Chapitre 1: «Retour à la Tree House»
Véronica se posta devant l'élévateur qui à priori n'avait subit aucun dégat. Vu de l'extérieur la maison dans l'arbre semblait en parfait état. La jeune femme sentit une bouffé de joie monter en elle. Elle avait quitté cette maison en y laissant une moitié d'elle-même dans sa Tree House. Avec précipitation elle monta dans l'élévateur accompagnée de sa fille et son mari. Lorsqu'elle pénétra dans la maison, tout était indemne. Les sofas, la table de bois, tout était pareil qu'il y avait presque quatre ans quand elle avait quitté les lieux. Elle courut dans les escaliers qui montaient à l'étage pendant que Marguerite, Roxton et leur enfants entraient presque aussi surpris que Véronica en voyant l'état intact de la maison.
-Incroyable!, s'étonna Marguerite
-Merveilleux!, s'écria Véronica en descendant les rejoindre avec l'émotion plein les yeux. La jeune femme prit sa fille des bras de son père et lui dit:
-Tu vois ma chérie! Ceci est ta maison!
-Maison, répéta Karie en tapant des mains.
Le petit Tommy tira sur la jupe d'expédition de sa mère pour demander:
-Maman... j'ai faim...
Marguerite baissa la tête vers lui et le prit dans ses bras pour voir son petit visage.
-Sois patient... on va bientôt manger, sourit-elle doucement.
Le petit baissa la tête bougon ce qui fit rire Marguerite. Elle lui donna un petit baiser sur le dessus de sa jolie tête brune et le remit au sol en le regardant courir vers Annia et Karie qui s'amusaient sur le sofa.
William, Trycia et Challenger entrèrent à leur tour dans la Tree House avec eux aussi une surprise en voyant la maison. William et Trycia eux c'était la surprise de voir la Tree House pour la première fois et Challenger c'était évidement pour la même raison que les autres.
-Il y a cinq chambres dans la maison, alors nous devrons les partager, dit Véronica
-Oui j'y ai réfléchi, déclara Roxton, Moi et Marguerite, toi et Malone, Trycia et
Challenger, une chambre pour les enfants et la dernière pour William.
-Ça me semble parfait!, approuva Véronica
Leur chambre décidée, ils montèrent à l'étage afin d'y déposer leur bagage et de s'installer à leur aise. Puis Marguerite et Véronica insistèrent pour que leurs gamins fassent une sièste avant le diner. Cela fait, Ils descendirent. Seul William resta allongé dans son lit et Trycia qui écrivait dans son journal. Les trois autres hommes eux étaient assis sur le sofa parlant vaguement de tout et de rien, pendant que Véronica... et Marguerite préparaient le diner. Enfin... Marguerite essaya-t-elle, car dans leur maison ou plutôt palace, c'était les cuisiniers qui s'occupaient de la nourriture. D'ailleurs elle était certaine que John n'aurait pas aimé qu'elle empoisonne toute la maison! Il y a certaines choses qui ne changent pas et son talent culinaire est toujours resté médiocre!
-Écoute Marguerite, tu vas couper les légumes, le temps d'aller chercher des fruit pour le dessert.
-Bon, ça ne devrait pas être trop compliqué, répondit-elle en commençant à couper.
Soulagée de voir qu'elle n'était pas trop sans compétence sur ce côté-là, Véronica prit l'élévateur.
Durant ce temps, John s'éclipsa de leur conversation qui devenait légèrement ennuyeuse et rejoignit Marguerite complètement concentrée sur le travail qu'on lui avait confié. John Roxton se sentait d'humeur très taquin aujourd'hui, alors il n'était pas pour laisser passer sa chance!
-mmh... Marguerite je ne crois pas que ce soit très prudent que tu fasses à manger...
Elle sursauta un peu et se tourna vers lui avec une mine qu'elle faigna d'être offusquée.
-Vous Lord John Roxton, ne dites rien, dit-elle d'un ton hautain
-Soyez sans crainte Lady je ne vous importunerai pas très longtemps, je ne fais que m'assurer que personne ne perdra vie ce soir..., continua-t-il en jouant le jeux.
Cette fois, elle déposa le couteau fermement et prit son regard malicieux en s'approchant de lui.
-Je t'avertis John si tu ne gardes pas tes commentaires je...
-Tu???, défia-t-il avec un sourire en coin
-Je ne t'embrasserai plus durant trois jours de suite!
