Disclamer : Ben l'histoire est à J.K.Rowling sauf Suzuhara Suh et sa famille, qui est ma propriété. Niark !

Note : C'est une autre version de ma précédente fic, je l'ai relue et m'a assez déplue, donc voici une autre version. Je me suis amusée à changer les chapitres, et il y a également de gros changements vu que cette fic passe du G au R, pour sexe je ne suis pas sûre de les rajouter ces scènes donc je ne garantie rien ;p ) et violence, surtout violence…

Enjoy

Prologue : Wind in air...

C'était la pleine lune ce soir, la brise nocturne était fraîche mais avait un arrière-goût de sang.

Suh était assise sur le parquet de bois, à contempler la dame blanche. Elle avait son éventail de papier dans les mains, l'air songeur.

- Qu'est-ce que tu as ? Tu n'as pas l'air bien ?

- Si, je vais bien.

Le garçon s'assit près d'elle, la tête posée sur son genou, perplexe.

- Tu es comme ça depuis que tu es revenue de ta visite de la Terre Sacrée. Dis-moi ce qui se passe ?

- … Shiva a… enfin, j'ai un père.

Silence.

- Ah bon ?

Elle acquiesça.

- Je lui ai écrit, il vit en Angleterre.

- Ca tombe bien, tu devais y aller pour voir Albus.

- Hm…

- Comment s'appelle-t-il ?

- Severus Snape.

- Il est mystique, son nom !

La jeune fille se mit à rire et tapota gentiment son jeune frère sur le dos.

C'est alors que descendant du ciel, Fumseck secoua ses somptueuses ailes et posa une missive sur les genoux de la jeune fille.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Je ne sais pas.

Elle ouvrit la lettre.

- … Ah… j'en profiterais pour le rencontrer, lui aussi, sourit-elle.

*** *** *** ***

Le jour se levait, mais rien ne le laissait paraître… Le silence régnait. Sans que l'on sache pourquoi, Severus Snape était une personne secrète. Il ne disait rien, parlait rarement à ses collègues. Mais aujourd'hui, il semblait livide.

Assis face à son bureau, il lisait un long parchemin. A la fin de sa lecture, il le posa et se massa nerveusement le front. Comment aurait-il pu savoir ? Jusqu'à aujourd'hui, il en ignorait l'existence…

- Pourquoi me l'avoir caché… ? se dit-il.

Il saisit un parchemin vierge et écrivit :

« Il faut que l'on se voit… Rejoins-moi le plus vite possible à Hogwarts, … il hésite longuement, je t'accueillerai … »

Il se leva et prit la direction de la volière. Snape noua soigneusement le message à un hibou et le regarda voler et disparaître au loin. Réfléchissant un moment, il décida d'aller voir le directeur et lui expliquer sa situation…

Devant la gargouille, il prit une longue inspiration et donna le mot de passe ; arrivé à la porte, il toqua.

- Entrez, dit son mentor.

- Monsieur… commença-t-il.

Albus Dumbledore leva un sourcil étonné, puis rangea dans sa robe de sorcier un parchemin qui dépassait.

- Qu'y a-t-il, Severus ? Vous semblez songeur ?

- J'aimerais…, il ferme les yeux. J'aimerais faire venir un élève en sixième année…

- Ce n'est pas très courant, pourrais-je en savoir l'origine ? lui dit-il, suspicieux.

- C'est ma fille.

*** *** *** ***

Un lieu sombre, sentant la mort. Il se sentait mal et pourtant il semblait loin. Puis là, il le vit. Sirius, son parrain qui tenait une épée. Et pas n'importe laquelle : celle de Godric Griffindor. Il avait l'air furieux, son visage déformé par la colère. Mais il n'entendait rien. Il essayait de l'appeler, mais rien, il ne l'entendait pas ni le voyait. Il se sentait un peu délaissé. Soudain, il se vit. Son autre lui criait des choses incompréhensibles à ses oreilles. Il tenait fermement Sirius. Il se voyait pleurer. Sirius leva le bras et…



Petit à petit, il ouvrit les yeux, émergeant du royaume des songes. Tout était flou, que ce soit son rêve ou sa vue. Il se redressa sur son lit et mit ses lunettes sur le nez.

Il émit un grognement. Sur le cadran de son réveil était affiché 7 :12. Déjà qu'il dormait peu, et ce fichu rêve qui ne lui revenait pas à l'esprit.

Harry se leva et sortit de sa chambre, et alla à la salle de bain… Après s'être nettoyé, il se dirigea à la cuisine où il prépara quelque bonnes choses.

Il s'apprêta à manger lorsqu'il entendit retentir dans le couloir un bruit sourd de chute, puis des jurons. Il s'approcha des escaliers.

- Oncle Vernon ?

- Quoi, oncle Vernon ? Je suis vexé…

Harry se rendit compte que c'était Sirius qui était à terre, la main sur le dos.

- Mais qu'est-ce que…

- Tu as oublié que tu étais chez moi ?

Il se remémora tout. Quel idiot il était, oublier une chose pareil. Il sourit.

- Je suis désolé, tu ne t'es pas fait mal ?

- Ca va, j'ai raté une marche, c'est tout, dit-il en grimaçant un peu.

- Tu veux manger, je viens de me préparer un petit en-cas.

- C'est justement l'odeur qui m'a réveillé.

Ils se dirigèrent vers la cuisine où ils partirent sur de longues et joyeuses discussions.

Peu de temps après, de nombreux hiboux pénétrèrent par la fenêtre et diverses endroits de par la maison.

- C'est quoi cette invasion de si bon matin ? dit Sirius.

- Sûrement Ron et Hermione…

Un hibou se posa sur l'épaule de Sirius et tendit la patte. Il en saisit la lettre et la lut. Harry, lui, riait des bouderies de Ron concernant Hermione.

- Il faudrait vraiment qu'il ouvre les yeux ! dit Harry en souriant.

- …

- Que se passe-t-il, Sirius ?

- Dumbledore me demande à Hogwarts.

- Ah ?

- Exactement, je ne sais pas non plus…

- J'espère que ce n'est pas cette espèce de sale petit rat qui aurait…

- Non, je ne crois pas. Je vais devoir y aller, je reviendrais vite.

- … D'accord.

Il sourit à son parrain qui disparut après un ' Pop '.

Fin du prologue