Voilà voilà un nouveau chapitre. Je sais que j'ai mis beaucoup de temps pour l'écrire mais comme je vous l'ai dit, je suis partie pendant 15 jours alors même si j'ai essayé d'écrire un peu…

Enfin bon, je ne vais pas vous perler plus longtemps

Disclamer: rien ne m'appartient. Aucun personnage (sauf ceux que j'ai crée) aucun lieu (sauf les maraudeurs) et je ne touche aucun argents pour écrire cette fic (sauf vos review, mais ça n'achète pas grand chose je crois)

Et maintenant, bonne lecture.

XIX. Tempête.

            Dès le lendemain, les cours reprirent. Comme tous les lundi, les cinquièmes années de Gryffondor commencèrent par une heure de divination.

- Mes chéris, nous allons commencer l'étude d'un nouvel art divinatoire. Il s'agit de quelque chose que vous connaissez certainement déjà…

- Madame ? La coupa soudainement Keyliah, pourquoi n'étudierons-nous pas les centaures ? après tout, c'est bien connu, ils ont un troisième œil bien plus développé que celui des hommes et ils décrépitent parfaitement les messages des cieux et…

- Avez-vous un centaure à me présenter Melle Lyre ?

- Et bien non mais je…

- Dans ce cas, veuillez-vous taire et ne plus perturber mon cours avec de pareilles sottises ! Je disais donc que nous allions commencer l'étude d'une divination quelque peu spécial, reprit de son murmure habituel le professeur pendant que Lavande et Parvati se retournaient, outrées, vers Keyliah. En effet, ce n'est pas à proprement parler de la divination mais cela est tout de même un travail de l'esprit. Il s'agit de la télépathie… annonça le professeur, toujours dans un murmure mais avec une voix qui semblait révéler quelques chose de fantastique.

            Ron, Harry et Keyliah échangèrent un sourire ravi.

- Lire dans les pensées d'autrui peut s'avérer très dangereux, aussi bien pour le lecteur que pour le lu, c'est pourquoi nous y consacreront le reste de l'année. Je vais donc vous apprendre comment faire passer vos pensées aux autres et à les recevoir par la suite. Je ne dis pas que vous parviendrez tous à converser tous parfaitement par télépathie mais vous pourrez au moins échanger quelques mots… du moins presque tous… dit-elle en regardant Keyliah à travers ses grosses lunettes. Ouvrez vos livres au chapitre dix-neuf.

            Pendant le reste de l'heure, le professeur leur parla de la difficulté d'établir un lien télépathique avec une autre personne et du niveau de concentration qu'il fallait atteindre pour y parvenir pendant que dans leur coin, les trois amis se réjouissaient de ne pas avoir à suivre les méthodes farfelues que décrivait le livre pour se parler par télépathie.

- Il faudra juste que je travaille pour améliorer le sort pour nous permettre de lire les pensées des autres sans qu'ils n'aient reçu le sort, leur dit Harry lorsqu'ils furent sortit.

- Oui, mais il ne vaut mieux pas en parler à Hermione… elle ne serait certainement pas d'accord pour que nous trichions en cours, même si ce cours est la divination, dit Ron.

            Keyliah ne semblait pas apprécier de devoir cacher quelques chose à sa meilleure amie mais elle accepta tout de même pour donner une leçon à Trelawney, surtout après la façon dont elle l'avait regardé, sous-entendant largement que jamais elle ne serait capable d'un tel niveau de magie.

            Pendant le déjeuner, Hermione remarque que Keyliah n'était pas ans son état normal. Elle lui demanda donc ce qui n'allait pas. La jeune fille se troubla un peu lorsqu'elle ouvrit la bouche pour lui répondre.

- C'est … c'est ce matin… en cours de divination, dit-elle d'une voix quelque peu altérée par l'émotion. Elle m'énerve… tu comprends, j'aimerais tellement en voir un… Mais Hagrid nous fait étudier les Troxanes… et elle… elle…

- Calme toi Keyliah ! Dit Hermione à son amie qui commençait à s'agiter furieusement. Et puis je ne comprends pas de quoi tu parles ! Explique toi calmement voyons !

- Je parle des centaures ! J'en ai parlé à Trelawney ce matin mais elle s'est foutu de moi et m'a demandé s je pouvais lui en présenter un et quand je lui ai dit non, elle m'a demandé de me taire… elle est vraiment insupportable ! Je la déteste !

- Je suis sur que Harry te trouverait beaucoup de preuve pour te monter que Rogue est bien pire qu'elle ne le sera jamais lui dit Hermione avec un sourire en coin. Mais je suis désolé, je ne peut rien faire pour toi, bien que je partage ton opinion sur elle.

            Ron regardait les deux jeunes filles qui discutaient à voix basses, se demandant si Keyliah avait pu garder le secret ou pas. Hermione avait baissé la tête et s'apprêtait à saisir sa fourchette lorsqu'elle releva brusquement la tête ce qui fit sursauter Keyliah et Ron qui la regardait.

- Je ne peut rien faire pour toi mais par contre, je connais quelqu'un qui peut ! Harry, dit elle en se tournant vers le jeune homme qui mangeait tranquillement sans se soucier de rien. Je crois que Keyliah aimerais beaucoup rencontrer Firenze.

- Firenze ? Qui est-ce ? Un centaure ? Demanda la jeune fille en sautant sur son banc pour faire face à Harry.

            Le jeune homme tourna la tête vers la concernée, un air interrogateur sur le visage.

- C'est vrai ? Tu aimes les centaures ? Je l'ignorais ! Tu aurais du m le dire plus tôt ! Je comprend mieux ce que tu as dit à la chouette ce matin… dit il.

- Moi j'ignorais que tu connaissais personnellement un centaure… il faut dire que ce n'est pas très courent, ils ne s'approchent pas trop des hommes…

- Je sais mais que veux-tu… je suis un homme exceptionnel ! Dit-il en riant. Tu t'en est déjà aperçut non ? Je t'emmènerais le voir.

- Connaître est un bien grand mot tout de même… il n'a fait que le croiser, dit Ron.

- Quand ? Demanda-t-elle sans se préoccuper de Ron avec un tel empressement que cela fit rire ses amis.

- Je ne sais pas… quand veux-tu y aller ?

- Et bien heu… je ne sais pas… répondit-elle un peu gênée.

- Ce soir ?

            Le sourire qui illumina le visage de la jeune fille lui indiqua que la proposition était acceptée avec joie, de même que le baiser qu'elle lui fit.

- Hum… heu… je ne voudrais pas m'imposer mais…

- Bien sur que tu peux venir Ron ! Et toi aussi Hermione !

            Pendant les autres cours de la journée, la jeune fille eut beaucoup de mal à se concentrer. Et même Sirius fut obligé de la rappeler à l'ordre pour qu'elle suive le cours au lieu de rêver. Le soir, au milieu du repas, Dean demanda à Harry ce qu'elle avait et si elle allait bien.

- Ne t'en fais pas. Elle est pressée de rencontrer quelqu'un, voilà tout !

            Dean parut septique mais n'ajouta rien.

            - Mais nous ne rentrerons jamais à quatre sous la cape d'invisibilité Harry !

- A trois non plus Harry ! Répondit Hermione en voyant qu'il allait parler.

- Et à deux ? Demanda Keyliah qui ne semblait plus pouvoir attendre.

- Heu… et bien, oui, je pense qu'à deux, c'est possible… lui dit Hermione, aussi surprise que l'étaient les deux garçons.

- Alors c'est bon, allons-y.

            Et sans leur laisser le temps de parler, elle descendit l'escalier et e dirigea vers le portrait de la gosse dame.

- Je jures solennellement que mes intentions sont mauvaises ! Récita Harry lorsqu'ils se furent un peu éloignés. C'est bon, personne dans les alentours.

            Harry et Keyliah devinrent invisibles tandis que Ron et Hermione se recouvrirent de la cape et s'éloignèrent précautionneusement dans les couloirs. Lentement et le plus silencieusement possible ils se dirigèrent vers l'entrée du château, guidés par la lumière que Harry avait fait apparaître. Puis ils sortirent de la grande battisse pour se diriger vers la forêt interdite. Lorsqu'ils furent à a lisière de la terrible masse d'arbre, ils réapparurent.

- Bien, il ne nous reste plus qu'à trouver Firenze ! Dit Harry en jetant un dernier coup d'œil à la carte du maraudeur pour s'assurer que tout était en ordre dans le château. Méfait accomplit ! Lumos !

            Les quatre adolescents pénétrèrent dans la forêt interdite où Keyliah n'était jamais entrée. Pendant dix minutes, ils ne dirent rein, avançant, seulement éclairés par la lueur projetée par leurs baguettes, celle de la lune presque pleine ne parvenant pas à percer l'épais rideau formé par les branches enchevêtrées.

- Tu crois qu'on va le trouver ? dit Ron d'une petite voix tremblante tout en regardant passer une petite araignée.

- Attends… je crois que j'ai entendu quelque chose… dit Harry en tournant sur sa gauche.