-Tu ne pourrais pas me résister, provoqua-t-il comme un vrai Macho en l'enlaçant.
-Oh... ne joue pas à ce jeux avec moi John, tu risquerais d'y perdre!
Il se pencha pour l'embrasser, mais elle tourna vivement la tête.
-Dans ce cas mon coeur, nous verrons bien qui gagnera, fit-il en reculant un peu et en tendant sa main en signe de défi.
-À nous deux, ria-t-elle en serrant sa main déterminée!
-Et bien c'est la guerre ici!, dit soudainement Malone avec un petit sourire.
-Parfaitement!, dirent-ils d'une même voix
-Puis-je savoir pour quelle raison?, demanda l'intéressé
-Marguerite dit pouvoir me repousser pendant plus de trois jours, donc je lui prouverai le contraire.
Malone sourit et s'assit à table.
-Alors bonne chance Roxton!
-Merci de prendre mon parti Ned Malone, houspilla-t-elle
Le reporter haussa les épaules avec un rire fautif. Marguerite continua de couper les légumes en silence, mais avec un sourire narquois.
Véronica revint avec un panier de fruits sauvages avec l'intention de faire une tarte. Elle alla vite où était Lady Roxton et fut allégée lorsqu'elle vit que tout était impéccable. Elle s'était même risquée à mettre les légumes à bouillir.
-Tu es en train de devenir une vraie chef Marguerite, se moqua gentillement Véronica
-Ne parle pas trop vite Véronica!, intervint Roxton avec un sourire tranchant.
Sa belle Lady se tourna vers lui avec des yeux presque destructeurs. Véronica éclata de rire.
La Tree House était maintenant illuminée que par les lampes à l'huile puisque le soleil descendait lentement se cacher. Une fois le diner servi, Marguerite et Véronica montèrent réveiller leur petits anges et n'eurent pas trop de mal. Finalement elles s'assirent à table après avoir installé Annia, Karie et Tommy sur la petite table du salon. Roxton prit son couteau et tapa solonelement sur sa coupe pour affirmer:
-Vous êtes tous responsables de vos malheurs après ce diner, car Marguerite a aidé à la préparation!
Marguerite qui était assise face à lui arqua un sourcil de façon terriblement séduisante.
-Tu n'aménages pas ton cas, John Roxton!
Il adorait la mettre dans cette situation! Et elle le savait! Il se tourna vers son frère qui le fixait avec une lueur... pour ainsi dire bienveillante. Seul Malone comprenait et il lui adressa un sourire complice.
Après le repas, ils se levèrent au même moment pour débarrasser les couverts.
Lorsque la salle à manger fut propre, Roxton et Malone s'occupèrent d'aller border leurs petits même si ceux-ci étaient emplis d'énergie après leur sieste et un repas qui s'était avéré excellent. Nénamoins, les deux hommes parvinrent à les faire dormir. Challenger, lui s'était lancé dans son laboratoire donnant comme subterfuge une idée géniale! Trycia que l'on avait pas encore entendue monta pour écrire. Véronica rejoignit Malone qui était descendu au salon avec Roxton. Et Marguerite monta pour aller prendre un bain! Elle posa un regard sur ses deux amours au passage et tressauta en sentant un souffle derrière elle. William l'avait suivie.
-Que se passe-t-il? Il y a un problème?, demanda-t-elle
-Non aucun, je voulais seulement te parler un peu...
-Peut-être plus tard..., répondit-elle évasive, j'ai envie d'un bain!
-Tu sais, je ne savais pas que tu étais mariée avec John... je pensais que tu ignorais ton...
Elle le coupa d'un signe de main.
-C'est ce qui arrive lorsqu'on s'éloigne trop du monde des mortels!
-Tu... tu l'aimes? Tu es vraiment heureuse avec lui?
Elle fronça les sourcils. Où voulait-il en venir? Bien sûr qu'elle aimait John! L'unique fait d'y penser la rendait plus détendue.
-Oui... difficile à croire, n'est-ce pas? Mais oui je l'aime et bien plus que je ne peux l'exprimer...
-Dans ce cas je suis heureux pour toi... pour vous deux... même si tu dois admettre que tu ne m'as jamais laissé une chance...
-Une chance???
-De me laisser une petite place à tes côtés...
