Disclaimer : Tout appartient à J. K. Rowling, sauf le personnage de Mayra Lafféma.

[A/N] : Je vais juste vous dire une chose... Bonne lecture! Et un gros merci à tout le monde qui m'a envoyé des commentaires, c'est vraiment apprécié.

Chapitre 20 : Cher Docteur...

Mayra sortait de l'infirmerie, sa rencontre avec Draco tournait et retournait dans son esprit. Empoisonné... Il avait été empoisonné! Elle n'arrivait pas à y croire. Elle s'était attendu à plusieurs choses en se rendant au près de Draco ce soir là, mais qu'il lui annonce qu'il avait été victime d'une tentative de meurtre n'en faisait certainement pas partie.

Mais quelque chose clochait (en dehors du fait qu'on parle ici d'une tentative de meurtre). C'était la manière avec laquelle il avait répondu à ses questions. Son hésitation. Elle était prête à parier qu'il savait qui l'avait empoisonné, ou du moins qu'il avait une idée de l'identité du coupable. Plusieurs raisons pouvaient expliquer qu'il ne lui ait pas dit. Peut être qu'il n'en était pas sûr, et qu'il ne voulais pas porter d'accusation sans être certain. Ou bien, peut être qu'il ne pouvait carrément pas le dire. Il y a avait aussi une autre option, et celle-là, fit se nouer l'estomac de Mayra : Peut être n'avait il pas assez confiance en elle pour le lui dire...

Puis, elle sourit en songeant au baiser qu'ils avaient partagé. Elle ne revenait toujours pas de son audace. Mais son geste avait été récompensé lorsqu'il avait répondu à son assaut. Elle poussa un soupire de satisfaction. En se remémorant la douceur des ses lèvres pâles et parfaites sur les siennes. Est-ce qu'ils étaient un couple maintenant? Elle n'en savait trop rien. D'une manière ou d'une autre, elle ne regrettait pas ce qui s'était arrivé.

Une espèce de frénésie s'empara d'elle. Elle dût se retenir pour ne pas retourner à l'infirmerie au pas de course pour sentir à nouveau le visage de Draco près du sien. Il fallait qu'elle fasse sortir toute cette délicieuse tension d'elle. Elle avait envie de crier. Elle se précipita vers une tour condamnée qui servait maintenant à entreposer de vieux meubles, montant les marches deux par deux. Arrivée au sommet, Elle se dirigea vers la fenêtre et poussa un cri. Le souffle court, mais la tension redescendue, elle put enfin se calmer. Elle se retourna, un sourire de soulagement au lèvres, et se laissa glisser, dos au mur, vers le sol.

C'est alors qu'elle s'aperçut qu'elle n'était pas seule. Ginny et Harry serrés l'un contre l'autre, la regardaient d'un air inquiet. Mayra dût se pincer les lèvres pour ne pas rire. Harry, qui venait subitement de se rendre compte qu'ils avaient été surpris, retira rapidement sa main, initialement posée sur la cuisse de Ginny, cachée sous sa jupe.

«Heu... Mayra? Est-ce que ça va? Tu te sens bien?», s'enquit Ginny.

Mayra lui fit un brillant sourire.

«Ça va plus que bien! Oh, Ginny! Je m'excuse de vous déranger, toi et Harry.» Elle était réellement mal à l'aise.

Harry et Ginny rougirent de manière synchronisée.

«Non, non! Tu n'interrompais rien, ne t'en fais pas.» s'empressa de dire Harry.

Bien sûr, Mayra savait que c'était faux. Il suffisait de voir les cheveux de Harry, encore plus en bataille que d'habitude (Hé oui! C'est possible!), ou la blouse froissée de Ginny.

«Pourquoi est-ce tu criais comme ça?» demanda Ginny.

«Et bien... Disons que j'avais quelques tensions à évacuer...» Elle jeta un furtif coup d'oeil à Harry et revint à Ginny. «Je crois qu'on en parlera plus tard.»

«Non, c'est bon. Je pense que je devrais y aller de toute façon. Je dois aller voir Mme Chourave de très bonheur demain pour un devoir. Alors... heu... Bonne nuit May. À demain Virginia.»

