Chapitre 20 : Loop
Le cours de Divination. Pour x raison, le professeur Trelawney était mystérieuse, que dis-je, silencieuse, fait bien étrange venant d'elle. Depuis la rentrée, elle ne faisait que lire dans sa boule de cristal grisâtre et ne s'occupait de rien d'autre. Cela soulageait Harry et Ron, contraints depuis leur troisième année à subir des prédictions des plus belles morts atroces et différentes de ce pauvre Harry.
A la fin du cours, ils furent rejoints par Hermione, le sourire aux lèvres.
- Alors ce cours ? dit-elle.
- A mourir, comme d'habitude, dit Ron.
- Quoi ?! Ce sont les meilleurs cours qu'elle ait put nous donner, elle ne dit rien ! Ron et Harry éclatèrent de rire, sous les yeux médusés de Hermione.
- Les garçons ...
Ensuite venait le cours d'Histoire de la Magie et botanique. Epuisés par leur journée chargée, Harry, Ron et Hermione pressèrent le pas vers la grande salle.
A table, Ron s'affala de tout son long et s'étira longuement.
- Mon moment préféré de la journée, dit-il.
- Pourquoi est-ce que ça ce n'étonne pas ? dit Hermione.
- Oh ça va, tu vas pas commencer ! répondit le rouquin.
- Eh le trio, on peut se joindre à vous ?
- Encore vous ? Déjà un c'est dur, mais cinq ! s'exclama Ron.
Ashura bondit sur lui et le frappa sur le ventre.
- T'es pas content de me voir ?!
- Te fâche pas, tu sais bien que je t'adore ...
- Moui, c'est ça ! A d'autres ... elle fit la moue.
- J'ai faim, fit Youhei.
- Moi aussi, firent en chœur les jumeaux.
- Mais cessez de vous plaindre ! Ventre à pattes ! dit Suh.
- Marre des Slytherin ? dit Harry.
- Non, mais mes frères me manquaient, lui dit-elle à l'oreille.
- Si tu ne te décolles pas de son oreille dans les cinq secondes qui suivent, je croirais que vous vous échangez des mots doux, sourit Youhei.
Suh le dévisagea.
- Ca t'a pas suffit tout à l'heure ?
Il leva les mains face à lui.
- Ils attendent quoi pour faire apparaître la bouffe ?! Le déluge ? dit Mihoshi.
- Ils attendent que tu te taises ! gronda Ashura.
Tous se mirent à rire.
Les professeurs regardaient tout autour d'eux, apparemment, il manquait deux professeurs et ils les attendaient. C'est alors que surgit Remus de la porte placé derrière leur table et vint chuchoter à l'oreille du directeur, celui-ci haussa les sourcils d'étonnement et sourit en secouant la tête. Remus le remercia de la tête et repartit.
- Chers élèves, excusez cette attente, et bonne appétit.
La nourriture apparue à peine, que tous se jetèrent dessus.
- C'est bizarre que Remus ne mange pas avec les autres professeurs, dit Suh.
- Tu n'étais pas là tout à l'heure mais il était également absent ce midi, de même que Nii-chan.
- Ah bon ?
- Y'a du flirt dans l'air ... sourit Mihoshi. Après tout, ça lui fera pas de mal un peu de compagnie ...
- Remus ? Mais non ! C'est absurde ! Il est ...
- Pourquoi absurde ? Et il est quoi ? dit Yue.
Tous la regardèrent, attendant la réponse. Elle secoua frénétiquement la tête.
- Non, non, je sais pas mais je crois pas que ce soit possible ...
- T'as pas vu comment ils se regardaient dans la salle de DCFM ? dit Youhei. Hermione, tu me donnes le pichet ?
- Tiens, ... Tu espionnais le professeur Lupin ? dit la jeune fille.
- Non, mon frère. Et il lui faisait du gringue.
" Après tout, c'est pas impossible "
*** *** *** ***
Remus avait la démarche hésitante. Avait-il eu raison d'accepter ce dîner ? Et pourquoi l'avait-il embrassé ?
" Tu voulais sentir sur tes lèvres la douceur des siennes, avoue-le "
Peut-être bien. Après tout, c'est juste un repas.
" Dans ses appartements ... "
Oui, aussi. Mais qu'y a-t-il de mal à manger avec un collègue ?
