Disclaimer : Tour appartient à J. K. Rowling, sauf le personnage de Mayra Lafféma.

[A/N]: Je vais juste vous dire une chose. Bonne lecture!



Chapitre 1 : Mlle Mayra Lafféma

Mayra était étendue sur son lit, ses yeux fixaient le vide. Elle songeait aux six dernières années en souriant. Elle avait toujours eu d'excellents résultats dans tous ses cours, mais elle n'était pas du genre studieux, loin de là! En fait, Mayra avait un don absolument fabuleux... pour s'attirer des ennuis. Non... en y pensant bien, la plupart du temps elle arrivait à se tirer d'affaire. Elle était reine dans l'art du mauvais coup et ne laissait jamais de preuve la reliant aux délits... enfin presque. Le malheur était que ses petits coups avait un certain style que la directrice avait fini par reconnaître. Ces dernières années à l'école Garannéa lui laissaient de merveilleux souvenirs. Son sourire s'estompa lorsqu'elle se mit à penser que pour sa dernière année d'étude elle devrait quitter ses amis, son école, son chez-soi...

Flashback

Mayra attendait dans le couloir depuis près de 15 minutes. Ce n'était pas la première fois qu'elle était convoquée dans le bureau de la directrice, mais quelque chose dans le ton qu'avait utilisé M. Crumion, son professeur de potion, en lui demandant de bien vouloir se rendre dans la tour de la directrice l'avait un peu inquiétée. Quelque chose lui disait qu'elle ne s'en sortirait pas aussi facilement cette fois. Alors qu'un sentiment d'appréhension l'envahissait, la porte du bureau s'ouvrit.

« Veuillez entrer Mlle Lafféma » dit la directrice avec une expression sur le visage qui n'augurait rien de bon.

Elle s'assit derrière son bureau en silence et sortit sa baguette de sa poche en gardant son regard grave sur Mayra. « Elle ne va quand même pas me jeter un sort! », pensa Mayra dont le coeur commençait à battre de plus en plus vite. Puis soudain, la directrice pointa sa baguette sur le classeur à sa gauche et prononça d'une voix qui se voulait neutre mais qui laissait transparaître de l'agacement :

« Accion dossier de Mlle Lafféma ».

La directrice consulta distraitement le dossier scolaire de Mayra, leva son regard et dit :

« Si cela peut avoir la moindre importance pour vous, je peux vous rassurer; M. Rioux est présentement à l'infirmerie, ses mains ont repris leur taille normale et il pourra reprendre les cours dès demain. »

« Mais... je... je ne vois pas de quoi vous parler, je ne... », se défendit Mayra mais fut coupée par la directrice.

« Bien entendu, nous n'avons pas de preuve... comme d'habitude, mais je commence à bien reconnaître votre... disons votre signature. Et le fait que les autres élèves semblent apprécier la distraction qu'apportent vos manigances n'améliore pas les choses. Je me vois donc dans l'obligation de faire une chose qui, je le crains fort, ne vous plaise pas beaucoup. J'ai eu une sérieuse discussion avec vos parents à ce sujet et ils ont approuvé ma décision. J'ai donc tout organisé pour votre transfert dans une autre école... »

« NON! Vous ne pouvez pas me faire ça! C'est chez moi ici. Et vous n'avez pas de preuve que... », commença Mayra dont le monde semblait s'écrouler.

« La décision ne vous appartient pas! » Coupa la directrice puis continua sur un ton neutre. « Vous finirez votre sixième année ici mais graduerez à l'école Poudlard, en Angleterre. Maintenant, vous pouvez retourner à vos occupations, je suppose que vous avez des devoirs à faire? »

« Oui, madame la directrice », répondit Mayra d'une voix brisée, fixant le sol.

Elle se leva et se dirigea vers la sortie, quand la voix de la directrice se fit entendre à nouveau; cette fois-ci elle avait un ton rassurant. Mayra lui fit donc face à nouveau.

« Ne soyez dont pas si abattue chère enfant. Considérez ce transfert comme une expérience. Vous aurez l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes. Ce pourrait être très enrichissant. »

Mayra eut envie de lui crier que les amis qu'elle avait déjà lui suffisaient amplement mais se retint et continua de l'écouter.

« Vous êtes brillante Mlle Lafféma. Vous aurez bientôt 18 ans, et vous devriez canaliser votre intelligence dans quelque chose de plus... constructif. »

Et sur ce, Mayra quitta la tour pour aller apprendre la nouvelle à ses amis et, par la même occasion, hurler à quel point la vie et la directrice étaient injustes, le tout en des mots qu'elle n'aurait certainement pas répéter devant ses parents.

Fin du falshback

Mayra se demandait comment elle allait bien pouvoir passer toute une année loin de son Québec natal. L'Angleterre lui semblait être le bout du monde et elle doutait qu'elle puisse éventuellement s'y faire. Pendant les six dernières années, elle avait réussit à se faire une réputation, elle était populaire et, grâce à son caractère et à son sens de la réparti, était respecté par ses condisciples. Et tous ces efforts pourquoi? Pour graduer dans un endroit où personne ne la connaît, dans un état de total anonymat. Elle se leva d'un bond et jeta un coup d'?il à son miroir. Elle fixa la jeune femme aux cheveux auburn et aux yeux verts qui lui faisait face. Puis un sourire malicieux se dessina sur son gracieux visage.

« Allons May! Ce n'est pas ton genre de t'apitoyer sur ton sort! », se dit- elle pour elle-même.

Si elle avait été capable de se faire un nom ici, elle pouvait le faire à Poudlard aussi. Il faudrait seulement le faire plus rapidement, c'est tout. À ce moment là, on cogna à la porte, puis la mère de Mayra entra.

« Ma chérie, ton père a déjà mis ta valise dans la voiture. Tu devrais t'habiller, nous allons partir pour l'aéroport dans un instant. » Elle lui addressa un sourire compatissant puis sortit.

Mayra se dirigea vers sa penderie, mais s'arrêta devant son bureau pour jeter un coup d'?il au cadre déposé sur sa table de chevet. C'était une photo de sa famille. Elle avait 4 frères plus âgés. C'était probablement l'une des raisons pour lesquelles elle voulait si désespérément attirer l'attention. Elle ne pouvait pas seulement se contenter d'avoir d'excellents résultats scolaires. Tous ses frères étaient premier de classe, donc les excellentes notes de Mayra étaient quelque chose que les gens considérant comme étant normal, comme allant de soi. Non, elle avait dû se trouver un autre moyen de se différencier de ses frères qui, eux, n'avaient pas pour habitude de briser les règles. Mayra enfila une camisole d'un orange flamboyant et sa jupe noire préférée qui, aux dires de son père était beaucoup trop courte. Mayra l'aimait parce qu'elle lui tombait gracieusement sur les hanches, laissant voir l'anneau qu'elle avait au nombril. Elle choisit ensuite une paire de sandales qui lui ajoutait un bon 2 pouces de plus. Mayra se tourna à nouveau vers son miroir et dit à sa propre image :

« Tu vas les subjuguer tous! »

« Sans aucun doute! » Lui répondit son miroir.