            Il commençait à s'avancer lorsque le buisson se mit à bouger et qu'il en sorte une magnifique licorne d'un blanc éclatant. Harry eut un sursaut de surprise à la vue de l'animal qui était pourtant, comme lui avait appris Hagrid et le professeur Gobe-Planche, réputé pour ne pas apprécier la compagnie des humains, et tout particulièrement celle des hommes. Pourtant celle-ci était comme attirée par Harry qui lui caressa doucement l'encolure. Les jeunes filles s'approchèrent à leur tour et la licorne se laissa faire. Seul Ron ne pouvait l'approcher car l'animal reculait à chacun de ses pas.

- Je me demande bien ce qu'il lui prend, dit Harry. C'est curieux… mais…

            Il sortit de sa poche un petit objet et s'approcha de Ron pour le glisser dans sa poche.

- Vas-y ! lui dit-il.

            Et en effet, il pu sans problème s'approcher de la licorne et la caresser à son tour. Les deux jeunes filles s'éloignèrent à leur tour pour se rapprocher d'Harry. Ron, lui, regardait, perplexe, le petit objet que Harry lui avait glissé dans la poche et qu'il tenait à présent dans la main.

- Qu'est ce que c'est Harry ? lui dit-il en le lui rendant.

Flash-back

            En entrant dans sa chambre, Harry vit, déposée bien en évidence sur son bureau, la corne de licorne enchantée que Keyliah lui avait offerte à Noël. Jusqu'à présent, il s'en était servi chaque fois qu'il se sentait triste ou en colère, généralement après les attaques de Lord Voldemort, et, grâce à ses propriétés apaisantes, il s'était, à chaque fois sentit instantanément mieux. Il la réduit à l'aide d'un sort afin de réconforter Keyliah s'ils ne parvenait pas à trouver un centaure dans la forêt pendant leur escapade. Bien que certain de pouvoir croiser au moins un centaure s'ils le voulaient vraiment, Harry glissa la petite corne dans sa poche, a tout hasard…

Fin du Flash-back

            …Comme quoi le hasard à du bon parfois, se dit Harry.

- Je la reconnais oui, dit Keyliah.

- Bon c'est pas tout ça mais nous avons encore un centaure à trouver ! aller en route !

            les quatre adolescents reprirent leur chemin à travers la forêt, non sans jeter un dernier regard à la licorne qui les regardait partir.

            Il était moins de onze heures lorsqu'ils étaient entrés dans la forêt, à minuit, ils n'avaient toujours pas vu le moindre centaure.

- Nous devrions rentrer, dit alors Keyliah. Il est tard et nous avons cours demain…

- Mais… tenta de protester Harry en voyant que, malgré ce qu'elle disait, la jeune fille était déçue.

            Pourtant elle était résignée à rentrer et en persuada les trois autres.

- Nous reviendrons une autre fois… dit-elle dans un murmure en se retournant alors qu'ils rebroussaient chemin.

            Alors qu'ils étaient tous proche de la lisière et qu'ils apercevaient de nouveau la lune à travers le feuillage des arbres, un centaure aux cheveux blond et au corps clair, d"apparence assez jeune, bondi d'un fourré pour atterrir juste devant eux. 

- Bonjour harry Potter. Tu me cherchais?

- Bonjour Firenze. En effet, je te cherchais car mon amie, Keyliah aime beaucoup les centaures. Comme elle n'en avait jamais vu, je me suis dit que vous pourriez faire connaissance.

            Le jeune centaure tourna ses yeux d'un bleu plus pur que celui du ciel vers Keyliah qui semblait impressionnée par l'animal.

- Keyliah Lyre… oui les étoiles t'aime bien. Elles parlent beaucoup de toi ces temps-ci…

- Et que disent-elle ? Demanda la jeune fille.

- La lune sera bientôt pleine… et son premier quartier peut-être dangereux, répondit-il en regardant le ciel à travers les branches.

- Comment ? Dit-elle encore ne comprenant pas ce que lui disait le centaure.

- Associé à Jupiter et à Saturne… vous devriez rentrer.

- Firenze ! Dit une autre voix sur un ton autoritaire.

            Un second centaure aux cheveux noir et plus vieux que Firenze apparut, surgissant de même endroit que le précédent.

- Que fais-tu avec ces humains ? Demanda-t-il furieux.

- Ce ne sont pas n'importe quels humains… voici Harry Potter et Keyliah Lyre…

- Lyre… j'ai un grand respect pour votre famille et votre ancêtre, dit-il d'une voix radoucie… mais ce n'est pas une raison suffisante pour leur parler et leur révéler les secrets des astres, ajouta-t-il plus violemment en regardant de nouveau me jeune centaure. Firenze à raison. Retourner à Poudlard et ne venez plus ici !

            Et il partit au galop vers l'intérieur de la forêt, suivit de prés par Firenze qui n'avait rien ajouté. Les quatre Gryffondor étaient sous le choc.

- Harry… qui était le second centaure ? Demanda Keyliah étourdie.

- Bane… il n'a jamais été très aimable… et pourtant, ce soir, il était différent…

- Il nous a clairement mis en garde… mais contre quoi… dit Hermione pensive.

- Ou qui ? Compléta Ron d'une voix pleine de sous-entendus.

            Harry était perplexe. D'abord, Firenze et Bane qui connaissaient l'ancêtre de Keyliah, puis leur mise en garde. De plus, Bane avait était très différent des précédentes fois ou Harry l'avait vu, ce qui le laissait croire à une catastrophe prochaine. Il n'en dit rein à ses amis pendant qu'ils regagnaient en silence leurs lits, toujours invisibles. Keyliah semblait avoir reçu un gros choc et Harry le comprenait très bien. Qui pouvait bien être son ancêtre pour avoir le respect des centaures qui étaient célèbre pour n'aimer aucun sorcier. Même Godric Gryffondor ne pouvait se vanter d'une telle chose.

            Dans son lit, la jeune fille était pensive. Elle ne parvenait pas à trouver le sommeil. Son père ne lui avait jamais parlé de ses ancêtres et à présent, elle le regrettait. Elle ne pu s'endormir qu'après avoir écrit une lettre à son père dans laquelle elle lui demandait qui était son ancêtre. Après avoir terminé la lettre qu'elle enverrait dès le lendemain, elle s'endormie, heureuse malgré tout d'avoir enfin rencontrer des centaures.

            Le lendemain, elle se leva bien avant ses amies. Elle se rendit sans perdre de temps à la volière pour envoyer à son père la lettre qu'elle avait rédigée pour son père, après l'avoir relue une ultime fois. Elle choisit une chouette la plus rapide possible et la regarda s'envoler par l'une des nombreuse fenêtre de la pièce. Dehors, le soleil se levait et sa chaleur inondait les jardins de Poudlard. Lorsqu'elle entra dans la salle commune, elle vit qu Harry y était déjà. Il releva la tête en entendant le portrait se refermer et paru surpris de voir la jeune fille revenir de l'extérieur alors qu'il la pensait encore endormie.

- Je t'attendais, lui dit-il avec un sourire.

- J'avais une lettre à envoyer… qu'est ce que tu fais ? Demanda la jeune fille en le voyant penché sur quoi il était penché lorsqu'elle était entrée : un livre.

            Il lui fit signe d'approcher.

- C'est le livre qui retrace la descendance des sorciers… je me suis dit que tu aimerais peut-être y jeter un coup d'œil. Il suffit de lui donner ton nom et il te donne ton arbre généalogique.

            La jeune fille prit délicatement le livre qui Harry lui tendait. Elle prononça son nom et vit apparaître sur la page le nom de ses quatre grands-parents, celui de ses parents, de ses oncles et tantes, le sien et celui de sa sœur, mais rien d'autre. Pourtant, elle savait que sa famille était de descendance sorcière, mais aucune trace d'eux dans le livre.

- Il me faudra attendre la lettre de mon père pour avoir plus de précisions… dit la jeune fille, un sourire figé sur les lèvres, en rendant à Harry le livre qu'il rangea d'un geste de la main. Je vois que les cours de duels portent leur fruits ! La magie sans baguette est devenue une seconde nature pour toi !

            Harry lui sourit. La jeune fille était déçue mais faisait son possible pour ne rien laisser paraître. Et pourtant, Harry le savait très bien. Lui aussi se demandait pourquoi le livre ne lui avait rien dit de ses origines alors qu'il avait très bien fonctionné pour Ron et Hermione, cette dernière étant pourtant de descendance Moldue. Il se dit qu'il en parlerait à Eldye dès que possible. De plus, il ne parvenait pas à oublier les mises en garde des deux centaures et cela aussi l'inquiétait. Son instinct lui disait que cela pouvait s'avérer être plus grave qu'il ne le paraissait. Pourtant, il hésiter à en parler à Dumbledore, sachant qu'il n'aurait pas du être dehors à une telle heure, surtout dans la forêt interdite, même si le directeur n'y accorderait certainement pas une grande importance. Mais dans le doute…

            L'après-midi, lors de leur entraînement, les quatre Gryffondor ainsi que Sally et Drago continuèrent de s'exercer. Harry lui s'entraînait seul avec Dumbledore, surtout à des sorts de magie ancienne que le professeur connaissait bien pour l'avoir longtemps étudiée, même sans pouvoir l'utiliser, car sa puissance avait à présent dépassé celle de Sirius, Rémus et de Rogue, même si elle n'égalait toujours pas celle du directeur. Mais celui-ci savait pertinemment que ce n'était qu'une question de temps avant que Harry n'acquière toute sa puissance, et, à ce moment là, il serait prêt à affronter Voldemort pour l'ultime combat qui déterminerait enfin le vainqueur. Et c'est dans cette perspective que travaillaient ses amis également car il ne voulait pas commettre la même erreur que son ascendant qui avait été de négliger la force des autres et de combattre seul.

