Disclaimer : Tout appartient à J. K. Rowling, sauf le personnage de Mayra Lafféma.

[A/N] : Je vais juste vous dire une chose... Bonne lecture! Et un gros merci à tout le monde qui m'a envoyé des commentaires, c'est vraiment apprécié.

Chapitre 19 : Mon ange

Mayra était pétrifiée. Elle se trouvait sous un choc terrible. De l'endroit où elle se situait, elle pouvait seulement distinguer la silhouette immobile de Draco sur le sol. Elle ne savait même pas s'il respirait encore. Ginny prit soin de la guider vers l'extérieur du stade.

La partie était terminée : Griffondor avait gagné. Tout le monde était ébranlé par ce qui venait d'arrivé, et Ginny se doutait que la salle commune allait être bien agitée. Mayra avait pour l'instant besoin de calme, alors elle l'emmena vers le Repaire.

Peut être était ce dû aux effluves réconfortante de la pièce et à la chaleur enveloppante qui émanait du foyer, ou bien au bras protecteur que Ginny avait posé sur ses épaule, mais dès qu'elle fut entré dans le Repaire, Mayra sortit de l'état de quasi-transe dans lequel elle se trouvait jusqu'à maintenant. Elle fut d'abord prit de tremblements, et éclata en sanglots sur l'épaule de sa meilleure amie. Aucun mot ne fut prononcé. Aucun mot n'était nécessaire. Ginny comprenait ce qu'elle ressentait. S'il avait fallut que ça arrive à Harry... rien qu'à la pensé qu'il lui arrive une telle chose, elle frissonna.

Épuisée par toutes ses émotions, Mayra s'endormit la tête sur les genoux de Ginny, des larmes séchées sur ses joues rougies. Ginny lui caressait maternellement les cheveux. Elles restèrent comme ça pendant près de deux heures. Puis Ginny, qui commençait à avoir les jambes engourdies, réveilla Mayra pour ensuite lui dire de se coucher sur le grand lit un peu plus loin.

«Ne t'en vas pas Gin, je ne veux pas restée seule... »

Elle lui fit un sourire rassurant.

«Je n'irai nul part May. Allons! Viens, on va se coucher.» lui dit-elle doucement.

Elles retirèrent simplement leur robe de sorcier, et s'étendirent l'une près de l'autre au milieu du tas de cousins recouverts de velours qui recouvrait presque tout le lit.

En se réveillant le lendemain matin, sourit en voyant le nez recouvert de taches de rousseur juste en face du sien. Ginny était vraiment la meilleure amie qu'on puisse rêver d'avoir. Sentant du mouvement sur le lit, la jeune Weasley ouvrit les yeux.

«Hey! 'jour... » dit-elle avec une voix ensommeillée.

«Bonjour... merci pour être resté avec moi Gin... »

«Ce n'est rien voyons... Allez! On doit retourner dans notre dortoir pour se changer avant le déjeuner.»

«D'accord.»

Elle marchèrent en silence jusqu'à la tour de Griffondor. Juste avant d'entrer dans leur salle commune, Mayra s'arrêta.

«Il faut que j'aille le voir... pas maintenant. Plutôt ce soir.»

«Mais on a pas le droit de visite à l'infirmerie pendant la soirée, seulement durant la journée.» rétorqua Ginny.

«C'est précisément pourquoi je ne veux pas y aller à ce moment là. Je ne risque pas de tomber sur un de ses "admiratrices" de Serpentard venues lui porter des fleurs...» Sa vois était acide lorsqu'elle prononça "admiratrice".

Ginny acquiesça.

La journée fut un véritable torture pour Mayra. Elle dût endurer en silences tous les commentaires fait à propos de l'accident (à condition que ce fut vraiment un accident) de Draco. Les versions différentes de l'histoire profusaient. Certains affirmaient qu'il était atteint d'une maladie mortel et qu'il était en phase terminale, alors que d'autres disaient qu'ils l'avait fait exprès, en espérant que le match serait annulé.

Au cours du souper, auquel Mayra ne toucha pas, elle demanda à Harry si elle pouvait emprunter sa cape d'invisibilité. Harry parut intrigué.

«Pourquoi? De quoi, ou de qui veut tu te cacher?»

«Je voulais juste allé faire un petit tour dans la tour d'astronomie cette nuit, pour être tranquille. Et je n'ai pas très envie de tomber sur Rusard ou Miss Teigne, tu vois?»

