La nouvelle vie de Harry Potter Partie 2

Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.

Cette fiction est la 2e partie de La nouvelle vie d'Harry Potter, pour bien comprendre l'histoire, il serait important de la lire.

Chapitre XII

Harry n'arrivait pas à dormir, il regarda l'heure, 1h30. Hermione dormait paisiblement à côté de lui. Il décida de se lever, mit ses lunettes et sortit de la chambre réfléchir sur le sofa devant le foyer. Cela fait maintenant une semaine, une semaine, il n'en reste que deux avant que Ronald devienne un mange. . . non, je ne dois pas y penser, Rogue va trouver ce qu'il lui faut et tout redeviendra comme avant. Si jamais il ne trouve pas, qu'est-ce que je devrai faire, se dit-il, laisser Ronald mourir ou le donner littéralement à Voldemort. Bon sang, jamais je n'aurais cru en arriver la un jour.

La semaine avait été très difficile. Les funérailles de ses beaux-parents furent insupportables pour lui, bien qu'il ne le montra pas, parce qu'il supportait Hermione. De voir que seulement Rogue pouvait s'occuper de son fils, était monstrueux. Dès que lui, son père, s'en approchait, il se mettait à pleurer et il arrêtait que lorsque Rogue resserrait son étreinte. Il n'avait pas encore dit à Hermione qu'il pouvait désormais se transformer en lion. Il croyait que ce n'était pas encore le moment, il ne lui avait pas raconté ce qui c'était passé lors de la rencontre avec Voldemort. Il se sentait coupable, il avait voulu le tuer, il ne valait pas mieux que lui. Mais d'un autre côté, il ne pouvait que souhaiter qu'il soit mort, enfin. Cependant, au fond de lui, quelque chose lui disait que Voldemort était encore en vie et qu'il reviendrait encore et encore le faire souffrir, soit par son fils, ou sa femme. La seule personne avec qui il avait parlé cette semaine, après le grand bouleversement, c'était Hermione. Pour la consoler, autrement, il demeurait toujours muet, ne répondant pas aux questions et ne participant pas aux discussions. Il était plongé dans un mutisme total. Ses yeux reflétaient continuellement une immense colère et un très grand chagrin. Merlin, qu'il détestait Voldemort. Les cours devaient reprendre aujourd'hui, Rogue lui avait donné à lui et Hermione une semaine de congé de cours pour tout arrangé. Comment pouvait-il dormir avec ce qui se passait pour son fils ? Il savait que Rogue s'en occupait bien, il avait remarqué que Ron souriait souvent dans ses bras et Rogue ne s'en séparait jamais, mais son fils lui manquait, il avait besoin de le prendre dans ses bras, de jouer avec lui, même de changer ses couches pleines. Il était perdu dans ses horribles pensées, lorsqu'il sentit une main sur son épaule, il se retourna :

_ Harry, il est presque 3h, tu devrais venir dormir, tu sais, lui dit Hermione qui le regardait en souriant. Harry la trouva belle, c'était son premier sourire depuis, mais comment pouvait-elle sourire avec ce qui se passait avec son fils ?

_ Toi aussi, lui répondit-il sèchement, il lui en voulait tout d'un coup, parce qu'elle souriait et son fils était en danger. Comment une mère peut- elle sourire, alors que son enfant est dans un tel état. Il ne comprenait pas encore, qu'elle lui souriait pour l'aider, lui. Pour essayer de lui remonter le moral même si elle en avait besoin elle aussi, peut-être même plus que lui.

_ Harry tu m'inquiètes, tu sais.

_ Et moi je suis inquiet pour Ronald-James, répondit-il furieusement.

_ Moi aussi, mais je ne crois pas que ne pas dormir, puisse l'aider. Nous devons nous battre Harry et ensembles, pas l'un contre l'autre, ensembles. Elle lui faisait face maintenant et le regardait dans les yeux. Il se senti honteux. Elle ne voulait que l'aider et ils se battaient tous deux pour la même cause, il ne devait pas lui en vouloir à elle.

_ Tu as encore raison, Herm. Viens, allons dormir. Lui dit-il en lui donnant la main. Il l'entraîna dans la chambre se couchèrent et la serra dans ses bras avant de s'endormir.