            Drago maniait avec brio des sort puissant de magie noire et continuait à en apprendre d'autre sous l'étroite surveillance de rogue qui apportait tout l'aide dont il était capable au Serpentard. Sally avait terminé pendant les vacances l'apprentissage des livres que Rowenda Serdaigle lui avait laissés et à présent, elle s'entraînait à la pratique face à Sirius qui e laissé parfois débordé par la puissance de la jeune fille. Ron, Hermione et Keyliah continuaient à apprendre des sorts qui leurs seraient utiles, aussi bien pour attaquer que pour se défendre en cas de d'attaque avec Lupin et le livre que celui-ci avait offert à Harry pour son anniversaire.

            A la fin Harry n'avait toujours pas pris de décision. Devait-il ou non parler des révélations que Firenze lui avait faites ? Depuis le matin, lui et Keyliah étaient préoccupés, bien que les raisons ne soient pas les même. Hermione et Ron, bien qu'ils soient sous le choc de ce qu'ils avaient apprit, n'étaient pas totalement persuadé de la véracité de ce qu'ils avaient entendus. Tout d'un coups, en voyant que Sirius allait sortir de la salle, il le retint.

- Attend s'il te plait ! Je voudrais te parler !

            Sirius , quelque peu surpris, s'arrêta et revint sur ses pas et s'installa sur un fauteuil près de son filleul.

- Alors ? Que veux-tu me dire ? Demanda-t-il après un instant de silence.

- Et bien heu… hier, j'ai eu une conversation avec Firenze, un centaure et… il nous a conseillé de nous méfier de la lune car son premier quartier pourrait être dangereux. Même Bane qui refuse toujours d'aider des humains nous a conseiller de rentrer à Poudlard. Bane est…

- Je sais qui est Bane Harry, le coupa Sirius et sortant de ses pensées. J'ai été maraudeur bien avant toi, ne l'oublie pas ! Quoi qu'il en soit, tu as raison de t'inquiéter. Si Bane a dit cela, c'est qu'un  danger se prépare. Je comprend mieux à présent ton attitude et celle de Keyliah en cous aujourd'hui ! Je vais aller en parler à Dumbledore.

            Harry acquiesça et regarda Sirius sortir de la pièce. Il était reconnaissant à son parrain de ne pas avoir fait de commentaire sur e fait qu'il était dehors pendant la nuit. Et puis il est vrai que venant de lui, une telle leçon de morale serait ironique lorsque l'on savait ce qu'il avait fait lors de son propre séjour à Poudlard.

            En poussant un soupir, Harry sortit à son tour. À présent il se trouvait stupide d'avoir hésiter aussi longtemps alors qu'il savait que ce qu'il savait pouvait être important et que personne n'insisterait sur le fait qu'il avait, comme souvent, enfreint le règlement intérieur de l'école.

            En entrant dans la salle commune, il rejoint ses amis qui, visiblement, se demandait où il était. Il leur expliqua ce qu'il avait fait.

- Tu as bien fait Harry. Un proverbe Moldu dit "il vaut mieux prévenir que guérir" et c'est tout à fait juste… même si je ne sais pas si nous pourrons faire grand chose cette fois…

- Je reviens, leur dit Harry, je vais dans ma chambre.

            Il se leva et monta vers le dortoir des cinquièmes années. Il était vide. Il s'assit sur son lit sur lequel était toujours la petite corne de licorne enchantée dint il s'était servie la veille, non pas pour réconforter son amie mais pour attirer une licorne. Il ferma les rideau de son lit, en tenant toujours la petite corne dans sa main et transplana. Une fois dans sa chambre, il la déposa sur le bureau avant de se diriger vers le tableau d'Eldye.

- Puis-je te poser une question? Le demanda le jeune homme.

- Bien entendu, je suis ici pour cela, jeune héritier, lui répondit le magnifique oiseau.

- C'est à propos de mon amie, Keyliah Lyre. Nous voulions connaître le nom de ses descendants mais, dans le livre que j'ai trouvé dans la bibliothèque, seul le nom de ses parents les plus proche était inscrit… nous nous demandions pourquoi car elle sait que tous ses ancêtres étaient sorciers.

- Si c'est le nom de ses ancêtres que tu me demande, je ne suis pas en mesure de te le donner. Je sais seulement que certaine famille, lorsqu'elles sont très anciennes et très puissantes, leurs noms et celui de leurs ancêtres sont protégées par un sort. C'était le cas de la tienne. Si tu avais ignoré être le descendant de Godric Gryffondor, le livre t'aurais indiqué le nom de James Potter et Lily Evans Potter et celui des Dursley. Ton amie ne pourras lire aucun autre nom si personne ne lui donne le nom de celui à partir duquel le sort a été lancé. Toi, c'était Godric Gryffondor. La plupart du temps, cette information se transmet de génération en génération, mais pas toujours. Ton père n'a jamais rien su de ses origines car son arrière-grand-père était mort sans avoir le temps de transmettre l'information. De même pour les descendant de Poufsouffle et Serdaigle. Heureusement, il y avait d'autre moyen de le découvrir mais c'est comme cela que beaucoup de descendances sont à présent oubliées. Ai-je répondu à ta question?

- Oui, merci Eldye.

            Harry était perplexe. Keyliah était donc bien la descendante d'une grande famille de sorciers, comme il l'avait pensé. Plus puissante encore que la sienne à en croire la réaction qu'avait eu les deux centaures. Il transplana de nouveau dans son lit. Il entendit du bruit. En ouvrant les rideau, il vit Seamus qui cherchait quelque chose ans sa malle. Il se retourna en entendant du bruit.

- Oh, tu es la Harry, je ne t'avais pas entendu.

            Harry sourit et sortis du dortoir. En voyant que la salle commune c'était vidée, il regarda sa montre et s'aperçut qu'il était l'heure du dîner. Il avait du rester plus longtemps qu'il ne l'avait pensé cru dans ses pensées. Il descendit et, une fois assit près de ses amis, il leur rapporta ce que lui avait apprit Eldye. Hermione ne parut pas surprise.

- C'est une façon que les grandes famille ont de se protéger. Personnellement, je trouve cela ridicule puisque les noms changent. Et puis, c'est plutôt une fierté qu'une tare d'avoir pour ancêtre un sorcier comme Godric Gryffondor!

            Peu après, Dumbledore se leva et leur annonça que les dates des matchs des demi-finale seraient affiché le lendemain dans le hall.

            Le mercredi, Harry se leva, comme toujours, tôt. Il se prépara avant de s'installer dans le bureau de Godric. Avec ses amis, il s'était déjà occupé de ranger les papiers et les divers objets contenus dans les tiroir du bureau ainsi que dans le placard du couloir, mais un tiroir avait échappé à leur ménage. Celui-ci était fermé à clé et Hermione avait supposé que si Gryffondor avait pris une telle précaution dans une pièce déjà protégée c'est que seul Harry devait l'ouvrir.

            Harry était assis dans le siège devant l'imposant bureau sur lequel le temps avait laissé sa trace. Il tenait dans sa main la clé que Eldye lui avait remise à Noël. Il l'introduit délicatement dans la serrure du tiroir fermé et celui-ci s'ouvrit. Harry en sortit plusieurs liasses de parchemins, tous rédigé de la main de Godric Gryffondor. Les pages étaient numérotées et reliées en quatre manuscrits. Ici encore, le temps avait agit car le bord des parchemins était usé et le papier fragile.

            Harry prit le premier et commença à lire.

            "Je me nomme Godric Gryffondor. Je suis l'un des quatre fondateurs d'une école de sorcellerie qui, je n'en doute pas, deviendra célèbre pour sa grandeur un jour. Elle se nomme Poudlard. Les trois autres fondateurs se nomment Helga Poufsouffle, Rowenda Serdaigle et Salazar Serpentard. Nous travaillons en étroite collaboration afin de donner à nos élèves l'apprentissage magique le plus complet possible. Nous avons tous une spécialité que nous partageons, non seulement avec nos favoris mais également avec les favoris des autres fondateurs pour former les meilleurs sorciers possibles. Il n'y a qu'avec Salazar que nous avons de très légères brouilles, mais rien de grave.

            Si j'ai commencé l'écriture de ce journal, c'est que je suis certain que les futurs générations de Gryffondor seront heureuse de connaître ma vie future, qui je suis sur sera des plus intéressante et des plus enrichissantes. " (C'est pas la modestie qui l'étouffe à lui hein!)

