Disclaimer : Tout appartient à J. K. Rowling, sauf le personnage de Mayra
Lafféma.
[A/N] : Je vais juste vous dire une chose. Bonne lecture! Et un gros merci à tout le monde qui m'a envoyé des commentaires, c'est vraiment apprécié.
Chapitre 12 : Confusion, rire et retenue
Le lendemain matin, Mayra fut levée de très bonne heure. Elle était installée dans des immenses et confortables fauteuils de la salle commune, un livre sur les genoux, mais son regard n'était pas porté sur les pages de celui-ci. Se mordant la lèvre inférieure, elle était profondément plongée dans ses pensées. Le baiser que Draco lui avait donné la veille l'avait fortement troublée. Elle ne savait plus quoi penser. Était-ce seulement l'effet de la potion qui l'avait fait agir de la sorte? Et même si c'était le cas, la potion d'euphorie de nous fait pas devenir une autre personne, elle nous rend seulement plus. joyeux. Il avait donc vraiment eu envie de l'embrasser? Pourquoi elle s'en faisait-elle de toute façon? Ce n'était qu'un baiser sur la joue, pas vrai?
Les autres Griffondor emplissaient peu a peu la salle commune. Ginny descendit l'escalier tranquillement en s'étirant les membres et sourit à Mayra.
« Hé! Bonjour, comment ça. Mais qu'est-ce.? »
Elle n'est pas le temps de terminer sa phrase que Mayra l'agrippait par le bras et l'entraînait hors de la salle commune.
« Veux-tu bien me dire ce qu'il y a? »
Mayra regardais frénétiquement autour d'elle.
« Pas ici. Suis moi! »
Ginny dût suivre Mayra de nouveau lorsqu'elle l'entraîna dans une des salles secrètes que Ginny lui avait montré lors de sa visite guidée de l'école au début de l'année scolaire. Cett endroit était d'ailleurs leur préféré. Cette pièce était tapissée de paysages aux couleurs chaudes, un feu crépitait en permanence dans la cheminé (un feu magique, ça ne faisait aucun doute). Son ameublement se composait de deux fauteuils et d'un divan moelleux, installés devant le foyer, d'une bibliothèque d'ouvrages moldus et sorciers, et d'un lit démesurément grand empli de coussins de velours et de soie. Mais pardessus tout, il planait dans la pièce des odeurs de muguet et de jasmin, les fleurs préférées de Mayra et Ginny. Bien entendu, ce ne sont pas les agréable effluves florales qui émanaient de la pièce qui y attirait Mayra en ce vendredi matin, mais plutôt sa discrétion.
« Bon, tu vas me dire ce qui se passe maintenant? » Dit Ginny quand son amie lui lâcha enfin le bras. Elle s'approcha du foyer.
« C'est que. hier, c'était ma dernière rencontre avec Mafoy. » Commença-t- elle.
« Et alors? Où est le problème? C'est une bonne nouvelle. »
« Non. hum. je veux dire oui. mais. c'est pas à ça que je veux en venir. Hier, à la fin de la soirée, il m'a raccompagné jusqu'au portrait et. et. aarrrg! Quelqu'un peut me dire pourquoi il a fallu qu'il fasse ça! Maudit soit Malfoy! »
« QUOI? Il t'a frappé cette fois? Attend un peu que je le croise, il ne perd rien pour attendre. » Grogna Ginny.
« Non, non! Il ne m'a pas touché. hum. enfin. oui, il m'a touché, mais il ne m'a pas fais de mal. enfin. je n'appellerais pas ça faire mal. pas vraiment. » Tenta d'expliquer Mayra, de plus en plus confuse.
« Mayra, je ne pense pas qu'il soit possible d'être moins claire que tu ne l'es en ce moment! Alors mets tes idées en place et expliques moi ce qui s'est passé. »
« Bon, d'accord. Quand on est arrivé devant le tableau, il m'a souhaité bonne nuit, et. et il m'a embrassé. voilà! » Soupira-t-elle.
