Petit OS sans prise de tête, j'ai hésité à le publier parce qu'il est vraiment bateau, y a rien de fou, mais je me suis dis que si ça pouvait au moins vous faire passer 10 minutes et aussi vous faire un peu rire, alors c'était tout bénéf ^^.
Bonne lecture et joyeux Halloween.
Seul (ou presque) pour Halloween
Quand Sasuke rentra chez lui ce soir-là, toute sa maison était plongée dans le noir. Chose étrange d'après lui, puisqu'il était certain que Naruto, son compagnon, devait rentrer avant lui de son travail, et donc, être déjà dans la maison.
Il ne s'attarda pas trop sur ce constat, se disant que son amant avait dû être retenu un peu plus longtemps, histoire de compenser la journée du lendemain qui était férié. Alors il alluma d'un geste connaisseur l'éclairage de l'entrée, se déchaussant et retirant son manteau pour le ranger dans la penderie juste à ses côtés.
Une fois fait, il éteignit les spots et déambula dans la maison pour arriver jusqu'au salon où, là aussi, il alluma la lumière. Mais il n'eut pas le temps de faire un seul pas, qu'il sursauta un grand coup. Face à lui, l'épouvantail à la tête de citrouille, qui faisait exactement sa taille et qui trônait à côté du canapé, venait de le prendre par surprise. Ayant complétement oublié ce pantin présent ici depuis une semaine, il jura mentalement contre Naruto pour l'avoir installé pile en face de l'entrée du salon. Il ferma les yeux et reprit une profonde inspiration, essayant de calmer ses battements de cœur. Finalement, il détourna son attention de la chose immensément moche et effrayante pour allumer la télévision.
Il n'avait jamais aimé qu'il y ait trop de silence dans leur maison. Habitué depuis longtemps à ce que Naruto anime son quotidien jour après jour, le vide se faisait vite ressentir quand son idiot blond n'était pas dans les parages. Même si en cet instant, avec cet épouvantail de malheur, il n'avait certainement pas l'impression d'être seul.
Il était surtout très mal à l'aise, comme une impression d'être épié. Alors il préféra délaisser le salon, la télé toujours allumé pour produire un léger bruit de fond, et partis dans la cuisine pour préparer la dîner.
Après un petit temps à tout préparer, il se saisi d'un récipient pour y mettre ses ingrédients, mais avant qu'il n'ait pu poser la casserole sur la plaque de cuisson, un bouquant phénoménal retentit depuis le salon. Il délaissa la cuisine pour aller au pas de course dans la pièce à côté et regarda la télévision dans un froncement de sourcil. A la recherche de la télécommande pour baisser le son qui s'était augmenté tout seul par il ne savait quel miracle, il trouva cette dernière sur l'assise du canapé, pourtant persuadé de l'avoir laissé sur la table basse. Il s'en saisi rageusement et tout en appuyant sur le bouton du volume moins, il contracta la mâchoire, se demandant ce qui clochait avec cette télévision. Il essaya de rester rationnel en se disant que c'était sûrement un problème technique lié à la chaine télé elle-même. Même si au fond de lui, il était persuadé que quelque chose clochait avec cette télévision.
Il reposa la télécommande là où il l'avait trouvé, c'est-à-dire sur l'assise du canapé, puis retourna dans la cuisine pour continuer sa précédente occupation. Il laissa sa mixture sur le feu pour qu'elle cuise bien gentiment, et attrapa son portable, pour écrire à Naruto, histoire de savoir à quelle heure il pensait rentrer du travail.
Une fois fait, il regarda l'heure rapidement sur son portable et après un petit calcul, il se permit de se dire qu'il aurait le temps nécessaire pour prendre une douche. Alors c'est ce qu'il fit.
Quinze minutes, c'est qu'il fallut pour que Sasuke sorte en trombe de la salle de bain, encore trempé et une serviette tout juste nouée autour des hanches. Il se précipita une nouvelle fois dans le salon, regarda dans un même froncement de sourcil que précédemment la télévision qui avait son volume augmenté presque à son maximum. Cette fois il jura à haute voix et se saisi de la télécommande qui était posé sur l'assise du canapé. Elle n'avait pas bougé d'un poil.