            Harry était stupéfait. Il tenait entre ses mains un manuscrit qui valait de l'or. Son ancêtre avait très certainement dû inscrire dans ce journal tout ce qu'il faisait, même le plus infime de ses actions et donc, très certainement, la façon dont il s'y était pris pour vaincre Serpentard.

            À ce moment, il fut tiré de ses réflexions par un léger grattement sur la porte qui s'ouvrit lorsqu'il releva la tête.

- Bonjour maître. Désirez vous prendre votre petit-déjeuner ici?

- Non-merci Liksy. Je vais descendre le prendre à la grande salle. D'ailleurs, je crois qu'il est temps que j'y aille, ajouta-t-il en regardant sa montre.

            Il remit les manuscrit dans le tiroir qu'il referma à clé avant de sortir pour se rendre à la grande salle. Dès que Ron, Hermione et Keyliah arrivèrent et s'installèrent près de lui, Harry leur confia le plus discrètement possible ce qu'il avait trouve le matin même dans le tiroir fermé du bureau de Gryffondor qu'ils n'avaient pas ranger ensemble. Hermione parue fascinée.

- C'est merveilleux Harry! Il faut absolument que tu en parle à Dumbledore! C'est vraiment quelque chose d'unique et je crois que ça pourrait être très utile!

            L'entrain de la jeune fille fit sourire Harry.

- Je n'y manquerais pas Herm', promis!

            Comme tous les mercredi matin, les Gryffondor de cinquième année passaient leur matinée avec les Serpentard, ce qui n'était du goût d'aucune des deux maisons. D'abord deux heures de SACM puis deux autres de DCFM. Drago se montrait toujours aussi désagréable avec les quatre amis qui le lui rendaient bien, même s'ils ne pensaient rein des insultes qu'ils se lançaient. Hagrid était toujours aussi heureux de voir que les Troxanes grandissaient bien, ce qui signifiait que l'environnement leur convenait, et il passait d'un groupe à l'autre, le sourire aux lèvres, afin de les conseiller. Harry lui avait, aux début du cours, glissé quelques mots à l'oreille et Hagrid avait acquiescé avec un sourire. Puis à la fin du cours de DCFM pendant lequel ils apprenaient différents contre sorts pour les maléfices les plus courants, Harry attendit que tous les élèves soient sortis pour s'approcher du bureau professoral derrière lequel Sirius l'attendait.

- Encore une bonne nouvelle à m'annoncer? Demanda-t-il sarcastiquement.

- En fait, je voudrais te faire part d'une découverte que j'ai faite. Mais j'aimerais le dire en même temps à Dumbledore et…

- Et tu t'es dis que seul ton super parrain pouvait faire ça pour toi! Je m'en occupe!

            Harry, tout souriant, se dirigea rapidement vers la grande salle tout en envoyant ses affaires dans son dortoir d'un geste de la main. En arrivant devant le portes de la grande salle, il vit un regroupement devant le panneau d'affichage du hall. Un peu à l'écart, il aperçut Ron et les Jumeaux qui s'avançaient joyeusement vers lui.

- On joue le 31 mai à 15 heures contre Stalinsi 4! Lui dit Fred en s'arrêtant face à lui alors que Katie et  Alicia s'avançaient à leur tour avec Laura.

- Et Dumstrang 1 joue contre BeauxBatons 4, ce qui fait qu'en finale, nous rencontrerons certainement Dumstrang 1 et Vicktor Krum.

- Il ne faut pas parler trop vite! Avant de faire la finale, il faudra nous donner à fond pour gagner la demi-finale face aux italiens! La seulement, on pourra élaborer une technique pour battre Vicktor Krum et son équipe.

- C'est pour ça que c'est lui le capitaine! Dit Ron.

- Hum un capitaine qui ne prend même pas la peine d'aller voir les dates des matchs, préférant laisser cela à ses co-équipier, dit Katie avec un faux air pincé qui fit beaucoup rire les six autres.

            Lorsqu'ils entrèrent ensemble dans la grande salle, Harry vit Sirius, penché, en train de parler avec Dumbledore. Puis il se redressa et fit à son filleul un clin d'œil complice avant de retourner à sa place.

            Pendant le cours de duel, les élèves de troisième groupe s'entraînèrent au duel. Sirius et Melle Cadix les surveillaient et leur assenaient des conseils indispensable pour qu'ils progressent, tout en leur enseignant de nouveaux sorts très utiles. A la fin du cours, Sirius prit Harry par l'épaule.

- Direction le bureau du directeur jeune homme!

            - Alors Harry, Sirius m'a dit que tu avais quelque chose d'important à nous dire.

Harry leur fit part de la découverte qu'il avait faite le matin. Les deux adultes furent stupéfait.

- Son journal… c'est… c'est très étonnant! Je ne pensais pas qu'il avait pu écrire un journal! Mais je pense qu'il n'est destiné qu'à toi Harry. Ce n'est certainement pas pour rien qu'il avait prit la peine de l'enfermer à clé dans un tiroir alors que la pièce elle même est protégée. Il doit contenir de très nombreux et important secrets, et il t'appendra beaucoup. Et à présent, j'ai un service à te demander. Repris le directeur avec un sourire après un court moment de silence. 

            Harry fut étonné. Quel genre de service le directeur de cette école pouvait-il attendre de lui.

- Je sais que l'équipe de Quidditch t'attend pour l'entraînement et ce que je te demande, c'est de gagner le compétition. Pour l'honneur de Poudlard et de Gryffondor!

            Harry sourit et sortit en se hâtant du bureau directorial pour rejoindre ses co-équipiers qu'il faisait, encore une fois, attendre.

- Et bien te voilà enfin! Le taquina Alicia.

- Bah, que voulez-vous! Un capitaine à beaucoup d'impératif! Aller! Au boulot!

            Le reste de la semaine se déroula normalement bien que le nombre e devoir augmenter chaque jour un peu plus en prévision des BUSEs. Le samedi, dès son petit déjeuner terminé, s'approcha de la table des professeurs à laquelle Sirius était assis aux cotés de Melle Cadix. Il lui demanda discrètement s'il pouvait lui faire partager son souvenir du mariage de ses parents dans la journée.

- Mais bien sur que je peux! Et tout de suite même!

            Il se leva aussitôt et se rendit dans sa chambre. Harry fit venir à lui le Souviens-toi ainsi que le livret d'utilisation qui contenait les formules et les tendis à Sirius. Celui-ci pris l'objet mais refusa le livret d'un geste de la tête. Devant l'air interrogateur du jeune Gryffondor, il se justifia.

- Lorsque je l'ai acheté, j'ai demandé au vendeur s'il était possible justement de te faire partager des souvenir, et comment il fallait s'y prendre. J'espérais bien que tu me le demanderais!

            A cet instant, la portrait de fée qui gardait l'entrée de la pièce pivota et Remus entra. Il sourit en voyant ce qu'ils voulaient faire.

- Je ne fais que passer…

            Il prit un livre su une petite table près de l'entré avant de ressortir.

- Bon, c'est le jour du mariage de tes parents que tu veux…

            Sirius prit la mais de son filleul dans l'une des siennes et, tout en touchant du bout des doit l'item magique, il ferma les yeux pour se concentrer sur le souvenir et prononça la formule.

- SubveniomeporTe

            Ce fut la dernière chose que Harry entendit puisque Sirius lui avait mis les doigts sur l'écran de l'objet et qu'il se sentit attiré dans son souvenir.

            Harry se retrouva dans un endroit qu'il connaissait bien à présent, la clairière. Il fut ébloui par la lumière vive qui venait du ciel radieux et qui contrastait fortement avec l'atmosphère sombre, éclairé de chandelles, de la pièce qu'il venait de quitter. Lorsque ses yeux furent accoutumés, il détailla les éléments du décor, différents de ceux du mariage de Percy et Pénélope. La beauté de la cascade avait été rehaussée par des pétales de fleurs multicolores qui tombaient dans le lac en même temps que l'eau pour ensuite se disséminer dans le lac. Sur le sol, l'herbe avait été recouverte des même pétales que la rivière. Au-dessus de sa tête, des guirlandes multicolores étaient suspendues. Tout ici respirait le bonheur et la joie, surtout l'arche fleurie qui surmontait une petite plate-forme flottante au milieu du lac et où aurait lieu la cérémonie.

            Il n'y avait encore personne mais, surmontant le doux clapotis de l'eau, Harry entendait le bruit d'un moteur qui se rapprochait. En effet, une voiture apparut dans le dernier virage que faisait la route et s'arrêta un peu avant le lieu de la fête dans un endroit spécial. Au même moment, Harry vit apparaître juste devant lui, dans un pop caractéristique, Sirius et James tandis que la jeune fille qu'il avait déjà vu lors de son anniversaire sortait de derrière le volant et accourait vers eux.

- James! Enfin! Tu ne dois surtout pas voir Lily avant la cérémonie!

            Sirius et James échangèrent un regard et James partit dans l'une des petites tentes identiques à celles qu'il y avait lors du mariage de Percy. Lorsqu'elle fut sure qu'il n'y avait plus de risque que James ne la voie, Lily sortit de la voiture. Elle portait sa robe immaculée à bout de bras de même qu'un gros sac. Ses cheveux auburn étaient relevés sur sa tête et enroulés autour de gros bigoudis.

