Chapitre 33 : Mistakes to Erase

Harry marchait avec Sirius, Suh avec son père. Elle ne savait pas pourquoi, mais si le « courageux » Peter était venu sachant le danger qu'il courait, c'est qu'il y avait un problème. Quelque chose clochait, mais elle ne savait pas quoi.

« S'il est venu tout seul ici, c'est qu'il était sûr de son coup. Hors, on l'a choppé trop facilement. Je ne comprends pas… Ou alors c'est moi qui me fait une idée… »

- Quelque chose ne va pas Suh ? demanda Harry en se retournant.

- Je crois pas, je me fais des idées…

- Quoi donc ? dit Sirius.

- Peter est un trouillard. Tout le monde le sait, pourtant il vient seul ici. Sans arme ni protection quelconque, c'est louche.

- Il pensait peut-être que la cape suffirait à berner le directeur…

- Sans doute.

Ils arrivèrent au bureau du directeur. Peter était assis sur une chaise, attaché aux poignets et aux pieds. Dumbledore le questionnait mais il ne voulait pas répondre. Il grogna lorsqu'il vit arriver les autres.

- Quoi ? Ma présence te gêne, Peter ? sourit Suh.

Peter se mit à grogner mais ne répondit pas.

« Pas encore, c'est trop tôt… »

Dumbledore agita sa baguette au dessus de Peter et s'adressa à l'ensemble des personnes.

- Je n'ai rien réussi à lui faire dire. Je ne sais pas pourquoi il est ici, et seul.

Suh mit ses mains dans les poches.

- Bah, je ne suis pas la seule à penser ça alors !

- A quoi peuvent servir tous ces items, dis-moi ?

- A énormément de choses, mais tout le monde ne peut pas l'utiliser. Par exemple, la cape est invisible mais a normalement d'autres propriétés… Je ne me souviens plus lesquelles exactement.

- Comment as-tu retrouvé Peter ? demanda le directeur.

- Bonne question !… s'exclama Suh.

- Mais encore ? dit Sirius.

- C'est Raziel et moi. On était en… enfin quelque part et on l'a vu. Et puis je me suis souvenu de ce que tu m'avais dit sur Peter, dit-elle à l'adresse de Dumbledore. Alors on a attrapé le rat et on s'est amusé à le transformer, dit-elle en souriant.

- En quoi ? demanda Harry.

- Tu n'aimerais pas savoir.

Elle se mit à réfléchir.

- Il faut trouver un moyen de le maintenir ici, nous devons savoir où se trouve Voldemort, dit Severus.

- Je… Je vais partir, dit soudainement Suh.

- Pardon ? fit Severus.

- Hagrid n'a peut-être pas réussi à convaincre les géants. Je vais aller le rejoindre.

- Pourquoi ?

- Les géants n'écoutent qu'eux-mêmes, je vais aussi aller voir où en sont les dragons. Ce ne serait pas mal une aide en plus.

- Et qui te dit qu'ils nous aideront ?

Severus était pâle.

- Je les ai assez fréquentés pour être sûre qu'ils nous rejoindront. Il faut que j'aille dans les montagnes.

- Je ne peux pas te laisser y aller, dit Severus d'un ton ferme.

Suh lui jeta un regard en biais.

- Je ne demande pas ton autorisation, papa.

- Tu ne sais pas ce que tu risques à aller voir les géants !

- Si je sais ! Mais est-ce qu'on a le choix ?! Hagrid n'est toujours pas revenu, il faut faire quelque chose ! On ne va pas s'éterniser sur la question Voldemort ou il aura déjà le temps de nous tuer tous !

- Je ne te laisserais pas partir ! s'écria Severus.

Suh soupira et le regarda dans les yeux.

- De quoi as-tu peur ?

- … que tu t'éloignes, comme ta mère l'a fait.

Silence. Suh cligna des yeux et secoua la tête.

- En effet, il est fort possible que cela arrive.

Harry lui jeta un regard surpris et offensé.

- Mais pas pour le moment.

- Quand j'y pense, dit Dumbledore pour cesser la conversation, n'est-il pas plus sage de nous poser également des questions sur ton jumeau ?