La situation l'agacé, il ne savait pas pourquoi. Cette télévision était vieille de cinq ans certes, mais de là à ce qu'elle ait des problèmes de son aussi répétitif, ce n'était pas normal.
Il jeta un coup d'œil en biais à l'épouvantail sur sa gauche, avant de reporter son attention sur la télévision. Ce mannequin de l'horreur lui filait vraiment la chair de poule. Il ne réfléchit pas plus et appuya sur le bouton OFF de la télécommande pour éteindre la télévision. Au moins ainsi, il ne sursauterait plus à tout bout de champs à cause du volume qui s'augmente tout seul.
Dans un soupir, il posa la télécommande sur la table basse et tourna les talons pour quitter le salon. Mais il n'engagea pas un pas en dehors de la pièce, que l'écran télé se ralluma.
Sasuke eut un désagréable frisson qui lui traversa la colonne vertébrale. Il tourna la tête, voyant la télécommande toujours à sa place, ainsi que cet épouvantail de malheur.
- Ok. Ras le cul ! – Jura Sasuke en attrapant le cordon d'alimentation de la télévision, pour la débrancher de sa prise. – Si avec ça tu te rallumes, je fou le camp de cette baraque.
Il tourna définitivement les talons du salon et repartis dans la salle de bain. Ce n'était pas tout mais, il avait un peu froid avec pour seul habit une serviette. Il se sécha rapidement avant de retourner dans la cuisine, pensant au dîner qui était toujours sur le feu et qui, il l'espérait, n'avait pas brûlé avec sa perte de temps liée à cette histoire de télévision.
Mais une fois devant la plaque de cuisson, il bloqua. Elle était éteinte.
Il dégluti bruyamment.
Son esprit rationnel essayait de se manifester, mais son angoisse était beaucoup trop grandissante.
C'était sûr, il n'était pas seul dans la maison.
Il détestait les soirs d'Halloween, surtout parce qu'il savait que Naruto pouvait faire preuve de beaucoup d'imagination pendant cette période, mais Naruto n'était pas là. Il lui avait d'ailleurs répondu qu'il arriverait d'ici quarante minutes, preuve qu'il n'était pas chez eux.
A cet état de fait, Sasuke sorti de la cuisine, sans prendre la peine de rallumer la plaque de cuisson, et alla dans l'entrée. Il ouvrit le placard à chaussure et vérifia que la paire appartenant à son amant n'était belle et bien pas là. Chose qui se confirma.
Il referma le petit placard et se redressa, mais un nouveau bruit lui fit retenir sa respiration. Les battements de son cœur s'accélérèrent à l'attente du bruit de soufflerie qu'il connaissait trop bien. D'un pas incertain il prit de nouveau la direction de la cuisine.
- Pourquoi ça m'arrive à moi… – Marmonna Sasuke dans sa barbe inexistante.
Devant lui, le bouton rouge de la hotte présente au-dessus de la table de cuisson était allumé, et la soufflerie de cette dernière aussi, réglée au maximum. Il n'allumait jamais la soufflerie au maximum, de un, parce qu'elle faisait un bouquant à réveiller les morts (ironique en ce jour) et de deux, parce qu'elle extrayait aussi bien l'odeur de nourriture en première position qu'en dernière position.
Encore une fois, il essaya de garder contenance et alla appuyer sur le bouton OFF de la hotte, s'assurant au passage que la plaque de cuisson était restée éteinte.
Quelque chose était clairement en train de se passer et il n'était pas du tout rassuré à l'idée de rester seul. Il attrapa fébrilement son portable et composa le numéro de Naruto pour l'appeler.
Messagerie.
Alors tout en scrutant ce qui l'entourait, malgré qu'il sache très bien ce qui composait la cuisine, il laissa un message sur le répondeur :
« - Hey bébé… heu… tu peux me rappeler rapidement s'il te plait… je… juste pour… juste pou-
Mais il s'arrêta dans sa phrase quand il se retrouva dans le noir complet. L'adrénaline le submergea et il reprit rapidement :
« Bébé si tu peux rentrer dès que possible, ça m'arrangerait… »
Il raccrocha, et scruta autour de lui rapidement. L'éclairage ne fonctionnait plus malgré le fait qu'il essayait d'actionner l'interrupteur. Ce qui voulait dire que le compteur avait sauté.
