La nouvelle vie de Harry Potter Partie 2
Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.
Cette fiction est la 2e partie de La nouvelle vie d'Harry Potter, pour bien comprendre l'histoire, il serait important de la lire.
Chapitre IX
_ Entrez, dit la voix glaciale de Rogue. Harry et Hermione entrèrent dans le bureau.
_ Professeur, je viens de recevoir cette lettre de Voldemort. Harry lui tendit le parchemin. Rogue le prit et le lit. Hermione regardait la scène inquiète. Harry ne lui avait pas encore révélé le contenu de la lettre. Lorsque Rogue eut terminé la lecture, il remit le parchemin à Harry puis prit la parole.
_ Je vous présente mes sincères condoléances, Monsieur et Madame Potter dit- il en leur tendant la main. Hermione se senti soudain paniquée. Quelqu'un était mort. Qui ? Elle se tourna vers Harry.
_ Qui ?
_ Ah, tiens, Herm, lis tu comprendras. À ce moment-là, un hibou du ministère de la magie entra dans le bureau. Rogue prit la lettre et la lut silencieusement pendant que Hermione lisait la lettre que Voldemort avait transmise à Harry.
Cher Harry, Je n'ai pas encore trouvé ton fils, mais je sens que je m'y approche. Et lorsque je l'aurai, tu auras très mal je te l'assure. Cependant, je me suis débarrasser des moldus qui prenaient soin de toi tous les étés. Je suis certain que tu en seras très tristes, surtout qu'ils ont été facilement dociles et j'ai pris un malin plaisir à les maltraiter avant de leur lancer l'ultime sortilège de la mort. C'est drôle de voir des moldus souffrir, cela fait tellement plaisir. Mais la prochaine fois, je te le promets, Potter, c'est toi qui souffrira. Lord Voldemort
_ Oh Harry je suis désolée, dit Hermione en l'enlaçant.
_ Je m'excuse de vous interrompre, dit Rogue, mais je crois que nous devrions nous rendre chez les Dursley. La lettre du ministère dit qu'il y a beaucoup à faire là-bas et qu'une certaine Marjorie Dursley te réclame Harry.
_ La tante Marge qui me réclame, on aura tout vu !
_ Allons-y par le réseau de la cheminette.
_ La cheminée, là-bas est condamné, Monsieur.
_ Bon et bien transplanne avec moi Harry et toi Hermione va voir si tout ce passe bien chez tes parents avec un des professeurs Weasley, celui qui sera libre. Il s'avança vers la cheminée, y jeta de la poudre et demanda : Je veux parler à Bill ou Charles Weasley.
_ Oui, c'est Charles, que puis-je pour vous, professeur ? demanda alors Charlie dont la tête venait d'apparaître dans la cheminée.
_ Allez avec Madame Potter chez ses parents immédiatement, elle vous expliquera en chemin ce qui se passe.
_ C'est beau, je l'attends à l'appartement. Et la tête disparue.
_ Et maintenant Potter, vous allez me tenir fermement et visualisez la demeure de votre oncle. Harry embrassa rapidement Hermione, puis s'accrocha à la robe de Rogue. En pensant :
_ Si un jour quelqu'un m'aurait dit que je me serais accroché aussi fermement à Rogue qu'aujourd'hui, je l'aurais sûrement envoyé balader, puis il visualisa le salon des Dursley. Et l'instant d'après il était, avec Rogue dans ledit salon. Plusieurs personnes du ministère étaient présentes. Harry lâcha Rogue et regarda autour de lui. Il vit un corps étendu devant la télévision. C'était Dudley. Ses doigts et ses orteils avaient été coupé et il était éventré ses vicères étaient par terre à côté de son corps. Même si Harry n'avait jamais aimé son cousin, à ce moment précis il se disait qu'il ne méritait pas une mort aussi atroce. Il se rendit dans la cuisine où il vit les corps de son oncle et tante mutilés. Avec leur sang on avait inscrit sur les murs « À bas tous les moldus, vive les sang-purs ». Harry était atterré devant tant de violence. Tout cela à cause de lui. Il eut tout d'un coup de la difficulté à respirer et sorti en trombe à l'extérieur, Rogue sur les talons. Il s'assied par terre sur l'herbe, puis ferma les yeux en essayant de refouler ses larmes. Il sentit alors une main sur son épaule.
_ Je sais que c'est difficile, dit alors Rogue.
_ Pourquoi, ils ne se sont pas contentés de les tuer ? Fallait-il vraiment qu'ils les tortures ?
_ Apparemment Voldemort aime bien torturé les gens.
_ Ah vous êtes là, fit une voix qui vint les rejoindre. M. Potter. Harry salua l'homme qui venait de les rejoindre dehors et reconnu M. Amos Diggory. Il lui tendit la main.
_ M. Diggory, content de vous revoir, dit-il poliment.
_ M. Potter, une certaine Marjorie Dursley demande à vous voir, elle est à l'étage supérieur et moi je n'en peux plus d'être avec elle. Je crois qu'elle aura besoin d'un puissant sort d'amnésie lorsque tout cela sera terminé. Viens, Harry.
_ Venez avec moi, professeur Rogue, ne me laissez pas seule avec cette femme, sinon je ne réponds plus de moi !
_ Et bien allons-y.
Les deux hommes se rendirent en haut. Harry remarqua que la tante Marge était assise histérique dans la chambre de l'oncle Vernon et de la tante Pétunia. Il s'approcha doucement d'elle.
_ Bonjour tante Pétunia !