-Hola!, coupa-t-elle, il n'y a jamais rien eu entre nous je te signale... enfin... tu me comprends William? Nous en avons déja parlé par le passé...
-Je sais, ne t'inquiète pas pour cela! Je suis sincère quand je dis être content pour toi... Miss Smith, dit-il avec un petit clin d'oeil.
-mmh... maintenant permet-moi d'aller prendre un bain chaud!!!
William n'insista pas davantage. Il connaissait trop bien Marguerite pour savoir qu'elle l'aurait mis à sa place s'il avait osé parler de ce qui le préoccupait... Déçu, il retourna dans sa chambre.
Marguerite sortit du bain à regret lorsqu'elle s'aperçut qu'elle y était depuis plus de deux heures! C'était le paradis simple de se détendre dans l'eau chaude et la mousse! Elle enfila sa robe de chambre et fonça nez à nez avec John.
-Je te cherchais justement..., dit-il avec un sourire affreusement séduisant!
Il avait qu'une serviette autour de la taille et quelques gouttes d'eau ruisselaient sur son corps bien bâti. De quoi faire fléchir n'importe quelle femme censée! Et pour couronner le tout, il sentait bon l'after-shave. Elle le fixait sans doute un peu trop intensément comme si cela faisait des siècles qu'elle n'avait pu le regarder, mais il était tellement beau! Il semblait d'ailleurs conscient du pouvoir quil exerçait sur elle à en voir par la lueur de ses yeux!
-Tout le monde dort?, demanda-t-elle pour couper court à cette étincelle.
-Oui... je venais te kidnapper pour t'amener dormir... si tu n'y vois pas d'inconvénient bien sûr!, chuchota-t-il en s'avançant plus près d'elle.
-Tss...tss..tss, fit-elle en le faisant reculer du bout du doigt lorsqu'il fut trop près, n'oublie pas John Roxton... tu m'as mise au défit, donc trois jours!
Il ne renonça visiblement pas, car il tendit une main qu'il glissa le long de sa joue descendant dans son cou. Elle et ses idées stupides de pacte! Elle savait qu'elle allait le perdre quand il l'enlaça. Et ce fut elle qui l'attira pour l'embrasser!
-Tu n'avais pas dit trois jours?, interrogea-t-il avec une pointe de taquinerie et de victoire dans la voix.
-J'ai dit ça moi? je ne pense pas...
Roxton sourit et la souleva galament de terre pour la déposer dans leur lit.
Deux heures plus tard, leurs deux corps entrelacés, leurs souffles entremêlés et quelques petites perles de sueur imprégnant leurs fronts, ils se regardaient encore sous l'effet de la passion. John déposa un petit baiser sur la joue de sa femme en la voyant sourire.
-Tu as gagné, murmura-t-elle
Il lui adressa un sourire satisfait puis chuchota:
-On peut s'estimer vainqueur tous les deux...
-Oui... sans doute, ria-t-elle en passant une main dans ses cheveux.
John Roxton avait développé un besoin fou de cette femme aux yeux si captivants et à ce sourire ensorcelant! Elle était devenue le centre de sa vie... comme si chaque chose tournait autour d'elle. Jamais il n'aurait imaginé se marier et avoir des enfants! Elle avait tout simplement changé sa vision de voir la vie que par son sourire! Il comprenait son frère de ne pas revenir sur terre par son changement... Il est vrai qu'à l'époque ses sentiments face aux femmes avec lesquelles il avait fait un petit bout de chemin finissaient par dérouter sur un: Au revoir et à la prochaine! Cependant avec Marguerite, il avait l'impression que tout allait toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes. Bon... ils avaient gardé cette fâcheuse manie de se défier ou se provoquer pour des riens, mais cela donnait tout le charme de leur relation! D'ailleurs ils ne se prenaient jamais vraiment au sérieux lorsqu'ils se disputaient... Bref il était fou amoureux de Marguerite, Annia et Tommy!
-À quoi penses-tu?, demanda-t-elle
-À toi...
Elle lui sourit, puis il effleura ses lèvres d'un doux baiser en se couchant sur le côté la tenant toujours aussi près de lui.