" C'est plutôt un tête-à-tête "
Egalement. Un repas dans une chambre entre deux personnes, chacun attiré par leur propre sexe, dont l'un est attiré par l'autre.
" Il ne compte pas seulement dîner, ne te fais pas d'illusions "
Voilà une pensée rassurante ! Il se cogna contre une porte en bois, et resta ainsi jusqu'à ce que Folken ouvre la porte et lui tombe de nouveau dans les bras, par terre, toujours pensif.
- Euh, ah ah ... Je suis flatté mais je n'ai pas mangé et je meurs de faim ! Allez, debout.
Il l'aida à se relever, Remus évitait de le regarder droit dans les yeux.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il à Remus.
- Rien, je réfléchissais ...
- Ben fais-le après manger ! A table.
C'est alors qu'il vit la chambre. Des tapisseries bordeaux, une lumière créée par la lueur des bougies posées un peu partout dans la pièce, un lit à baldaquin aux draps blancs et une table posée au centre de la chambre, avec couverts et autres ustensiles.
- Il y a aussi une salle de bain de l'autre côté de la salle, sourit-il.
- Désolé, fit Remus. Il s'assit.
- C'est rien.
Et l'impossible arriva : Ils mangèrent silencieusement ... A la fin du repas, Folken s'étira et se jeta sur son lit. Remus était toujours assit face à la table, sans un mot.
- Rien de tel qu'un bon lit moelleux ! Folken s'amusait à faire des bonds sur son lit comme un enfant.
Remus se renfrognait un peu plus sur sa chaise, l'air gêné.
« Qu'est-ce que je suis censé dire moi maintenant ? » pensa-t-il.
- Tu veux l'essayer ? sourit Folken.
Remus fit maladroitement glisser le verre près de lui et le brisa.
- Eh, ça va ?
- Ca va, ça va ... Remus fit un coup de baguette et tout revint à état initial.
- Je ne vais pas te sauter dessus, tu sais. Si tu ne veux pas, ça ne fait rien. Je m'y ferais ...
Silence.
- Je ne suis pas d'humeur à dormir, tu me tiens compagnie ?
Silence.
- Tu sais, on va pas jouer longtemps au jeu muet. Il serait peut-être préférable que tu dises quelque chose si tu ne veux pas que j'interprète mal tes faits et gestes ...
Encore silence.
Folken se gratta l'arrière du crâne par dépit et quitta son lit. Remus le suivait du regard et vit qu'il se dirigeait vers la porte. Il se retourna et tint la poignet de la porte.
- Je suis désolé de t'avoir ennuyé, il ouvrit la porte d'un coup, la voie est libre. Tu peux partir.
Remus se leva alors et marcha dans sa direction, toujours tête baissée. Il s'arrêta à son niveau et referma la porte d'un geste de la main. Ils se fixaient, yeux dans les yeux.
Délicatement, Folken porta sa main sur la joue de Remus et attira celui-ci à lui. Il s'approcha petit à petit et l'embrassa. Folken continua de lui faire de légers baisers quand Remus tira sur la chemise du jeune homme. Il s'embrassèrent passionnément, lorsque Folken jeta un oeil sur son lit. Remus se détacha de lui et fit de même. Folken glissa sa main sous la longue chemise de l'autre et lui mordilla l'oreille.
- Il est encore temps de refuser ... chuchota Folken.
*** *** *** ***
Sirius baillait à s'en décrocher la mâchoire, surveillant étroitement Draco et Harry qui rangeaient les livres de la Réserve.
La bibliothèque était très silencieuse, seul le bruit des feuilles se faisait entendre.
Draco rangeait les livres dans son coin, pensif ; il en fit tomber un.
- Un journal ?
Regardant de droite à gauche, il commença à tourner les pages et s'arrêta sur une page marquée du sept juin :
« Année 1974-1975, mois de juin
Les examens sont finis, et mon existence aussi …
Cela fait deux semaines que tu as disparus
Tu n'as laissé aucune trace
Aucune
Où es-tu ? »
- Y'a rien d'intéressant dedans …
Draco cligna des yeux. Il tourna le journal dans tous les sens. Aucun nom, il décida de lire un peu plus pour voir à qui à appartenait ce carnet.
« 31 octobre,
Idiots de Maraudeurs ! Je vous hais, mécréants, tas de parasites
Pourquoi faut-il qu'ils aient tout gâchés !
