Disclaimer : Tour appartient à J. K. Rowling, sauf le personnage de Mayra Lafféma.

[A/N] : Je vais juste vous dire une chose. Bonne lecture !



Chapitre 10 : Pourquoi seulement douze ?

Le lendemain, c'était samedi. Dans la salle commune de Gryffondor, Mayra, Hermione et Ginny parlaient de leur robe pour le bal. Seamus, Harry et Ron avaient tenté de se glisser dans la conversation, mais, à leur grand déplaisir, les filles ne semblaient pas vouloir s'écarter de leurs sujets principaux : tissus, couleur, motifs, accessoires et autres. Ils avaient donc abandonné, et étaient maintenant impliqués dans un entretien fort passionné à propos du dernier match Quidditch opposant Gryffondor contre Serdaigle. Bientôt, la salle commune fut séparée en deux groupes ; les filles parlaient du bal et les garçons de Quidditch. Les discussions allaient donc bon train, lorsque Dean descendit du dortoir des garçons.

« Bonjour tout le monde ! »

Fidèle à lui-même, Dean se dirigea tout de suite vers le groupe composé de filles.

« Alors les filles ! Je vous ai manqué ? »

Lavande et Pavarti se mirent à glousser de façon hystérique. Dean n'était pas du tout prétentieux, il adorait simplement jouer à l'être. Il leva les mains et fit un geste, comme une vedette qui fait signe à ses admiratrices de se calmer. Tout le monde rit et il alla trouver place à coté de Mayra. Il y avait une place beaucoup plus large à coté de Ginny, mais Dean ne sembla pas dérangé le moins du monde de devoir se serrer contre elle. « En voilà un que toute une armée de filles n'effraie pas ! On dirait qu'il est dans son élément ! » Pensa Mayra, elle rit silencieusement à cette pensé. La conversation recommença tranquillement. Dean en profita pour poser une question à Mayra.

« Est-ce que tu as déjà quelqu'un pour le bal ? »

Elle le regarda, lui fit un petit sourire et lui répondit simplement : « Non ». Il attendait visiblement qu'elle ajoute quelque chose, et elle savait qu'il s'attendait à ce qu'elle le lui demande aussi, mais elle n'avait pas l'intention de lui rendre les choses faciles. Alors, elle se contenta de continuer de lui sourire.

« Moi non plus. » Finit-il par dire. « Je ne sais pas encore qui sera la chanceuse ! On pourrait peut-être y aller ensemble. Ça te plairait ? »

Elle prit délibérément un air songeur et attendit plusieurs seconde avait de répondre.

« Je ne sais pas. Pour commencer, je ne pense pas que j'apprécierais être laissée en plan pendant que tu vas danser avec TOUTES tes admiratrices ! » Elle avait prit un ton faussement inquiet.

« Oh, May ! Tu sais bien qu'AUCUN homme sensé ne laisserait sa cavalière en plan si celle-ci était aussi charmante que toi, ma chérie ! »

Et il lui fit LE sourire. « Wow ! Il est vraiment craquant comme ça ! Aucune fille ne peut être insensible à un sourire comme celui-là. Il déloge sans problème Guildoroy Lockhart pour le sourire le plus charmeur ! » Se dit-elle.

« C'est justement ce qui m'inquiète ; je ne suis pas certaine que le qualificatif « sensé » te convient. Sérieusement, c'est gentil, mais tu sais, mon chéri, je pense que je vais y penser. Je te donnerai ma réponse bientôt. » Lui répondit-elle.

Il lui refit LE sourire, s'excusa au près du groupe de filles et alla rejoindre la conversation de Quidditch. Ginny en profita pour prendre la place que Dean avait laissée à coté de Mayra.

Elle commença : « Je ne sais pas comment tu fais pour lui résister ! Il a juste être lui-même et toutes les filles lui tombent dans les bras. Mais en plus avec toi il met le paquet ! C'est quoi ton plan ? Et ne me regarde pas comme ça ! Je sais que tu en as un, je te connais ! »

« Oh ! Ce n'est rien de précis. J'aime seulement garder mes options. »

« Tes options ? Quelle meilleure option que DEAN THOMAS est-ce que tu attends ? DEAN THOMAS, Mayra! Bon Dieu ! » Elle avait une expression partagée en l'exaspération et l'amusement.

« Je ne sais pas. De toute façon, c'est toujours mieux de faire attendre un peu un prétendant. SURTOUT quand ce prétendant est Dean. Ne dit-on pas qu'on apprécie plus les choses pour lesquelles on a travaillé? »

« Tu es diabolique ma chère amie ! Tu aurais dû être placée chez les Serpentard ! »

Le jeudi suivant, à 7h00, Mayra se rendit à la bibliothèque pour son rendez- vous avec Draco. Il l'attendait au même endroit, au fond de la bibliothèque. Cette fois encore, il était plongé dans sa lecture, mais ses yeux n'étaient pas sur les pages d'un livre. Il tenait un court morceau de parchemin : une lettre. Et contrairement à la semaine précédante, son n'ai n'avait rien de détendu. Il semblait très troublé. Inquiété ? Apeuré ? « Ah ! On s'en fiche de toute façon ! » Se dit Mayra. Elle fit son chemin entre les tables. En l'apercevant, il se dépêcha de mettre le bout de parchemin dans sa poche. C'est elle qui parla la première.

