Note de l'auteur :
Bonjour à tous et merci à tout ceux qui lirons cette saga, qui se déroule après Hadès (même si cela est très peu original) ou peut-être bien avant (vous verrez par la suite ce que je veux dire ^^). Pardonnez moi mes maladresses d'écriture ou aberrations qui se sentira face au DA ou au manga mais il s'agit de ma toute première fiction sur Saint Seiya et comme je me suis replongé dans cet univers il n'y a que peu je ne doutes pas qu'il y aura des écarts qui je l'espères ne porterons pas trop atteinte à l'œuvre de Masami Kurumada. Je tenterais à ma façon de rendre cette histoire la plus originale possible. Encore une fois ce qui va suivre vous est dédié cher lecteur et que continue l'Espoir chevalier de tous les temps.
Remarque : étant quand même novice en écriture je tiens à préciser certains éléments 'de mise en forme' les paroles dites seront nécessairement entre « », les pensées et les conversations télépathiques entre '' (le choix entre ces deux derniers sera à faire selon le contexte bien entendu), les distinctions que je ferai entre Athéna et Saori sont voulues.
Prologue
Tandis que Elysion, et tout l'Hadès se disloquait peu à peu, comme accompagnant leur gardien vers sa destruction, les chevaliers d'Athéna étaient désoeuvrés. Devant eux gisait le corps sans vie de leur compagnon d'arme, leur frère. Les évènements étaient allés beaucoup trop vite, le combat entre Athéna et Hadès, la victoire plus que probable de ce dernier et le sacrifice du chevalier Pégase qui avait fait basculer la balance en faveur des forces de la lumière, mais à qu'elle prix ? Ils étaient plus morts que vifs et leur cosmos si puissant il y avait peu, faiblissaient à vue d'oeil, Seiya allait bientôt mourir et de surcroît les âmes en enfer risquer d'être détruite à jamais.
Shun pleurait à chaude larme se maudissant à chaque instant d'avoir était aussi faible, mais qu'aurait-il pu faire face à la toute puissante volonté d'un dieu, face à sa destinée ? Rien ? En était-il vraiment persuadé ? Seiya avait bien pu contenir la puissance destructrice du Dieu de l'enfer lui ! Son frère tentait tant bien que mal de le rassurer, même si lui non plus n'en menait pas bien large.
Saori étreignait et berçait le corps disloqué du chevalier Pégase. Pour la première fois de sa vie Soari Kido réincarnation de la déesse de la sagesse, coupait de tout ce qui l'entourait, pleura. Mais elle se ressaisit bien vite, ses autres chevaliers avaient confiance en elle, et foi d'Athéna, elle se fit la promesse que jamais plus elle ne laisserait un autre de ces chevaliers se battre contre un ennemi au pouvoir beaucoup trop fort pour lui. Trop de souffrances, trop de haine et de violence avaient bouleversé la vie de ces jeunes adolescents, il était temps, il était temps de rentrer sur Terre :
« Retournons vers notre monde, retournons vers ce monde inondé de lumière. »
Serrant le corps de Seiya dans ses bras, elle intensifia sa cosmo énergie, une vive lumière dorée, blanche même, les engloba tous, partout l'Hadès se détruisait dans un malstrom de cri et de terreur, mais dans la bulle protectrice tout n'était qu'apaisement.
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" Déesse Athéna d'après ce que j'ai appris quand Hadès occupait mon corps mourir ici, signifie, la perte de son âme immortelle, et l'anhilition totale de son essence, pensez-vous qu'il pourra s'en sortir ? "
« Je le souhaites de tout mon coeur Shun, même si je perçois à peine son cosmos, j'espère encore qu'il ne disparaîtra pas. Bas toi Pégase, bas toi chevalier de l'espoir, bas toi pour la Vie, bas toi pour ta soeur, Seïka, bas toi pour moi - finit-elle dans un souffle. »
" Reste avec nous Seiya," reprit Shun.
" Oui Seiya, tu n'as pas le droit de mourir je ne pourrais pas survivre en sachant que tu t'es sacrifié pour nous et que je n'ai rien pu faire pour te sauver " fit le chevalier du dragon.
"Seiya, ne nous abandonnes pas ! »
« Seiya ! »
« Seiya, Seiya …………….. ! »
' Oui suis-je, qui suis-je ? Oh ce froid qui me paralyse, mes amis, Athéna, où êtes-vous je perçois votre présence, je ressens vos appels mais je n'arrives plus à vous rejoindre, je n'arrives plus à me relever, je crois que c'est la fin ! Excusez moi,……… mes amis. Ma sœur,…. j'aurais tant aimé la revoir ne serait-ce qu'une dernière fois ! Mais le destin en a décidé autrement ! On se reverra peut-être dans un monde meilleur, si on nous le permet, Adieu et à jamais. "
…….