Il l'embrassa doucement, mais longuement, Ginny sur les lèvres puis sur le front, et quitta la tour.

«Oh, Gin! Je suis vraiment désolée d'avoir gâché votre rendez-vous! Je ne savais pas que vous seriez ici.»

«Ça va, May! Comme tu viens de le dire, tu ne savais qu'on allait être là. Bon... Maintenant que je suis libre, pourquoi ne m'expliquerais-tu pas la raison de ta si... soudaine... présence ici.» dit Ginny avec une pointe d'humour.

Mayra expliqua qu'elle revenait de l'infirmerie, où elle était allé voir Draco, et qu'il lui avait dévoilé la raison de son malaise. Ginny était choquée.

«Empoisonné?»

«Ça a aussi été ma réaction.» avoua Mayra.

«Mais... qui serait assez vil pour faire une chose pareille?»

Mayra haussa les épaules. «Je lui ai demandé s'il savait qui aurait pu le faire, et il m'a dit qu'il n'en savait rien... Mais j'ai eu l'impression qu'il en savait plus long qu'il ne voulais le laisser croire.» dit Mayra, songeuse.

«Tu penses qu'ils vont rendre ça public?» l'interrogea Ginny.

«Hum... J'en doute. Ils vont probablement trouver une autre raison pour expliquer sa maladie... Et c'est peut être mieux ainsi. Sinon, le meurtrier...» Elle déglutit péniblement. «...risque de prendre des mesures plus drastiques.»

Il y eut un moment de silence. Elles étaient toutes les deux en profonde réflexion. C'est Ginny qui en sortit la première.

«Alors, c'est pour ça que tu es monté jusqu'ici et crié à plein poumon?»

«Enfin... non... pas vraiment. Tu vois, quand j'ai vu qu'il était conscient, j'était tellement heureuse, tellement soulagée que je n'ai pas trouvé d'autre moyen de l'exprimer qu'en l'embrassant.» Elle rit légèrement et regarda son amie avec un sourire espiègle. «Je pense que je l'ai pris par surprise.»

«Et... heu... il t'a... enfin... est-ce qu'il t'a répondu?»

Le sourire de Mayra s'élargit encore.

«Pour répondre, il a répondu! Il a même merveilleusement bien répondu!» Elle prit un air faussement sérieux, les sourcils levés. «L'expérience est concluante chère collègue. La réputation de M Draco Mafloy est totalement fondée : il embrasse comme un dieu! Et encore, il était à moitié assommé par son médicament!»

«Ha, ha! Je vais je vais te croire sur parole. Alors, maintenant, vous êtes ensembles ou quoi?»

«Je n'en sais rien... J'imagine qu'il va falloir qu'on se revoit pour le savoir. Tu sais, même si je suis sincèrement désolée de vous avoir dérangé, toi et Harry, je suis quand même heureuse d'avoir pu tout te raconter tout de suite. Autrement, je ne sais pas si j'aurais pu dormir ce soir avec tout ça coincé au fond de la tête.»

Ginny sourit.

«Je suis là pour ça! Parlant de dormir, il est temps qu'on rentre au dortoir, May.» Et elle se leva.

«Mais il n'est pas si tard...»

«Je sais, mais si veux avoir le temps de me glisser dans la chambre de Harry avant qu'il ne dorme comme une bûche, on ferait mieux d'y aller tout de suite. T'es pas d'accord?»

«Très bien, après tout, c'est ma faute s'il est parti.»

Elle rentrèrent donc, cachées sous la cape de Harry, dans la salle commune d'un pas de loup. Mayra regarda avec amusement sa meilleure amie monter l'escalier qui mène au dortoir des garçons sur la pointe des pieds, et lui faire un clin d'?il avant de disparaître sous la cape.

Le lendemain matin, Mayra se leva de fort bonne humeur, car elle avait décidé de trouver Draco au déjeuner. Malheureusement, il ne s'y trouvait pas. «Il doit encore être à l'infirmerie.» se dit-elle. Elle quitta donc la Grande Salle pour se rendre à la serre où, avec Harry, elle pourrait avancer dans son devoir, se disant qu'elle aurait le temps de passer le voir un peu avant le dîner.