Le lendemain, ils se rendirent main dans la main dans la grande salle pour le déjeuner. Tous les élèves savaient ce qui était arrivé et quel danger courrait leur fils, puisque Rogue leur avait dit et demandé leur aide pour trouver le contre sort. Depuis une semaine qu'ils savaient tous et que tous les Gryffondors avaient ratissé la bibliothèque à la recherche d'un sort qui pourrait aider, mais toujours sans résultats. Harry et Hermione s'assirent à la table des Gryffondors. Harry jeta un coup d'?il en direction de son fils installé confortablement dans les bras du professeur Rogue, puis il mangea en silence, ignorant les questions que ses compagnes ou compagnons lui posaient. Le repas terminé il dit à Hermione de se rendre seule au cours, qu'il devait parler à Rogue. Celle-ci se rendit donc seule au cours de Charlie.

Harry installé sur la chaise en face du bureau de Rogue s'informa si celui- ci avait enfin trouvé l'antidote pour son fils.

_ Non, désolé, j'ai ratissé toute la bibliothèque, il ne me reste qu'à regarder du côté de la magie noire, mais je voulais vous demander votre avis, avant.

_ De la magie noire pour sauver mon fils, si c'est la seule solution, je vous laisserai l'utiliser.

_ Bien dans ce cas, sachez, qu'une personne est venue m'offrir son aide et qu'elle croit avoir découvert ce qu'on pourrait faire pour aider votre fils.

_ Qui ?

_ Je lui ai promis de garder secrète son identité, désolé.

_ Bon, euh des nouvelles de Voldemort ?

_ D'après ce que j'ai su, il serait toujours en vie, mais affaibli. Il a perdu beaucoup de sang.

_ C'est tout.

_ Bien j'imagine qu'il nous enverra sous peu son faucon pour nous rejoindre à propos de Ronnie-James.

_ Si je revois ce stupide faucon, je le tue.

_ Bien voyons, Harry ! Qu'est-ce que cela te donnerait.

_ C'est avec ce satané faucon que tout a commencé. Il n'apporte toujours que des mauvaises nouvelles. L'enlèvement de Ginny, des morts, les Granger, mon fils. Je vous le jure, professeur, si je revois une fois de plus ce faucon, je le tue.

_ Bon, tu feras comme tu voudras. À ce moment-là, Ronald se réveilla en pleurant et Rogue le prit dans ses bras. Harry regarda la scène et cela le rendit triste. Il essuya une larme au coin de son ?il gauche, puis demanda à Rogue.

_ Professeur, je dois aller en cours de potions, pouvez-vous me donner un billet pour ne pas que le professeur Weasley enlève des points à gryffondor ?

_ Oui, il lui donna alors un petit parchemin sur lequel il était écrit que Harry Potter avait un entretien avec le directeur Severus Rogue. Harry prit le parchemin et se tourna vers Rogue.

_ Merci, pour le parchemin et pour mon fils, je vois que vous vous en occupez correctement.

_ Vous n'avez pas à me remercier, je ne fais que mon travail.

_ Merci, encore. J'espère qu'il ne vous donne pas trop de fil à retordre.

_ Non, il est super attachant et à vrai dire, je n'ai pas trop hâte que tout cela soit terminé, j'espère que je pourrai aller le voir !

_ Vous serez toujours le bienvenu, professeur.

_ Bon vas-y Harry, sinon tu vas manquer toutes les explications.

_ Au revoir Professeur. Harry sortit du bureau pour se diriger vers les cachots.

Pendant la conversation de Harry avec Rogue.

Hermione entra dans la salle de cours, comme toujours les Serpentards étaient déjà tous arrivés. Elle s'installa à sa table habituelle, celle-là même où elle s'assoyait depuis maintenant 6 ans. Elle regarda les chaises vides à côté d'elle, il n'y a pas si longtemps, elles étaient occupées par ses meilleurs amis, Ron Weasley et l'autre par Harry Potter. C'est sûr Harry était toujours là, mais il n'était plus son meilleur ami, il était son époux, son amant, le père de son fils. Elle était perdue dans ses pensées lorsqu'elle sentit quelqu'un prendre le siège qu'occupait habituellement Ron. Elle le regarda.

_ Je m'excuse, Potter, je crois que je suis mieux de ne pas te laisser seule avec ce petit merdeux de Goyle dans les parages, lui dit Drago Malefoy.

_ Oh, c'est rien. Assied-toi, lui dit-elle en souriant. Malefoy s'installa puis se tourna vers elle.