_ Tiens c'est toi, enfin. Qu'est-ce qu'il se passe ici ? J'ai appelé le collège pour délinquants de St-Brutus pour te rejoindre et ils ont dit que tu n'y étais pas inscrit. Où étais-tu sale petit garnement, tu es comme ton père un bon à rien, tu ne feras jamais rien de. . .
_ Stupefix, fit la voix de Rogue derrière Harry. La tante Marge s'écroula sur le sol. C'est une vraie pie, cette femme.
_ Oui, vous avez raison. Et maintenant ?
_ Je la réveille et on lui demande ce qu'elle te voulait, puis on rejoint Mme Potter chez les Granger.
_ Puisqu'il faut la réveiller. Vous ne connaissez pas un moyen pour qu'on puisse lui parler alors qu'elle est stupéfixée ?
_ Bien sûr que non, Potter, sinon je l'utiliserais. Rogue eut un petit rictus, puis s'approcha de la grosse femme en disant « Enervatum ». Celle- ci se réveilla.
_ Pourquoi vous vouliez me voir, lui demanda alors Harry.
_ Pour t'annoncer l'immense perte de ton oncle, de ta tante et de ton charmant cousin.
_ Tel que je vous connaît, c'est sûrement plus que ça.
_ Bien non tu sais bien je t'ai touj. . .
_ Qu'est-ce qui se passe ? demanda Harry, son ton était plutôt sec.
_ Je voulais juste t'avertir. . .
_ Je sais très bien que ce n'est pas la vraie raison, je vous connais et je sais que pour le faire vous auriez envoyé une lettre pour le dire, dit furieusement Harry.
_ Sois plus poli, mon garçon, je suis ta tante tout de même. Et vous derrière, vous devriez le punir pour son manque de politesse fit-elle en s'adressant à Rogue.
_ Excusez-moi Madame, mais je trouve que ce garçon s'est jusqu'à maintenant, du moins aujourd'hui, très bien comporté compte tenu de la situation. Si une personne est à punir ici, je crois bien que c'est vous. Vous n'expliquez pas ce qui en est et vous tournez continuellement autour du chaudron, répondit froidement Rogue.
_ Vous n'êtes qu'un insolent digne de garder des fous comme ce Harry ! dit- elle offusquée.
_ Ben venez-en au fait ! dit Harry. La tante Marge baissa les yeux et marmonna :
_ C'est pour l'héritage.
_ Quoi ? l'héritage, vous vous foutez de moi ou quoi ?
_ Non, nous devons rencontrer le notaire aujourd'hui.
_ Moi, hériter des Dursley ! Non merci ! Je vous le laisse mon héritage.
_ C'est plus compliqué que cela. Elle regarda sa montre, Mon Dieu nous avons rendez-vous avec lui dans quinze minutes.
_ Où doit-on le rencontrer ?
_ Dans son bureau à Londres, nous n'y serons jamais à temps.
_ Vous y êtes déjà allée ? demanda Rogue.
_ Oui, c'est mon notaire depuis des années.
_ Si vous fermez les yeux, pouvez-vous visualiser l'édifice à bureau, continua Rogue.
_ Mais bien sûr, qu'est-ce que vous croyez, répondit-elle sèchement.
_ Bien dans ce cas, faites-le. Dit-il en lui prenant le bras. Harry accroche toi à moi.
_ Certainement professeur fit Harry en s'accrochant à Rogue. Il avait compris qu'il les ferait transplanner jusqu'au bureau du notaire. Bon sang que la tante Marge flipperait. Celle-ci ferma les yeux, puis sembla se concentrer quand Rogue lui toucha le bras elle allait protester quand elle se sentit partir, puis atterrir. Elle ouvrit les yeux, elle était devant l'édifice et cet homme lui tenait toujours le bras.
_ Lâchez-moi !
_ C'est un plaisir, répondit Rogue. Bon allons-y voir ce notaire.
_ Oui allons-y tante Marge, dit Harry tout sourire.
_ Comment se fait-il que nous soyons déjà ici ? tonna-t-elle ?
_ C'est de la magie, dit simplement Harry.
_ Non, mais c'est impossible, répondit-elle.
_ Oubliettes, dit Rogue en la pointant avec sa baguette.
_ Oui, allons-y dit alors tante Marge, nous y sommes. Elle venait complètement d'oublier comment elle était arrivée ici. Ils entrèrent dans l'édifice à bureau et se rendirent à celui du notaire qui les fit entrer dans son bureau.
_ Bonjour Madame Dursley, je suis heureux de vous revoir, malgré les circonstances. Et vous devez être Harry, je suppose, dit-il en lui tendant la main et vous êtes, demanda-t-il en regardant Rogue.
_ Professeur Severus Rogue, directeur de l'école de sorcellerie et de magie de Poudlard, Monsieur.
_ C'est mon directeur d'école, dit Harry surpris que Rogue ait mentionné qu'il était un sorcier et par le comportement du notaire qui ne dit rien et qui semblait trouvé cela tout à fait normal.
_ Bon assoyez-vous tous alors, dit le notaire. Il prit un document légal moldu, puis sorti un parchemin tout jauni de ses classeurs. Il commença la lecture du document moldu. Harry apprit alors que la maison et la moitié de la fortune que possédait les Dursley appartenait désormais à la tante Marge, puis qu'il héritait de la fabrique de perceuse de l'oncle Vernon et de l'autre moitié de la fortune Dursley. Ensuite le notaire prit le parchemin et le lut à Harry. C'était la lettre que Dumbledore avait remise aux Dursley lorsqu'il s'était retrouvé orphelin. Celle-ci disait que les Dursley pour bien s'occuper de l'éducation de Harry se voyait attribuer une très grosse somme d'argent dont ils pourraient disposer à leur guise. Harry pensa à ce moment-là qu'ils ne s'étaient occupé de lui que pour l'argent. Mais que s'ils ne remplissaient pas leur rôle d'éducateurs aimants auprès de lui, ils devraient lui rendre tout l'argent qu'ils auraient dépensé, car cette somme faisait partie intégrante de l'héritage parentale des parents de Harry.