« Il t'a embrassé? Embrassé, comme dans « VRAIMENT embrassé »? Comme avec la langue et tout? »
« Non! Il m'a embrassé sur la joue. »
Ginny la regardait, incrédule. « Tu veux dire que tu m'a fait venir ici pour me dire qu'un garçon t'a embrassé sur le joue? »
« Ginny, réalises-tu que c'est de Draco Malfoy que je te parle. Malfoy, comme dans « Draco Malfoy, celui qui m'a enfoncé dans un mur il y a à peine deux semaines »! »
« Oui. je dois avouer que le contraste est assez troublant. » Réalisa Ginny, songeuse. « Mais. qu'est-ce que tu compte faire? Je veux dire. as-tu l'intention d'aller au bal avec lui, ou quelque chose du genre? »
« Non! Dans le cas, tout a fait improbable soit dit en passant, où je voudrais allé au bal avec lui, je ne suis pas certaine que lui voudrait, et il serait hors de question que je subisse cette humiliation! »
« Tu ressens quelque chose pour lui, pas vrai? »
« NON! Absolument pas! J'ai dit « Dans le cas où ». »
« Ah! S'il te plait Mayra! Je suis ta meilleure amie, et tu sais très bien que tu ne peux pas me caché ce genre de chose. »
« Je ne l'aime pas! Je. je le déteste même! Tu as bien dû voir que lui et moi, on est pas capable de se sentir, non? »
« Arrêtes. J'ai bien vu comment tu le regardes, et tu sais ce qu'on dit : « Sur l'échelle des sentiments, la haine et l'amour sont bien proche l'un de l'autre ». Et en plus, il faut avoué que Draco a un physique à tomber par terre. » Finit-elle.
Après un moment, Mayra leva les yeux au ciel en soupirant et se dirigea vers le divan pour s'y laisser tombé, impuissante.
« Comment ça a bien pu arrivé, Ginny? » Demanda-t-elle en se mordant la lèvre inférieure.
Ginny, un sourire espiègle sur les lèvres se précipita sur les divan, à coté de Mayra.
« Ho! Je le savais! C'est génial! »
« QUOI? Non, ce n'est pas génial du tout! C'est horrible! J'ai un faible pour une personne qui, s'il l'apprend, et j'espère que ça n'arrivera pas, s'empressera de le dire à tout le monde et se fera un plaisir pervers à me tourmenté avec ça! » Elle fit une pause, et elle regarda Ginny d'un drôle d'air. « J'aurais cru que tu aurais désapprouvé mon penchant pour un Malfoy. »
« Tu sais, les très rare fois où j'ai tenté d'argumenter avec Draco Malfoy, il m'a mangé toute crue! Je ne suis tout simplement pas de taille. Mais toi. disons que vous vous équivalez. J'ai bien vu quel plaisir vous preniez à vous répondre, toujours plus sarcastique l'un que l'autre. Je trouve que vous êtes bien assortis. »
Mayra sourit faiblement. « C'est vrai que j'ai aimé avoir un adversaire de taille. » Elle fit un pause. « Qu'est-ce que je suis sensée faire, Ginny? ».
Mayra se sentait complètement déstabilisée. Elle était une personne habituée à avoir le contrôle sur tout ce qui l'entourent, incluant ses émotions, et cette situation la désemparait profondément. « Comment ça se fait que je ne l'ai pas vu venir? Remarque, ça n'a rien de si étonnant. la sournoiserie fait partie des traits typiques des Malfoy. » Pensa-t-elle avec un sourire ironique.
Ginny songea un moment et répondit. « Il n'y a qu'une chose à faire. on va te l'attraper! » Elle rit.
Mayra la regarda soupçonneusement. « Tu es certaines que tu veux t'embarquer là-dedans? »
« Absolument! On va te concocter un plan! Si j'ai bien cerné le personnage, on a affaire à un tempérament bouillant caché sous toute cette glace. on va s'en servir! » Elle sourit à Mayra avec une lueur mutine dans les yeux.