_ Je voulais aussi te présenter mes sympathies pour tes parents, il lui tendit la main. Elle lui serra la main.

_ Merci beaucoup. Elle le regarda longuement, puis lâcha sa main. Elle se demanda pourquoi il n'était pas avec Goyle et sa bande et ce qu'il se passait pour qu'il agisse si bien avec elle.

_ Je te présente mes excuses pour mon comportement. J'ai été horrible avec le balafré et toi, eh, je veux dire, Potter et toi.

_ C'est déjà oublié, Malefoy. Elle se leva et changea de siège prenant celui du milieu. Si elle était demeurée à sa place Harry aurait du se placer au centre entre elle et Drago, mais elle croyait que c'est elle qui devait y être. Le professeur Weasley entra dans la classe.

_ Bonjour à tous, leur dit-il. Et il commença à inscrire les ingrédients nécessaires pour la préparation de la potion du jour. Hermione et Malefoy travaillaient ensembles et ils s'entendaient plutôt bien. Vers le milieu du cours, Harry entra dans la classe et remis un papier justifiant son retard à Charlie qui lui fit signe de s'asseoir. Il se dirigea vers sa place habituelle et fut curieux de constater qu'Hermione y était assise au côté de Drago Malefoy. Qu'est-ce qu'il faisait là, lui ? Il s'assied sur la chaise qu'occupait habituellement Hermione et lui donna un baiser.

_ Bonjour, dit-il, sans jeter un regard à Malefoy.

_ Bonjour, tiens piles les scarabées, répondit-elle en lui tendant un pilon et un mortier, qu'il prit sans regarder Malefoy. Il commença à empiler les scarabées dans le mortier. Il remarqua rapidement que Hermione parlait avec Malefoy qui semblait lui faire la conversation convenablement. Mais il ne répondit pas à celui-ci lorsqu'il lui dit ceci :

_ Potter, tu n'as pas l'air bien ? Harry ne se retourna même pas et ne répondit pas.

_ Bien en fait, commença Hermione, il ne dort pas très bien, avec ce qui est arrivé à mes parents et Ronald, termina-t-elle tristement.

_ Oui, j'imagine répondit Drago, j'espère que vous réussirez à trouver quelque chose pour lui. Je ne voudrais pas que le fils du survivant termine ses jours à combattre son père au côté de Vous-savez-qui.

_ J'espère de tout c?ur que cela n'arrivera pas, moi aussi, Malefoy.

_ Je ferai tout mon possible pour vous aider, Hermione, lui répondit le blond en lui tendant la main.

_ Merci, Drago, lui répondit-elle en prenant sa main tendue. « Génial, pensa Harry, un ennemi devenu ami et avec mon épouse en plus, il ne manquait plus que cela. » Grâce à Hermione et Drago ils réussirent leur potion, Charlie leur accorda chacun 10 points ce qui permis à Gryffondor de récolter 20 points supplémentaires. Le cours terminé ils devaient se rendre dans le parc pour le cours de soins aux créatures magiques avec Hagrid. Harry prit Hermione par la main et l'entraînait à l'extérieur de la classe, lorsque Charlie l'arrêta.

_ Harry, j'aimerais bien te parler un moment. Harry donna un baiser à Hermione et se dirigea vers Charlie.

_ Je trouve que tu sembles fatigué, ces jours-ci. Commença Charlie. Tu devrais te reposer, je m'inquiète réellement tu sais.

_ Tu devrais plutôt t'inquiéter de mon fils, c'est lui qui a besoin en ce moment.

_ Je m'inquiète également pour lui, tu sais. Je fais tout ce que je peux comme tous les membres de ma famille. Charlie poursuivit la conversation ponctué de petites réponses de Harry qui faisait semblant d'être d'accord avec lui. Tout ce que Harry pensait c'était que son fils avait besoin de lui et qu'il avait besoin de son fils près de lui. La conversation dura une demi-heure et Harry pu enfin sortir de la classe pour se rendre au cours de Hagrid. En descendant les escaliers il vit Malefoy qui s'avança vers lui et marcha avec lui en direction du cours de Hagrid.

_ Potter, je m'excuse pour tout ce que je t'ai fait endurer durant ces dernières années.

_ C'est tout ?!

_ Non, je voulais te dire que je connais peut-être un moyen pour aider ton fils.

_ Un moyen ? demanda sceptique Harry, pour aider un Potter. Voyons Malefoy, peut-être que ton petit numéro fonctionne avec Hermione, mais pas avec moi.

