Chapitre 35 : Dash the frost between us

( briser le gel entre nous )

Suh et Sirius étaient entourés d'arbres, de boue séchée et de géants pas contents du tout. Sirius ne disait rien, mais sentait ses membres se raidirent sous la peur.

L'un d'eux, massif et au regard dur s'avança, une énorme massue en main. Il regarda les deux étrangers et leva le poing, il lâcha sa massue.

- 'Koto !!!! Mon 'tit chou, comment t'va ??

Il enveloppa la jeune fille de ses puissants bras et l'embrassa dans une accolade bruyante.

- Salut, Borrey. Je vais bien, et toi ?

- Comme si, comme ça…

- Je te présente Sirius, mon ami.

Le géant lui serra fortement la main, faisant se lever Sirius à chaque mouvement.

- Enchanté, mon p'tit !

- Moi aussi, dit Sirius peu rassuré.

- J'suppose que tu sais s'qui se passe, hein ?

Le géant Borrey avait un air grave, les yeux fatigués.

- Oui. Qu'en penses-tu ? dit Suh.

- On a fait l'trajet pour voir… Mais j'dis pas qu'on participera, mon petit.

- Je comprends. On peut vous accompagner à l'assemblée ?

Les géants se regardèrent et acquiescèrent.

- Ok, mais on doit lui bander les yeux, à ton ami. Tu connais les géants…

- Ah, pourquoi ? fit Sirius, étonné.

- Question de sécurité, mon p'tit.

- Pas de problème alors…

Sirius ferma les yeux et quelqu'un lui serra un épais tissu sur les yeux. Peu après, ils marchèrent dans une direction inconnu à Sirius, mais qui ne s'en souciait guère.

*** *** *** ***

Severus venait d'ouvrir un œil. Lorsqu'il releva la tête, il poussa un cri de douleur ; son dos était meurtri et ses plaies étaient sèches. Il était toujours attaché par ses chaînes, et ses poignets étaient noircis par le métal.

Quelqu'un ouvrit sa cellule et Severus vit que c'était Kane. Il traînait devant lui une espèce de chariot qui contenait un plateau dégageant une bonne odeur de nourriture.

- Oh, vous êtes réveillé ? sourit le Death-eater.

- …

Severus était affamé et assoiffé, mais il ne voulait pas le montrer. Kane le regarda et mangea un morceau de pain.

- Vous savez, je ne vous en veux pas particulièrement mais notre Seigneur ne veut pas que je vous nourrisse. Je suis désolé.

Il le détacha et partit.

Severus soupira et s'adossa contre le mur. Il passa sa main sous sa chemise et en sortit un pendentif d'une étrange matière et ferma les yeux.

- Shiva…

*** *** *** ***

Ron, Hermione et Ginny étaient silencieux, assis autour du lit où était allongé Harry. Draco était parti s'asseoir sur le rebord de la fenêtre, mâchant son sandwich.

- Il ne t'a rien dit, Draco ?

Il sursauta lorsque Ginny s'assit face à lui.

- Non rien.

- Ca n'a pas l'air d'aller. Tu veux parler ?

Ginny regardait intensément le garçon qui sourit.

- De toute façon, si je ne te raconte rien tu vas pas me lâcher alors…

- Je t'écoute donc.

Malheureusement pour eux, Harry se réveilla. Il eut un sursaut de surprise et se mit à hurler. Il se débattait, Ron tenait vainement les poignets de son ami.

- Harry ! C'est nous, ouvre les yeux !!

- ARRETE !! NE FAIS PAS CA !!

- HARRY !!!

Hermione prit le visage du garçon et lui ouvrit de force les paupières. Elle le lâcha lorsqu'il s'immobilisa et jeta un œil autour de lui. Les larmes coulaient sur ses joues, il tremblait et murmurait des propos incompréhensibles.

- Ron… Hermione…

- Oui, c'est nous, dit Ron.

- Je…

Draco s'avança et prit une chaise, il s'assit. Ginny fit de même.