Mayra la regarda un instant, éberluée, puis éclata de rire. « Seigneur Ginny! Je pense que je commence à avoir une mauvaise influence sur toi! » Et Ginny rit à son tour.
Elle sortir discrètement de la chambre, allèrent chercher leurs livres et se dirigèrent vers leurs cours respectifs.
Mayra était à nouveau plongée dans ses pensées lorsqu'elle approcha de la classe d'Enchantement. Elle sortit brutalement de sa torpeur, en fonçant dans la dernière personne qu'elle voulait voir en ce moment : Draco Malfoy. Elle leva les yeux vers lui. Pendant une seconde, elle crut voir dans ses yeux un trouble égale au sien, mais cette impression fit rapidement place à sa suffisance habituelle. Il lui fit un de ses fameux sourire en coin.
« Vous savez à quel point j'apprécie un corps à corps, Miss Lafféma, mais. dans un corridor? Et devant nos condisciples? Tut, tut, tut! Ce n'est pas très raisonnable. » Sur ces derniers mots, il lui tapa gentiment le bout du nez avec son index et pénétra dans la salle de classe.
Mayra était furieuse. Elle était furieuse contre Malfoy pour la réplique qu'il venait de lui servir, mais surtout contre elle-même, parce que si elle s'était écouté. il aurait probablement eut droit à un "corps à corps" dans le corridor et devant leurs condisciples. Puisqu'elle était entrée la dernière, la seule place qu'il restait du coté de Griffondor était complètement à l'arrière. à gauche de Malfoy! « Ce n'est vraiment pas ma journée! » Songea-t-elle, en se dirigeant vers son bureau. Elle s'assit et tenta d'ignorer Draco. Le professeur Flitwick leur donnant environ vingt minutes des théorie et déclara :
« Maintenant, comme je vous l'ai promis au dernier cours, nous allons essayer le sortilège de Rebondissement dont nous venons de voir la théorie. Je vous prierais donc d'aller vous chercher un encrier dans l'armoire, nous nous mettrons au travail dans un instant. »
Tout le monde se leva d'un coup pour allé prendre leur encrier. Dans cette cohue, personne ne remarqua que deux élèves, une Griffondor et un Serpentard, ne s'était pas levés.
« Tout le monde à son encrier? » Demanda le professeur. « Très bien! À trois. Un, deux, trois. Spiralastal! »
À la seconde ou tout le monde eut prononcé la formule, les encriers de mirent à rebondirent sur les bureaux à des hauteurs variants de deux à quatre mètres (sauf celui de Neville qui n'avait pas dû articuler la formule correctement). L'encre se mit à éclabousser partout! Les élèves paniqués, essayaient d'attraper leur encrier. sans succès. Mayra sentit un bras puissant l'attraper par le taille. C'était Draco qui l'attirait vers lui, pour s'abriter sous son bureau. Draco et Mayra rirent de façon hystérique, jusqu'à ce que le professeur Flitwick ait pu remettre un peu d'ordre dans la classe. Il ne fut évidemment pas difficile pour lui de trouver les coupables du délit : Mayra et Draco étaient les seuls élèves de ne pas avoir effectué l'exercice et étaient également les seuls à ne pas être couverts d'encre de la tête au pieds.
« Tout le monde est exempté du cours pour aujourd'hui! Vous deux! » Il pointa Mayra et Draco. « J'enlève vingt points chacune de vos maisons. Vous avez un retenue. Ce soir, 7h! » Et il sortit de la classe.
Draco et Mayra sortirent tranquillement.
« Je n'arrive pas à croire qu'il nous ait donné une retenue! Après tout, il n'a pas VRAIMENT de preuve que c'est nous qui l'avons fait. » Soupira Mayra.
« Ouais. Avoue quand même que c'était évident. » Il poussa un petit rire. « N'empêche que. ça a valu le coup, ne serait ce que pour le spectacle que ça nous a donné. »
Mayra lui jeta un coup d'oeil discret. Il souriait. Un vrai sourire, comme la veille.