Seiya, Seiya, SEIYA !
' Marine, mais qu'est-ce que tu fais ici ? '
' Seiya, rappelles toi, Seiya, rappelles toi, le cosmos, rappelles toi ce que tu es, tant que tu n'oublieras pas ce tu es tu ne pourras jamais être détruit, rappelles toi, le Cosmos vibre et vibreras toujours en toi, tant que tu n'oublieras pas qui tu es.'
' Seiya, ne m'abandonnes pas, ne me laisses pas seule petit frère, encore une fois. J'ai besoin de toi ! '
' Seïka, toi aussi tu es là ? Oh ma soeur ! Ma soeur, non je n'ai pas le droit d'abandonner, de t'abandonner. Je vivrai car je suis, je suis PEGASE ! SEIKAAA ! '
" Seïka attends moi ! "
" Regardez il revient à lui. " fit Hyoga
" C'est un miracle, Arghh ! "
" Shun, qu'est-ce qu'il t'arrive ? " s'inquiéta son frère
" Hein mais qu'est-ce que c'est que ça ? "
De longues traînées noires venant de nul part se précipitèrent vers la bulle dorée arrachant le corps du chevalier inconscient des bras de sa déesse en larme, qui tenta de le retenir auprès d'elle au risque de les perdre tous, mais en vain. De partout l'Hadès était en ébullition, cette dimension était en proie à une destruction certaine, des gerbes de lumière volaient ici et là, c'était comme si l'Hadès voulait emportait avec lui le responsable de sa destruction. Shun quant à lui, oublié de tous, à cause des évènements était à l'agoni comme si on l'étouffait de l'intérieur, le chevalier tentait tant bien que mal de juguler cet étrange mal, d'autant plus qu'il avait la désagréable impression de savoir la signification de ce qu'il lui arrivait. De partout, dans l'Hadès on pouvait entendre une voix funeste, tenir ces propos :
« Libre enfin ! Imbéciles, tous autant que vous êtes, même si mon corps et mon âme sont détruits, mon cosmos lui, est immortel……… »
Pendant ce temps, le corps d'Hadès tomba en poussière, et au même moment, quelque part dans l'univers une fissure dans la cosmo réalité se fit, d'où s'échappa une noirceur sans nom. Quelque chose dans l'échiquier cosmique s'était disloqué, l'univers s'était pendant une fraction de seconde totalement figé, les Dieux de l'Olympe et des autres Panthéon ainsi que Gaïa la mère des Dieux pleurèrent et se désolèrent de cet évènement qui signifiait non seulement l'anhilition définitive, de leur frère, du Dieu protecteur des enfers et des âmes mais surtout la leur.
" Athéna ma fille, qu'as-tu fait ? Hadès en dépit de sa folie ne devait pas être détruit. La tache qui lui incombait aurait détruit n'importe qui. C'est pour ça que je t'ai confié à toi, déesse de la sagesse et de la clairvoyance, la garde de La Terre et des hommes plutôt qu'à un autre Dieu. Mais j'ai trop sous-estimé l'amour et la foi que tu avais en l'humanité, malheureusement. Qu'allons-nous devenir, maintenant, que va devenir l'univers ? "
Chapitre 1 : Retour vers la lumière ?
Quelque part en Grèce 10 mois plus tard.
Le soir était lourd, un soir d'automne. Il faisait une température accablante sous le crépuscule, tandis que l'orage commençait à menacer. Deux ombres se mouvaient à une vitesse à peine perceptible, pendant que des débris volaient ici ou là, seules indices de leur passages. Sur la peau des combattants se mêlaient sang et sueur.
Au loin le tonnerre pulvérisa un arbre, la pluie se mit à tomber. Court moment d'accalmie, se jaugeant l'un l'autre, le combat repris de plus belle.
« Mind Explosion »
Le second pris son envol tentant d'éviter au mieux les ondes hypnotiques. Mais en vain.
« Spirit protection. »
Une sphère d'énergie engloba le guerrier, piètre démonstration de pouvoir devant celle d'un chevalier d'argent aguerri. Les yeux du jeune guerrier devint rouge violacé, sa tête prêt à exploser. De longs cris d'agonie et de détresse se firent entendre, répondant aux sifflements lugubres du vent.
