Chapitre 2 :
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Lady Krux acheva de se coiffer en laissant la majorité de ses cheveux libres sous ses épaules lui donnant un aspect moins entêté. Mais qui s'y frotte s'y brûle ! Elle avait accepté d'accompagner son mari pour la simple et bonne raison qu'elle avait besoin de fréquenter d'autre gens. Ceux qu'elle connaissait ne lui apportaient que des ennuis. Non qu'elle s'en plaigne, loin de là, mais pour une fois elle avait besoin de rire. Elle n'anticipait pas une soirée fabuleuse puisque cela restait une soirée à laquelle participerait beaucoup d'ami de Krux… mais bon ! Elle descendit rejoindre Philip qui l'attendait avec un sourire béant. Elle détestait le voir arborer une mine de l'homme qui a gagné ! N'empêche qu'il n'était pas dépourvu de charme… en d'autre circonstance elle aurait franchement tombé sous son magnétisme… mais quelque chose en lui l'avait éloigné, dès le début, de plusieurs mètres ! Bien que ces yeux bleus attiraient les regards sous ses cheveux châtain et son sourire d'enfant, elle se lassait tout de même de lui… Somme toute, elle ne l'aimait pas ! Elle se résigna contre son gré à prendre le bras qu'il lui tendait le suivant jusqu'à la voiture.
-Tu es ravissante Marguerite… remarqua-t-il une fois qu'elle fut assise à l'arrière avec lui.
-Vraiment ? Interrogea-t-elle malicieusement, alors si c'est réellement le cas pose toi certaine question sur ces douze années en ma compagnie Lord Krux !
Son mari leva les yeux au ciel et se tourna, à sa grande satisfaction, vers la fenêtre du côté droit. Elle s'était promit de lui rendre la vie insupportable et elle était persuadée qu'il commençait à maudire ce pacte qu'il avait fait avec elle. En fait… douze en plus tôt elle avait assurer à Philip de l'épouser et de partager la valeur d'une parure qu'avait marchander Adrienne, sa meilleure amie, si seulement il ordonnait à ses hommes de laisser celle-ci en vie… de ne plus la poursuivre. Maintenant, elle doutait fort que sa meilleure amie soit encore en vie malgré les promesses de Lord Krux. Ils s'étaient marié à Monte-Carlos où elle s'était d'abord enfuit avec la parure de peur que les hommes de Krux soit à ses trousse. C'était aussi à Monte-Carlos qu'il avait conclu leur arrangement. Puis Philip avait décider de revenir à Londres. Elle aurait pu briser le marché, mais elle était devenue Lady, puis était trop bien positionné afin d'amasser des informations pour l'Angleterre étant espionne.
***
Lord John Roxton, prit lentement une gorger de Wiski qui lui irradia la gorge d'une chaleur qu'il vénérait ! Il s'était arraché, quelque minute plus tôt, à une bande aristocratique qui ne parlait que politique. De quoi lui donner un mal de tête ! Alors il s'était retiré dans un coin parmi de très jolies demoiselles ! Une dénommé Élizabeth le détaillait ardemment employant un ton suave à chacune de ses phrases. La seconde Kathy, souriait sans cesse et la dernière Betty, prenait des airs de séductrice sans scrupule ! Habituellement, il aurait prit grand plaisir à les envoûter davantage, mais il ne sentait pas d'humeur. D'autant plus qu'une créature de rêve bavardant avec des hommes captiva son attention à cent pour cent ! Il reconnu vite la chère Miss Krux qui avait habité ses pensés pendant ces trois derniers jours ! La chance tournait pour une fois en sa faveur ! Elle souriait poliment et il s'imaginait facilement son vrai sourire comblé.
-Lord Roxton ? vous m'écoutez ? demanda la voix de la jolie blonde face à lui. Il en avait oublié son nom !
-Mmh… oui… oui… répondit-il vaguement gravant son regard sur chaque geste de la femme qui attirait toute sa concentration.
-Alors ? insista la femme sous le regard de ses amie.
-Heu… pardon… je dois vous quitter mesdames… peut-être une autre fois…
Il les quitta sur ces mots distraits, puis se dirigea vers Miss Krux qui s'était éloigné vers le mur.
-Comment peut-être une autre fois ! Je vous demandais quel animal vous préfériez chasser ! s'étonna la jeune blonde.
Roxton pouffa intérieurement sans en tenir compte, et se tint derrière la femme qui occupait chaque fibre de son damné cerveau ! Remarquant ses épaules nues, il ne pu résister à glisser une main le long de son bras.
Marguerite frissonna se retournant prestement pour tasser la main de…
-Vous ! s'écria-t-elle comme si elle avait vu un fantôme.
-Moi, en effet… ria-t-il par sa réaction visiblement surprise.
-Que faites-vous ici ?
-Je pourrais vous retourner la question ! Je suis une connaissance de Lord Karson…
Marguerite haussa les sourcils. Le monde était décidément trop petit ! Puisque cet homme n'avait pas encore de nom dans son esprit elle demanda :
-Et vous êtes ?
-Lord Roxton… et votre nom... je ne le connais pas encore?
-Lady Marguerite Krux... et bien pardonnez moi My Lord, mais…
-Vous ne voulez pas danser ? s'empressa-t-il avant qu'elle ne se défile pour la deuxième fois.
Marguerite faillit émettre un rire nerveux. Rare étaient les fois où elle se sentait aussi bouleversée que par un regard posé sur elle et cela commençait sérieusement à l'agacer ! Alors danser avec lui c'était complètement un suicide pour ses émotions ! D'un autre côté… qu'est-ce qui lui en empêchait ? Après cette soirée, elle n'aurait plus l'occasion de le voir...