- Alors Potter, tu te sens comment ? dit le blond.

- … Bof, j'ai mal aux yeux.

Hermione prit les lunettes et les mit sur le nez d'Harry.

- Merci 'Mione…

Draco se pencha sur Harry qui recula, surpris.

- Qu… quoi ?

Le Slytherin posa sa main sur la tête du brun et lui ébouriffa les cheveux. Ron et Hermione étaient étonnés également mais ne firent aucun commentaire.

- Qu'est-ce qui te prend ? T'es en manque d'affection ou quoi ? fit Harry.

- Non, mais au moins tu ne pleures plus.

- … Ah.

Harry baissa les yeux.

- Dis, tu nous racontes ce qui s'est passé ? demanda Ron.

- Non.

Ron et Hermione semblaient déçus.

- Pas maintenant, s'il vous plaît…

- Vive la diplomatie chez les Gryffindor, dis donc, dit Draco de façon sarcastique.

- Quoi ? Tu veux… commença Ron.

- Tu sais très bien ce que je veux dire.

- Il a raison. Harry, tu veux quelque chose à manger ou à boire ? demanda Hermione en un sourire.

Il secoua la tête.

- Bon, je te ramène quand même quelque chose. Viens, Ron, Hermione regarda Draco qui comprit.

- J'ai la dalle, je repasse après Potter.

- Harry, dit-il.

- Quoi ? fit Draco.

- Appelle-moi Harry, la tête toujours baissée.

- …Ouais, on verra.

Hermione referma la porte de l'infirmerie derrière elle et fixait le sol. Elle releva alors la tête.

- Merci d'être resté avec lui, dit-elle.

Draco soupira et posa sa main maladroitement sur l'arrière de sa tête.

- Mouais, c'est rien.

- Si c'est beaucoup de choses.

Ron était un peu en arrière, écoutant les deux jeunes gens discuter.

- Au fait,… Je voulais…

Draco grimaçait à chaque mot. Il ne savait pas comment s'y prendre. Il opta pour le clair et le rapide.

- Je suis désolé pour toutes ces années où je vous ai menés la vie dure, toi, et Weasley.

Aucune réponse. Hermione cligna des yeux.

- Euh, j'ai dit quelque chose, là. Vous avez entendu ? fit Draco, un peu irrité du peu de réaction des deux.

- Oui, mais pourquoi tu nous dit ça ? dit Ron.

- Hein ? Non, laissez tomber.

Il poussa légèrement Hermione pour retourner dans l'infirmerie mais celle-ci lui bloqua le passage.

- Tu n'étais pas obligé, tu sais, dit Hermione.

- Si, je viens de réaliser mes erreurs mais laisse ça de côté, apparemment, vous vous en fichez.

- Mais non, grand bêta ! dit Ron. Je t'ai pardonné le jour où ma sœur a ouvert les yeux. Enfin, avec un peu de mal quand même mais avec le temps je m'y ferais.

Hermione sourit.

- Recommençons dès le début, t'es d'accord ?

La jeune fille toussota pour s'éclaircir la voix et tendit sa main vers Draco, le sourire aux lèvres.

- Bonjour, Hermione Granger. Enchantée de te connaître.

Très hésitant, Draco prit la main de la jeune fille et la serra. Ron s'approcha et fit de même.

- Ronald Weasley, mais on m'appelle Ron.

Draco ne savait pas quoi dire ? Comment pouvaient-ils lui pardonner aussi vite ?

- Tu te demandes pourquoi on ne t'en veux pas ; c'est ça ? dit Hermione. C'est parce que chez tous les Gryffindor, nous sommes inconscients et pas rancuniers si on sent la personne sincère.

- Ah… fit Draco.

- Par contre, je ne tolérerai plus de Weasley par-ci, et du Granger par-là ! C'est Hermione et Ron, compris ? dit Hermione, les sourcils fronçés.

Draco sourit.

- Ok.

Draco retourna dans l'infirmerie et vit Ginny et Harry parler à voix basse.