« Aaaaaaaargh, c'est bon tu m'as vaincu, j'abandonnes, s'il te plait Shina, arrêtes, je t'en supplies ! »
« Pauvre idiot, combien de fois je te l'ai déjà dit la technique dont tu te sers n'est efficace que contre les attaques physiques - fit la guerrière au masque d'argent en arrêtant peu à peu son attaque. »
« Mais c'est pas du jeu j'ai à peine inventé une nouvelle technique de combat que tu trouves la parade pour t'en défaire. Et tu avais vraiment besoin de porter ton attaque à une telle puissance ? »
« Au moins tu ne commettras plus la même erreur devant un véritable adversaire, que cela te serve de leçon. Entraînes- toi davantage, nous reprendrons ce combat demain, quand ce petit mal de tête aura cessé ! »
« Hein, petit !? Tu plaisantes j'espères ? »
« Absolument pas, si tu t'es plaints de ton entraînement avec Marine, saches que ce n'est rien comparer à ce qui t'attends avec moi ! Allez retournes t'entraîner, je veux que tu parviennes ne serait-ce que me toucher d'ici la fin du mois ! »
« J'en ai marre, tu es plus âgée que moi et chevalier d'argent en plus. Comment veux tu que je parviennes à t'égaler, je ne suis même pas chevalier ! »
« Arrêtes de te plaindre, le sanctuaire doit perdurer et ce n'est pas avec des mauviettes que cela sera possible. Toi et les autres aspirants, êtes l'avenir de la chevalerie. Vous devez vous surpasser comme d'autres avant vous l'ont fait. Qu'aurait dit ton maître s'il te voyait en train de pleurer sur ton sort ! »
« Maître, snif ....., oui mais il est mort comme tous les autres – fit l'ancien disciple de Mü en s'enfuyant ne supportant non seulement plus l'entraînement intensif que leur faisait subir Marine et Shina à lui ainsi qu'aux chevaliers de bronze mais surtout toutes les allusions mesquines qu'elle lui faisait en les comparant sans cesse à Seiya et aux autres.
« Va cours – fit le chevalier d'Ophicius en regardant le jeune adolescent s'enfuir - évacue la tension qui est en toi, cela fait du bien parfois de pleurer. »
'Seiya…… '
Son moral avait pris un énorme coup quand elle avait senti l'extinction de la cosmo énergie du chevalier Pégase ainsi que ceux d'Athéna et des autres chevaliers.
Comme répondant aux pensées de son maître, l'adolescent tint les mêmes propos intérieurs. Après la disparition de son maître, sa seule famille, lors de l'explosion de cosmo énergie qu'il avait ressenti, il perdait ses seuls amis; s'en était trop pour un jeune enfant. Mais il devait tenir le coup en leur mémoire et être digne de leur sacrifice. Toutefois les entraînements intensifs des deux chevaliers d'argent auraient, à force, raison de sa volonté. Même Naichi, chevalier du loup avait préféré quitter le sanctuaire. C'était la énième fois qu'il se tenait les mêmes propos tout en admettant que de telles pensés ne le mèneraient pas bien loin.
Tout en tergiversant de la sorte le jeune adolescent ne se rendait pas compte qu'il s'éloignait peu à peu du sanctuaire, les éléments se déchaînaient aux alentours comme reflétant ses pensées bouleversées. Tout à coup le calme se fit perturbant sa réflexion puis, un fracas assourdissant se fit tout à coup entendre, un éclair comme il n'en avait jamais vu déchira le ciel inondant toute la prairie de lumière. Des météorites bombardèrent le paisible lieu, prenant l'adolescent comme cible mouvante.
Toutefois, dans cette pluie chaotique, douze auras blanchâtres veinées d'or pouvaient être distinguées, se précipitant vers la prairie. Il reconnut à coup sûr onze cosmo énergie qui lui étaient familière se pouvait-il que ... ?
Un fracas plus assourdissant encore se fit entendre quand les formes percutèrent le sol, l'aspirant chevalier se précipita pour voir ce qu'il en était exactement. L'halo blanchâtre qui avait inondé la prairie il y a quelque seconde ainsi que la furie des éléments avait disparu à l'instant où les formes avaient percuté le sol. De loin il crut percevoir une forme ailée prendre son envol. Quand il fut assez prêt de l'endroit de l'impact, divers sentiments submergèrent son esprit dans le regard du jeune adolescent on pouvait lire à la fois bonheur et espoir mais aussi inquiétude et épouvante devant l'état des onze personnes qui gisaient inconscientes, ensanglantées, et gangrenées de plaies purulentes d'où suintait un liquide visqueux et noirâtre. Certes ils semblaient encore vivants, leur cosmo énergie étant encore perceptible, mais étaient étouffés par une étrange aura maléfique, quoiqu'il en était leur état physique lui-même nécessitaient des soins d'urgence. Et il n'y avait pas de temps à perdre, même pas le temps de demander de l'aide aux autres. Même des soins médicaux n'auraient pas suffit, leur aura faiblissaient à vue d'œil contrairement à cette étrange émanation qui lui donnait la nausée, comme si en plus de leur blessure physique leur âme et leur cosmos étaient déchirés. Il lança néanmoins un message télépathique de secours en espérant qu'il serait assez puissant pour qu'il puisse être entendu par le maximum de personne. Une main bougea parmi les corps, le jeune homme s'y précipita alors reconnaissant l'aura de son maître.