_ As-tu reçu l'éducation qui te convenait chez les Dursley, Harry ? lui demanda le notaire.
_ Je suis dans le regret de vous dire non, Monsieur.
_ Mais cet enfant mens, c'est évident. Intervint Marge, mon frère l'a toujours bien traité, il lui a offert un toit et le nourrissait. Et cet insolent ne peut même pas admettre qu'il était bien chez lui.
_ Oh c'est sûr, ils m'ont offert un toit et m'ont nourri. Mais c'est tout ce que j'ai reçu d'eux. Dit sarcastiquement Harry. Je n'ai jamais reçu aucun cadeau d'anniversaire, ils ne m'ont jamais amené nul part. Je n'ai jamais reçu aucune preuve d'amour à cet endroit, jamais je ne me suis senti chez moi chez eux. Je devais faire semblant de ne pas exister. Si vous trouvez que c'est d'être bien éduqué ou traité, cette façon de vivre, je suis certain qu'il existe des chiens qui étaient mieux traités que moi !
_ Calmez vous Monsieur Potter, dit le notaire. Visiblement, les Dursley n'ont pas accompli la tâche convenablement. Donc, le testament moldu que je vous ai lu tout à l'heure devient nul.
_ Testament moldu ? qu'est-ce que c'est ce langage, dit Marge.
_ Mlle Dursley, je suis un notaire très réputé ici, en Grande-Bretagne. Je suis le seul qui traite des affaires avec des moldus comme vous et des sorciers, comme M. Potter. Mon frère est un sorcier, vous savez.
_ Sorcier, qu'est-ce que c'est que. . .
_ Oubliettes, lança Rogue sur la tante Marge.
_ Merci professeur Rogue, dit le notaire.
_ Bon où en étions-nous, fit la tante Marge. Elle se rappelait être chez le notaire pour la lecture du testament, mais ne se souvenais plus s'il avait commencé à le faire ou pas.
_ Bien comme je vous le disais, puisque votre frère et sa femme n'ont pas rempli les termes du contrat concernant la garde parentale de M. Potter, ici présent, celui-ci hérite de tout ce qui appartenait à la famille Dursley, la maison y comprise étant donné qu'ils avaient utilisé l'argent pour l'usine et payer l'hypothèque de la maison.
_ C'est une honte, s'exclama la tante Marge et il n'a rien pour moi ?
_ Oui, vous allez obtenir la voiture, le mobilier et les bijoux qui leur appartenait et comme M. Potter est encore mineur vous obtenez sa garde légale jusqu'à sa majorité.
_ Il n'en est pas question, cria Harry. M. Rémus Lupin est déjà mon tuteur, vous pouvez vérifier, il avait signé tous les papiers concernant ce changement de garde et ils sont au ministère de la magie.
_ Bon je vais vérifier.
_ M. Potter dit la vérité, Monsieur, dit Rogue. Il sortit un parchemin de sa poche que Harry reconnue comme la lettre qu'il avait reçu du ministère avant de se rendre chez les Dursley. Voyez, il lui tendit le parchemin et le notaire le lut, puis dit
_ Bon, Marge, vous n'avez pas à vous occuper de Harry. Il a déjà un tuteur. Et je vous souhaite mes sincères condoléances, Mlle Dursley et à vous aussi M. Potter.
Harry avait hérité des Dursley, franchement il n'aurait jamais cru cela possible. Il n'avait que 16 ans et possédait une usine de perceuse, quand même. Le notaire lui avait expliqué que l'usine était déjà dirigée par des personnes dignes de confiance et qu'il n'aurait qu'à les rencontrer pour en discuter. À la sortie du bureau du notaire, Rogue et lui se rendirent à la Grunning rencontrer les hommes en question. Il les trouva super sympathiques et il leur expliqua que son tuteur s'occuperait de gérer l'usine le temps qu'il obtienne sa majorité. Il n'en avait pas encore parlé à Lupin, mais le connaissant, il savait qu'il en serait ravi. Puis, Rogue et lui quittèrent les hommes pour se rendre enfin, pensa Harry, chez les Granger.
Charlie, Hermione et ses parents étaient assis au salon quand ils entendirent un POP provenant de la cuisine. Ils s'y dirigèrent pour accueillir les nouveaux visiteurs. Rogue se tenait debout avec Harry qui se cramponnait fermement à sa robe. Si la situation n'avait pas été si dramatique, Hermione aurait sûrement ri, mais elle se précipita dans les bras de Harry, le forçant à lâcher la robe de Rogue.
_ Enfin, vous êtes revenus, lui dit-elle.
_ Je m'excuse, on a eu des contre-temps et plusieurs choses à régler, lui dit-il en l'embrassant sur la joue.
_ Mes sympathies, Harry, lui dit Rose en lui tendant la main.
_ Merci, fit simplement celui-ci. Puis il donna la main à Charles qui venait lui aussi de lui offrir ses sympathies.
_ Bon je vous laisse Potter, n'oubliez pas que vous avez des cours demain, ne revenez pas trop tard, dit la voix de Rogue.
_ Merci beaucoup professeur, dit Harry.
_ Je n'ai fait que mon travail, c'est tout ! Au revoir ! et il transplana.
_ Toujours égal à lui-même ce cher Rogue dit Charlie.
_ Oui, merci d'être venu avec Hermione, Charlie, lui dit Harry.