Suh cligna de nouveau les yeux.

- Ah ? Pourquoi ?

- Pourquoi ? Mais ton frère a … Enfin il est dangereux ! s'exclama Sirius.

- Oh non, pas plus que moi.

- Pourquoi le défends-tu ? demanda Sirius. N'oublie pas qu'il a tué des gens et qu'il voulait en tuer ici.

- Je le défends parce que c'est mon frère, et qu'il n'est pas le seul à avoir tué. Je l'ai fait également, dit-elle. Et je ne le regrette pas, si j'avais à le refaire, je le referais.

*** *** *** ***

La nuit était tombée, ils discutaient depuis l'après-midi, et la, ils étaient épuisés. Chacun était parti dans son coin.

Suh et Harry étaient partis rejoindre leur amis et famille dans la Grande Salle.

- Alors, et Pettigrow ? demanda Ron.

- Il est enfermé dans une salle, répondit Harry. Je vous raconterais plus tard…

- Où est Hermione ? demanda Suh.

- Elle était à la bibliothèque, elle ne va pas tarder.

En effet, elle arriva l'instant d'après, l'air songeur.

- Qu'as-tu ? demanda Suh à son amie.

- Rien, je vais bien.

Ils entamèrent une longue discussion.

Un peu plus tard dans la soirée, Harry et Suh se séparèrent de Ron et d'Hermione. Harry marchait un peu plus vite que la jeune fille qui tentait de le rattraper mais en vain.

Suh s'arrêta alors de marcher et s'accroupit sur le sol.

- Qu'est-ce qui t'arrive ?

Harry se retourna.

- Rien.

- Si, ça ne va pas, qu'est-ce qu'il y a ? C'est ce que j'ai dit tout à l'heure qui ne te plaît pas ?

- J'aimerais qu'on évite le sujet pour le moment, dit Harry en la regardant dans les yeux.

Silence.

- Peter s'en est directement pris à Albus, ce qui veut dire que Voldemort est sûr de son coup. Je ne veux pas vous voir mourir.

- Je sais, Harry s'assit près de Suh et posa sa tête contre l'épaule de sa copine.

- Je t'aime Makoto.

Elle l'embrassa sur le front.

- Moi aussi.

- Alors pourquoi veux-tu rencontrer les géants ? Tout le monde sait que c'est du suicide !

- Il n'y aura pas qu'eux que j'irais voir, Harry. Mais pour le moment, laissons ça de côté, s'il te plaît…

*** *** *** ***

Suzaku survolait le château, accompagné de Fumseck. Ils descendirent en douceur dans le bureau du directeur et virent qu'il était vide. Fumseck se mit à émettre des mélodies pour prévenir de sa présence mais rien. Il vola un peu partout jusqu'à ce qu'il trouve des morceaux de cordes en lambeaux et du sang dessus.

- Fumseck, te voilà…

Dumbledore s'arrêta et tendit la baguette face à lui. Aucun bruit.

- Non… Il s'est enfui.

Le directeur ouvrit la porte de son bureau et sortit presque en courant.

.

*** *** *** ***

Remus était dans sa chambre, allongé sur le ventre sur son matelas moelleux, les yeux humides et la tête lourde de souvenirs. Il soupira et se redressa sur son lit.

« J'en ai assez, je vais devenir fou ! »

Quelqu'un toqua à la porte. Remus la regarda comme s'il voulait voir au travers et ne répondit rien.

La personne toqua de nouveau.

- Remus ? fit la voix.

Le jeune homme sursauta et s'écria.

- Sirius ?

Il sauta de son lit et ouvrit la porte.

- Bah, t'en as mis du temps…

- Désolé, tu veux entrer ?

- C'est pas de refus, sourit Sirius.

Ils entrèrent dans la pièce et s'installèrent sur le fauteuil et lit. C'est alors que Remus cligna des yeux, surpris.

- Padfoot ? Tu t'es coupé les cheveux ?

- Ah ? Ah oui, ce matin, c'est Sam qui s'en est occupé !

Le visage de Remus se renfrogna.