_ Tu ne veux pas de mon aide.

_ Plutôt mourir que d'accepter l'aide d'un Malefoy, trancha Harry en arrivant au cours de Hagrid.

La semaine se déroula très rapidement et Hermione passa de plus en plus de temps avec Drago Malefoy. Harry ne parlait toujours, qu'à Hermione et c'était que pour s'assurer qu'elle le préférait toujours à Drago Malefoy. Sept jours, il restait sept jours, avant de sauver Ronald. Réussiraient- ils, jusqu'à maintenant les recherches semblaient infructueuses. Il était seul et se sentait seul. Hermione était partie à la bibliothèque avec Malefoy. Visiblement, elle, elle avait accepté l'aide qu'il voulait lui apporter. Harry sorti de son appartement, il marcha sans but dans le château et il entra dans la salle des trophés. Sans s'en rendre compte, il était devant la vitrine de Quidditch, il regarda le nom qu'il y avait d'inscrit sur un trophé, Sirius Black, attrapeur, c'était le trophé du championnat de quidditch de l'année où son père avait été capitaine. Il lut le nom de son père sur le trophé. Il continua son chemin, puis regarda dans la prochaine vitrine, sur une petite plaque dorée était inscrit : « Prix spécial pour services rendus à l'école, M. Ronald Weasley et M. Harry Potter, juin 1993 ». C'était la récompense qu'il avait reçu en plus des 200 points avec Ron pour l'épisode de la chambre des secrets. Harry s'assied par terre et réfléchit. Pourquoi était-il venu ici ? Il ne s'était promené dans Poudlard sans savoir où il se rendrait. Il regarda l'heure et constata qu'il était l'heure du souper. Il se rendit dans la grande salle où il trouva Hermione en grande conversation avec Malefoy.

_ Bonjour Herm, dit Harry en embrassant la jeune fille passionnément devant tout le monde et surtout Malefoy, pensa-t-il.

_ Harry, nous nous donnons en spectacle. Lui dit-elle, puis elle se tourna vers Malefoy, on se donne rendez-vous à la bibliothèque disons à 18h45. Pour terminer.

_ J'y serai Hermione bye, dit celui-ci en se rendant à la table des Serpentards.

Harry et Hermione s'assirent à leur table et mangèrent. Puis, peu de temps après, le faucon de Voldemort entra dans la salle et se dirigea vers Harry. Celui-ci devint immédiatement en colère. Il pensa « Toi le faucon, tu ne viendras plus jamais me livré de courrier, c'est assez ! ». Le faucon déposa la missive devant lui et, en une fraction de seconde, en présence de tout Poudlard, Harry se transforma en lion et bondit sur la table pour attraper ce faucon. Il lui arracha une aile avec sa gueule, mais le faucon réussit à rejoindre la table des professeurs. Le lion bondit sur celle-ci faisant tomber au passage les assiettes et la nourriture. Il attrapa le faucon avec sa gueule et d'un coup de patte il l'éventra. Ensuite il lui trancha la gorge. Puis il rugit. Les étudiants étaient tous terrorisés, les professeurs étaient figés sur place. Hermione s'avançait prudemment. Le lion continuait à massacrer l'oiseau, puis un petit rire se fit entendre. Ronald Potter riait dans les bras de Rogue. Le lion se retourna et remarqua que l'enfant était près de lui et que sa crinière lui touchait le visage lorsqu'il bougeait. Harry s'assied devant le bébé et lécha les mains du bébé. Celui-ci lui tendit les bras. Rogue déposa le bébé sur la table et le lion mit une de ses pattes sur celui-ci sans sortir ses griffes et se mit à le lécher affectueusement, le bébé ne riait plus, il s'était calmé et s'endormit rapidement. Le lion sauta en bas de la table des professeurs et atterrit sous sa forme humaine devant Hermione.

_ Harry qu'est-ce que tu as fait ? dit-elle en montrant la dépouille du faucon.

_ Il ne nous enverra plus de courrier, le con. Fut seulement la réponse de Harry. Il prit la lettre et sorti de la grande salle en regardant Malefoy dans les yeux. Malefoy se leva et le suivit. Hermione voulu y aller, mais celui-ci lui dit :

_ Non, Hermione laisse-moi aller lui parler. Je saurai le convaincre. Et il sortit de la grande salle en suivant Harry Potter.

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