« Bon. il semblerait que j'aurai le plaisir de vous revoir ce soir très cher. Alors à ce soir M. Malfoy. » Dit-elle avec un mouvement désinvolte de la main. Elle le dépassa et se dirigea vers la salle commune.
« À ce soir Miss Lafféma. »
À son arrivé, elle dû faire face la stricte Préfet en chef de Poudlard. Hermione paraissait hors d'elle.
« Mais à quoi as-tu pensé? Un amplificateur de sort, pas vrai? Ah! Je n'arrive pas a y croire! Et les points en moins pour Griffondor. Vraiment, je suis déçue. Tu aurais au moins pu nous prévenir. »
La vérité c'est qu'elle n'y avais plus pensé jusqu'à ce que le professeur Flitwick ne leur en parle. Disons qu'elle avait eut autre chose en tête à ce moment là. Hermione continuait à la gronder comme une enfant de 10 ans, quand Harry, qui avait toujours de l'encre un peu partout, vint à sa rescousse.
« Allons! Calme toi Hermione. Ce n'est pas si grave. C'était même plutôt drôle en y repensant bien. Je trouve seulement dommage de ne pas y avoir pensé moi-même avant. » Et, derrière ses lunettes, il fit un clin d'oeil complice à Mayra, qui lui sourit, reconnaissante.
« Quoi? Tu l'approves? Je. je. aaarrrg! » Elle monta à sa chambre.
Harry allait la suivre pour essayer de la calmer, mais Ron se leva avant lui.
« C'est bon, j'y vais. » Et il prit la même direction qu'elle, mais arrêta en haut de l'escalier et se tourna la tête pour dire : « Au fait Mayra. c'était vraiment réussit le coup des encriers sautillants. Et, Harry, rappelle-moi d'écrire à maman pour lui demander si elle certaine de pas avoir eu une autre fille. Mayra ressemble trop à Fred et George pour ne pas être reliée à ma famille d'une manière ou d'une autre. »
Harry s'esclaffa. « Maintenant Ron, va vite calmer Hermione avant que ne se met à pensé qu'il s'agit d'une conspiration pour détruire la PRÉCIEUSE discipline de Poudlard. »
[A/N] : Je vais juste vous dire une chose. Bonne lecture! Et un gros merci à tout le monde qui m'a envoyé des commentaires, c'est vraiment apprécié.
Chapitre 12 : Confusion, rire et retenue
Le lendemain matin, Mayra fut levée de très bonne heure. Elle était installée dans des immenses et confortables fauteuils de la salle commune, un livre sur les genoux, mais son regard n'était pas porté sur les pages de celui-ci. Se mordant la lèvre inférieure, elle était profondément plongée dans ses pensées. Le baiser que Draco lui avait donné la veille l'avait fortement troublée. Elle ne savait plus quoi penser. Était-ce seulement l'effet de la potion qui l'avait fait agir de la sorte? Et même si c'était le cas, la potion d'euphorie de nous fait pas devenir une autre personne, elle nous rend seulement plus. joyeux. Il avait donc vraiment eu envie de l'embrasser? Pourquoi elle s'en faisait-elle de toute façon? Ce n'était qu'un baiser sur la joue, pas vrai?
Les autres Griffondor emplissaient peu a peu la salle commune. Ginny descendit l'escalier tranquillement en s'étirant les membres et sourit à Mayra.
« Hé! Bonjour, comment ça. Mais qu'est-ce.? »
Elle n'est pas le temps de terminer sa phrase que Mayra l'agrippait par le bras et l'entraînait hors de la salle commune.
« Veux-tu bien me dire ce qu'il y a? »
Mayra regardais frénétiquement autour d'elle.