- Mais dit moi Lily, tu es particulièrement en beauté aujourd'hui… j'aime particulièrement ta coiffure… très originale je dois dire! Lui dit Sirius sarcastiquement alors que la jeune fille déchargeait un peu son amie et tirait la langue au maraudeur.

- Mais tu n'as encore rien vu très cher! Lui répondit Lily sur le même ton.

            Elle s'éloigna vers la seconde tente.

            A ce moment, Harry eut de nouveau l'impression d'être aspiré et le paysage se brouilla de nouveau. Il se demanda pourquoi tout était déjà terminé alors que la cérémonie n'avait pas commencé. Lorsqu'il distingua à nouveau une image, il s'aperçut qu'en fait, il était toujours dans la clairière, mais un peu plus tard dans la journée. La plupart des invités étaient à présent arrivés et discutaient par petits groupes. Sirius et James passaient d'un groupe à l'autre. Tous deux étaient à présents habillés pour la cérémonie dans des robes simples mais élégantes. James avait visiblement tenté d'assagir ses cheveux, mais sans succès car ils étaient toujours en batailles.

Remus et Peter apparurent à cet instant, sortant de la forêt. Ils se dirigèrent vers les deux autres maraudeurs pour leur glisser quelques morts à l'oreille. Sirius partit alors en direction de le tente de Lily tandis que Remus repartait de là où il venait. James et Peter, restés seuls, annoncèrent que le cérémonie allait bientôt commencer. Les invités se déplacèrent donc et prirent place sur les nombreuses chaises face au lac. Remus revint avec un vieux sorcier, certainement le maître de cérémonie, se dit Harry lorsqu'il le vit s'avancer vers la plate-forme flottante. Une musique débuta alors et James s'avança lentement, accompagnée par une sorcière plus âgée que Harry pensa être sa mère, vers l'autel. Puis Lily fit son apparition. Même Sirius, à la gauche de James, n'aurait pu dire le contraire. Elle était magnifique. Ses cheveux tombaient à présent sur ses épaules dans des grandes et gracieuses anglaises. Elle était magnifiquement maquillées, de telle sortes que ses yeux ressortaient, plus merveilleux que jamais. Autour de son cou, un collier de perles bougeait au gré de ses mouvement. Sa robe, elle aussi était magnifique. Grandiose entendit même Harry. Elle laissait deviner sa silhouette fine et légère et lui allait à ravir. C'est Remus qu'il l'accompagna jusqu'à James qui lui fit un grand sourire et lui murmura qu'elle était parfaite. Tous deux prirent leurs baguettes et les remirent à leur témoins, Sirius et la jeune fille de la voiture.

            La musique s'arrêta. Le vieil homme commença alors à parler, d'amour, d'union et de paix, pendant dix minutes.

- …Et de voir, aujourd'hui, deux jeunes gens qui s'aiment avec une telle passion aujourd'hui, nous réconforte pour le futur de notre monde. Ces deux jeunes gens qui ont décidé de s'unir devant nous aujourd'hui sont la preuve que l'amour subsiste malgré tout et, tant que l'amour est là, l'espoir l'est également. Melle Lily Anne Evans, voulez vous prendre pour époux M. James Xavier Potter, vous unir à lui éternellement et être lié à lui par les liens sacrés de la magie?

- Je le veux!

M. James Xavier Potter, voulez-vous prendre pour épouse Melle Lily Anne Evans, vous unir à  elle éternellement et être attachée à elle par les liens sacrés de la magie?

- Je le veux!

- Par la magie de merlin, je vous déclare mari et femmes, éternellement unis.

            Leurs baguettes à ce moment émirent un jet de magie pure qui se lièrent ensemble. Toutes les personnes présentes applaudirent à tout rompre alors que les deux jeunes époux s'embrassaient. Harry s'était approché et était à coté de l'arche. Il regarda ses parents s'éloigner main dans la main. Tous les invités se levèrent à leur suite et Sirius rangea les chaises pour que les deux époux puissent ouvrir le bal.

            A ce moment, Harry était vraiment ému. Il pouvait voir à quel point ses parents s'aimaient, rien qu'a la façon dont ils se regardaient. Harry était fier qu'ils soient ses parents, et heureux de pouvoir voir ce jour très spécial pour eux.

La nuit commençait à tomber et les banderoles s'illuminaient, de même que les pétales de fleurs.  Harry regardait tous les invités. Il n'en reconnaissaient que très peu. Les maraudeurs, bien sur, ainsi que les personnes qu'il avait vu le jour de son anniversaire, Dumbledore, McGonnagall ainsi que quelque autres professeurs de Poudlard, et Arthur et Mollie Weasley accompagnés de trois garçons roux qui devaient certainement être Bill, Charlie et Percy, le dernier ne devait pas avoir plus de deux ans.

Après encore un moment où il continua de regarder ses parents, il sentit à nouveaux qu'il était attiré ailleurs, mais cette fois il su que c'était la chambre et Sirius qu'il verrait lorsqu'il ouvrirait les yeux. Et en effet, en ouvrant les yeux, il vit ceux de Sirius emplis de larmes. Sur l'écran du Souviens-toi, les dernières images du mariages disparaissaient.

- Je… je n'avais jamais revu ces images depuis que… bafouilla Sirius.

- Merci Sirius.

- Pas de quoi dit-il en ravalant ses larmes.

            Il ne voulais surtout pas monter de faiblesse à son filleul.

- Je… est ce que je peux te poser une question?

- Bien sur… je t'écoute.

- Cette fille, le témoin de ma mère, qui est? Je l'ai déjà vu avec le Souvins-toi.

- C'est… elle s'appelais Amy, Amy Reb et c'était la meilleur amie de ta mère, ta marraine, et… et ma fiancée. Elle est morte, tué par Voldemort, un peu avant tes parents.

- Je suis désolé.

- Pas de problème!

            Sirius sourit faiblement.

- J'imagine que tu aimerais également savoir qui étaient les autres personnes présentes à ton anniversaire…

- Heu…

            D'un geste de la baguette, Sirius fit apparaître à l'écran une image de son anniversaire sur laquelle tous étaient réunis.

- Regarde. Donc la, la jolie blonde, c'était Amy. Elle, dit-il en pointant du doigt une autre femme brune au yeux bleus identiques à ceux de James, c'est la cousine de James. Elle s'appelle Megane. Elle était marié avec lui, dit-il en montrant le seul autre garçon présent. Lui, c'était mon cousin à moi. Il s'appelle Jason. Ils étaient tous les deux à Serdaigle et ils se sont mariés pas longtemps après leur sortie de Poudlard. Ils étaient tous les deux es agents du ministères, des conjureurs de sorts, et ils se sont fait tué, ensemble, en combattant Voldemort et ses Mangemorts. Et la dernière, dit il en montrant la dernière femme, aux cheveux châtains, et bien c'était une amie à nous lorsque nous étions à Poudlard. Elle était avec nous à Gryffondor et on c'est tout de suite entendus avec elle. Elle nous aidais parfois à faire nos farces et nous l'aimions tous comme une sœur, notre petite Lisa.

- Et eux… elle…

- Non! Elle n'est pas morte. Du moins, lorsque je suis entré à Azkaban, elle ne l'étais pas. Mais je n'ai plus aucune nouvelle d'elle. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue. C'est dommage, ajouta-t-il une pointe de déception dans la voix. J'aimerais tant la revoir… et Remus aussi!

- Ah… et heu…

- Lisa est la seule fille que je connaisse qui ait aimé Remus passionnément. D'ailleurs, lui aussi l'aimait. Mais par crainte de la blesser, il a toujours nié et refoulé ses sentiment à son égard. Pourtant, elle a tout fait pour le faire changer d'avis… enfin, j'imagine qu'a présent, elle doit être mariée et avoir des enfants.

            Le lundi matin, Hagrid adressa à Harry un sourire entendu. Alors que les élèves se dirigeaient déjà vers le lieu où vivaient les Troxanes, le demi-géant les arrêta.

- Aujourd'hui, exceptionnellement, nous n'allons pas nous occupez des Troxanes mais d'une autre sorte de créature, tout aussi fascinante dont beaucoup d'entre vous ont déjà entendu parler mais que très peu a eut l'occasion d'en rencontrer et de parler avec. Il s'agit des centaures.

            Des exclamations s'élevèrent des rangs des élèves. Keyliah se tourna vers Harry et lui sauta au cou.

- Merci Harry!

- Mais ce n'est pas moi qu'il faut remercié voyons!

- Je sais très bien que c'est toi qui lui a demandé de faire un cours sur les centaures.

- Ah… ça! dit il avec un petit air mystérieux sur le visage.

            Hagrid commença à leur parler des centaures et, au bout de dix minutes, il leur demanda de faire silence pour que les centaures s'avancent. Même les Serpentard se turent. Firenze apparut tout d'abord. Puis Ronan, un centaure couleur noisette avec une large queue couleur rougeâtre. Puis vint une femelle qu'Harry n'avait jamais vu. 
- Je vous présente Firenze, Ronan et Alia. Ils vivent tous les trois dans la forêt interdites avec d'autre centaures. Habituellement, ils ne s'approchent pas des hommes mais ils ont acceptés de venir aujourd'hui pour que vous puissiez leur poser les questions que vous voulez.