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda le blond.

- Je ne sais pas, il me demande quelque chose, mais je n'entends rien, répondit Ginny un peu perturbée. Harry, tu es fatigué, repose-toi.

Draco se pencha et écouta Harry qui parlait en un murmure difficilement audible.

- Troisième étage, escalier de marbre. Sous le tableau de l'arbre blanc, il y a un passage…

- Quoi ? Quel passage ? fit Draco.

Harry poursuivait.

- Touche le mur, il est invisible. La porte face à elle. C'est la chambre de Suh.

- Qu'est-ce que tu veux que j'aille y faire, moi ?

Harry leva la tête, il mimait.

- …

- Ah ? Un journal ? Où ça ?

- …

- Tu veux que je te l'amène ?

Harry secoua la tête.

- Mais je ne peux pas.

Harry lui attrapa le bras.

- S'il te plaît, c'est important.

- Bon, ok. Weas… Ginny, tu m'accompagnes ?

- Euh, mais et Harry ?

Il secoua la tête et fit un petit sourire.

- Viens, on va le laisser se reposer.

Ginny jeta un œil à Harry et suivit Draco. Harry ferma les yeux et inspira longuement.

« J'ai réussit à le faire une fois, il faut que je recommence… »

*** *** *** ***

Severus ouvrit les yeux en un sursaut. Quelqu'un lui parlait, mais il ne voyait personne. La voix était dans sa tête, quelqu'un utilisait la télépathie pour communiquer avec lui.

« Professeur ? »

Potter ? fit-il, un peu étonné que ce soit lui et non une autre personne.

« Oui, c'est moi. Vous vous sentez mieux ? »

Comment savez-vous que je suis blessé ?

« Suh a utilisé une formule. C'est pour ça »

Je vois.

« Où êtes-vous ? Il faut que l'on vienne vous chercher »

Severus éclata de rire.

Si seulement je le savais moi-même !

« … »

Potter ? Vous êtes plus éloquent d'habitude, qu'est-ce qui vous arrive ?

« J'ai parlé avec … votre femme avant… »

Avant ? Avant quoi ? Racontez Potter, qu'est-ce qui lui est arrivé ?!

« Raziel l'a tué, professeur. »

Severus se recroquevilla sur lui-même. Le communication s'arrêta à ce moment-là. Il avait envie de crier, de pleurer mais il n'y arrivait pas. Il ne comprenait pas, pourquoi est-ce que ça s'est passé ainsi ?

Son propre fils, tuant de sang froid la femme qui l'avait mise au monde. Il fallait qu'il sache. Pourquoi l'avait-il fait ?

- Pourquoi a-t-il fait ça ?…

- Ce n'est pas par plaisir, je t'assure.

Severus se mit sur pied en un bond, Raziel était accroupi face à lui, le dos contre la porte de sa cellule, les yeux rouges.

Malgré toute la colère qu'il avait, Severus n'arrivait pas à lui en vouloir.

- Pourquoi as-tu fait ça ? demanda-t-il à l'adolescent.

- On m'a imposé une vie, depuis ma naissance. Je n'ai jamais réussi à me débrouiller seul, malgré le fait que j'étais l'aîné des deux…

- Je ne vois pas où est le rapport, dit Severus, sceptique.

- Laisse-moi finir.

Raziel avait l'air différent de d'habitude, libéré et serein.

- C'est Makoto qui s'est toujours occupé de moi, quand j'étais mal, blessé ou malade. Elle ne s'est jamais plaint, mais quand elle est partie, j'ai ressenti un grand vide en moi. On venait de m'arracher ma moitié, et de force. Je savais que cela arriverait, mais pas de cette façon. Maman a dû te raconter pourquoi elle a essayé de tuer Makoto, non ?

- Pas vraiment.

- Normal. C'est pas moi que maman voulait tuer, C'est Makoto.

- Quoi ? Mais pourquoi ?

- Je le lui ai toujours caché, mais nous avons bien deux personnalités différentes. La preuve est le choixpeau.

