en était contente, excitée et en même temps, anxieuse. Elle avait rarement mis les pieds en dehors du cloître. Uniquement pour voir son amie Rowena Ravenclaw. Celle-ci avait trois ans de plus qu'Helga et était restée sa seule connaissance en dehors de ces murs et ce serait elle qui viendrait la chercher au moment de sa sortie. Etant lointaine cousine d'Helga (tellement lointaine que le sang s'est dilué, lol), celle-ci ne l'avait pas revue depuis son adolescence.
Depuis le début de son apprentissage, Helga s'était montré l'une des meilleurs élèves que l'école ait eues. Douée, attentive et compétente, elle était devenue une sorcière prometteuse de premier ordre. Mais depuis quelques mois, quelque chose avait changé en elle. Elle s'était aminci, avait pâli, et semblait l'ombre d'elle-même. Même les sœurs s'inquiétaient pour sa santé. Et pour cause, depuis ces quelques mois, elle faisait toutes les nuits le même rêve : une forêt sombre, des vieilles pierres dressées vers le ciel mais vermoulues par les siècles, une atmosphère où la magie semblait presque palpable. Et Merlin. Le Grand Merlin, avec sa barbe, sa robe de sorcier sobre, aux couleurs de la forêt, ses yeux malicieux malgré son air austère. Ses mots étaient inaudibles au début mais devenaient de plus en plus compréhensibles au fur et à mesure des nuits où le même rêve se reproduisait encore et encore. Et il y avait peu de temps qu'Helga avait compris les derniers mots du Grand Magicien. Celui-ci parlait d'un lieu. D'un lieu magique où justement la Magie ferait loi et enseignement.
« Les Quatre Sorciers doivent se réunir,
Les Quatre Eléments doivent être rassemblés,
Les Quatre Couleurs doivent se mélanger,
Et l'Avenir de la Sorcellerie ainsi former
Pour les années à venir.
Là où le chêne verdoie,
Là où les pierres se dressent de runes,
Là où dans le brouillard nul ne voit,
Et où dans un lac se mire la lune,
Le temps presse… »
Et Merlin disparaissait dans un tourbillon de couleurs, jaune, bleu, rouge et vert pour réapparaître encore et toujours dans les ténèbres, sous les arbres, autour des vieilles pierres. Et la litanie recommençait, jusqu'à en réveiller Helga, en nage et exténuée par de longues nuits passées dans un sommeil difficile.
Elle en avait parlé à la Mère Directrice mais rien n'expliquait cette énigme. Helga avait cherché la signification de ce rêve dans les livres dont regorgeait la bibliothèque du couvent. Rien. Elle n'avait rien trouvé, même sur Merlin et un éventuel projet. Cela l'obsédait de plus en plus. Mais à force de déception et de frustration, elle avait fini par se résigner à oublier ce rêve, mais curieusement, ce fut dans cette période que le rêve survint encore plus nettement à son esprit, comme si Merlin tentait de rafraîchir sa mémoire et de la presser face à une urgence, connue de lui seul. Mais quelle urgence ? « Le temps presse », disait-il. Quel est ce danger dont Merlin parle ? Helga ne savait pas. Elle avait de plus en plus la conviction que ce rêve n'était pas un simple songe. Rêver de Merlin était une chose, mais faire le même rêve durant des mois, là aucune méprise n'était faisable. Merlin avait réellement besoin d'Helga et de ces trois autres personnes.
Après avoir bouclé ses valises, Helga s'assit sur son lit et regarda la lumière décliner par le soupirail. Il ferait très vite sombre. La nuit tombait très vite en plein hiver. Les repas avaient été amenés dans les chambres, attendant qu'on les mange. D'ailleurs sa camarade de chambre, Chloé, ne tarderait pas à revenir. Chloé était plus vieille qu'Helga de quelques mois. Une jeune fille exubérante qui allait sans doute rester toute sa vie au couvent car elle n'avait aucune famille aux alentours.
La porte s'ouvrit alors, laissant entrer une jeune fille rousse. Une nonne passa ensuite, alluma les chandelles dans toutes les chambres et ferma les portes à clé en sortant. A ce moment-là, Chloé s'effondra à côté d'Helga, posant sa tête sur l'épaule de son amie.
« Je suis éreintée, souffla Chloé. Ils ont failli nous massacrer, ces hippogriffes ! Regarde ! Je suis toute couverte de boue et d'éraflures ! »
« C'est vrai ils ne sont pas commodes. Je m'en suis occupée aussi juste avant toi et regarde ! », sourit Helga.
Elle dévoila son avant bras et sa clavicule, grisés par les coups ou les griffures des hippogriffes.