- Ca te va bien, dit-il en dissimulant sa grimace.

Sirius se pencha alors en avant et regarda son ami dans les yeux. Il lui sourit.

- Je suis content ! dit Sirius.

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Tu as l'air mieux ! Je commençais sérieusement à m'inquiéter.

Remus baissa la tête.

- Je suis désolé, ce n'est pas voulu…

- Ne t'excuse pas, ce n'est rien ! C'est plutôt à moi de m'excuser, je n'ai pas souvent été là pour te soutenir.

Le brun secoua la tête rapidement, les joues en feu.

- Non ! Ne dis pas ça, tu m'as toujours beaucoup aidé ! Mais je n'étais pas seul.

- Ah bon ?

- Oui, j'ai beaucoup discuté avec Youhei, le cadet des Suzuhara.

- Ah…

Sirius lui jeta un regard en coin et hésitait à parler.

- Concernant les Suzuhara…, tenta Sirius.

- Arrête, dit soudainement Remus.

Son regard avait changé.

- Je n'ai encore rien dit.

- Je sais où tu veux en venir, mais c'est trop tard, Remus avait la voix quasi-éteinte. Je ne retirerai rien de ce que j'ai dit.

- Mais tu ne peux pas haïr une personne qui n'a rien fait, enfin ! Reprends-toi ! Sirius était maintenant debout, le regard plein de colère.

- Ce que j'ai dit, je le pensais. Et ça continue encore.

- Moony ! Elle n'a pas demandé à être ce qu'elle est ! Elle ne demande que ton soutien !

- Laisse-moi, qu'est-ce que tu peux comprendre, toi ?! Tu n'es pas à ma place ! cria Remus, hors de lui.

- A ta place, j'aurais honte !!! Elle t'a sauvé la vie, elle t'a fait perdre ta forme animale ! Tu l'as oublié ou quoi ?! Et tu t'obstines à lui faire du mal en lui rejetant la faute de la mort de son frère ! Folken est mort et ne reviendra pas !!!

A bout de nerfs et perdant le contrôle de lui-même, Remus éclata et frappa Sirius au visage. Ce dernier se retrouva au sol, le regard surpris.

- Moony…

Sirius réalisa alors tout ce qu'il venait de dire.

- Je suis désolé…

- Va-t'en, Sirius…

Il se retenait par de ne pas pleurer de nouveau, il en avait assez.

- VA-T'EN !!!!!

Sirius se leva et partit sans un mot.

Remus glissa au sol et se retrouva allongé à terre, les mains sur le visage.

*** *** *** ***

Harry et Suh levèrent la tête quand ils virent Youhei détaller les escaliers et s'arrêter face à eux. Il haleta quelques secondes.

- Nee-chan !!! C'est grave ! Papa a disparu et le gros aussi !

- Quoi ?! firent les deux en même temps.

- Pettigrow aussi ?

- Oui ! Il a réussit à s'échapper !!!! Je m'inquiète, on ne sait pas si papa à décidé de le suivre ou autre ! Il était censé le surveiller !!

- Mon dieu…

« Il va torturer mon père… Ils vont le forcer à parler »

- On ne pourra le retrouver aussi facilement, Voldemort n'est pas si bête ! dit Harry.

Suh posa sa main sur l'épaule du garçon et fit un signe de tête à son frère.

- Je ne pourrais sans doute pas le localiser, mais je peux au moins aider papa…

- Je vais t'aider, dit Youhei.

- Hei, je ne préfère pas…

- Ecoute, on a déjà perdu quelqu'un. On ne va pas en perdre un autre, d'accord ?

Il eut un air tellement déterminé que Suh céda.

- Allons à l'infirmerie. Harry, tout ce que je vais te raconter, tu le rediras à Pomfrey.

- Pourquoi tu ne le lui dis pas directement ?

- Parce que l'on ne sera pas en état de le faire…

*** *** *** ***

Severus ouvrit péniblement les yeux, il se mit à grogner quand il essaya de se redresser. Sa vue était floue, et du sang coulait face sur ses yeux. La pièce où il se trouvait était sombre, humide et pestilentielle ; des barreaux immenses à la seule fenêtre et une solide porte blindée de métal comme seul entrée et sortie. Aucune possibilité de fuite. Cette pièce sentait la mort.