- Je ne te suis pas.

- Si elle est à Slytherin, moi j'aurais été à Gryffindor.

- Je ne te crois pas, dit Severus.

- Ce n'est pas elle, l'Ange. C'est moi.

- Non, non… Mais alors, qu'est-elle ?

- Si je devais te donner un exemple concret : elle est la Terre et je suis le Ciel ; le Yin et le Yang ; la nuit et le jour. Le Mal et le Bien.

- Non, je ne te crois pas. Elle n'a pas tué tous ces gens ! C'est toi !

- Nous sommes jumeaux, mais elle est beaucoup plus puissante que moi. Ces pulsions qu'elle a toujours cru réfréner, c'est moi qui les ressentaient. C'est pour ça que je tuais, je t'assure, papa, si j'avais eu le choix je ne l'aurais jamais fait. Je ne peux pas lui faire de mal, je ne peux pas lui dire ce qu'elle me fait subir.

- Tu veux dire que tous ces meurtres… C'est elle, c'est ça ?

Raziel acquiesça.

- Non !

Severus secoua la tête, incapable d'en entendre davantage.

- Elle ne peut pas toujours se contrôler, tu l'as vu toi-même. Sa volonté est grande, mais son pouvoir l'est tout autant.

- Mensonges… Tu mens.

- C'est ma sœur aussi, ne l'oublie pas. Merlin la surveillait mais depuis quelques temps, il ne peut plus. Son âme est en train de changer, elle ne doit pas rester auprès des Humains. C'est ça qui lui fait subir toutes ces contraintes.

- Est-ce ma faute ? dit doucement Severus.

- Quoi ?

- Est-ce ma faute si elle est ainsi ?

- Je ne sais pas, mais Merlin doit savoir quelque chose. Papa, promets-moi que lorsque tu la verras, tu ne le lui raconteras rien.

- Je ne pourrais pas, de toute façon…

- Je suis désolé pour maman…

Severus leva les yeux vers lui, de la colère et de la tristesse.

- Qu'est-ce qu'elle avait à voir avec ça ?

- Si elle avait réussit à la tuer, nous n'en serions pas là.

Severus frappa sur le sol de son poing.

- Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ?! Tu parles de ta jumelle !!

- Justement !! Je n'aurais pas souffert, je n'aurais pas vécu cette vie et elle non plus !! On aurait été plus heureux morts que vivants ! Regarde ce qu'elle a fait de nous !

- C'est toi qui l'a tué, ce n'est pas…

- Non, ça, c'est bien moi. Je suis vraiment désolé mais elle nous a privé de notre vie. J'ai vécu près de 7 ans dans la douleur et la solitude, en espérant revoir un jour ma sœur. Mais rien, on m'a abandonné comme un déchet, et rien ne me fera oublier ce qui s'est passé tout ce temps-là !

- Ta mère vous aimaient…

- Si elle nous aimait vraiment, elle nous aurait tué tous les deux.

- Moi je suis heureux de te voir en vie, dit Severus.

Silence.

Raziel se leva et s'assit près de son père. Il posa sa main sur son épaule et une lumière jaillit de sa paume ; les blessures de Severus disparut. Raziel fit le premier sourire que vit Severus et posa sa tête affectueusement sur l'épaule de son père.

- Je suis content de t'avoir. Et les autres aussi, même s'ils ne m'aiment pas…

- Ne dis pas ça, c'est parce qu'ils ne te connaissent pas.

- Justement, tu ne me connaissais pas, mais tu m'as fait confiance. Je te remercie.

- C'est normal…

Raziel cacha son visage et serra Severus dans ses bras.

- Je resterai avec toi jusqu'à ce qu'Harry vienne te chercher… Je ne crains pas Voldemort, et il ne nous gênera pas.

- Qui te dit qu'il viendra ? Il ne m'apprécie pas beaucoup, tu sais.

- Peut-être, mais il aime Makoto. Alors il viendra, il trouvera un moyen. Après tout, il est l'héritier. Et les Héritiers s'attirent, quoiqu'ils se passent.