« Alors, c'est demain le Grand Jour ? »
« Oui ! »
« Qu'est ce que je t'envie ! J'aurai bien voulu partir en même temps que toi. »
« C'est dommage qu'il n'y ait personne pour t'accueillir. Tu aurais pu partir bien avant moi. Et puis, il y aura bien un jour où tu te poseras quelque part et où tu ouvriras ta propre petite boutique de magie ou même ta propre école. »
« Oui mais avant ça, je te regretterai. Tu étais gentille, douce, attentionnée et … très habile avec moi. », finit Chloé avec un sourire goguenard.
« Oh ! S'il te plaît ! s'empressa de répondre Helga qui ne put s'empêcher de s'empourprer. C'est toi qui… enfin bon bref. Viens ici que je te nettoie tout ça. Et pas d'arrière-pensées, s'il te plaît. »
Chloé sourit encore et s'approcha d'Helga qui était en train de verser de l'eau dans une grosse coupelle. Certaines jeunes filles du pensionnat, à l'âge de la puberté apprenaient à connaître leurs corps, seule ou entre amies. C'était souvent des discussions, où beaucoup de questions étaient prononcées sans réellement de réponse. De plus, il était hors de question de questionner les Sœurs sur ce genre de sujet. Et puis quoi encore ? Elles n'y voyaient rien de sale ou infect là dedans. D'ailleurs, elles n'allaient jamais bien loin dans leurs caresses. Et puis c'était leur intimité et elles entendaient gérer cela comme elles le voulaient. De plus, il n'y avait que des filles au pensionnat, et presque toutes le faisaient. Elles ne se jugeaient pas. Ou alors tentaient d'oublier.
Chloé retira sa tunique et se mit à genoux. Pendant ce temps, Helga trempa le linge dans la cuvette remplie d'eau et commença à laver le dos de son amie.
« Ah ! C'est froid. », grimaça Chloé.
« Tu préfères que j'y aille à sec ? »
« Non, ça va continue, ça fait du bien. », soupira-t-elle en fermant les yeux.
L'eau coulait sur la peau de la jeune fille et se perdait dans la cambrure du dos. Elle dégoulinait aussi sur les clavicules et la poitrine de Chloé qui sentit ses seins se durcir sous l'effet du froid et des frottements. Helga était très douée pour les effleurements. Mais quelque chose la retenait d'aller plus loin. Elle se laissait souvent faire, au début, puis rejetait sa partenaire, lorsqu'elle se rendait compte de ce qu'elle faisait. C'était bizarre, pensait Chloé : on ne savait jamais si elle appréciait réellement ou non ces étreintes. Elle était prude et naïve, deux traits de caractères qui ne faisaient pas bon ménage.
« Voilà tu as le dos tout propre. » Helga saisit une serviette et essuya le dos de son amie. Celle-ci se retourna et dévoila l'épaule d'Helga.
« Toi aussi tu en aurais bien besoin. Enlève ta tunique s'il te plaît. »
Helga s'exécuta et s'agenouilla. Elle avait la peau souple et tannée par les exercices à l'air libre. Une peau d'aristocrate qui avait passé du temps à la ferme, pensa Chloé en souriant. Les hippogriffes lui avaient mené la vie dure. Son dos et son buste étaient recouverts de poussière, d'ecchymoses et quelques traces de boue et de saleté. Chloé frottait doucement l'échine de sa camarade, retrempant le linge sans la coupelle et recommençant ce rite. C'était un moment de détente, de relaxation, d'abandon. L'eau froide faisait le même effet sur Helga. Son corps se raidissait à mesure que l'eau glacée ruisselait sur sa peau.
« Tu peux me tenir ça s'il te plait ? », dit Chloé et tendant la coupelle à son amie. La jeune fille passa devant Helga et commença à nettoyer le buste de sa camarade. Elle frottait pour enlever la saleté lorsqu'elle fit un faux mouvement et fit tomber la bassine sur Helga.
« Hé ! Ça y est, je suis toute mouillée ! »
« T'inquiètes pas, ce n'est que de l'eau ! Un coup de serviette et c'est bon »
Chloé attrapa la serviette en question et se mit à essuyer le torse d'Helga.
« Je ne l'ai pas loupée ! » se dit la jeune rousse. « Attends ne bouge pas. Arrête de bouger, je te dis !! » lui dit–elle.
Chloé séchait doucement en de petits mouvements. Helga avait fermé les yeux et semblait être ailleurs. Chloé avait senti qu'elle avait relâché son attention (ce qui lui arrivait assez souvent), et voulut en profiter. Elle laissait la peau légèrement humide et lâcha la serviette qui tomba à terre. Dans le dos d'Helga, elle se pencha sur la nuque de sa camarade et commença à l'embrasser dans le creux du cou. Voyant qu'Helga ne réagissait toujours pas, elle continua son geste qu'elle accompagna de ses mains, qui massaient ses épaules endolories. Helga ne put s'empêcher de lâcher un soupir de contentement, ce qui rassura Chloé. Elle la massait toujours, les mains descendant dans le dos, au creux des reins qui, au contact de ses mains froides se creusaient. Toujours enhardie, Chloé remonta alors les mains sur la poitrine d'Helga et empoigna ses seins en douceur. Ils étaient ronds, lourds et fermes, un rêve ! se disait Chloé qui continuait à l'embrasser dans le cou. Ses doigts commencèrent à flatter ses tétons qui se raidissaient encore plus. C'était agréable. Elle pouvait sentir la chair de poule sous ses doigts agiles.