« Pas ici. Suis moi! »
Ginny dût suivre Mayra de nouveau lorsqu'elle l'entraîna dans une des salles secrètes que Ginny lui avait montré lors de sa visite guidée de l'école au début de l'année scolaire. Cett endroit était d'ailleurs leur préféré. Cette pièce était tapissée de paysages aux couleurs chaudes, un feu crépitait en permanence dans la cheminé (un feu magique, ça ne faisait aucun doute). Son ameublement se composait de deux fauteuils et d'un divan moelleux, installés devant le foyer, d'une bibliothèque d'ouvrages moldus et sorciers, et d'un lit démesurément grand empli de coussins de velours et de soie. Mais pardessus tout, il planait dans la pièce des odeurs de muguet et de jasmin, les fleurs préférées de Mayra et Ginny. Bien entendu, ce ne sont pas les agréable effluves florales qui émanaient de la pièce qui y attirait Mayra en ce vendredi matin, mais plutôt sa discrétion.
« Bon, tu vas me dire ce qui se passe maintenant? » Dit Ginny quand son amie lui lâcha enfin le bras. Elle s'approcha du foyer.
« C'est que. hier, c'était ma dernière rencontre avec Mafoy. » Commença-t- elle.
« Et alors? Où est le problème? C'est une bonne nouvelle. »
« Non. hum. je veux dire oui. mais. c'est pas à ça que je veux en venir. Hier, à la fin de la soirée, il m'a raccompagné jusqu'au portrait et. et. aarrrg! Quelqu'un peut me dire pourquoi il a fallu qu'il fasse ça! Maudit soit Malfoy! »
« QUOI? Il t'a frappé cette fois? Attend un peu que je le croise, il ne perd rien pour attendre. » Grogna Ginny.
« Non, non! Il ne m'a pas touché. hum. enfin. oui, il m'a touché, mais il ne m'a pas fais de mal. enfin. je n'appellerais pas ça faire mal. pas vraiment. » Tenta d'expliquer Mayra, de plus en plus confuse.
« Mayra, je ne pense pas qu'il soit possible d'être moins claire que tu ne l'es en ce moment! Alors mets tes idées en place et expliques moi ce qui s'est passé. »
« Bon, d'accord. Quand on est arrivé devant le tableau, il m'a souhaité bonne nuit, et. et il m'a embrassé. voilà! » Soupira-t-elle.
« Il t'a embrassé? Embrassé, comme dans « VRAIMENT embrassé »? Comme avec la langue et tout? »
« Non! Il m'a embrassé sur la joue. »
Ginny la regardait, incrédule. « Tu veux dire que tu m'a fait venir ici pour me dire qu'un garçon t'a embrassé sur le joue? »
« Ginny, réalises-tu que c'est de Draco Malfoy que je te parle. Malfoy, comme dans « Draco Malfoy, celui qui m'a enfoncé dans un mur il y a à peine deux semaines »! »
« Oui. je dois avouer que le contraste est assez troublant. » Réalisa Ginny, songeuse. « Mais. qu'est-ce que tu compte faire? Je veux dire. as-tu l'intention d'aller au bal avec lui, ou quelque chose du genre? »
« Non! Dans le cas, tout a fait improbable soit dit en passant, où je voudrais allé au bal avec lui, je ne suis pas certaine que lui voudrait, et il serait hors de question que je subisse cette humiliation! »
« Tu ressens quelque chose pour lui, pas vrai? »
« NON! Absolument pas! J'ai dit « Dans le cas où ». »
« Ah! S'il te plait Mayra! Je suis ta meilleure amie, et tu sais très bien que tu ne peux pas me caché ce genre de chose. »
« Je ne l'aime pas! Je. je le déteste même! Tu as bien dû voir que lui et moi, on est pas capable de se sentir, non? »
« Arrêtes. J'ai bien vu comment tu le regardes, et tu sais ce qu'on dit : « Sur l'échelle des sentiments, la haine et l'amour sont bien proche l'un de l'autre ». Et en plus, il faut avoué que Draco a un physique à tomber par terre. » Finit-elle.
Après un moment, Mayra leva les yeux au ciel en soupirant et se dirigea vers le divan pour s'y laisser tombé, impuissante.
« Comment ça a bien pu arrivé, Ginny? » Demanda-t-elle en se mordant la lèvre inférieure.
Ginny, un sourire espiègle sur les lèvres se précipita sur les divan, à coté de Mayra.