-D'accord, dit-elle ne sachant pas du tout ce qu'il lui avait prit !
Roxton ne prit pas plus de dix seconde pour prendre la main de la jeune femme et de l'entraîner sur la piste de danse. Il déposa une main sur sa taille, puis saisit sa main pour entâmer une valse. Elle était réellement belle quoiqu'elle était le genre de femme qu'il évitait! Toujours trop sûre d'elle, arrogante et sans doute une très bonne menteuse! La preimère fois qu'il l'avait vu, il l'avait vite classé dans les belles dames distinguée, mais aujourd'hui elle semblait plus naturelle avec ses long cheveux glissant sous ses épaules et son visage avait quelque chose de sauvage accentuant ses magnifiques traits. Ses yeux, dont il ne pouvait plus quitter donnait sur elle cette effet d'espièglerie et de malice. Aucune femme n'était parvenue à l'amener dans une telle contemplation. Sans parler de son parfum qui l'ennivrait totalement. De quoi rendre n'importe quel homme transi. Pas étonnant les regards appréciateurs des gentleman de la salle sur elle.
Marguerite aurait certainement touché se ce beau visage, si seulement son indépendance ne réagissait pour elle... Elle ne connaissait pas cet homme qui pourtant la regardait comme aucun homme ne l'avait fait jusqu'ici. Il gardait ses yeux profond dans les siens sans presque sciller. Ce qui l'intimidait légèrement puisque son coeur battait à trop grand coups. Elle le senti resserrer leur étreinte pendant qu'elle essayait veinement de rester impassible. Pourquoi est-ce qu'elle avait la certitude d'avoir déjà danser avec lui? Bon sang... Il faisait réfléchir sa tête qui inventait d'elle-même des scènes. Et ce qu'elle "imagina" la fit s'arrêter. Encore une vision...Il était dans une maison de bois et une musique classique jouait dans le gramophone tandis qu'elle riait au éclat sous la valse que Roxton dansait beaucoup trop vite la faisant voltiger. Ils riaient comme des fous jusqu'à ce que la musique ne se fasse plus entendre...
-Tout va bien? demanda l'occupant de ses visions la ramenant à la réalité.
-Oui... ravie de vous avoir rencontré Lord Roxton, fit-elle un peu trop sèchement avant de reculer et prendre la direction de la sortie.
Philip était peut-être en train de faire la cours à une jolie femme et il ne verrait donc aucun inconvéniant à ce qu'elle quitte la réception sans lui!
John fronça les sourcils en baissant la tête pour découvrir le collier que la chère Marguerite portait. Il se demanda au moins cinq fois pour quelle raison est-ce qu'il la suivait pour le lui rendre. Car au fond... elle ne lui plaisait pas autant que son corps ne voulait lui faire croire! Bien décidé à lui remettre ce qui lui appartenait et partir de son côté pour ne plus jamais la revoir, il la suivit jusqu'à la sortie où il l'intercepta avant qu'elle ne descende les escaliers. Ils se retrouvèrent dehors, face à face, devant la porte d'entré sur le pavé de béton.
-Lâchez moi! Et pourquoi me suivez-vous! J'ai danser avec vous et je vous ai dit au revoir! Que vous fait-il de plus pour vous faire comprendre que...
-Hé! Calmez-vous! Je n'essais jamais de séduire une femme avec autant de réticense... , d'ailleurs, vous n'êtes pas du tout le style de femme que j'appréci, je vous ai suivit pour vous remettre le collier que vous avez laissé tomber.
Marguerite prit brusquement son pendentif. Elle n'était pas son genre... c'était vraiment la meilleure! N'étais-ce pas lui qui l'avait invité à danser, puis venu à elle! Si c'était une plaisanterie pour s'amuser avec elle, il allait vraiment le regretter!
-Je suppose que je devrais vous dire merci? murmura-t-elle doucement en s'approchant de lui.
Roxton haussa un sourcil en lui adressant un petit sourire en coin en guise de réponse. Elle posa une main autour de sa nuque et lorsqu'il se pencha pour l'embrasser, elle répondit à son baiser pendant un petit moment, puis elle mordit sa lèvre inférieur. Assez fort pour qu'elle le voit reculer de deux pas. Donc, elle déclara:
-Je ne suis pas un jeux John Roxton et...
-Pardon? coupa-t-il, comment m'avez-vous appeler?
-John Roxton! Ce n'est pas votre nom? s'impatienta-t-elle.
-Certes, mais je ne vous ai jamais dit mon prénom!
À bien y réfléchir, il avait raison... comment diable avait-elle su? Elle avait prononcer son nom sur un coup de tête... comme si elle avait l'habitude de le nommé...
-Peu importe! récria-t-elle en descendant les escaliers menant à sa voiture qui l'attendait.
Elle grimpa à l'arrière et ordonna à son chauffeur de la reconduire sans Krux.
John aurait voulu la retenir, mais une image et des paroles s'imposèrent en lui comme si il y était! Marguerite l'embrassait, puis le mordit comme aujourd'hui. Elle prit un air malicieux et lui dit:
-Je ne serai jamais votre Lord Roxton, alors essayez de me jeter en pature au loup, nous verrons qui de ne dous se fera dévorer!
Mon dieu... il était tellement convaincu d'avoir vécu quelque chose avec cette femme que s'en était riducule! N'empêche qu'il couru tout de même vers sa voiture et prit le volant pour suivre la jeune femme. Uniquement pour savoir où elle vivait. Ensuite... il se jura de la connaitre davantage! Il allait pour une fois mettre son animosité et ses remarques de macho de côté... car en vérité cette femme l'intriguait au plus haut point!
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