Quelques heures plus tard, de retour au château, les mains pleines de terre, elle se précipita vers l'infirmerie.

«Draco, vous dites?» Mme Pomfresh regardait Mayra avec un drôle d'air. «Draco a quitté l'infirmerie ce matin, avant le déjeuner. Il avait un rendez-vous avec le professeur Dumbledor.»

«Ce matin? Mais... mais c'est impossible. Il aurait sauté le déjeuner? Où est-ce qu'il est maintenant?» se demanda-t-elle à haute voix.

«Je l'ignore, chère enfant. Allons! Sortez de mon infirmerie, vous mettez de la terre partout!»

Il ne pouvait pas être au terrain de Quidditch, il devait être trop faible pour ça. Il s'était peut être enfermé dans le donjon. Ça aurait été compréhensible après ce qu'il avait vécu. Elle regarda sa montre. Il était l'heure du dîner. Elle fit un bref détour par la salle d'eau pour se lavé un peu et se dirigea vers la Grande Salle. De toute façon, il allait probablement être là, il ne pouvait tout de même pas sauter deux repas! Mais en passant les portes, elle constata qu'il n'était pas assis à la table de Serpentard. Elle fronça les sourcils. Puis, ça la frappa.

«Mais bien sûr! Quelle tarte! J'aurais dû y penser avant!» s'exclama-t- elle.

Elle fit demi tour, sans remarquer les regards interloqués qu'on lui lançait au passage. Elle courait dans les corridors, sa robe de sorcière volait derrière. Elle ralentit seulement en croisant Rusard qui la toisait méchamment. Heureusement pour elle, c'est un élève de première année qui venait de répandre le contenu de son encrier sur le sol qui s'attira les foudres du concierge. Elle poursuivit sa course jusqu'à un tableau représentant une coupe de fruit, et elle en chatouilla la poire. Le tableau pivota. Elle ignora la demi douzaine d'elfes qui lui faisaient des courbettes, et s'approcha du foyer, où on apercevait la silhouette distinguée d'un homme. La lumière orangé des flammes se reflétait sur ses cheveux blonds.

«Alors, mon ange ma trouvé?» dit-il sans même se retourner.

Elle vint s'asseoir à côté de lui.

Avec un ton dégagé, elle lui répondit : «Tu n'était pas si dur à trouver.»

Il se retourna, et la regarda avec un sourcil relevé.

Elle roula les yeux. «Bon, d'accord! J'avoue que j'ai pris un certain temps à comprendre, mais j'ai finit par allumer. Si j'avais été empoisonné, je m'arrangerais pour manger seule, loin de qui que ce soit qui pourrait glisser quelque chose dans mon assiette.»

«Bien raisonné mon cher Watson!» lâcha-t-il joyeusement.

«Watson? Tu lis de la littérature moldue? Draco Malfoy a lu un roman policier moldu! J'aurais tout vu!» Elle s'esclaffa.

«C'est que... je... j'ai trouvé ce livre... et je n'avais rien d'autre à faire, alors je l'ai lu, c'est tout!» se défendit-il.

«Ce n'est rien voyons! J'ai moi même lu plusieurs aventures de Sherlock Holmes. Les enquêtes sont passionnantes!» Le silence s'installa un instant. «Alors... heu... Tu te sens mieux?» lui demanda Mayra.

«Oui» répondit-il simplement en baissant la tête.

«Draco?» Il la regarda à nouveau. «Tu sais qui a essayé de te tuer, n'est- ce pas?»

Elle n'était pas certaine qu'elle avait bien fait de lui poser la question, mais il fallait qu'elle sache. Il poussa un profond soupir de d'impuissance, puis un léger sourire se dessina sur ses lèvres pâles.

«Je ne peux vraiment rien cacher à mon ange gardien... Oui... enfin... disons que je sais qui veut ma mort.» Il s'arrêta. Mayra crut d'abord qu'il n'allait rien dire, alors elle s'apprêtait à ouvrir la bouche pour le convaincre, mais il continua. «C'est mon père...»

Draco regardait droit devant lui, ses yeux étaient immobiles. La danse furieuse des flammes qui lui faisait face se reflétait dans son regard, accentuant encore davantage son impassibilité. Mayra était pétrifiée.