            Pendant une heure, les élèves posèrent des questions banales auxquelles les centaures répondaient clairement mais, dès que les questions ne leur plaisaient pas, ils leur parlaient de la lune qui était visible où des étoiles qu'il avaient vues. A la fin du cours, ils repartirent vers la forêt interdite pendant que les élèves remontaient vers le château pour le déjeuner.

- Merci Hagrid, dit Keyliah n s'approchant de lui.

- Oh! Ce… ce n'est rien voyons! De toute façon, vous avez un peu fait le tour des Troxanes maintenant je crois… alors un peu de changement…

            Keyliah sourit et rejoignit ses amis qui remontaient également vers le château.

            Le lendemain matin, Keyliah vint vers Harry avec un grand sourire sur les lèvres.

- Je commence à ma transformer, lui dit-elle à l'oreille.

- Vraiment? Lui demanda-t-il enthousiaste.

- Oui, mes mains, mes cheveux, mes pieds et mes yeux.

- C'est super! Ça veux dire que tu vas bientôt pouvoir te transformer totalement!

            La jeune fille lui fit un grand sourire.

- Je ne savais pas que tu t'entraînais le matin.

- Si si, tous les matins. Comme je me réveille plus tôt et que toi tu es dans la chambre de Gryffondor… au fait, la lecture du journal intime avance?

- Oui, je suis au début de la brouille.

            Les jours passaient et peu à peu, Harry en vint à oublier les mises en gardes des centaures. Pourtant, il revint à son esprit qu'ils avaient parlé de la lune, de Jupiter et de Mars. Le soir, il avait un cours d'astrologie, il se dit qu'il profiterais de l'occasion pour demander au professeur Sinistra quand ceci devait avoir lieu.

            Ce jour là, à dix heure, il avait un double cours de divination. Trelawney continuait de leur parlait de la télépathie. On pouvait rendre son esprit inaccessible en pensant à plusieurs chose à la fois, ou encore établir des barrières psychiques. Mais on pouvais les forcer. Avec sa propre force psychique.

Depuis la reprise des cours et l'annonce de la télépathie, elle n'avait fait que parler de la pratique mais ne les avait encore jamais laissé s'essayer à l'art subtil de la télépathie, ce qui décevait les trois amis.

- J'ai lu dans ma boule de cristal que la télépathie serait certainement l'un des sujets de vos BUSEs cette année. Or nous n'avons toujours pas commencé la pratique, ce qui m'a réellement horrifié lorsque je m'en suis aperçut. Nous allons donc réparer cette lacune dès aujourd'hui. Mettez-vous par deux. Chaque élève se plaça avec un autre. Seul Harry Ron et Keyliah se retrouvèrent à trois.

- L'un de vous trois va donc tenter de lire mes pensées.

- Moi, dit Keyliah.

Elle se leva donc et se dirigea vers le bureau du professeur. Elle récita discrètement la formule que Harry avait trouvé quelques temps auparavant. Puis elle s'installa en face du professeur qui lui conseilla de la regarder droit dans les yeux et de se concentrer comme l'avait maintes fois expliquer depuis le tour des vacances.

Keyliah parvint aussitôt à lire dans les pensées de son professeur. 

- Alors, Melle Lyre, parvenez vous à déchiffrez mes pensées?

- Vous êtes en train de vous dire que jamais je ne pourrais lire vos pensées car j ne suis dotée d'aucune aura divinatoire, répondit-elle en feignant une intense concentration.

- Mais je… fit le professeur décontenancé.

- A présent, vous vous dites que c'est impossible qu'un élève aussi médiocre que je le suis réussisse un tel exploit dès le premier essaie… et maintenant, vous souhaitez que je me taise… vous pensez également que, si vous n'avez jamais réussit à établir le moindre lien télépathique avec personne, ce n'est pas pour qu'une petite idiote telle que moi y arrive ainsi. 

            Keyliah relâcha la concentration, fière d'avoir fat payer à son professeur ses nombreuses moqueries.

- Le cous est terminé. A lundi, leur annonça Trelawney furieuse.

            Keyliah se hâta de sortir avant qu'elle n'ait l'idée de lui demander de rester. Seul Parvati et Lavande restèrent dans la salle, se précipitant vers le professeur en lui demandant si tout allait bien et en jetant à Keyliah des regard meurtriers.

Les Gryffondor avaient une heure de libre devant eux. Ils se rendirent à leur salle commune et se mirent à travailler sur le devoir que rogue leur avait donné sur les anti-poissons et qui s'avérait très complexe. En effet, depuis le retour des vacances de paques, les professeurs donnaient de plus en plus de devoir difficiles à faire pour les élèves qui consacraient pratiquement tout leur temps libre à les faire.

Un peu avant midi, Lavande et Parvati entrèrent dans la salle commune et se dirigèrent directement vers Keyliah.

- Et tu es fière de toi? Lui dit l'une d'elle d'un ton glacial.

            Entre les deux amies et Keyliah, il n'avait jamais été question d'une grand amitié mais la, tout de même…

- Comment ça? Leur dit-elle en relevant les yeux de essai. Si vous voulez parlez de la divi…

- Oui parfaitement! J'espère que tu est contente!

- Mais enfin, je n'ai fait que me servir de mon troisième œil, comme elle le voulais! Répondit-elle à l'attaque de Lavande.

- Tu l'as humiliée tu veux dire!

- Je n'ai fait que révéler ce qu'elle pensais! Et si elle n'est pas contente, c'est la même chose. La prochaine fois, elle ne me sous estimera pas!

            De rage, elle referma le livre avec lequel elle travaillait, se leva et monta furieusement les escaliers jusqu'à son dortoir.

- J'espère que vous êtes heureuse toutes les deux! Bravo, vraiment!

            Harry jetait au deux filles éberlué un regard méchant.

- Mais… je… enfin…

- Et vous deux, vous croyez vraiment tout ce que cette idiote de Trelawney vous raconte! Mais enfin, ouvrez les yeux, c'est un imposteur! Elle n'a pas le moindre don divinatoire! Et si vous ne vous en êtes pas encore aperçu, c'est que vous êtes plus stupide que je ne le pensais.

            A cet instant, les autres élèves entrèrent dans la salle. Harry, dans son emportement n'avait pas entendu la sonnerie. Beaucoup d'entre eux le regardaient bizarrement, e demandant certainement pourquoi il criait ainsi sans raison apparente. Ron était en train de parler à Hermione qui monta aussitôt vers le dortoir pour retrouver Keyliah, en pleurs, sur son lit.

- Viens Ron, on s'en va. Dit Harry en repartant vers le portrait.

            Hermione et Keyliah les rejoignirent peu après. Lavande et Parvati, elles, n'apparurent pas dans la grande salle. Harry ne les revus que devant la porte de la salle de DCFM. En le voyant, elles rougirent quelque peu et baissèrent les yeux. Jusqu'au soir, elle ne dirent plus rien et s'arrangèrent pour ne croiser le regard d'aucun des quatre amis.

            Après le cours de sortilège, ils se retrouvèrent tous dans la salle commune. Toutes les deux s'avancèrent vers Keyliah.

- Je… nous voudrions nous excuser… pour ce que nous t'avons dit tout à l'heure. Harry a raison, nous sommes stupide d'avoir cru si longtemps Trelawney. Et nous somme désolé de t'avoir parler ainsi… vraiment!

            Lavande avait dit tout cela d'une traite sans s'arrêter et sans relever les yeux de ses chaussures. Keyliah les regarda longuement, semblant évaluer si elles méritaient vraiment son pardon et leur accorda un grand sourire.

- Pas e problème les filles… et puis le principal c'est que vous ayez finalement ouvert les yeux sur sa vraie nature vous ne croyez pas!

            A leur tour, elles sourirent, avant de s'installer un peu plus loin pour terminer l'essai que les cinquièmes année devaient rendre à Rogue le lendemain.

            Le soir, pendant le cours de divination, Harry s'approcha de professeur Sinistra qui leur décrivait les différents astéroïdes visible ce soir là.

- Professeur, excuser moi. Je voudrais savoir quand aurait lieu le prochain quartier de lune.

- Demain Potter.

- Demain? Vous… vous êtes sur?

- Vous doutez de mes connaissance Potter?

- Non, non pas du tout mais… et il sera associa à un alignement de Jupiter et Mercure.

- C'est exactement cela. A présent, excusez moi mais j'ai un cours à terminé.

            Jusqu'à la fin du cours, Harry ne pu pas se concentrer. Dès que le cours fut terminé, et sans rien dire à ses amis qui le regardèrent avec étonnement, il se précipita dans les couloir en direction du bureau du directeur. Malheureusement pour lui, n'ayant ni sa carte du maraudeur et n'ayant pas prit la peine de se rendre invisible, il croisa au détour d'un couloir Miss Teigne. Harry jura silencieusement et tenta de se cacher dans une salle secrète mais c'était peine perdue car Rusard apparut aussitôt.