« Qu'est-ce que je fais ici, moi ? »

Severus se rappelait vaguement de ce qu'il lui est arrivé : il surveillait étroitement Pettigrow lorsqu'il vit que celui-ci avait été détaché par un des siens qu'il n'avait pas vu avant. L'homme avait sa baguette en main et après plus rien.

« Et je n'ai pas ma baguette. Le comble du lamentable »

Le cliquetis de la porte résonna et la poignée fut tournée. Un petit homme joufflu au regard méprisant passa la porte et se tint face à lui. D'un coup net, il frappa Severus au ventre et au visage.

Quand Peter s'arrêta, Severus avait la tête en sang et des douleurs un peu partout.

Snape dévisagea son agresseur avec une expression vide.

- Je te ferais payer cet affront, Severus, dit Peter. Je me vengerai, sois-en sûr.

- Cause toujours, Pettigrow, tu m'intéresses, dit-il sardonique.

L'ancien Maraudeur leva le bras mais fut stoppé par une autre personne.

- Cessez donc ce jeu stupide, Wormtail. Ce n'est pas très respectueux pour notre hôte.

Ce devait être un jeune homme d'une vingtaine d'années, blond aux yeux gris. Un regard glacial et totalement soumis au Seigneur des Ténèbres.

- Qui êtes-vous ? dit Severus à l'étranger.

- Je suis Brighton Kane. Je suis venu vous escorter jusqu'à notre maître.

- Laisse, je vais le ramener à lui, dit Peter.

- Non, tu risques de le torturer. C'est le maître qui s'en chargera.

Kane prit le bras de Severus et le releva sans ménagement. Ils traversèrent plusieurs couloirs avant de monter à un escalier de verre vers une salle décoré de vert et d'argent.

« Original, la décoration »

Voldemort se tenait sur une sorte de trône, tout au fond de la salle. Il avait l'air satisfait, et caressait la tête gluante de son serpent de compagnie. Il sourit à l'arrivée des Death-eaters et tous se mirent en rond ; Severus avait les mains attachés dans le dos et les genoux à terre. Brighton le força à baisser la tête face à l'homme serpent.

- Severus, quel plaisir de te revoir parmi nous, dit Voldemort.

- Je suis contraint de répondre que ce sentiment n'est pas partagé.

- Allons, ne fais pas de manières, détends-toi, sourit-il. Doloris !

Severus se tordit de douleur, il serra la mâchoire pour ne pas crier tellement il avait mal. Au bout de cinq minutes, la douleur passa ; il n'avait pas aussi mal que ça. Peut-être avait-il pris l'habitude de ressentir pareil douleur, qui sait ?

*** *** *** ***

Harry était allongé dans un lit de l'infirmerie, il criait de toutes ses forces. Pomfrey tentait de le maintenir mais avec énormément de difficulté. Suh lui tenait la main sans rien pouvoir faire d'autre que prier pour que le sort ne le tue pas.

Youhei culpabilisait, mais Harry avait fermement refusé de les laisser faire ce contre-sort sous peine de mourir.

Le sort qu'a utilisé Suh servait à minimiser un sort d'attaque contre une personne en se partageant mutuellement la douleur. Mais ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que le sort lancé par Voldemort était bien plus puissant que tout ce qu'elle aurait pu imaginer.

- Ca fait déjà près de cinq minutes, dit Pomfrey. J'espère que cela va cesser rapidement…

- …

- Harry ? Vieux, ça va ? demanda Youhei, inquiet.

Il se redressa.

- Ouais, j'ai vu pire, Harry regarda son ventre et se palpa lentement le visage.

- Que t'arrive-t-il Potter ? Tu ressens encore des douleurs ? dit l'infirmière.

- Non, c'est pas ça. Snape, quand il est arrivé dans le cachot sombre, Pettigrow s'en est pris à lui. Il est blessé au visage.

- Cet immonde bâtard, souffla Suh.