« Ho! Je le savais! C'est génial! »
« QUOI? Non, ce n'est pas génial du tout! C'est horrible! J'ai un faible pour une personne qui, s'il l'apprend, et j'espère que ça n'arrivera pas, s'empressera de le dire à tout le monde et se fera un plaisir pervers à me tourmenté avec ça! » Elle fit une pause, et elle regarda Ginny d'un drôle d'air. « J'aurais cru que tu aurais désapprouvé mon penchant pour un Malfoy. »
« Tu sais, les très rare fois où j'ai tenté d'argumenter avec Draco Malfoy, il m'a mangé toute crue! Je ne suis tout simplement pas de taille. Mais toi. disons que vous vous équivalez. J'ai bien vu quel plaisir vous preniez à vous répondre, toujours plus sarcastique l'un que l'autre. Je trouve que vous êtes bien assortis. »
Mayra sourit faiblement. « C'est vrai que j'ai aimé avoir un adversaire de taille. » Elle fit un pause. « Qu'est-ce que je suis sensée faire, Ginny? ».
Mayra se sentait complètement déstabilisée. Elle était une personne habituée à avoir le contrôle sur tout ce qui l'entourent, incluant ses émotions, et cette situation la désemparait profondément. « Comment ça se fait que je ne l'ai pas vu venir? Remarque, ça n'a rien de si étonnant. la sournoiserie fait partie des traits typiques des Malfoy. » Pensa-t-elle avec un sourire ironique.
Ginny songea un moment et répondit. « Il n'y a qu'une chose à faire. on va te l'attraper! » Elle rit.
Mayra la regarda soupçonneusement. « Tu es certaines que tu veux t'embarquer là-dedans? »
« Absolument! On va te concocter un plan! Si j'ai bien cerné le personnage, on a affaire à un tempérament bouillant caché sous toute cette glace. on va s'en servir! » Elle sourit à Mayra avec une lueur mutine dans les yeux.
Mayra la regarda un instant, éberluée, puis éclata de rire. « Seigneur Ginny! Je pense que je commence à avoir une mauvaise influence sur toi! » Et Ginny rit à son tour.
Elle sortir discrètement de la chambre, allèrent chercher leurs livres et se dirigèrent vers leurs cours respectifs.
Mayra était à nouveau plongée dans ses pensées lorsqu'elle approcha de la classe d'Enchantement. Elle sortit brutalement de sa torpeur, en fonçant dans la dernière personne qu'elle voulait voir en ce moment : Draco Malfoy. Elle leva les yeux vers lui. Pendant une seconde, elle crut voir dans ses yeux un trouble égale au sien, mais cette impression fit rapidement place à sa suffisance habituelle. Il lui fit un de ses fameux sourire en coin.
« Vous savez à quel point j'apprécie un corps à corps, Miss Lafféma, mais. dans un corridor? Et devant nos condisciples? Tut, tut, tut! Ce n'est pas très raisonnable. » Sur ces derniers mots, il lui tapa gentiment le bout du nez avec son index et pénétra dans la salle de classe.
Mayra était furieuse. Elle était furieuse contre Malfoy pour la réplique qu'il venait de lui servir, mais surtout contre elle-même, parce que si elle s'était écouté. il aurait probablement eut droit à un "corps à corps" dans le corridor et devant leurs condisciples. Puisqu'elle était entrée la dernière, la seule place qu'il restait du coté de Griffondor était complètement à l'arrière. à gauche de Malfoy! « Ce n'est vraiment pas ma journée! » Songea-t-elle, en se dirigeant vers son bureau. Elle s'assit et tenta d'ignorer Draco. Le professeur Flitwick leur donnant environ vingt minutes des théorie et déclara :
« Maintenant, comme je vous l'ai promis au dernier cours, nous allons essayer le sortilège de Rebondissement dont nous venons de voir la théorie. Je vous prierais donc d'aller vous chercher un encrier dans l'armoire, nous nous mettrons au travail dans un instant. »
Tout le monde se leva d'un coup pour allé prendre leur encrier. Dans cette cohue, personne ne remarqua que deux élèves, une Griffondor et un Serpentard, ne s'était pas levés.
