Bonjour, bonjour !
J'ai commencé à participer à la nuit du FoF en janvier en suivant les conseils de Musing-and-Music. À ce moment-là, je n'étais pas inspirée pour écrire des OS, j'avais énormément d'histoires en attente que je ne savais pas quand j'écrirais ! (C'est d'ailleurs toujours le cas lol), mais comme en ce moment je n'ai absolument pas le temps d'écrire et que j'arrive à la fin d'Arrogance et Présomptions (une histoire écrite sous l'influence des thèmes de la nuit du FoF), j'ai décidé de finalement créer un recueil qui me permettra d'écrire des petits OS sur tout et n'importe quoi mais toujours sous l'influence d'un des thèmes de la nuit du FoF (ou pas).
Ça me permettra d'écrire sans me mettre la pression de me dire "Mince, il faut que je termine cette histoire !" sachant que c'est déjà le cas avec "Secret de Famille" et que LénaFMA rêve que je poursuive "La coloc'" lol.
Bien sur mes Song-fic resteront dans le recueil à cet effet, tout comme les triangles amoureux dans le recueil du même nom ou les déboires de Riza dans "Derrière le masque" *émoji clin d'œil*.
Aujourd'hui, j'ai écrit quelque chose d'assez court sur le cinquième thème de la 154e nuit du FoF "Cailler".
Bonne lecture.
Sei.
Cailler
- Rappelez-moi qui a eu la brillante idée de ne pas prendre la voiture ?
Ce que Roy détestait le plus après la pluie, c'était le froid... Et quand les deux s'associaient, c'était un véritable enfer ! Heureusement, aujourd'hui, il n'y avait pas un seul nuage à l'horizon, par contre, qu'est-ce qu'il faisait froid ! Il maudissait son assistante pour avoir décrété qu'il fallait montrer l'exemple...
Et oui, parce qu'on avait demandé à chaque militaire de faire des économies budgétaires que ce soit avec l'usage des véhicules que sur la bureautique tel que la consommation de crayon et de papiers ou encore le chauffage !
Et en tant que Général et commandant de la caserne de East City, le Lieutenant Hawkeye avait décidé de ne prendre la voiture que pour les grandes urgences et selon elle, les rondes en ville n'entraient pas dans la catégorie "urgence". Pourtant, elle savait à quel point il aimait être en contact avec les habitants. C'était quelque chose qu'il n'avait pas pu continuer lors de sa mutation à Central mais qu'il était très heureux d'avoir retrouvé en revenant ici, même s'il avait moins de temps qu'avant pour se permettre ses tournées d'inspections.
- Un homme aussi fort que vous, vous n'allez pas vous laisser abattre par un petit vent frais, répondit Riza.
Un petit vent frais !?
Roy cru percevoir une pointe de sarcasme dans sa voix pourtant son regard était impénétrable et on n'y décelait aucune faille... Aurait-il rêvé ? Elle était loin l'époque où dans les sous-sols du laboratoire numéro cinq, elle lui déclarait délibérément son amour pour lui.
Plus de deux ans...
Pourquoi n'avait-il jamais eu le cran d'aborder ce sujet avec elle ? Il n'en avait aucune idée... En tout cas, après sa cécité, il avait repris les rênes de l'Est et elle l'avait suivi, ainsi que le reste de l'équipe et tout était redevenu comme avant entre eux... Son lieutenant veillait à ce que tout ce qu'ils échangeaient soit à cent pour cent professionnel. Même avant le jour promis elle ne s'était jamais montrée aussi strict...
- Me serais-je trompée sur votre compte ? Poursuivit-elle devant l'absence de réaction de son supérieur.
Ne serait-ce pas plutôt lui qui se trompait à son sujet ? C'était tellement peu clair...
- Lieutenant... Commença-t-il.
- Mon Général, n'oubliez pas de montrer l'exemple comme le fait notre Généralissime ! Après tout, si vous voulez un jour prétendre à ce grade...
La jeune femme laissa sa phrase en suspens et Roy en retint une grimace... Et voilà, c'était comme si elle lisait en lui comme dans un livre ouvert... Alors qu'il s'apprêtait à dévoiler le fond de sa pensée, il fallait qu'elle parle de son ambition de terminer à la tête du pays un jour... Lui rappelant indirectement pourquoi rien d'autre que du professionnalisme n'était autorisé entre eux...
Pourquoi devait-il choisir entre son boulot et sa vie privée ? Pourquoi ne pouvait-il pas concilier les deux ? Beaucoup avait un travail qu'ils adoraient et une vie de famille parfaite à côté ! Alors pourquoi pas lui !? Pourquoi était-il toujours attiré par les interdits et les difficultés ? Autant dans son parcours professionnel que dans l'avancement de sa vie privée ?
Décidément, il était un vrai mystère à résoudre...
- Je sais que c'est difficile, mais je sais aussi que vous ferez les bons choix car vous savez que nous avons une mission à accomplir.
Son assistante parlait-elle toujours de son parcours vers le sommet de la pyramide où était-elle en train de lire dans ses pensées ? Non parce que là ça en était déroutant !
- Et puis si ça peut vous remonter le moral, poursuivit-elle. Demain nous partons à Ishval pour voir l'avancement de la reconstruction de la Cité.
Était-ce censé lui remonter le moral de savoir qu'il allait retourner sur la terre qui était la source de tous ses cauchemars ? Il n'en était pas sûr... En tout cas, Ishval ou pas, aujourd'hui c'était un temps à se cailler les miches ! Mais il n'y avait pas que ses mains qui étaient frigorifié, son cœur aussi... Meurtris par tous ces non-dits qu'il s'interdisait de prononcer.
Peut-être qu'un jour les choses changeraient ?
En tout cas, ce ne serait pas aujourd'hui.
Fin.