«Ton... ton... ton père?» bredouilla-t-elle. Elle scruta attentivement son visage. «Ça n'a pas l'air de te surprendre, je me trompe?»

«J'ai été surpris... qu'il passe à l'acte. Ça fait déjà plusieurs mois qu'il me menace. Ça a commencé au début des dernières vacances d'été. Il m'a dit que dès que je sortirais de Poudlard, je devrais joindre le rang des Mangemorts. J'ai refusé. Il m'a frappé. Je sais ce que tout le monde pense. Que mon père est quelqu'un de violent et qu'il doit certainement me battre depuis toujours, mais c'est faux. Mon père n'avait jamais levé la main sur moi. Son seul enfant. «

«Au début il a essayé de me convaincre, en me disant que même si Voldemort était mort, le cercle des Mangemorts était toujours aussi puissant et qu'ils avaient maintenant un nouveau leader... et c'est vrai. Je lui répétait que leur cause était ridicule, que je ne croyais pas en leurs idées. «

«Ensuite son venu les insultes. Je n'avais pas d'ambition. J'était indigne d'être un Serpentard parce que j'était trop froussard pour rechercher pas le pouvoir. Mais quel genre de pouvoir te force à embrassé le bas de la robe d'un sorcier complètement dément? De l'ambition, j'en ai probablement plus que tout les Serpentard réunis, mais Draco Malfoy ne s'agenouille devant personne! «

«C'est à ce moment là qu'il a commencé à me menacer. Je pensais qu'une fois à l'école je serais en paix... Mais chaque semaine j'ai reçu ses menaces par hibou. J'ai su qu'il y avait quelqu'un à l'école, un élève, qui m'espionnait pour rapporter mes faits et gestes à mon père. Pansy Parkinson...» Il s'arrêta pour observer la réaction de Mayra.

Elle était en train d'essayer d'assimiler toutes ses troublantes informations. Tout s'emboîtait maintenant. Les lettres qui semblaient tant le troubler, sa réaction quand elle avait parlé de son père dans la bibliothèque, l'interlude entre lui et Pansy, l'empoisonnement...

«Draco... tu crois que c'est Pansy qui t'a empoisonné?»

Elle avait une soudaine envie de se lever et trouver Parkinson pour lui coller son poing dans la figure. Elle attendait la réponse de Draco les poing serrés. Mais il secoua la tête.

«Non... je lui ai fait trop peur pour ça. Et de toute façon, elle n'aurais pas le cran pour le faire.»

«En attendant qu'on trouve qui est derrière tout ça, tu fais attention, hein?» Elle le regardait, inquiète. Il lui semblait si pâle. «Tu es sûr que tu est complètement remis? Tu ne veux pas retourner voir Mme Pomfresh?»

Il lui fit un sourire sincère.

«Non, ça va. Et c'est en grande partie grâce à toi.» Il avait un visage taquin.

«Je te l'ai déjà dit! Pour ce sort que j'ai jeté, je ne pense pas que...» Commença-t-elle.

«Non, non. Je ne parle pas de ça...»

Elle le regardait les sourcils froncés.

«Je parlais plutôt de ta "médecine spécial"...» ajouta-t-il sur ton évasif.

«Ma méd... Oh!» Elle rougit jusqu'à la racine des cheveux.

«Wow! Cette couleur là doit être digne des Weasley!» Il s'esclaffa. «Vous avez beaucoup de talents comme médecin... Votre spécialité, ce ne serait pas de sauver les jeunes hommes séduisants d'horribles souffrances? Si ça ne l'est pas, ça devrait l'être.»

Elle s'approcha de lui. «En fait, très cher patient, je suis encore plus spécialisée dans le sauvetage des séduisants Draco Malfoy en détresse.»

Il lui entoura la taille pour la rapprocher encore plus lui. Elle était presque assise sur lui. Il lui parlait maintenant tout près de l'oreille.

«Vraiment? Comme c'est pratique! Il y en a justement un ici qui a désespérément besoin d'une dose de votre meilleur traitement, docteur... Et j'aimerais autant vous avertir qu'il n'est pas très "patient".» Lui murmura- t-il, avant d'emprisonner les lèvres de Mayra avec les siennes.