- Il va plutôt bien, un autre des leurs a empêcher l'autre de le tuer.

- Qui ça ? demanda Youhei par curiosité.

- Euh… Brea… euh ah ! Brighton Kane !

Suh eut un visage horrifié, les doigts crispés sur ses joues.

- Non pas lui, dit-elle.

- Qui est-ce ? demanda Harry.

Suh n'arrivait plus à parler.

- Kane était un élève à Slytherin, il y a de cela quelques années déjà, dit Pomfrey. Nous n'avions pas de preuves mais, il a déjà tué des élèves. Et des Gryffindor en plus.

Suh avait les yeux larmoyants, les lèvres tremblant comme des feuilles.

« Il va me hanter jusqu'à la fin, c'est pas possible… »

- Qui est-ce ? demanda Harry.

Suh leva les yeux vers lui.

- Pompom vient de te le dire.

- Par rapport à toi, tu as eu une réaction étrange quand j'ai dit son nom.

- … Je peux pas t'en parler, je suis désolée.

- Mais tu … AAAAAAAAAAAAHHHH !!!!!!!!!!!!!!

Harry courba le dos sur les genoux, les poings serrés. Il avait les larmes aux yeux. Il cria encore, et encore.

- Harry !!!!

- Ca va, … je vais bien…

Il avait les yeux fermés et le dos tremblant. En quelques secondes, on vit apparaître sur son dos des traces rouges.

Youhei et Suh se penchèrent pour regarder.

- Chi, dit Youhei horrifié. ( Chi : sang en jap' ^^ )

- Pompom, c'est du sang !!!! Je t'en prie, fais quelque chose !!

Il avait plusieurs traces rouges similaires, un peu partout sur le corps qui apparaissait.

La femme apporta des compresses et dit des formules de soins qui ne faisaient qu'accentuer la douleur.

Suh était assise sur la chaise, tremblante ; elle ne savait pas quoi faire.

« Remus avait raison, je suis totalement inutile… »

*** *** *** ***

Severus était de nouveau dans sa cellule, attaché à des anneaux de métal suspendu au plafond. Ses pieds ne touchaient pas le sol, il ressentait de plus en plus la douleur à ses poignets.

Peter tenait sa baguette et fit apparaître des lanières flamboyantes dessus, il frappa un premier coup et Snape cria. Sa voix résonna dans tout le couloir, faisant sourire de satisfaction Peter.

- Ben voilà, j'allais finir par croire que tu n'étais pas humain.

Il continua d'innombrables fois, du sang coulait à chaque plaies ouvertes. S'il le pouvait, Severus en pleurerait.

Peter s'arrêta, le visage étonné.

Severus ne le regardait plus de la même façon, comme si c'était une autre personne qui venait de le posséder.

- Touche-le encore une fois Pettigrow, et je te jure que même Voldemort ne voudra pas te récupérer après que je t'aurai défigurer, dit Severus d'une voix différente.

- Potter !

- Exact, espèce de sale rat ! Si tu veux torturer, commence par toi !

- Et que feras-tu ? Tu ne pourras pas me toucher, dit Peter en souriant férocement.

Severus, ou plutôt Harry, le fixa intensément. Peter lâcha soudainement sa baguette, comme si sa main ressentait une brûlure atroce. Il dévisagea l'homme.

Peter se roula au sol, souffrant d'un mal de crâne inconnu et suait à grosses gouttes.

- Je l'ai fait une fois, Pettigrow. Je peux recommencer, Severus s'évanouit.

*** *** *** ***

Harry s'arrêta de bouger et se redressa avec prudence. Pomfrey était au bord de la crise nerveuse, Youhei soignait doucement les blessures sur son corps et Suh avait la tête baissée. Il caressait ses cheveux de la main, elle sursauta.

- Je vais bien, dit-il en souriant faiblement.

- Non, tu ne vas pas bien. C'est ma faute.

- C'est moi qui ai voulu le faire, j'assume mon choix. Comme ça, Snape ne mourra pas aussi facilement. Pettigrow le laissera tranquille pour le moment.

Fin du chapitre