_ Mais cela m'a fait un énorme plaisir. S'il y autre chose que je peux faire, dites le moi je suis toujours prêt pour aider les membres de ma famille, tu sais Harry.
_ Oui, je peux compter sur tous les Weasley.
_ Bon, je vais y aller moi aussi, j'ai des cours à donner demain, dit-il en souriant. Bye.
_ Bye, dirent ensembles, Rose, Charles, Hermione et Harry. Puis Charlie disparu dans un pop.
_ Où est Ron ? demanda Harry.
_ Viens, il est là haut, lui dit Hermione en lui prenant la main. Harry la suivit et trouva Ron endormi dans le berceau. Il s'en approcha doucement et lui caressa tendrement la joue. Puis il retourna auprès de son épouse et lui demanda :
_ As-tu apporté ta broche et le collier de Ron ?
_ Oui, j'ai pensé qu'on pourrait lui mettre aujourd'hui, avec Voldemort qui le cherche et tout. Je suis si inquiète, tu sais, elle se mit à pleurer.
_ Moi aussi, lui dit-il en essuyant avec son pouce les larmes de Hermione qui commençaient à couler sur ses joues. Il la prit dans ses bras et lui caressa le dos. Puis Ron se réveilla et pleura à plein poumons. Harry lâcha son étreinte et alla prendre son enfant qui arrêta immédiatement de pleurer. Il le mit alors sur le lit et demanda à Hermione de lui mettre le collier. Il approcha sa baguette magique du bambin et la pointa sur un des ses doigts. Sanguen, dit-il et du sang apparu sur le bout du doigt de l'enfant. Harry déposa une goutte de sang sur la broche d'Hermione, sur sa montre et sur le pendentif du collier de Ron. Ensuite il exécuta le même procédé avec le sang de Hermione, puis son sang. Il se sentit soulagé, maintenant il saurait si Ron ou Hermione étaient en danger.
_ Harry, où as-tu acheté ces bijoux si spéciaux ? lui demanda soudain Hermione.
_ Ils appartenaient à mes parents. C'est le professeur Lupin qui me les as donné peu après que Ron soit rendu ici chez tes parents. Il a pensé qu'on pourrait s'en servir et m'a expliqué le fonctionnement.
_ Je l'aime bien.
_ Qui ? Lupin ? Dois-je être jaloux ?
_ Oui, Rémus Lupin, je l'aime bien, mais je trouve qu'il est un peu trop mature pour moi. Dit Hermione. Et en plus, je suis tellement amoureuse d'un autre homme que je ne vois pas les autres tu sais.
_ C'est qui cet autre homme ? Je vais me battre en duel avec lui pour te garder avec moi. Charlie Weasley ? Severus Rogue ? Nevil. . .
_ Non, idiot, c'est toi. Elle l'embrassa tendrement et Ron se remit à pleurer. Harry le prit dans ses bras et ils descendirent rejoindre les parents de Hermione. Ils soupèrent avec les Granger, puis revinrent à Poudlard peu après. Ils venaient d'arriver par la cheminée quand Bill vint les voir en souriant.
_ Vous connaissez la nouvelle, leur dit-il.
_ Non, qu'est-ce qu'il y a ? demanda Hermione.
_ Pénélope est enceinte. Il va y avoir un héritier ou une héritière Weasley bientôt.
_ Percy et Pénélope auront un bébé, c'est une super nouvelle ça. Mais tu diras à Percy que ce sera une fille qu'ils auront et je suis prêt à parier, dit Harry en souriant.
_ Une fille, tu dis, bon je me range de ton avis et je vais essayer de parier, moi aussi. Ce coup la devrait être payant, surtout si je ne dis à personne que tu as prévu une fille, dit-il en faisant un clin d'?il à Harry.
_ Hey, mais tu vas profiter de moi alors ? dit Harry en riant.
_ Oui, bonne nuit les amoureux, je vais parier avec Fleur, il monta les escaliers et se dirigea vers sa chambre.
_ Une fille, tu en es sûr ? demanda Hermione.
_ Non, je disais seulement ça pour le taquiner. Tu vois j'ai une chance sur deux de me tromper. Viens, je suis fatigué, je veux seulement retrouvé mon lit. Ils se rendirent dans leur chambre. Hermione mit sa robe de nuit qu'il lui avait offerte à l'halloween et Harry se coucha en boxeur. Elle s'installa près de lui et commença à lui caresser le dos.
_ Un peu de camping, M. Potter, lui dit-elle en souriant.
_ Pas ce soir, Herm, j'ai trop de choses à digérer. Il lui donna un baiser sur le front.
_ Je comprends, comment te sens-tu ?
_ À vrai dire, je suis sonné. Je ne les aimais pas vraiment, mais ils m'ont tout de même élevé. Et je ne te l'ai pas dit encore, mais j'ai hérité de tout ce qu'ils possédaient.
_ Tout ?
_ Oui presque tout, la voiture, le mobilier et les effets personnels des Dursley vont à Marge, la s?ur de Vernon.
_ Je n'aurais jamais cru que tu hériterais de ces affreux gens.
_ Moi non plus Herm. Il la serra dans ses bras, puis il ajouta, maintenant je sais que tu vas rester avec moi, je suis riche en gallions et en argent de moldu. Et toi tu en as après l'argent. Il lui donna un baiser sur la joue et ri.
_ Mais bien sûr, un homme riche on ne le laisse pas tomber surtout si on est folle de lui. Elle l'embrassa, puis ajouta, bonne nuit Harry.
_ Bonne nuit Hermione, je t'adore mon ange. Et ils s'endormirent peu de temps après.
MERCI POUR LES COMMENTAIRES, ILS M'ENCOURAGENT À POURSUIVRE !!!
Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.
Cette fiction est la 2e partie de La nouvelle vie d'Harry Potter, pour bien comprendre l'histoire, il serait important de la lire.
Chapitre IX
_ Entrez, dit la voix glaciale de Rogue. Harry et Hermione entrèrent dans le bureau.
_ Professeur, je viens de recevoir cette lettre de Voldemort. Harry lui tendit le parchemin. Rogue le prit et le lit. Hermione regardait la scène inquiète. Harry ne lui avait pas encore révélé le contenu de la lettre. Lorsque Rogue eut terminé la lecture, il remit le parchemin à Harry puis prit la parole.
_ Je vous présente mes sincères condoléances, Monsieur et Madame Potter dit- il en leur tendant la main. Hermione se senti soudain paniquée. Quelqu'un était mort. Qui ? Elle se tourna vers Harry.
_ Qui ?
_ Ah, tiens, Herm, lis tu comprendras. À ce moment-là, un hibou du ministère de la magie entra dans le bureau. Rogue prit la lettre et la lut silencieusement pendant que Hermione lisait la lettre que Voldemort avait transmise à Harry.
Cher Harry, Je n'ai pas encore trouvé ton fils, mais je sens que je m'y approche. Et lorsque je l'aurai, tu auras très mal je te l'assure. Cependant, je me suis débarrasser des moldus qui prenaient soin de toi tous les étés. Je suis certain que tu en seras très tristes, surtout qu'ils ont été facilement dociles et j'ai pris un malin plaisir à les maltraiter avant de leur lancer l'ultime sortilège de la mort. C'est drôle de voir des moldus souffrir, cela fait tellement plaisir. Mais la prochaine fois, je te le promets, Potter, c'est toi qui souffrira. Lord Voldemort
_ Oh Harry je suis désolée, dit Hermione en l'enlaçant.
_ Je m'excuse de vous interrompre, dit Rogue, mais je crois que nous devrions nous rendre chez les Dursley. La lettre du ministère dit qu'il y a beaucoup à faire là-bas et qu'une certaine Marjorie Dursley te réclame Harry.
_ La tante Marge qui me réclame, on aura tout vu !
_ Allons-y par le réseau de la cheminette.
_ La cheminée, là-bas est condamné, Monsieur.
_ Bon et bien transplanne avec moi Harry et toi Hermione va voir si tout ce passe bien chez tes parents avec un des professeurs Weasley, celui qui sera libre. Il s'avança vers la cheminée, y jeta de la poudre et demanda : Je veux parler à Bill ou Charles Weasley.
_ Oui, c'est Charles, que puis-je pour vous, professeur ? demanda alors Charlie dont la tête venait d'apparaître dans la cheminée.
_ Allez avec Madame Potter chez ses parents immédiatement, elle vous expliquera en chemin ce qui se passe.
_ C'est beau, je l'attends à l'appartement. Et la tête disparue.
_ Et maintenant Potter, vous allez me tenir fermement et visualisez la demeure de votre oncle. Harry embrassa rapidement Hermione, puis s'accrocha à la robe de Rogue. En pensant :
_ Si un jour quelqu'un m'aurait dit que je me serais accroché aussi fermement à Rogue qu'aujourd'hui, je l'aurais sûrement envoyé balader, puis il visualisa le salon des Dursley. Et l'instant d'après il était, avec Rogue dans ledit salon. Plusieurs personnes du ministère étaient présentes. Harry lâcha Rogue et regarda autour de lui. Il vit un corps étendu devant la télévision. C'était Dudley. Ses doigts et ses orteils avaient été coupé et il était éventré ses vicères étaient par terre à côté de son corps. Même si Harry n'avait jamais aimé son cousin, à ce moment précis il se disait qu'il ne méritait pas une mort aussi atroce. Il se rendit dans la cuisine où il vit les corps de son oncle et tante mutilés. Avec leur sang on avait inscrit sur les murs « À bas tous les moldus, vive les sang-purs ». Harry était atterré devant tant de violence. Tout cela à cause de lui. Il eut tout d'un coup de la difficulté à respirer et sorti en trombe à l'extérieur, Rogue sur les talons. Il s'assied par terre sur l'herbe, puis ferma les yeux en essayant de refouler ses larmes. Il sentit alors une main sur son épaule.
_ Je sais que c'est difficile, dit alors Rogue.
_ Pourquoi, ils ne se sont pas contentés de les tuer ? Fallait-il vraiment qu'ils les tortures ?
_ Apparemment Voldemort aime bien torturé les gens.
_ Ah vous êtes là, fit une voix qui vint les rejoindre. M. Potter. Harry salua l'homme qui venait de les rejoindre dehors et reconnu M. Amos Diggory. Il lui tendit la main.
_ M. Diggory, content de vous revoir, dit-il poliment.
_ M. Potter, une certaine Marjorie Dursley demande à vous voir, elle est à l'étage supérieur et moi je n'en peux plus d'être avec elle. Je crois qu'elle aura besoin d'un puissant sort d'amnésie lorsque tout cela sera terminé. Viens, Harry.
_ Venez avec moi, professeur Rogue, ne me laissez pas seule avec cette femme, sinon je ne réponds plus de moi !
_ Et bien allons-y.
Les deux hommes se rendirent en haut. Harry remarqua que la tante Marge était assise histérique dans la chambre de l'oncle Vernon et de la tante Pétunia. Il s'approcha doucement d'elle.
_ Bonjour tante Pétunia !
_ Tiens c'est toi, enfin. Qu'est-ce qu'il se passe ici ? J'ai appelé le collège pour délinquants de St-Brutus pour te rejoindre et ils ont dit que tu n'y étais pas inscrit. Où étais-tu sale petit garnement, tu es comme ton père un bon à rien, tu ne feras jamais rien de. . .