Le lendemain matin, une pluie torrentielle couvrait tout le plateau. Une journée sombre où beaucoup aurait pris la peine de rester au lit. Pourtant, tous les membres de la Tree House étaient éveillés, à l'exception de Marguerite et Roxton, et par miracle les trois enfants. Véronica avait quasiment ordonné à William d'aller réveiller son frère et Lady Roxton., donc il était monté sans trop de protestation. Mais lorsqu'il entra timidement dans leur chambre, ce fut un excès de jalousie et d'humiliation qui grimpa en lui. La scène aurait pu paraître idéale pour un peintre ou encore magnifique pour toute personne romantique, mais tout ce que lui voyait c'était Marguerite qui dormait paisiblement la tête posée sur le torse de John avec une main qui resserrait l'épaule droite de celui-ci. Puis son frère qui reposait avec une main protectrice sur le dos nu de sa femme. Sans doute pour le mettre encore plus mal, les couvertures étaient entremêlées sur leur deux corps... Beaucoup trop honteux d'aller les réveiller, il préféra sortir en faisant le plus de bruit possible! Quelle idée aussi de la part de cette Véronica!!!
Ce fut seulement quelques minutes plus tard que Roxton et Marguerite descendirent rejoindre le reste du groupe qui avait depuis un bon moment terminé leur petit déjeuner.
-Bon vous voilà enfin!, dit Challenger d'une voix d'où percait une petite pointe d'ironie moqueuse
-J'espère que vous avez assez dormi, maugréa William
On aurait dit que la belle Trycia rivait un regard accusateur sur le très cher Lord William Roxton. Mais elle sourit doucement en déclarant un simple:
-Bonjour.
Roxton et Marguerite lui répondirent d'une même voix un petit bonjour, puis Marguerite alla se verser une tasse de café!
-Comme vous avez fait la grâce matinée et que tout le monde a pris le petit déjeuner et bien il vous faudra vous débrouiller pour vous faire à manger, rectifia Malone.
-Dans ce cas, je m'en occupe!, s'écria Roxton en jetant un clin d'oeil goguenard en fonçant derrière la cuisine. Bien que Marguerite n'était pas tout à fait sur terre encore, elle lui adressa un air meurtrier.
Après le petit déjeuner, Marguerite rangea la vaisselle et monta à l'étage pour enfiler des vêtements. Elle ne préférait pas imaginer de quoi elle avait l'air avec sa robe de chambre et sa masse de cheveux lousse sous ses épaules... N'empêche qu'elle donnerait beaucoup afin que chaque jour sur ce plateau commence d'une certaine façon comme aujourd'hui! Une merveilleuse nuit dans les bras de John, un petit déjeuner tranquille et le reste de la journée à ne pas s'inquiéter pour leur sort. Mais cette dernière supposition était peu probable quand elle pensait à toutes leurs mésaventures vécues dans la première expédition de Challenger... Elle soupira, malgré tout, d'aise et finit par entrer dans sa chambre après un léger regard sur Annia et Tommy.
Le chasseur et son frère se promirent de reprendre le temps perdu! Ils étaient même sur la bonne voie, car ils parlaient depuis plus d'une heure sans évoquer quoique ce soit qui aurait pu les rembrunir. Ils étaient assis sur le sofa sans la présence des autres qui s'occupaient à leur habitude. Les petis avaient fini par se lever et ils s'amusaient gentiment sans faire trop de bruit! William crut bon d'aborder le sujet qui le préoccupait beaucoup.
-John... il y a une chose dont j'aimerais parler avec toi..., commença-t-il
-À quel propos?
-Marguerite et votre mariage... je parais un peu harcelant avec cette histoire, mais vois-tu je suis au courant de certaines séquences de sa vie et puis votre mariage n'est pas valide...
Roxton(Que ça reste claire Roxton reste pour John!!!) fronça les sourcils.
-Je ne suis pas sûr de comprendre Will... pas valide...
-Pour avoir un vrai mariage il faut que vos actes de naissances soient légaux. Il se trouve que Marguerite ignore complètement qui elle est, d'où elle vient et qui sont ses parents... elle ignore jusqu'à son propre nom John! Ne te demande pas pourquoi elle a eu tellement de personnalités: Miss Smith, Marguerite White, Krux et encore d'autres que je ne connais pas...
-Tu es certain de ce que tu affirmes!
-Absolument... pour être franc dans le passé j'étais tombé sous son charme... encore aujourd'hui lorsque je la vois je me dis que tu as une sacrée chance, mais n'oublie pas Marguerite restera toujours la même...
John hocha la tête. La meilleure chose à faire était d'en parler avec la concernée en question!
