Petit mot de l'auteure : voici un recueil écrit pour le Confortber ! Pour plus de challenge, je me suis essayée à écrire exclusivement sur TBBT. C'est une de mes séries préférées, j'ai déjà quelques textes sur elle mais ça reste un fandom que je maîtrise encore peu niveau production écrite. Donc c'était l'occasion de s'y plonger plus !


JOUR 1 : Câlins

Personnages : Amy & Sheldon


Sheldon n'avait jamais été très doué pour repérer et comprendre les émotions des autres. Pourtant, ce soir-là, il ne put que voir la tristesse de Amy. Ce sentiment n'était pas normal : la scientifique avait été invitée à une conférence traitant des dernières avancées de son laboratoire et elle avait été invitée à prendre la parole. Il s'agissait d'une belle reconnaissance, que Amy avait attendu avec enthousiasme tout le mois. Elle aurait donc dû revenir un sourire aux lèvre et pourtant... Ce n'était pas le cas.

- Comment ça a été ? demanda-t-il, sans laisser paraître son trouble.

Après tout, il pouvait toujours se tromper. Mais le fait que Amy se mette à pleurer lui confirma que ses craintes étaient fondées.

- Je vais faire du thé, et tu vas m'expliquer, trancha-t-il alors.

La scientifique accepta avec reconnaissance. Une fois calmée, la boisson chaude dans ses mains, elle murmura :

- J'ai fait ma présentation et tout était bien. mais juste après, j'ai entendu deux hommes dire que si j'étais brillante, c'était simplement parce que j'étais trop laide pour avoir des amis. Que j'avais donc comblé ma solitude dans la science. Que mon seul mérite, au final, c'était d'être pathétique.

Sheldon sentit alors son cœur s'arrêter. Comment pouvait-on être aussi cruel ? A cet instant, il n'avait qu'une envie : retrouver ces monstres et leur faire ravaler leurs propos. Toutefois, il se contint en réalisant que Amy était toujours auprès de lui, interprétant sûrement son silence comme une confirmation des dires médisants. Il se rapprocha donc pour lui prendre la main.

- Ils ont raison sur un point : tu es brillante. La personne la plus brillante que je connaissance. Mais ce n'est pas parce que tu es laide ou seule, car tu n'es ni l'une, ni l'autre. Tu m'as moi. Et tu as nos amis.

Pour appuyer ses dires, il fit une chose qu'il ne faisait que rarement : il la pris dans ses bras.

- Oublie ces idiots, murmura-t-il.

Ce qu'il ignorait, c'est qu'il n'avait pas eu besoin de le dire pour que Amy le fasse : ses bras avaient aussitôt chassés de son esprit les médisants. Après tout, qui étaient-ils face à un câlin de son petit-ami ?