- M. Potter. Que faites vous ici? Ce n'est pas le chemin de votre salle commune je crois.

- Je… je dois absolument voir le directeur. C'est très important.

- Le directeur? Mais qu'est ce qui vous fait croire que le directeur est toujours éveillé. De toute façon, vous n'avez pas à être dans les couloirs à cette heure ci. Pour la peine, je vous retire vingt points et je vous donne une heure de colle pour demain soir… à huit heure dans mon bureau. Et maintenant, retourner immédiatement dans votre salle commune avant que je ne vous retire d'autre points et que je vous donne une semaine complète d'heures de colle.

            Harry bougonna mais se résolu à revenir sur ses pas. Il entra rageusement dans la salle commune.

- Harry? Mais que t'arrive-t-il?

- Je… c'est demain… et j'ai essayer de le dire à Dumbledore… mais non, j'ai vu Rusard alors.

- Demain? Dumbledore? Rusard? Mais de quoi tu parles Harry? Lui demanda Hermione.

            Il prit donc le peine de tout leur expliquer tranquillement.

- Demain? Et toi, tu as une colle pour demain? Il faut avertir Dumbledore...

- Bah, de toute façon, il doit le savoir. Si j'ai pensé à le demander à Sinistra, il a du y penser bien avant moi. Et puis je me fais peut-être des idées, tout cela n'est peut-être rien après tout.

            Le lendemain, Harry descendit dans la grande salle de mauvaise humeur. Il s'était fait coller pour un oubli ridicule alors qu'il craignait ce qui pouvait arriver dans la journée. Pourtant, les uns après les autres, les cours passèrent sans qu'aucun élément ne viennent les perturber. À huit heures précises, Harry tapait à la porte du bureau du concierge. Celui-ci affichait un sourire satisfait.

- Mr Potter! Je vous attendais. Vous allez faire votre retenue avec Hagrid. Dans la forêt interdite… ajouta-t-il en scrutant le visage du jeune homme pour tenter d'y découvrir une quelconque marque de peur.

            Harry suivit silencieusement Rusard jusqu'à la cabane d'Hagrid. Le demi-géant attendais devant sa cabane.

- Très bien. Je repasserais le prendre vers minuit. En attendant, amusez-vous bien! Leur dit le concierge avec un sourire narquois.

            Il repartit bers le château. Hagrid se retourna vers lui.

- Alors, pourquoi t'es tu fais coller cette fois?

- Et bien, je voulais aller voir le directeur, hier, après mon cours d'astronomie et comme je n'avais pas ma cape d'invisibilité, je me suis fais attraper pas Rusard.

- Hum… et que voulais tu dire au professeur Dumbledore?

- Rien de très important. Enfin, je ne sais pas. Et qu'allons nous faire ce soir?

- Aller chercher des herbes pour le professeurs Rogue. Elle ne pousse qu'a des périodes très spéciales de l'année, comme c'est le cas ce soir. Attends moi la, je reviens.

Quelques secondes plus tard, Harry et Hagrid marchaient dans la forêt interdite en compagnie de Crockdur qui gambadait partout. Après un peu moins d'une heure de marche, tous deux entendirent un grand bruit en provenance du château. Ils se retournèrent pour voir des éclairs de lumière.

- C'est Voldemort. Il attaque Poudlard! Dit Harry horrifié. Il faut retourner au château.

            Aussitôt, il prit le bras de Hagrid et transplana aux abords de Poudlard, toujours caché par les arbres. Le spectacle qui s'offrait à lui était pire que tout ce qu'il avait imaginé jusque là. Le château était encerclé par des dizaines de Mangemorts qui se battaient contre les professeurs qui se tenaient sur le perron. Un peu à l'écart, Voldemort, un sourire satisfait sur les lèvres, regardaient la bataille. À toutes les fenêtres apparaissaient le visage horrifié des élèves. Tout d'un coup, Harry reçut un appel télépathique de Hermione.

- Harry? Où es tu? Le collège est attaqué!

- Je sais oui, je suis à la lisière de la forêt. Peux-tu me rendre un service Hermione?

- Je t'écoute, lui dit la jeune fille après un court instant de réflexion.

 - Peux-tu trouver Sally? J'ai besoin d'elle. Il faut qu'elle m'aide. En associant no pouvoir, nous avons une chance de repousser Voldemort.

- Vold… tu veux dire qu'il est ici?

- Hermione s'il te plait!

- Oui, je vais aller la chercher avec Ron et Keyliah. Je te préviendrais lorsque je l'airais trouvé. Promet moi juste une chose. Ne fais pas de bêtise.

            Et elle rompit le lien. Les lèvres de Harry esquissèrent un sourire. Hagrid se tenait toujours près de lui, ne sachant que faire.

- Je vais aller aider les professeur.

- Non Harry!

- Si, il faut que je les aide, sinon tout espoir sera perdu. Je pense que Dumbledore a du prévenir le ministère alors je vais te demander un service. Peux-tu envoyer un hibou à Jennifer Oldoway? Il faut qu'elle vienne. Met la au courant de ce qu'il se passe. Je te fais confiance.

            Sans attendre, Harry se transforma en lion et partit au galop vers l'endroit ou la bataille faisait rage. Il arrivait derrière les Mangemort qui, ne s'attendant pas à avoir à faire face à un lion furent déconcentré. Harry en profita pour blesser ceux d'entre eux qui étaient à sa portée par un puisant coup de griffe ou un mortel coup de dents.

            Remus, tout comme Sirius et Dumbledore l'avait reconnu. Lorsqu'il s'avance vers lui, le loup-garou s'écarta donc pour lui laisser la place de reprendre forme humaine pour qu'il puisse se joindre à la bataille. Aussitôt, il créa un bouclier pour protéger tous les professeurs qui défendaient le collège. Il l'avait amélioré depuis Halloween. À présent, il pouvait, non seulement arrêt les sortilège des attaquants, mais également les sortilèges mortel. Il avait en effet brillamment mêlé magie courante et magie ancienne. Les Mangemorts furent un instant décontenancé par ce bouclier crée par un vulgaire gamin. Le Seigneur des Ténèbres lui-même releva la tête et son visage se déforma en un horrible rictus.

- Harry Potter, cracha-t-il. Te voilà enfin. Où se cachait donc notre petit prodige?

            Harry, sans prendre garde à ce que disait le mage noir continuait à lancer des sorts. Pourtant, les stupéfix étaient inutiles d'un coté comme de l'autre puisque les sorciers non stupéfixés ranimaient les autres.

- Harry, nous avons trouvé Sally et Drago! Nous arrivons! Dit la voix de Keyliah.

            Et en effet, quelques instant plus tard, Harry vit ses trois amis, accompagnés de Sally et d'un garçon, que Harry identifia comme Drago déguise, apparurent derrière les professeurs. Il rejoint discrètement ses amis. Pour le moment, son bouclier tenait bon, mais Harry craignait qu'il ne résiste pas longtemps et il ne pouvait prendre le risque d'en invoquer un autre sans craindre de se vider de sa magie.

- Sally, il faut que tu viennes avec moi. Il faut que nous en finissions avec cette bataille le plus rapidement possible. Les professeurs sont beaucoup moins nombreux que les Mangemorts et il commencent à s'épuiser. Et puis Voldemort n'a toujours pas commencé à attaquer.

- Très bien! Dit Hermione. Il faut donc que vous vous occupiez de Voldemort pendant que nous prêtons main forte aux professeurs.

- Je…

- Ne discute pas Harry! Et va te battre!

            En repartant vers l'avant de la bataille, Harry vit d'autre élèves, majoritairement des septièmes années, menés par Fred et Georges, venir également prêter main forte au professeur. Les Aurors étaient également arrivés pendant l'entretiens d'Harry avec ses amis et les professeurs semblaient soulagés. Voldemort semblait moins confiant et ne regardait pas Harry qui en profita pour sortit du bouclier qu'il avait créé.

- Potter! Je ne t'attendais plus! Tu te décide enfin!

            Il avait fait signe à Sally de rester dans l'ombre afin qu'il ne la voie pas immédiatement. C'était la première fois qu'elle allait affronter un ennemi réel et il craignait qu'elle perde ses moyens. Et puis Jennifer n'était toujours pas arrivée. Il fallait absolument qu'il gagne du temps car il savait qu'il n'était pas capable de vaincre seul le terrible mage noir, pas encore…

- J'ai été très impressionné par ta petite prestation de tout à l'heure. Cette métamorphose en lion. Mais c'est inutile. Mes Mangemorts ont le dessus sur les professeurs. Et puis, je suis ici pour une toute autre raison. Il me manque une dernière chose et plus rien ne pourras m'arrêter sur le chemin de la Grandeur.

            Il reporta son regard vers la bataille un bref instant. Un vulgaire élève venait de lancer un puissant sort de magie noir à l'un de ses Mangemorts. Cela l'étonna beaucoup mais il ne s'y attarda pas, ayant beaucoup à faire avec Harry.