Compteur qui, bien évidemment, se trouvait à l'extérieur de la maison, côté jardin. Jardin qui pouvait être éclairé mais qui, avec un compteur coupé, était lui aussi plongé dans l'obscurité la plus totale. Jardin qu'il ne trouvait pas du tout rassurant de nuit.
En cet instant, il voulait maudire son amant pour l'avoir persuadé d'acheter cette maison près d'une forêt, plutôt que dans un cartier tranquille de la ville présente à dix minutes en voiture de chez eux.
Il prit son courage à deux mains et grâce à la lampe de son téléphone, commença à fouiller dans l'un des tiroirs de la cuisine pour y dénicher une lampe torche qui l'éclairerait bien mieux que son téléphone.
Une fois son bien en main qu'il alluma, il alla enfiler sa paire de chaussures et son manteau, et sortis par la porte d'entrée. Il longea un des murs extérieur de la maison pour atterrir du côté jardin et essaya tant bien que mal de faire abstraction des immenses sapins sombres présents justes en face de lui.
Il bifurqua légèrement sur sa droite et marcha encore un peu pour atteindre le petit placard où le système électrique général de la maison se trouvait. Il ouvrit le boitier et la première chose qu'il vit, fut tous les disjoncteurs du tableau électrique qui étaient tous sur ON. Un coup d'œil au disjoncteur général le « rassura » quand il le vit sur OFF.
Son index et son pouce dessus, prêt à le remonter sur la position ON, il se dit que regarder du côté de la baie vitrée du salon qui n'était pas loin de lui, lui permettrait de voir rapidement si sa manipulation fonctionnerait ou non.
Alors c'est ce qu'il fit, il remonta le disjoncteur tout en regardant vers la baie vitrée. Un claquement bruyant résonna dans l'obscurité de la nuit, et ses yeux s'agrandir sous le choc.
L'éclairage était bien revenu, lui permettant de voir sa maison correctement, seulement, là en face de la porte de la baie vitrée, le fixant intensément de ses yeux creux, se tenait l'épouvantail à la tête citrouille.
La tête penché sur le côté, une main lui faisant coucou et l'autre tenant un couteau, Sasuke, le vit tourner le loquet de la baie vitrée, pour finalement lui tourner le dos et disparaître de son champ de vision.
Là, il sentit l'angoisse monter en lui en flèche.
Alors qu'il était tombé sur les fesses sous le coup de la surprise, il se redressa rapidement et referma le placard électrique violement. Est-ce qu'il devait rester là, où bien devait-il rentrer à l'intérieur ? Le doute venait de l'habiter. L'épouvantail avait quitté le salon, mais était-ce pour venir le chercher dehors ou bien pour aller se cacher dans la maison ?
- Non, s'il voulait sortir il n'aurait pas verrouillé la baie vitrée. – Marmonna Sasuke pour lui-même. – Il veut que je rentre. Et il n'y a qu'une seule autre entrée... La porte de devant…
Là, Sasuke se mit à cogiter rapidement.
1) Appeler la police et leur dire qu'un psychopathe déguisé en épouvantail avec une tête de citrouille l'attendait chez lui arme en main ?
Non. Il serait rapidement lui-même pris pour un psychopathe, ou alors la police croirait à un canular surtout en cette nuit d'Halloween.
2) Retourner dans la maison et affronter le dis psychopathe ?
Certainement pas, il voulait revoir Naruto avant de mourir. Mais en même temps, s'il mourrait, ça ferait les pieds son amant car c'était de sa faute si cette chose immonde à tête de citrouille se trouvait chez eux en ce moment même.
3) Rester dehors. Dans le froid. A même pas deux cent cinquante mètres de cette forêt glauque d'où il entendait les hululements des chouettes et hiboux accentuer ses frissons dans tout son corps.
Il cogita, profitant de ce temps mort pour peser le pour et le contre. Naruto n'arriverait que dans trente minutes. Pouvait-il se permettre d'attendre dans le froid comme ça ? Et puis si ça se trouve, l'homme à la tête de citrouille avait peut-être quitté les lieux, simplement de passage pour lui flanquer une frousse monstrueuse.