Ils restèrent là presque toute l'après-midi, dans les cuisines, devant un feu crépitant. S'offrant l'un l'autre des baisers plus passionnés les uns que les autres. Leur langues se rencontrant dans une danse endiablée. Leurs mains caressant tout ce qui était à leur portée.

Mayra sentait le besoin de contacte et de chaleur de Draco dans chacun de ses baisers, dans chacune de ses caresses. Et elle était plus qu'heureuse les lui offrir les deux. Ses mains puissantes, mettaient le feu à tous les endroit qu'il effleurait.

À bout de souffle, ils s'arrêtèrent un moment. Leur regard visé ensemble, incapables de détourner les yeux, c'était comme s'ils avaient une conversation pas le regard.

Il lui sourit en replaçant une mèche de cheveux auburn derrière son oreille. Elle frissonna sous ce simple geste. Elle lui sourit à son tour.

«Alors, le traitement fait effet?» lui demanda-t-elle.

«Oh, oui! Mais je pense que je vais avoir besoin d'une dose... non... de plusieurs doses quotidiennes, docteur Lafféma.»

Elle lui fit un sourire mutin. «Je me ferai une joie de vous les prodiguer. Mais je préfère vous avertir, il y a certains effets secondaires.»

Il lui leva un sourcil, lui indiquant de continuer.

Elle commença à déboutonner le haut de sa chemise, puis y glissa doucement... très doucement sa main à l'intérieur pour caresser son torse musclé par toutes ces années de Quidditch.

«Pour commencé, il se pourrait que votre c?ur se met à battre extrêmement vite...»

Elle le fit s'allonger sur le divan, et se plaça sur lui, les genoux de chaque côté de son tronc. Elle se pencha tout près de son visage, et murmura contre ses lèvres.

«Puis, il est aussi possible que vous fassiez de la fièvre... vous allez avoir très chaud...»

Elle lui embrassa la partie de son torse qui était découverte, sentant ses muscles se contracter sous ses lèvres. Elle remonta avec une lenteur calculée vers sa gorge, en portant plus d'attention à un point sensible près de son oreille dont elle mordilla tendrement le lobe. Elle resta contre son oreille.

«Mais le plus important de tout, M Malfoy, c'est que... vous risquez de développer... une dépendance au traitement. Vous êtes certain de vouloir poursuivre le traitement?» demanda-t-elle en continuant de tracer les contours de ses abdominaux du bout des doigts sous sa chemise.

Difficilement, il répondit : «Je... je ne le souhaite que davantage...»

Elle lui mordilla la base du cou. Sa le rendait fou. Dans un grondement il l'attrapa à la taille pour la faire rouler sous lui. Il lui fit ainsi subir la même délicieuse torture. C'était à son tour de devenir folle. Ses mains, ses lèvres, sa langue, la merveilleuse pression de son corps chaud sur elle et même les mèches de cheveux blondes qui lui tombaient du front lui caressaient la peau et lui faisaient prendre soudain conscience de chaque parties de son corps. C'était comme l'autre soir, lorsqu'ils avaient dansé ensemble, mais en infiniment plus intense. En fait, c'est ce qu'ils faisaient encore une fois... ils dansaient. Un chaos de caresses coordonnées.

C'est ainsi, dans un enchevêtrement de bras et de jambes qu'ils s'offrirent chacun ce dont ils avaient besoins... c'est à dire l'un l'autre.

Il s'était assoupi maintenant, paisible. Accotée sur un coude, elle le regardait dormir. Sa respiration lente et régulière, sa poitrine que montait et descendait... c'était hypnotisant. Du bout des doigts, elle caressait amoureusement son visage pâle, ses lèvres chaudes.

«Je vais t'aider mon amour.» murmura-t-elle. «Je vais t'aider...»

[A/N] : J'espère que vous avez aimez... moi j'ai adoré l'écrire celui-là! Je remercie ma meilleure amie LoRLiA... On va continuer à s'inspirer l'une l'autre mon amour! Sérieusement, je m'éclate en écrivant ce truc là, alors j'espère que vous appréciez aussi!