Il réfléchit un moment, comme s'il se demandait s'il devait la croire.

«Je ne sais pas... et si j'en avais besoin, hein?»

Ginny intervint.

«Oh, mais tu n'en aura pas besoin...» Harry la regarda comme pour lui dire de continuer. «Je te veux tout à moi ce soir mon cher! Alors pas question que tu ailles te promener où que ce soit!» finit-elle sur un ton autoritaire.

«C'est d'accord alors, je vais te la prêter. Comme pourrais-je discuter les ordres de ma déesse à la chevelure enflammée?»

Il serra Ginny un peu plus contre lui, et commença à lui donner de tendres petits baisers dans le cou et sur l'épaule. Elle rit à ces lèvres qui la chatouillaient, et il sourit le visage dans ses cheveux. De l'autre côté de la table, Hermione les regardait avec un visage attendrit, alors que Ron grognait avec une grimace dégoûtée.

Vers 9h, Mayra profita de l'animation qui régnait comme tous les samedi soir dans la salle commune pour s'éclipser. Une fois à l'extérieur, elle se couvrit de la cape de Harry, et déplaça dans la tranquillité obscure des couloirs de Poudlard. Arrivé à l'infirmerie, elle jeta un oeil à l'intérieur pour s'assurer que Madame Pomfresh ne s'y trouvait pas, et, une fois cette précaution prise, elle s'y introduisit sur la pointe des pieds. Draco était le seul patient présent.

Elle s'approcha de son lit, et, rendu là, elle retira la cape d'invisibilité. Elle ne fit que le regarder pendant quelques minutes. Il portait un pyjamas blanc. Avec la lumière bleutée de les lune qui lui caressait le visage et ses cheveux blonds argenté éparpillés sur son front couvert de bandage, il avait l'air d'un ange. Un ange tombé du ciel. Tombé... c'était le cas de la dire! Elle ne put s'empêcher de lui caresser le visage du dos de la main. Ses doigts glissèrent sur sa joue éraflée vers le bord de sa machoire bien définie. Son pouce effleurait ses lèvres, pâles mais pleines. Elle soupira, et deux larmes coulèrent de ses yeux verts. Lui qui était tellement impressionnant en temps normal... ici il semblait si fragile!

Elle s'assit sur la chaise à côté du lit, et commença à sangloter tout bas.

«J'ai eu tellement peur.» chuchota-t-elle. «J'ai cru que tu allais mourir.» Elle renifla légèrement. «Oh, Draco! Tu sais à quoi j'ai pensé en te voyant sur le sol de terrain? J'était terrifiée à l'idée que tu meurs sans que j'ai eu l'occasion de te dire à quel point je tiens à toi! C'est ça que je voulais te dire avant le début de la partie hier» Sa respiration était saccadée. «Quand je t'ai vu tombé, mon c?ur s'est arrêté, et... et en te voyant comme... comme ça, j'ai l'impression que... qu'il ne battra plus jamais!» Elle recommença à sangloter.

Elle avait les yeux fermés et pleurait silencieusement. Puis, sur le lit, elle sentit une grande main se poser doucement sur la petite sienne. Elle releva la tête dans un sursaut pour voir que les yeux de Draco était maintenant légèrement entrouverts. Il lui fit un faible sourire.

«C'est moi, ou tu sembles très nerveuse autour de moi, May?»

Ils se regardèrent. Elle resta là, sans bouger. Elle ressentait une telle joie, et ne savait pas comment l'exprimer. Alors elle fit la seule chose qui lui sembla être appropriée à ce moment là : elle l'embrassa vivement. Elle pressa violemment ses lèvres sur les siennes. Elle se doutait que vu son état, elle devait probablement lui faire mal, mais ne pouvais pas se résoudre à mettre fin au baiser. Et de toute façon, Draco ne montrait aucun signe de le vouloir non plus. Ils finirent tout de même par se séparer. Leur front restèrent l'un contre l'autre, et ils se regardèrent dans les yeux. Soudain, Mayra s'écarta, elle semblait embarrassée.

«Je... heu... je suis désolée, je ne... je veux dire... tu ne voulais pas... heu... c'est juste que... Ah! Seigneur aidez!» Soupira-t-elle en plongeant son visage dans ses mains.