Il se passa une main sur le front et éteignit sa lampe torche.
Il avait l'avantage du terrain. Cette maison, c'était la sienne, il la connaissait plus que bien. Alors, à pas de loup, il commença à en faire le tour par l'extérieur, essayant de guetter par les fenêtres à sa hauteur, le moindre mouvement suspect pouvant lui indiquer la position du psychopathe à la tête de citrouille.
Le rez-de-chaussée lui semblait vide. Et s'était tant mieux, car il venait d'arriver face à la porte d'entrée. Entrée qui était chaleureusement décorée des lampions citrouille et toiles d'araignées pendante dans tous les sens.
Très délicatement, il abaissa la poignée de la porte et tenta de pousser vers l'intérieur.
C'était ouvert.
Il dégluti, s'insultant mentalement en se demandant pourquoi l'être humain était fait d'une telle curiosité.
Et là, son cœur s'arrêta de battre quand son portable se mit à sonner. Il l'attrapa aussi rapidement qu'il le put et maladroitement il rejeta l'appel, constatant trop tard que c'était Naruto qui cherchait à le joindre.
Il releva la tête doucement, sentant une aura juste en face de lui. Le son de son portable venait clairement d'indiquer sa position à son inconnu violeur de domicile et il ne se trompa pas.
Le psychopathe épouvantail à la tête de citrouille semblait le regarder et tout en penchant de nouveau la tête sur le côté il l'entendit parler d'une voix profonde et rauque :
- Cou-cou.
Le cœur de Sasuke s'emballa alors, il analysa la situation et comme un signe du destin il se rendit compte que l'homme en face de lui ne semblait pas vouloir engager le premier pas. Alors son corps bougea tout seul et tout en hurlant virilement, il fonça sur sa cible, le bras levé en l'air et brandissant sa lampe torche pour l'utiliser comme arme de défense.
Il s'apprêta à frapper de toutes ses forces, de tout son poids, mais son attaque fût contrée par un cri de l'homme à la tête de citrouille.
- ARRETE SAS'KE C'EST MOI ! C'est moi, c'est Naruto !
Dit-il en bloquant le coup à l'aide de ses bras croisés au-dessus de sa tête.
Là, le temps se suspendit.
Sasuke laissa ses bras retomber le long de son corps quand l'information fut assimilée et il se laissa glisser sur le sol, ses fesses se réceptionnant sur ses talons.
L'épouvantail psychopathe retira rapidement sa tête de la citrouille qui lui masquait le visage et s'accroupi en face de son amant. Sasuke avait l'air dans un état second, comme épuisé par toute cette mise en scène.
- Bébé ça va ? – Demanda Naruto en tentant le contact, posant sa main sur l'épaule de l'Uchiha.
- Me touche pas, enfoiré ! – Fit Sasuke en se redressant et en lançant sa lampe torche sur le blond qui la reçu sur le torse, avant qu'elle n'atterrisse au sol et roule dans un bruit sourd.
- Sas' attend, c'était une blague je voulais pas que ça tourne comme ça. Bébé s'te plait…
Sasuke fulminait. Il n'en revenait pas. Naruto l'avait bien eut. Il s'était fait avoir comme un bleu. Et puis maintenant qu'il y repensait, Naruto lui avait dit quelque chose comme « C'est drôle on pourrait presque se cacher dedans… » quand il l'avait vu dans le rayon du magasin avant de l'acheter.
Il arriva dans la cuisine et s'arrêta net, ne sachant même pas pourquoi il était venu dans cette pièce. Puis deux bras l'attrapèrent par la taille pour se nouer autour de lui.
- Lâche-moi espèce de psychopathe !
- Nan. Je suis désolé. Je te demande pardon bébé, j'avoue j'ai été un peu loin, j'aurais dû m'arrêter dès que tu m'as appelé, mais tu me connais… la tentation était trop forte…
- La tentation était trop forte !? – Fit le brun en se retournant pour lui faire face et le frapper à l'épaule. – Et qu'est-ce que t'aurais fait si j'avais appelé les flics hein ?
- Tu les aurais pas appelé, t'as trop peur d'être toi-même pris pour un cinglé. – Lui répondit Naruto, un sourire aux lèvres.