- Héritier ? dit Severus. Héritier de quoi ?

- Harry est l'héritier de Gryffindor. Tu ne le savais pas ?

Severus secoua la tête.

- Pas étonnant que Dumbledore le couve autant alors…

- Non, mais il a pleins de qualités tu sais, dit Raziel.

- Qu'est-ce que tu en sais ?

- Makoto me l'a dit, et puis quand j'ai vu maman, il a essayé de la sauver.

- Ah bon…

- Au fait, tiens !

Raziel fit apparaître de la nourriture et le donna à son père.

- Je crois que ça te fera plaisir, mange autant que tu veux.

*** *** *** ***

Draco et Ginny avaient mis plus de deux heures rien que pour trouver la chambre. Le blond était essoufflé mais bien content de l'avoir trouvé.

- Tu m'étonnes qu'on ne la voyait jamais dans la salle commune.

- Mais pourquoi cacher sa chambre ? Je ne vois pas l'intérêt, moi, dit Ginny.

- Elle doit avoir ses raisons…

Il entra à l'infirmerie et vit Harry assit à regarder le vide.

- Tiens, on a mis le temps mais on l'a trouvé !

Harry le prit dans ses mains et le feuilleta. Il n'y avait rien d'écrit. Le brun soupira de fatigue.

- Comme celui de Riddle…

- Quoi ? fit Ginny.

- Rien…

Harry pensait à tous les moyens possibles pour pouvoir le lire quand le journal s'ouvrit soudainement sous ses doigts, s'arrêta sur la première page et écrivit de façon harmonieuse en lettres d'or…

« Je suis le journal de Makoto, qui es-tu ? »

Harry cligna des yeux, Draco et Ginny étaient assis aux deux extrémités de son lit, curieux. Ron et Hermione arrivèrent à ce moment-là, les bras chargés de nourriture pour tous.

- Que se passe-t-il ? fit Ron.

- Chut ! Venez, dit Ginny.

Les deux ados s'exécutèrent.

- Je suis Harry Potter, dit-il.

« Bonjour Harry, que veux-tu savoir ? »

- Je ne sais pas… fit-il.

Ron sourit.

- C'est le journal de Suh ?

Draco acquiesça.

- Depuis quand aime-t-elle Harry ? dit-il.

Le journal tourna les pages et s'arrêta à la page du 3 juillet…

« J'ai revu Sirius aujourd'hui. Depuis plus de 14 ans je ne l'ai pas vu. Il a l'air tellement fatigué. C'est vrai qu'Albus m'avait dit qu'il avait séjourné à Azkaban à cause de ce sale rat ! Je suis contente de voir qu'il aille mieux, même s'il ne me reconnaît pas. Je verse une petite larme, snif… »

Ron éclata de rire à la phrase.

- C'es vraiment elle qui écrit ? Je ne la reconnais pas !

- Tais-toi Ron !

« … Par contre, j'ai eu un choc en revoyant Harry. Merlin, comme il a grandi ! Enfin, il faut dire que la dernière fois que je l'ai vu, il dormait dans son berceau. Il a le même visage que mon parrain… Qu'est-ce qu'il me manque… Lui et Lily, terriblement. »

Les pages redevinrent blanches.

- Dis-moi, qu'est-ce que Charlie représentait pour elle ? demanda Harry.

Les pages tournèrent.

- Harry, tu es sûr de vouloir savoir? Demanda Ron.

- Oui.

- Je veux juste te dire que c'est du passé maintenant, alors ne porte pas de conclusions hâtives. Tu as encore pleins de choses à voir avec elle, dit Hermione. Je te laisse ça ici. Venez, on le laisse seul.

Ils sortirent. Le journal s'arrêta sur septembre 1995…

« Je vais plutôt le montrer, tu comprendras mieux »

Et comme avec le journal, il fut transporté à l'intérieur et le lit se retrouva vide.

Fin du chapitre