- Je vois que ce vieil illuminé de Dumbledore vous entraîne bien. Mais cela ne te suffira pas cette fois. Je compte bien en finir avec toi.

            Une lueur de cruauté c'était allumé dans ses yeux rouge de serpent.

- Crois-tu Tom? Tu n'as pas réussit à vaincre un petit bébé sans défense… comment pourrais-tu à présent vaincre un sorcier avec des pouvoir développés? Laisse moi douter.

- Je ne permet pas de m'appeler ainsi! C'est le stupide mon nom que je tiens de mon Moldu de père! Et je vais te retirer tous tes doutes. Je comptais m'amuser un peu avec toi, mais j'ai changé d'avis. Tu vas mourir! Avada Kedavra!

            Un éclair vert jaillit de la baguette de Voldemort. Harry se concentra. Il ne prit même pas la peine de lever sa baguette. Autour d'eux le combat s'était arrêter. La plupart des sorciers présents se demandaient pourquoi il ne tentait même pas de se défendre, surtout ceux qui avaient entendu parler de l'événement de l'année précédente entre les deux baguettes sœurs. Et tous furent d'autant plus surpris de voir l'éclair vert frapper Harry en plein cœur, se dévier et finir sa course dans l'herbe. Voldemort lui-même parut surprit mais se reprit rapidement.

- Je vois que tu as prit connaissance de l'héritage que t'as laissé ta mère… celle que tous croyait issue d'une famille moldues était en fait d'ascendance Cracmol. Et elle pouvais utiliser la magie ancienne crée par Merlin. Mais cette magie ne te sera d'aucune aide. Tu mourras, cela ne fait que retarder l'inévitable.

- Et comment compte tu me tuer alors…

- Je ne l'ai pas encore décidé. Mais tu rejoindre tes parents, tué par la main du même homme, moi. Et tout comme ton père, tu ne peut absolument rien contre moi.

            Cette allusion à ses parents mit Harry hors de lui.

- Je vous interdit de parler de lui.

- Voyez-vous ça! Et pour qui te prend tu pour m'interdire quelque chose.

- Pour celui qui te vaincra…      

- Dans tes rêves Potter.

            Harry, toujours sous l'effet de la colère, créa dans sa main une boule de feu et l'envoya sur son ennemi. Son geste fut tellement rapide que Voldemort n'eut pas le temps de le voir venir. Il éteignit d'un geste sa robe qui avait pris feu, Harry n'ayant pas prit la peine de mieux viser.

- Endoloris!

            Harry ne put se créer un bouclier et pris de plein fouet le sort que son adversaire avait lancé de toute sa puissance. Sous l'effet de la douleur, il tomba par terre mais ne cria pas. Au bout d'un moment, il parvint à se relever. Voldemort ne le regardait plus. Il regardait un rat, par terre, qui tenait entre ses dents, une baguette. A ses cotés ondulait un long serpent. Harry le reconnu, il s'agissait de Nagini. Il parlait avec Voldemort.

- Je te félicite. Tu as suivi mes instructions à la lettre. Tu auras ta récompense ce soir.

            Harry reconnut à sa patte d'argent, le traître Queudvert. Et la baguette qu'il tenait entre ses dents devait certainement être celle de Salazar Serpentard.

- Je vois que tu viens de comprendre.

            Harry sursauta. Voldemort s'adressait de nouveau à lui.

- J'avais déjà les livres que Serpentard m'avait laissés mais j'ignorais que sa baguette se trouvait également dans cette pièce. C'était le véritable but de mon attaque aujourd'hui.

- Et c'est pour cela que vous avez tuez des personnes. Pour récupérer une vulgaire baguette?

            Gagner du temps… le faire parler… gagner du temps.

- Une vulgaire baguette? C'est la baguette du sorcier le plus puissant que le monde ai porté. Et c'est avec elle que je te tuerais… bientôt.

- Dernière nouvelle!

            Encore un peu… allez ZigZag, dépêche-toi!

- Te moquerais-tu de moi Potter? Fais attention à ce que tu dis. Si tu es trop désagréable j'ai à présent la possibilité de te détruire.

            A cet instant, Harry vit derrière Voldemort son serpent apparaître, brillant dans la nuit.

- ZigZag, j'ai un service à te demander. Tu vois ce rat par terre? Il tient dans ses dents une baguette. Il faut absolument que tu la lui prennes. Et fait très attention à l'autre serpent. Il s'appelle Nagini.

            Le serpent acquiesça à son tour, télépathiquement. Harry fut surpris de le voir grossir et devenir aussi gros que Nagini. Voldemort prenait le silence du jeune homme pour de la peur.

- Alors Potter, tu as peur?

- Si tu me demandes si j'ai peur de toi, Tom, tu fais fausse route. Il n'y a vraiment aucune raison.

            Du coin de l'œil, Harry regardait ZigZag. Il faisait face au rat et était presque parvenu à lui reprendre la baguette. Nagini n'avait encore rein remarqué. Il rampait un peu plus loin. Harry, craignant que Voldemort ne surprenne ses regards, évitait de fixer les deux animaux. Pourtant, il sembla sentir que quelque chose d'anormal se passait car il baissa les yeux.

- Que fais-tu Nagini. Je t'ai dit de laisser la baguette au rat… mais tu n'est pas Nagini…

            Alors que le Seigneur des Ténèbres allait lancer un sort au serpent inconnu, Harry lui dit de disparaître, ce qu'il fit aussitôt.

- Un cobra doré… tien tiens, c'est intéressant.

            Harry savais qu'il était toujours la mais, pour plus de précaution, Voldemort prit la baguette entre ses mains.

- J'ignorais que tu avais un serpent à présent Potter… c'est très in… aie.

            Un sourire se dessina sur les lèvres de l'interpellé. ZigZag venait de mordre la cheville du Seigneur des Ténèbres.

- Tu as gagné la batille Potter… mais la guerre est loin d'être terminée, crois moi…

            Et il transplana, aussitôt imité par ses partisans. Harry était épuisé. Pourtant, il eut la force de tourner la tête vers le perron du château ou plusieurs corps d'élèves et d'adulte jonchaient le sol. Titubant, il se dirigea vers eux. Il jeta un regard circulait pour évaluer les dégâts. Tout d'un coup, il se figea d'horreur et accourut vers l'un d'entre eux avant de s'effondrer en larme à ses cotés. 

Voila voilà, alors, qui est ce corps? Je pense que c'est assez facile mais bon.

Je vous promet d'essayer d'écrire le prochain chapitre plus rapidement mais je ne vous promet rien. Surtout avec la rentrée qui arrive dans une semaine. Mais je vous promet de réserver un peu de mon temps à l'écriture de ma fic. En échange, je vous demande justes quelques review… allez, faites un effort quoi! Et ois en plus, il ne reste plus que trois chapitre (enfin je crois…)

Maintenant, place aux review:

Tiffany : et bien tu pourras me dire ce que tu pensais des souvenirs de Sirius. Je ne m'y suis pas trop attardé parce que ce n'était pas vraiment le but du chapitre mais j'ai peut être une idée pour une suite, je ne sais pas encore, et elle serait basée sur des souvenirs. Sinon, ben voldie, pas battus mais encore plus puissant pour la suite… ça promet! Bisous

Kaiera: et oui, tu avais bien deviné, nos héros ont passés un moment difficile et ce n'est pas tout à fait terminé. Et ton e-mail m'a vraiment fait très plaisir, merci. J'ai vraiment été très émus par ce que tu m'a dit. Je te fais de gros bisous et j'espère que ce chapitre te plais autant que les autres.

Philippe Gryffondor : merci beaucoup. J'espère que celui-ci est aussi génial que les précédent pour toi!

Kyzara : merci, j'ai passé de bonne vacances et promis, Sirius ne dira plus jamais petit à Harry! Et pour les petite détails qui ne concorde pas, c'est parce que j'oublie parfois ce que j'ai écris et que je m'en rend compte trop tard, mais je suis heureuse de savoir que je me rattrape bien tout de même! Bisous

Godric 2 : je te rassure, je ne suis jamais tanné que l'on me dise que ma fic est bien, au contraire! Pour l'adresse du sire, je crois tu l'avoir donné non? Si je ne l'ai pas fait, envoie moi un mail et je réparerais mon erreur. Bisous.

Stevvvyy: un mauvais coup des Malefoy? Non, pas vraiment, c'est juste que j'aime bien Drago et que j'avais envie de le faire différent de ce que l'on voit dans la plupart des fics, voilà. J'espère que cela ne te dérange pas trop. Bisous

~SpiKe~ : et voilà la suite! J'espère qu'elle te plait!

benkuteur : je suis très flattée de te faire rêver et j'espère que cela continue. Voilà bisous et si j'ai le moindre problème, je penserais à toi ;-) merci!.

Harry Gryffondor: merci beaucoup!

marc weasley: pour l'emploi du temps, les élèves n'ont pas dix cous en deux heures, c'est juste que j'ai eut un petit problème avec le tableau. Je rectifierais ça plus tard. Et je n'ai pas écris d'autre fic, je préfère me consacrer à une seul pour la finir avant d'en attaquer d'autre voilà, bisous