_ Stupefix, fit la voix de Rogue derrière Harry. La tante Marge s'écroula sur le sol. C'est une vraie pie, cette femme.
_ Oui, vous avez raison. Et maintenant ?
_ Je la réveille et on lui demande ce qu'elle te voulait, puis on rejoint Mme Potter chez les Granger.
_ Puisqu'il faut la réveiller. Vous ne connaissez pas un moyen pour qu'on puisse lui parler alors qu'elle est stupéfixée ?
_ Bien sûr que non, Potter, sinon je l'utiliserais. Rogue eut un petit rictus, puis s'approcha de la grosse femme en disant « Enervatum ». Celle- ci se réveilla.
_ Pourquoi vous vouliez me voir, lui demanda alors Harry.
_ Pour t'annoncer l'immense perte de ton oncle, de ta tante et de ton charmant cousin.
_ Tel que je vous connaît, c'est sûrement plus que ça.
_ Bien non tu sais bien je t'ai touj. . .
_ Qu'est-ce qui se passe ? demanda Harry, son ton était plutôt sec.
_ Je voulais juste t'avertir. . .
_ Je sais très bien que ce n'est pas la vraie raison, je vous connais et je sais que pour le faire vous auriez envoyé une lettre pour le dire, dit furieusement Harry.
_ Sois plus poli, mon garçon, je suis ta tante tout de même. Et vous derrière, vous devriez le punir pour son manque de politesse fit-elle en s'adressant à Rogue.
_ Excusez-moi Madame, mais je trouve que ce garçon s'est jusqu'à maintenant, du moins aujourd'hui, très bien comporté compte tenu de la situation. Si une personne est à punir ici, je crois bien que c'est vous. Vous n'expliquez pas ce qui en est et vous tournez continuellement autour du chaudron, répondit froidement Rogue.
_ Vous n'êtes qu'un insolent digne de garder des fous comme ce Harry ! dit- elle offusquée.
_ Ben venez-en au fait ! dit Harry. La tante Marge baissa les yeux et marmonna :
_ C'est pour l'héritage.
_ Quoi ? l'héritage, vous vous foutez de moi ou quoi ?
_ Non, nous devons rencontrer le notaire aujourd'hui.
_ Moi, hériter des Dursley ! Non merci ! Je vous le laisse mon héritage.
_ C'est plus compliqué que cela. Elle regarda sa montre, Mon Dieu nous avons rendez-vous avec lui dans quinze minutes.
_ Où doit-on le rencontrer ?
_ Dans son bureau à Londres, nous n'y serons jamais à temps.
_ Vous y êtes déjà allée ? demanda Rogue.
_ Oui, c'est mon notaire depuis des années.
_ Si vous fermez les yeux, pouvez-vous visualiser l'édifice à bureau, continua Rogue.
_ Mais bien sûr, qu'est-ce que vous croyez, répondit-elle sèchement.
_ Bien dans ce cas, faites-le. Dit-il en lui prenant le bras. Harry accroche toi à moi.
_ Certainement professeur fit Harry en s'accrochant à Rogue. Il avait compris qu'il les ferait transplanner jusqu'au bureau du notaire. Bon sang que la tante Marge flipperait. Celle-ci ferma les yeux, puis sembla se concentrer quand Rogue lui toucha le bras elle allait protester quand elle se sentit partir, puis atterrir. Elle ouvrit les yeux, elle était devant l'édifice et cet homme lui tenait toujours le bras.
_ Lâchez-moi !
_ C'est un plaisir, répondit Rogue. Bon allons-y voir ce notaire.
_ Oui allons-y tante Marge, dit Harry tout sourire.
_ Comment se fait-il que nous soyons déjà ici ? tonna-t-elle ?
_ C'est de la magie, dit simplement Harry.
_ Non, mais c'est impossible, répondit-elle.
_ Oubliettes, dit Rogue en la pointant avec sa baguette.
_ Oui, allons-y dit alors tante Marge, nous y sommes. Elle venait complètement d'oublier comment elle était arrivée ici. Ils entrèrent dans l'édifice à bureau et se rendirent à celui du notaire qui les fit entrer dans son bureau.
_ Bonjour Madame Dursley, je suis heureux de vous revoir, malgré les circonstances. Et vous devez être Harry, je suppose, dit-il en lui tendant la main et vous êtes, demanda-t-il en regardant Rogue.
_ Professeur Severus Rogue, directeur de l'école de sorcellerie et de magie de Poudlard, Monsieur.
_ C'est mon directeur d'école, dit Harry surpris que Rogue ait mentionné qu'il était un sorcier et par le comportement du notaire qui ne dit rien et qui semblait trouvé cela tout à fait normal.
_ Bon assoyez-vous tous alors, dit le notaire. Il prit un document légal moldu, puis sorti un parchemin tout jauni de ses classeurs. Il commença la lecture du document moldu. Harry apprit alors que la maison et la moitié de la fortune que possédait les Dursley appartenait désormais à la tante Marge, puis qu'il héritait de la fabrique de perceuse de l'oncle Vernon et de l'autre moitié de la fortune Dursley. Ensuite le notaire prit le parchemin et le lut à Harry. C'était la lettre que Dumbledore avait remise aux Dursley lorsqu'il s'était retrouvé orphelin. Celle-ci disait que les Dursley pour bien s'occuper de l'éducation de Harry se voyait attribuer une très grosse somme d'argent dont ils pourraient disposer à leur guise. Harry pensa à ce moment-là qu'ils ne s'étaient occupé de lui que pour l'argent. Mais que s'ils ne remplissaient pas leur rôle d'éducateurs aimants auprès de lui, ils devraient lui rendre tout l'argent qu'ils auraient dépensé, car cette somme faisait partie intégrante de l'héritage parentale des parents de Harry.