-Je vais aller lui en toucher un mot, dit calmement Roxton en se levant pour accourir vers les escaliers.
Il trouva Marguerite assise sur leur lit, ses jambes croisées et allongées avec un livre dans les mains. Elle était carrément plongée dans son roman, car elle remarqua sa présence une fois qu'il fut à ses côtés, un bras autour de ses épaules.
Marguerite déposa son livre avec un sourire qui se figea en voyant le regard de John. Il y avait quelque chose qui le tracassait...
-Que se passe-t-il?
-On ne peut rien te cacher à toi!, répondit-il
-Alors?
-Je parlais avec William et il m'a dit que tu n'as pas un acte de naissance en toute loi Marguerite, que tu ne sais pas ta réelle identité...
Marguerite le fixa droit dans les yeux. Décidément William n'avait pas la langue dans sa poche... qu'allait-il donc rapporter à John de ce genre encore? Elle n'aimait mieux ne pas y penser!
-Il a raison, je ne sais pas qui je suis, ironisa-t-elle tristement, j'ai été abandonnée par mes parents à l'âge de trois ans. Par la suite on m'a élevée en pension jusqu'à mes quinze ans où ensuite j'ai vécu dans des petites maisons dépravées de Londres. Il faut croire que je n'ai pas toujours été riche...
-Comment...
-Comment ai-je fait pour devenir une femme digne de la haute classe?, coupa-t-elle,
Et bien... je ne connais pas mon père, mais j'ai appris à mes 17 ans que cet homme dont j'avais eu aucune nouvelle m'avait laissé un héritage. Au début je l'ai nié sans même regarder la somme! Puis lorsque j'ai demandé à voir le montant, on a accepté, comme si tout le monde me connnaissait sauf moi-même... Et sans vouloir blesser ton égo, je suis deux fois plus riche que tout l'argent réuni de cette Tree House... Alors tu peux constater que j'ai, à chaque fois, volé que par pur plaisir.
-Ton père devait être un homme important... tu n'as jamais pu le retracer?
-Jamais.
-Je suis désolé...
-Non John, il n'y pas à être désolé... Je pense être devenue une assez grande fille pour me passer de mon père et de ma mère, contrairement à Véronica, moi je ne les cherche plus...J'ai vraiment tout fait pour les retrouver, je n'y suis pas parvenue, ils m'ont livrée à moi-même, maintenant ce sont à leur tour de me chercher s'ils sont encore en vie. Ce serait à moi plutôt de présenter des excuses sur notre mariage...
Comme elle avait baissé la tête en regardant dans le vide, John lui leva lentement le menton de son index.
-Je souhaite sincèrement à ce que tu découvres tes racines d'origines, et pour notre mariage c'était l'un des plus beaux jours de ma vie dans les règles ou pas. S'il advient que nous serions obligés de nous remarier... tant mieux cela nous fera une seconde lune de miel, taquina-t-il
Marguerite leva les yeux au ciel avec un sourire et un air faignant l'exaspération.
-Qu'ai-je bien pu faire afin de mériter un homme tel que toi John Roxton!, sourit-elle en prenant son visage à deux mains pour l'embrasser furtivement.
Quelques minutes passées, Roxton et Marguerite rejoignirent leur groupe. William remarqua avec une légère déception que ses révélations n'avaient pas ébranlé le petit couple en voyant comment ceux-ci riaient avec les autres... Il ne voulait pas causer la chamaille... mais il devait s'avouer qu'il était de plus en plus jaloux! N'importe qui aurait eu de pareils sentiments s'il s'était retrouvé face à sa situation! Il pourchassa ses idées sordides et prit place avec les autres autour de la table.
Marguerite leva la tête vers le reste de la troupe.
-Pourquoi ne pas faire comme il y a trois ans? Aller s'informer chez Mia... elle nous aiderait certainement... au moins pour nous transmettre des informations ou des indices..., conseilla Lady Roxton
Challenger plissa son front en signe de réflexion.
-Oui, je crois que nous devrions rendre visite à cette chère Mia comme Marguerite le dit...
Celle-ci sourit puis se tourna vers Véronica.
-Qui s'occupera des enfants?
La jolie blonde haussa les épaules attendrie en regardant Karie.
-Trycia et William resteront ici... Ils ne connaissent pas Mia... dit Challenger en règlant ainsi le problème.