Il devait bien avouer que son amant le connaissait plus que bien, mais il n'en restait pas moins qu'il avait eu la peur de sa vie.
- Va te faire foutre Naruto ! Tu te rends même pas compte de l'état d'angoisse dans lequel tu m'as mis ! Puis comment t'as fait pour faire tout ça sans que je m'en rende compte !?
Il se débattait dans l'étreinte puissante de son blond qui essayait de le canaliser, cherchant à se faire pardonner à tout prix.
- Je te demande pardon tu pourras me demander n'importe quoi, je me plierais à tes moindres volontés jusqu'à la fin de l'année.
- Jusqu'à la fin de l'année ? Ça compense même pas le traumatisme que j'ai subis ! Je veux une compensation à la hauteur de ta putain de connerie !
- Ok. Tout ce que tu veux bébé. – Répondit Naruto en frottant son nez dans le cou de son amant.
- Hn.
Sasuke se dégagea de l'étreinte du blond d'un coup d'épaule, toujours en colère contre cette blague de mauvais goût.
- Bébé ?
- Fait ce que tu veux, je vais me coucher, j'ai plus faim.
- Bébé ! Sas' attends !
Mais Sasuke s'en va, prenant refuge dans leur chambre. Le bruit de la porte qui claque dissuada Naruto d'aller rejoindre son amant pour un petit moment.
Il soupira en s'adossant au plan de travail et regarda la plaque de cuisson qu'il avait lui-même éteinte plus tôt pour sa blague. Il souleva le couvercle du récipient posé dessus et regarda avec des gros yeux ce qui était à l'intérieur.
Sasuke lui avait fait des ramens.
Il s'insulta mentalement. Qu'est-ce qu'il pouvait être con des fois à pousser ses blagues toujours plus moins.
Il quitta la cuisine pour aller dans l'entrée et ramassa la grosse tête de citrouille qui était resté par terre avec la lampe torche. Prenant la direction du salon, il délaissa la grosse tête sur la table du salon, ainsi que la lampe torche, et sortis de sa poche de pantalon le couteau en plastique et la télécommande universel qui lui avait permis de gérer la télévision de loin.
Il regard rapidement autour de lui et bizarrement, il se sentit mal à l'aise. C'est vrai qu'il était peut-être allé un peu loin dans sa blague. Il fallait qu'il se rattrape.
Il retourna dans la cuisine et ouvrit le frigo, sortant tout ce qui lui permettrait de faire un plateau repas à son homme, et une fois fait, il prit la direction de leur chambre.
Deux coups frappés à la porte et il l'ouvrit, passant sa tête dans l'entrebâillement. Il avisa son amant allongé dans le lit, un livre entre les mains et l'éclairage de la lampe de chevet allumé.
Il entra, le plateau entre les mains et vint s'asseoir sur le lit à côté du brun.
- Bab'…
Sasuke releva les yeux de son livre et regarda à tour de rôle le visage de son amant et le contenu du plateau.
Naruto le connaissait vraiment trop bien. Des onigiris au thon et des tomates cerise.
- T'es ridicule dans les vêtements de cette affreuse poupée…
Aussitôt dit, le blond posa le plateau sur le lit et se redressa pour se déshabiller, et Sasuke en profita pour piocher dans les tomates en même temps qu'il se rinçait l'œil. Un rayon de malice passa dans le regard cendre alors que Naruto enlevait son pantalon, lui laissant voir toute sa musculature et réveillant en lui une petite flamme.
- T'as bien dit que tu accepterais tout ce que je voulais ?
- Heu… Oué – Répondit Naruto, à cloche pied sur une jambe en tirant le bas de son pantalon pour s'en délivrer.
- Je veux être « top » la prochaine fois qu'on fera l'amour. – Lui dit-il dans un sourire alors qu'une autre tomate atterrissait dans sa bouche.
Naruto dégluti. Il allait mourir.
Il savait qu'il aurait dû réfléchir plus intensément à sa connerie de blague, avant de la faire.
On ne s'attaquait pas à un Uchiha sans conséquence.
- Ok. – Répondit-il en fermant les yeux de résignation.
Fin
J'espère que ça vous a plut, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ou message perso.
J'ai bien ris en l'écrivant en tout cas ^^.
Bisous et à bientôt.