« Tout le monde à son encrier? » Demanda le professeur. « Très bien! À trois. Un, deux, trois. Spiralastal! »
À la seconde ou tout le monde eut prononcé la formule, les encriers de mirent à rebondirent sur les bureaux à des hauteurs variants de deux à quatre mètres (sauf celui de Neville qui n'avait pas dû articuler la formule correctement). L'encre se mit à éclabousser partout! Les élèves paniqués, essayaient d'attraper leur encrier. sans succès. Mayra sentit un bras puissant l'attraper par le taille. C'était Draco qui l'attirait vers lui, pour s'abriter sous son bureau. Draco et Mayra rirent de façon hystérique, jusqu'à ce que le professeur Flitwick ait pu remettre un peu d'ordre dans la classe. Il ne fut évidemment pas difficile pour lui de trouver les coupables du délit : Mayra et Draco étaient les seuls élèves de ne pas avoir effectué l'exercice et étaient également les seuls à ne pas être couverts d'encre de la tête au pieds.
« Tout le monde est exempté du cours pour aujourd'hui! Vous deux! » Il pointa Mayra et Draco. « J'enlève vingt points chacune de vos maisons. Vous avez un retenue. Ce soir, 7h! » Et il sortit de la classe.
Draco et Mayra sortirent tranquillement.
« Je n'arrive pas à croire qu'il nous ait donné une retenue! Après tout, il n'a pas VRAIMENT de preuve que c'est nous qui l'avons fait. » Soupira Mayra.
« Ouais. Avoue quand même que c'était évident. » Il poussa un petit rire. « N'empêche que. ça a valu le coup, ne serait ce que pour le spectacle que ça nous a donné. »
Mayra lui jeta un coup d'oeil discret. Il souriait. Un vrai sourire, comme la veille.
« Bon. il semblerait que j'aurai le plaisir de vous revoir ce soir très cher. Alors à ce soir M. Malfoy. » Dit-elle avec un mouvement désinvolte de la main. Elle le dépassa et se dirigea vers la salle commune.
« À ce soir Miss Lafféma. »
À son arrivé, elle dû faire face la stricte Préfet en chef de Poudlard. Hermione paraissait hors d'elle.
« Mais à quoi as-tu pensé? Un amplificateur de sort, pas vrai? Ah! Je n'arrive pas a y croire! Et les points en moins pour Griffondor. Vraiment, je suis déçue. Tu aurais au moins pu nous prévenir. »
La vérité c'est qu'elle n'y avais plus pensé jusqu'à ce que le professeur Flitwick ne leur en parle. Disons qu'elle avait eut autre chose en tête à ce moment là. Hermione continuait à la gronder comme une enfant de 10 ans, quand Harry, qui avait toujours de l'encre un peu partout, vint à sa rescousse.
« Allons! Calme toi Hermione. Ce n'est pas si grave. C'était même plutôt drôle en y repensant bien. Je trouve seulement dommage de ne pas y avoir pensé moi-même avant. » Et, derrière ses lunettes, il fit un clin d'oeil complice à Mayra, qui lui sourit, reconnaissante.
« Quoi? Tu l'approves? Je. je. aaarrrg! » Elle monta à sa chambre.
Harry allait la suivre pour essayer de la calmer, mais Ron se leva avant lui.
« C'est bon, j'y vais. » Et il prit la même direction qu'elle, mais arrêta en haut de l'escalier et se tourna la tête pour dire : « Au fait Mayra. c'était vraiment réussit le coup des encriers sautillants. Et, Harry, rappelle-moi d'écrire à maman pour lui demander si elle certaine de pas avoir eu une autre fille. Mayra ressemble trop à Fred et George pour ne pas être reliée à ma famille d'une manière ou d'une autre. »
Harry s'esclaffa. « Maintenant Ron, va vite calmer Hermione avant que ne se met à pensé qu'il s'agit d'une conspiration pour détruire la PRÉCIEUSE discipline de Poudlard. »