Maudit Potter ! Heureusement que Evans est arrivé à ce moment-là.
Ma belle … »
Draco leva de nouveau les yeux et fixa Harry, celui-ci semblait contrarié. Lorsque Draco décida de jeter ce journal inutile, il fit tomber deux feuilles et une photo.
Intrigué, il y jeta un œil.
Snape. Accompagné d'une fille de son âge apparemment et belle en plus. Il tourna le morceau de papier glacé et vit la date.
Octobre, 1974.
Draco poussa une exclamation.
- Malfoy ? Que faites-vous ? dit Sirius, s'avançant vers lui.
Ce dernier avait la bouche entre-ouverte et la main accrochée à la photo, il la montra au professeur. Sirius, tout d'abord silencieux, ouvrit les yeux en grand.
- Nom d'un hibou empaillé ! Elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau.
- Qu'est-ce qu'il y a ? dit Harry.
- Une photo de Snape et de Shiva, dit Sirius.
- Tu la connais ? dit Harry.
Sirius acquiesça.
- Oui, nous avons eu cours en septième année ensemble, elle était chez les Slytherin, je crois. Je ne me souviens plus très bien, elle était toujours avec Severus ou James ou Lily.
- Mes parents ? Elle les connaissaient ?
- Oui, plus que ça même…
*** *** *** ***
La retenue se finit plus tôt, Sirius marchait vers sa chambre, tout fatigué. Comme un déclic, il pensa soudainement qu'il n'avait pas pu discuter avec Remus de la conversation qu'il avait eu dans l'infirmerie. Il fit un détour et toqua à la porte de son ami.
Aucune réponse.
- Tiens ? Où peut-il être ?
Lorsqu'il s'éloigna, il n'entendit pas une porte s'ouvrir discrètement. Lorsque Sirius disparut du couloir, Remus soupira. Vu sa tenue, il se serait posé des questions.
Surtout que ce n'était la de la porte de sa chambre qu'il sortait.
- Remus ! Rends-moi la couverture ! J'ai froid ! cria Folken.
- Chut, pas si fort ! Je n'ai pas fermé la porte de la chambre !
- Et alors ? rit-il.
Fin du chapitre
Le cours de Divination. Pour x raison, le professeur Trelawney était mystérieuse, que dis-je, silencieuse, fait bien étrange venant d'elle. Depuis la rentrée, elle ne faisait que lire dans sa boule de cristal grisâtre et ne s'occupait de rien d'autre. Cela soulageait Harry et Ron, contraints depuis leur troisième année à subir des prédictions des plus belles morts atroces et différentes de ce pauvre Harry.
A la fin du cours, ils furent rejoints par Hermione, le sourire aux lèvres.
- Alors ce cours ? dit-elle.
- A mourir, comme d'habitude, dit Ron.
- Quoi ?! Ce sont les meilleurs cours qu'elle ait put nous donner, elle ne dit rien ! Ron et Harry éclatèrent de rire, sous les yeux médusés de Hermione.
- Les garçons ...
Ensuite venait le cours d'Histoire de la Magie et botanique. Epuisés par leur journée chargée, Harry, Ron et Hermione pressèrent le pas vers la grande salle.
A table, Ron s'affala de tout son long et s'étira longuement.
- Mon moment préféré de la journée, dit-il.
- Pourquoi est-ce que ça ce n'étonne pas ? dit Hermione.
- Oh ça va, tu vas pas commencer ! répondit le rouquin.
- Eh le trio, on peut se joindre à vous ?
- Encore vous ? Déjà un c'est dur, mais cinq ! s'exclama Ron.
Ashura bondit sur lui et le frappa sur le ventre.
- T'es pas content de me voir ?!
- Te fâche pas, tu sais bien que je t'adore ...
- Moui, c'est ça ! A d'autres ... elle fit la moue.
- J'ai faim, fit Youhei.
- Moi aussi, firent en chœur les jumeaux.
- Mais cessez de vous plaindre ! Ventre à pattes ! dit Suh.
- Marre des Slytherin ? dit Harry.
- Non, mais mes frères me manquaient, lui dit-elle à l'oreille.
- Si tu ne te décolles pas de son oreille dans les cinq secondes qui suivent, je croirais que vous vous échangez des mots doux, sourit Youhei.
Suh le dévisagea.