Caressant sa poitrine en de lents mouvements, Chloé sentit qu'Helga appréciait. Sa respiration se faisait plus rauque et saccadée et un sourire s'esquissait sur son visage. Les mains de Chloé continuaient leur ballet sur son corps et la faisaient réagir. Elle aimait ça. Non, elle détestait ça, mais en même temps elle l'appréciait et elle le savait. Dieu, que c'était compliqué !
Encouragée par la réaction d'Helga, Chloé poussa un peu plus loin. Elle savait qu'il fallait y aller doucement avec Helga, sinon elle se braquait. Tout en continuant de l'embrasser, une de ses mains quitta ses magnifiques seins et descendirent le long de son ventre et rentrèrent en contact avec ses sous-vêtements. Helga était l'une des seules filles du cloître à mettre ce genre de lingerie. Ce n'était pas dans les habitudes de l'époque, sauf dans celles d'Helga. Ainsi, la langue traçant la ligne de sa clavicule, une main pinçant un téton, l'autre main cherchait son but, sous le léger tissu qui ceignait ses cuisses. Ses doigts s'infiltrèrent sous son dessous et se mirent à effleurer sa toison pubienne.
A cet instant précis, Helga ouvrit les yeux et une alarme se mit à retentir dans sa tête : quelque chose lui ordonna de résister. Fallait-il lui obéir ? Non, elle n'en avait pas envie. Mais sa morale eut le dessus sur ce qu'elle ressentait et elle sentit qu'il fallait qu'elle arrête tout de suite sinon, elle ne pourrait plus s'arrêter.
Helga se releva soudainement en s'emparant de la serviette et souffla :
« Ca suffit, je vois où tu veux en venir. Pas ce soir. »
« Mais … c'est ton dernier soir ! »
« Je t'ai dit non ! Je n'ai pas envie !»
« Bon très bien. Bonne nuit alors. », dit abruptement la camarade de chambre en se glissant dans son lit et soufflant la bougie.
« Bonne nuit Chloé. » Helga se pelotonna sous ses couvertures.
« … »
« Chloé ? »
« Quoi ? »
« Tu es fâchée ? »
« Non, j'ai juste une compagne de chambre frigide et insensible, prude et froide, c'est tout… » Chloé était fâchée et ses mots dépassaient sa pensée. Mais ils atteignirent malgré elle le but recherché.
« Tu crois que… c'est mal ? Les Sœurs s'en sortent bien sans je trouve… enfin, tu vois quoi. »
Chloé ralluma la chandelle qui projeta des ombres tremblantes sur les murs.
« Tu sais, nous ne sommes pas dans leurs chambres pour voir ce qu'elles y font. Mais même si elles le nient, je suis persuadée que ça leur est au moins passé par la tête.
Helga baissa les yeux
« Ca te tracasse ? »
« Et bien… je ne sais pas trop. J'aime bien ça mais en même temps ça me dégoûte. »
« Tu as une réaction normale, bien qu'excessive je t'avoue. Je me demande si ta résistance n'est pas due à un événement dans ton passé. Chloé semblait pensive. Tu verras, il y aura bien un jour où ça ne te gênera plus tant que ça, et puis tu pourras dire merci à ta chère Chloé de t'avoir montré quelques trucs. »
« Tu crois ? »
« Mais oui ! Le jour où tu trouveras un homme bon, attentionné, habile de ses mains, de sa langue et de son… »
« Méééééhhhhh »
Chloé éclata de rire devant la tête de Helga qui rougissait comme une pivoine, se cachant derrière ses couvertures.
Boum boum boum. Quelqu'un tapait contre la porte.
« Mesdemoiselles, il est l'heure de dormir. Le couvre-feu est déjà fini depuis quelques temps. » les réprimanda la voix.
« Oui ma sœur, nous dormons. »
Chloé et Helga commencèrent à pouffer toutes les deux avant de se retourner dans leurs lits respectifs et de s'endormir. Oui demain allait être un grand jour !
Fin du chapitre
That's all folks ^^
Voilà ^^ j'espère que ça vous a plu. La suite au prochain épisode. Dites-moi ce que vous en pensez, si vous avez apprécié ou non, si vous avez des suggestions. Bref, laissez-moi un ptit mot et je vous répondrai au prochain chapitre. @ +
Coda