« Ki….Kiki oc… occupes toi des autres, ils en ont plus besoin que moi, je pourrais stabiliser mon état mieux que les autres, vas les aider j'ai confiance en toi. Utilise l'Art Ultime. »
« Mais, maître, vous m'avez dit que…, mais vous aussi vous….. »
« Nous n'avons pas le choix, si nous mourrons, tout espoir est perdu, tout ce qui compte sera perdu. Ses interdits ne sont rien face argh, face aux évènements qui, dépêches toi, argh….. »
« Maître ! Oui, maître je ferai selon votre volonté – fit-il les yeux remplis de larmes….»
Les regroupant autour de lui, sans trop aggravé leurs meurtrissures du mieux qu'il le pouvait, grâce à ces pouvoirs télékinétiques. Il intensifia son cosmos comme jamais il ne l'avait fait auparavant sachant que la survie de ces chevaliers étaient une question de minutes voir de secondes. Et il fit appel à la source de pouvoirs de son peuple différent et si semblable à la cosmo énergie, techniques héritées depuis les 1ers âges du temps, à l'époque où les dieux n'existaient pas et les hommes faisaient plus facilement commerce avec les esprits et les démons. Il fit appel à une technique de guérison ultime non seulement des corps mais aussi des âmes, techniques que seuls certains élus de son peuple connaissaient. Elle nécessitait une maîtrise parfaite de ces propres forces vitales et celle de sa cosmo -énergie ainsi qu'une harmonie sans faille avec la terre. Un pouvoir légué aux hommes et rien qu'aux hommes par les premières forces qui avaient engendré la vie d'après les légendes de son peuple. Toutefois le prix à payer était à la mesure des miracles qu'il pouvait produire, son entraînement avec son maître lui avait appris à maîtriser ses forces vitales, mais en dépit de ses dons naturels de télékinésie son harmonie avec la Terre était loin d'être parfaite, au moins ces deux derniers mois son cosmos s'étaient de plus en plus intensifié fit- il ironique.
Blow mind redemption
De toute part des sphères argentées sortant de la terre et de toutes les plantes environnantes se précipitèrent sur l'apprenti chevalier. Une vive lumière irradia alors de son corps répandant une douce chaleur régénératrice sur les autres chevaliers. Un peu plus loin, le chevalier du bélier était à l'agonie, le jeune adolescent pris conscience que le cosmos de son maître était près de s'éteindre. Il était déchiré, ce que son cœur exigeait sa raison réfutait, guérir un des siens par cette technique et de surcroît plus puissant que lui, était suicidaire. Il l'avait bien compris quand son maître lui avait demander de ne pas s'occuper de lui. Il prit alors une grave décision, dont les conséquences ne seraient perceptibles que par la suite, c'était un de ces moments qui conditionnent le déroulement de la vie de tout individu.
« Maître ! Non je ne pourrais pas le supporter, maître, pardonnez moi pour ce je vais faire ….. »
Par les pouvoirs qui me sont dus j'invoque le Tao cosmique, que se joignent à moi les forces de la vie et de la mort
A ces mots une puissance effroyable, n'ayant rien avoir avec celle d'un humain, ni même d'un chevalier d'or, émana du jeune garçon, inondant la clairière et tout le sanctuaire d'une lumière bien plus aveuglante que les éclairs avaient pu provoquer il y avait à peine quelques minutes. Des flux d'énergies venant à la fois du ciel et de la terre se mélangèrent, contenu dans un frêle halo bleuté qui peinait à maintenir ce flux énergétique.
Calme après la tempête, c'était comme si l'univers tout entier était en arrêt. De prairie luxuriante et pleine de vie, on contemplait maintenant un paysage gris où toutes traces de vie avaient disparu. Tout comme l'auteur de tout ceci d'ailleurs, dont les cheveux roux étaient striés de blanc laiteux encadrant un visage livide qui avaient pris quelques rides, son signe frontal, marque de naissance des atlantes, avait disparu remplacé par celui du Tao.
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