- Ca t'a pas suffit tout à l'heure ?
Il leva les mains face à lui.
- Ils attendent quoi pour faire apparaître la bouffe ?! Le déluge ? dit Mihoshi.
- Ils attendent que tu te taises ! gronda Ashura.
Tous se mirent à rire.
Les professeurs regardaient tout autour d'eux, apparemment, il manquait deux professeurs et ils les attendaient. C'est alors que surgit Remus de la porte placé derrière leur table et vint chuchoter à l'oreille du directeur, celui-ci haussa les sourcils d'étonnement et sourit en secouant la tête. Remus le remercia de la tête et repartit.
- Chers élèves, excusez cette attente, et bonne appétit.
La nourriture apparue à peine, que tous se jetèrent dessus.
- C'est bizarre que Remus ne mange pas avec les autres professeurs, dit Suh.
- Tu n'étais pas là tout à l'heure mais il était également absent ce midi, de même que Nii-chan.
- Ah bon ?
- Y'a du flirt dans l'air ... sourit Mihoshi. Après tout, ça lui fera pas de mal un peu de compagnie ...
- Remus ? Mais non ! C'est absurde ! Il est ...
- Pourquoi absurde ? Et il est quoi ? dit Yue.
Tous la regardèrent, attendant la réponse. Elle secoua frénétiquement la tête.
- Non, non, je sais pas mais je crois pas que ce soit possible ...
- T'as pas vu comment ils se regardaient dans la salle de DCFM ? dit Youhei. Hermione, tu me donnes le pichet ?
- Tiens, ... Tu espionnais le professeur Lupin ? dit la jeune fille.
- Non, mon frère. Et il lui faisait du gringue.
" Après tout, c'est pas impossible "
*** *** *** ***
Remus avait la démarche hésitante. Avait-il eu raison d'accepter ce dîner ? Et pourquoi l'avait-il embrassé ?
" Tu voulais sentir sur tes lèvres la douceur des siennes, avoue-le "
Peut-être bien. Après tout, c'est juste un repas.
" Dans ses appartements ... "
Oui, aussi. Mais qu'y a-t-il de mal à manger avec un collègue ?
" C'est plutôt un tête-à-tête "
Egalement. Un repas dans une chambre entre deux personnes, chacun attiré par leur propre sexe, dont l'un est attiré par l'autre.
" Il ne compte pas seulement dîner, ne te fais pas d'illusions "
Voilà une pensée rassurante ! Il se cogna contre une porte en bois, et resta ainsi jusqu'à ce que Folken ouvre la porte et lui tombe de nouveau dans les bras, par terre, toujours pensif.
- Euh, ah ah ... Je suis flatté mais je n'ai pas mangé et je meurs de faim ! Allez, debout.
Il l'aida à se relever, Remus évitait de le regarder droit dans les yeux.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il à Remus.
- Rien, je réfléchissais ...
- Ben fais-le après manger ! A table.
C'est alors qu'il vit la chambre. Des tapisseries bordeaux, une lumière créée par la lueur des bougies posées un peu partout dans la pièce, un lit à baldaquin aux draps blancs et une table posée au centre de la chambre, avec couverts et autres ustensiles.
- Il y a aussi une salle de bain de l'autre côté de la salle, sourit-il.
- Désolé, fit Remus. Il s'assit.
- C'est rien.
Et l'impossible arriva : Ils mangèrent silencieusement ... A la fin du repas, Folken s'étira et se jeta sur son lit. Remus était toujours assit face à la table, sans un mot.
- Rien de tel qu'un bon lit moelleux ! Folken s'amusait à faire des bonds sur son lit comme un enfant.
Remus se renfrognait un peu plus sur sa chaise, l'air gêné.
« Qu'est-ce que je suis censé dire moi maintenant ? » pensa-t-il.
- Tu veux l'essayer ? sourit Folken.
Remus fit maladroitement glisser le verre près de lui et le brisa.
- Eh, ça va ?
- Ca va, ça va ... Remus fit un coup de baguette et tout revint à état initial.
- Je ne vais pas te sauter dessus, tu sais. Si tu ne veux pas, ça ne fait rien. Je m'y ferais ...
Silence.
- Je ne suis pas d'humeur à dormir, tu me tiens compagnie ?
Silence.
- Tu sais, on va pas jouer longtemps au jeu muet. Il serait peut-être préférable que tu dises quelque chose si tu ne veux pas que j'interprète mal tes faits et gestes ...