_ As-tu reçu l'éducation qui te convenait chez les Dursley, Harry ? lui demanda le notaire.
_ Je suis dans le regret de vous dire non, Monsieur.
_ Mais cet enfant mens, c'est évident. Intervint Marge, mon frère l'a toujours bien traité, il lui a offert un toit et le nourrissait. Et cet insolent ne peut même pas admettre qu'il était bien chez lui.
_ Oh c'est sûr, ils m'ont offert un toit et m'ont nourri. Mais c'est tout ce que j'ai reçu d'eux. Dit sarcastiquement Harry. Je n'ai jamais reçu aucun cadeau d'anniversaire, ils ne m'ont jamais amené nul part. Je n'ai jamais reçu aucune preuve d'amour à cet endroit, jamais je ne me suis senti chez moi chez eux. Je devais faire semblant de ne pas exister. Si vous trouvez que c'est d'être bien éduqué ou traité, cette façon de vivre, je suis certain qu'il existe des chiens qui étaient mieux traités que moi !
_ Calmez vous Monsieur Potter, dit le notaire. Visiblement, les Dursley n'ont pas accompli la tâche convenablement. Donc, le testament moldu que je vous ai lu tout à l'heure devient nul.
_ Testament moldu ? qu'est-ce que c'est ce langage, dit Marge.
_ Mlle Dursley, je suis un notaire très réputé ici, en Grande-Bretagne. Je suis le seul qui traite des affaires avec des moldus comme vous et des sorciers, comme M. Potter. Mon frère est un sorcier, vous savez.
_ Sorcier, qu'est-ce que c'est que. . .
_ Oubliettes, lança Rogue sur la tante Marge.
_ Merci professeur Rogue, dit le notaire.
_ Bon où en étions-nous, fit la tante Marge. Elle se rappelait être chez le notaire pour la lecture du testament, mais ne se souvenais plus s'il avait commencé à le faire ou pas.
_ Bien comme je vous le disais, puisque votre frère et sa femme n'ont pas rempli les termes du contrat concernant la garde parentale de M. Potter, ici présent, celui-ci hérite de tout ce qui appartenait à la famille Dursley, la maison y comprise étant donné qu'ils avaient utilisé l'argent pour l'usine et payer l'hypothèque de la maison.
_ C'est une honte, s'exclama la tante Marge et il n'a rien pour moi ?
_ Oui, vous allez obtenir la voiture, le mobilier et les bijoux qui leur appartenait et comme M. Potter est encore mineur vous obtenez sa garde légale jusqu'à sa majorité.
_ Il n'en est pas question, cria Harry. M. Rémus Lupin est déjà mon tuteur, vous pouvez vérifier, il avait signé tous les papiers concernant ce changement de garde et ils sont au ministère de la magie.
_ Bon je vais vérifier.
_ M. Potter dit la vérité, Monsieur, dit Rogue. Il sortit un parchemin de sa poche que Harry reconnue comme la lettre qu'il avait reçu du ministère avant de se rendre chez les Dursley. Voyez, il lui tendit le parchemin et le notaire le lut, puis dit
_ Bon, Marge, vous n'avez pas à vous occuper de Harry. Il a déjà un tuteur. Et je vous souhaite mes sincères condoléances, Mlle Dursley et à vous aussi M. Potter.
Harry avait hérité des Dursley, franchement il n'aurait jamais cru cela possible. Il n'avait que 16 ans et possédait une usine de perceuse, quand même. Le notaire lui avait expliqué que l'usine était déjà dirigée par des personnes dignes de confiance et qu'il n'aurait qu'à les rencontrer pour en discuter. À la sortie du bureau du notaire, Rogue et lui se rendirent à la Grunning rencontrer les hommes en question. Il les trouva super sympathiques et il leur expliqua que son tuteur s'occuperait de gérer l'usine le temps qu'il obtienne sa majorité. Il n'en avait pas encore parlé à Lupin, mais le connaissant, il savait qu'il en serait ravi. Puis, Rogue et lui quittèrent les hommes pour se rendre enfin, pensa Harry, chez les Granger.
Charlie, Hermione et ses parents étaient assis au salon quand ils entendirent un POP provenant de la cuisine. Ils s'y dirigèrent pour accueillir les nouveaux visiteurs. Rogue se tenait debout avec Harry qui se cramponnait fermement à sa robe. Si la situation n'avait pas été si dramatique, Hermione aurait sûrement ri, mais elle se précipita dans les bras de Harry, le forçant à lâcher la robe de Rogue.
_ Enfin, vous êtes revenus, lui dit-elle.
_ Je m'excuse, on a eu des contre-temps et plusieurs choses à régler, lui dit-il en l'embrassant sur la joue.
_ Mes sympathies, Harry, lui dit Rose en lui tendant la main.
_ Merci, fit simplement celui-ci. Puis il donna la main à Charles qui venait lui aussi de lui offrir ses sympathies.
_ Bon je vous laisse Potter, n'oubliez pas que vous avez des cours demain, ne revenez pas trop tard, dit la voix de Rogue.
_ Merci beaucoup professeur, dit Harry.
_ Je n'ai fait que mon travail, c'est tout ! Au revoir ! et il transplana.
_ Toujours égal à lui-même ce cher Rogue dit Charlie.
_ Oui, merci d'être venu avec Hermione, Charlie, lui dit Harry.