« Bonsoir, honorable professeur Malfoy. » Dit-elle, sarcastique.

« Ma très chère condisciple ! C'est toujours un PLAISIR de vous voir ! Vraiment ! Je compte les heures qui séparent nos rencontres ! Cette dernière semaine fut une véritable TORTURE sans vous pour m'éclairer de votre éblouissant esprit et votre resplendissante beauté! » Répondit-il, tout aussi sarcastique qu'elle.

« Ça va Malfoy ! Tu n'es pas obligé d'en mettre autant ! Et puis c'est dangereux ; tu pourrais finir par le croire ! » L'agaça-t-elle.

« Quoi ! Tu ne crois pas que je le pense ! Mais Mayra ! Tu sais bien que je suis COMPLÈTEMENT fou de toi ! » Et il se donna une expression innocente, ce qui est un exercice exceptionnellement laborieux quand on s'appelle Draco Malfoy.

« Bon, on devrait commencer. Je n'ai pas que ça à faire ! » Répondit-elle.

Ils mirent au travail. C'était fascinant de voir combien Draco semblait aimé donner des explications et répondre aux questions. C'était comme s'ils s'étaient enlevé leurs étiquettes respectives de Serpentard et de Gryffondor, et que, l'espace de deux heures, une simple relation de tuteur à élève s'installait. Chaque phrase qu'ils s'échangeaient était teintée de sarcasme, mais tous deux semblaient apprécier le fait d'avoir trouvé un adversaire de taille pour leurs escarmouches d'esprit. Et pour couronner le tout, Mayra progressait rapidement. Vers 9h45, ils décidèrent qu'ils en avaient assez, et fermèrent leurs livres.

« Ça me tue de te dire ça Draco, mais tu es vraiment doué pour le tutorat. En tout, on n'a pas passé plus quatre heures là-dessus, et Hermione m'a dit que vous l'aviez étudié pendant près de huit heures en classe ! »

Draco sembla un peu embarrassé. « Et bien. qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Ça fait parti de mon infinie liste de qualités ! »

« Qualités dont la modestie ne fait pas partie à ce que je peux constater, M. Malfoy ! »

Il prit un air songeur, comme s'il essayait de se souvenir de quelque chose. « Attend un peu. modestie. non, je crois que tu as raison, ça n'y est pas. Mais qui sait. Il y a longtemps que je n'ai pas jeté un coup d'?il à cette liste, tu sais. »

« Oh ! Vraiment ? J'aurais juré que tu en faisais l'inventaire quotidiennement ! » Lui répondit-elle. Elle se dirigea vers la sortie, mais il l'appela en s'approchant d'elle, à la porte de la bibliothèque.

« Hey, Mayra ! La semaine prochaine, on va dans le donjon. Le professeur Rogue a dit qu'on pourrait utiliser la classe de Potions pour pratiquer. Ne sois pas en retard ! » Ils se retournèrent tous les deux pour partir dans des directions opposées.

« Comment pourrais-je être en retard pour un chose que j'ai attendu toute la semaine ? » Dit-elle sans arrêter marcher.

« Fais de beaux rêves Lafféma ! » Ajouta-t-il, toujours en s'éloignant.

« Rêve de moi Malfoy ! » Elle cria-t-elle presque.

Et ils se dirigèrent chacun vers leur salle commune. En entrant dans la salle commune de Gryffondor, Mayra vit son amie Ginny assise avec Harry devant le feu. Elle resta près du tableau pour ne pas être vue. Mais elle n'eut pas à attendre longtemps, Harry se leva souhaita bonne nuit à Ginny et grimpa jusqu'à son dortoir. Mayra s'éclaircit la gorge pour attirer l'attention de Ginny, et s'approcha d'elle en souriant joyeusement.

« Alors ? Et cette séance de. pratique avec MONSIEUR Potter s'est-elle bien passée ? »

Ginny réfléchit avant de répondre : « Je ne sais pas trop May. Maintenant, il ne m'ignore plus mais. il ne donne pas non plus de signe qu'il soit intéressé à moi d'une manière autre qu'amicale. » Elle avait l'air un peu abattu. « Je pense que je ferais mieux d'oublier ça. »

« Il n'en est pas question Virginia Weasley ! Je suis certaine de mon coup quand je te dis que toi et Harry allez finir ensemble, vous marier, avoir une douzaine d'enfants et vivre heureux jusqu'à la fin des temps ! Est-ce que c'est bien clair ? »

« Oui. » Dit-elle avec un léger sourire aux lèvres. « Mais il y a seulement un chose. » Mayra la regarda avec les sourcils froncés. « Une question. Pourquoi seulement douze ? »