Encore silence.
Folken se gratta l'arrière du crâne par dépit et quitta son lit. Remus le suivait du regard et vit qu'il se dirigeait vers la porte. Il se retourna et tint la poignet de la porte.
- Je suis désolé de t'avoir ennuyé, il ouvrit la porte d'un coup, la voie est libre. Tu peux partir.
Remus se leva alors et marcha dans sa direction, toujours tête baissée. Il s'arrêta à son niveau et referma la porte d'un geste de la main. Ils se fixaient, yeux dans les yeux.
Délicatement, Folken porta sa main sur la joue de Remus et attira celui-ci à lui. Il s'approcha petit à petit et l'embrassa. Folken continua de lui faire de légers baisers quand Remus tira sur la chemise du jeune homme. Il s'embrassèrent passionnément, lorsque Folken jeta un oeil sur son lit. Remus se détacha de lui et fit de même. Folken glissa sa main sous la longue chemise de l'autre et lui mordilla l'oreille.
- Il est encore temps de refuser ... chuchota Folken.
*** *** *** ***
Sirius baillait à s'en décrocher la mâchoire, surveillant étroitement Draco et Harry qui rangeaient les livres de la Réserve.
La bibliothèque était très silencieuse, seul le bruit des feuilles se faisait entendre.
Draco rangeait les livres dans son coin, pensif ; il en fit tomber un.
- Un journal ?
Regardant de droite à gauche, il commença à tourner les pages et s'arrêta sur une page marquée du sept juin :
« Année 1974-1975, mois de juin
Les examens sont finis, et mon existence aussi …
Cela fait deux semaines que tu as disparus
Tu n'as laissé aucune trace
Aucune
Où es-tu ? »
- Y'a rien d'intéressant dedans …
Draco cligna des yeux. Il tourna le journal dans tous les sens. Aucun nom, il décida de lire un peu plus pour voir à qui à appartenait ce carnet.
« 31 octobre,
Idiots de Maraudeurs ! Je vous hais, mécréants, tas de parasites
Pourquoi faut-il qu'ils aient tout gâchés !
Maudit Potter ! Heureusement que Evans est arrivé à ce moment-là.
Ma belle … »
Draco leva de nouveau les yeux et fixa Harry, celui-ci semblait contrarié. Lorsque Draco décida de jeter ce journal inutile, il fit tomber deux feuilles et une photo.
Intrigué, il y jeta un œil.
Snape. Accompagné d'une fille de son âge apparemment et belle en plus. Il tourna le morceau de papier glacé et vit la date.
Octobre, 1974.
Draco poussa une exclamation.
- Malfoy ? Que faites-vous ? dit Sirius, s'avançant vers lui.
Ce dernier avait la bouche entre-ouverte et la main accrochée à la photo, il la montra au professeur. Sirius, tout d'abord silencieux, ouvrit les yeux en grand.
- Nom d'un hibou empaillé ! Elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau.
- Qu'est-ce qu'il y a ? dit Harry.
- Une photo de Snape et de Shiva, dit Sirius.
- Tu la connais ? dit Harry.
Sirius acquiesça.
- Oui, nous avons eu cours en septième année ensemble, elle était chez les Slytherin, je crois. Je ne me souviens plus très bien, elle était toujours avec Severus ou James ou Lily.
- Mes parents ? Elle les connaissaient ?
- Oui, plus que ça même…
*** *** *** ***
La retenue se finit plus tôt, Sirius marchait vers sa chambre, tout fatigué. Comme un déclic, il pensa soudainement qu'il n'avait pas pu discuter avec Remus de la conversation qu'il avait eu dans l'infirmerie. Il fit un détour et toqua à la porte de son ami.
Aucune réponse.
- Tiens ? Où peut-il être ?
Lorsqu'il s'éloigna, il n'entendit pas une porte s'ouvrir discrètement. Lorsque Sirius disparut du couloir, Remus soupira. Vu sa tenue, il se serait posé des questions.
Surtout que ce n'était la de la porte de sa chambre qu'il sortait.
- Remus ! Rends-moi la couverture ! J'ai froid ! cria Folken.
- Chut, pas si fort ! Je n'ai pas fermé la porte de la chambre !
- Et alors ? rit-il.
Fin du chapitre