_ Mais cela m'a fait un énorme plaisir. S'il y autre chose que je peux faire, dites le moi je suis toujours prêt pour aider les membres de ma famille, tu sais Harry.
_ Oui, je peux compter sur tous les Weasley.
_ Bon, je vais y aller moi aussi, j'ai des cours à donner demain, dit-il en souriant. Bye.
_ Bye, dirent ensembles, Rose, Charles, Hermione et Harry. Puis Charlie disparu dans un pop.
_ Où est Ron ? demanda Harry.
_ Viens, il est là haut, lui dit Hermione en lui prenant la main. Harry la suivit et trouva Ron endormi dans le berceau. Il s'en approcha doucement et lui caressa tendrement la joue. Puis il retourna auprès de son épouse et lui demanda :
_ As-tu apporté ta broche et le collier de Ron ?
_ Oui, j'ai pensé qu'on pourrait lui mettre aujourd'hui, avec Voldemort qui le cherche et tout. Je suis si inquiète, tu sais, elle se mit à pleurer.
_ Moi aussi, lui dit-il en essuyant avec son pouce les larmes de Hermione qui commençaient à couler sur ses joues. Il la prit dans ses bras et lui caressa le dos. Puis Ron se réveilla et pleura à plein poumons. Harry lâcha son étreinte et alla prendre son enfant qui arrêta immédiatement de pleurer. Il le mit alors sur le lit et demanda à Hermione de lui mettre le collier. Il approcha sa baguette magique du bambin et la pointa sur un des ses doigts. Sanguen, dit-il et du sang apparu sur le bout du doigt de l'enfant. Harry déposa une goutte de sang sur la broche d'Hermione, sur sa montre et sur le pendentif du collier de Ron. Ensuite il exécuta le même procédé avec le sang de Hermione, puis son sang. Il se sentit soulagé, maintenant il saurait si Ron ou Hermione étaient en danger.
_ Harry, où as-tu acheté ces bijoux si spéciaux ? lui demanda soudain Hermione.
_ Ils appartenaient à mes parents. C'est le professeur Lupin qui me les as donné peu après que Ron soit rendu ici chez tes parents. Il a pensé qu'on pourrait s'en servir et m'a expliqué le fonctionnement.
_ Je l'aime bien.
_ Qui ? Lupin ? Dois-je être jaloux ?
_ Oui, Rémus Lupin, je l'aime bien, mais je trouve qu'il est un peu trop mature pour moi. Dit Hermione. Et en plus, je suis tellement amoureuse d'un autre homme que je ne vois pas les autres tu sais.
_ C'est qui cet autre homme ? Je vais me battre en duel avec lui pour te garder avec moi. Charlie Weasley ? Severus Rogue ? Nevil. . .
_ Non, idiot, c'est toi. Elle l'embrassa tendrement et Ron se remit à pleurer. Harry le prit dans ses bras et ils descendirent rejoindre les parents de Hermione. Ils soupèrent avec les Granger, puis revinrent à Poudlard peu après. Ils venaient d'arriver par la cheminée quand Bill vint les voir en souriant.
_ Vous connaissez la nouvelle, leur dit-il.
_ Non, qu'est-ce qu'il y a ? demanda Hermione.
_ Pénélope est enceinte. Il va y avoir un héritier ou une héritière Weasley bientôt.
_ Percy et Pénélope auront un bébé, c'est une super nouvelle ça. Mais tu diras à Percy que ce sera une fille qu'ils auront et je suis prêt à parier, dit Harry en souriant.
_ Une fille, tu dis, bon je me range de ton avis et je vais essayer de parier, moi aussi. Ce coup la devrait être payant, surtout si je ne dis à personne que tu as prévu une fille, dit-il en faisant un clin d'?il à Harry.
_ Hey, mais tu vas profiter de moi alors ? dit Harry en riant.
_ Oui, bonne nuit les amoureux, je vais parier avec Fleur, il monta les escaliers et se dirigea vers sa chambre.
_ Une fille, tu en es sûr ? demanda Hermione.
_ Non, je disais seulement ça pour le taquiner. Tu vois j'ai une chance sur deux de me tromper. Viens, je suis fatigué, je veux seulement retrouvé mon lit. Ils se rendirent dans leur chambre. Hermione mit sa robe de nuit qu'il lui avait offerte à l'halloween et Harry se coucha en boxeur. Elle s'installa près de lui et commença à lui caresser le dos.
_ Un peu de camping, M. Potter, lui dit-elle en souriant.
_ Pas ce soir, Herm, j'ai trop de choses à digérer. Il lui donna un baiser sur le front.
_ Je comprends, comment te sens-tu ?
_ À vrai dire, je suis sonné. Je ne les aimais pas vraiment, mais ils m'ont tout de même élevé. Et je ne te l'ai pas dit encore, mais j'ai hérité de tout ce qu'ils possédaient.
_ Tout ?
_ Oui presque tout, la voiture, le mobilier et les effets personnels des Dursley vont à Marge, la s?ur de Vernon.
_ Je n'aurais jamais cru que tu hériterais de ces affreux gens.
_ Moi non plus Herm. Il la serra dans ses bras, puis il ajouta, maintenant je sais que tu vas rester avec moi, je suis riche en gallions et en argent de moldu. Et toi tu en as après l'argent. Il lui donna un baiser sur la joue et ri.
_ Mais bien sûr, un homme riche on ne le laisse pas tomber surtout si on est folle de lui. Elle l'embrassa, puis ajouta, bonne nuit Harry.
_ Bonne nuit Hermione, je t'adore mon ange. Et ils s'endormirent peu de temps après.
MERCI POUR LES COMMENTAIRES, ILS M'ENCOURAGENT À POURSUIVRE !!!