Elle relava la tête en entendant rire. C'était Draco. Il avait l'air sincèrement amusé par la confusion de Mayra. Pour la détendre un peu, il lui dit :

«Tu sais May, si j'avais su que cela allait t'amener à "m'agresser" dans mon lit, je me serais fait empoisonné plus tôt.»

Pendant un instant, ça tactique fonctionna. Elle lui sourit avec une timidité qui lui ressemblait fort peu et lui frappa gentiment le bras pour lui dire de ne pas se moquer d'elle. Mais son visage s'assombrit.

«Empoisonné?» demanda-t-elle, incrédule.

Il hocha lentement la tête. «Oui. Madame Pomfresh s'en est rendu compte en voyant mon état. Elle a vite identifié le poison, et le professeur Rogue a conçu le contrepoison. J'ai repris conscience en début d'après-midi.» Expliqua-t-il.

«Mais... comment? Je sais que tu as plusieurs ennemis dans l'école, mais personne qui irait jusqu'à vouloir t'empoisonner, non?»

Le visage de Draco était illisible. Il allait ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais la porte de l'infirmerie s'ouvrit avant. Albus Dumbledor fit son apparition. Étrangement, il ne semblait pas vraiment étonné de trouver Mayra au chevet de Draco à cette heure.

«Tiens, tiens! Bonsoir miss Lafféma. Bonsoir monsieur Malfoy. J'espère que vous vous remettez bien. Pompom m'a dit que vous pourrez reprendre les cours demain. Je vous rappelle que vous devez vous rendre à mon bureau demain matin. Nous auront l'occasion de discuter de certaines choses.»

«Oui, professeur. Et Merci.»

Dumbledor se tourna vers Mayra. Elle espérait qu'elle n'aurait pas d'ennuis pour s'être glissé dans l'infirmerie en dehors des heures de visite.

«Je tenais à vous annoncer que votre intervention hier au match de Quidditch vaudra 150 points pour Griffondor. Félicitations!» Il se retourna pour sortir de la pièce, mais leur refit face. «J'ose espérer que vous étiez sur le point de quitter l'infirmerie, miss Lafféma. Peut être ne l'aviez vous pas remarqué, mais il est passé l'heure des visites. Bonne nuit à vous deux!» Et il sortit enfin.

«Alors, c'était toi qui avait enchanter les sol sous moi?... Merci, May. Tu m'as sauvé la vie tu sais...»

Elle détourna les yeux. «Non, c'était à cause du poison que tout ça est arrivé. Donc en fait, ce sont Madame Pomfresh et Rogue qui t'ont sauvé la vie.»

«Oui, mais si tu n'étais pas intervenu, je me serais fracassé le crâne sur le sol, et probablement que personne n'aurait jamais su que j'avais été empoisonné. C'est donc grâce à toi si je suis encore en vie... mon ange.» Il lui fit un sourire en coin.

Il y eut un silence, puis Mayra demanda :

«Tu n'as vraiment aucune idée de qui aurait pu faire ça? Ou bien comment il aurait pu s'y prendre?»

Il hésita. «Je ne sais pas exactement qui l'a fait, mais je sais que ce poison doit être consommé avec un breuvage ou de la nourriture. C'est donc quelqu'un qui est près de moi.»

Il gardait une expression impassible, mais Mayra se doutait que ce devait être pénible.

«Alors... » commença-t-elle «Tu as eu très peur pour moi hier?» Il eut un sourire coquin.

«Bien sûr! Je... Quoi? Tu as tout entendu ce que je t'ai dit? Je pensais que tu étais inconscient!» Elle cacha son visage dans ses mains, et se sentit rougir.

«Tu n'as pas à avoir honte, tu sais. Après tout, qui n'aurais pas eu peur? Je suis un bien précieux pour l'humanité... Aouch!» Elle lui frappa gentiment l'épaule en riant.

«Je devrais retourner dans ma salle commune maintenant » dit-elle. Elle sourit. «...avant que Dumbledor ne revienne! Non, mais sérieusement! Veux- tu bien me dire comment il a fait pour savoir que j'était ici?» Elle soupira, adressa un dernier sourire à Draco, et quitta l'infirmerie avec le c?ur beaucoup plus léger que lorsqu'elle y était entré.

[A/N] : J'espère que vous avec aimé! Il ne reste plus que quelques chapitres a mon histoire!