Bonjour à tous.
Me revoilà pour une nouvelle histoire (écrite en quasi totalité donc que je terminerais) sur ma série fétiche du moment: "Astrid et Raphaëlle", une série française diffusée sur France 2 mettant en scène une documentaliste criminelle autiste de haut niveau et une commandante de police neurotypique.
Je tiens à préciser que je n'ai pas encore vu la saison 3. Mon histoire se situe juste après le final de la saison 2.
Deuxième précision: ce sera une fiction "Astraëlle" donc si cela vous dérange n'allez pas loin :)

Disclaimer: rien à moi bien sûr, sauf le plaisir de m'amuser et de vous divertir.

Introduction

Le soleil illuminait l'intérieur de l'appartement Haussmannien. Les luxueux plafonds blancs remplis de moulures renvoyaient la lumière et tout baignait dans une clarté presque irréelle. Sur le centre de la table se trouvait un magnifique bouquet de pivoine encore frais et tout dans ce lieu sentait le début de l'été.

Pourtant, si quelqu'un était entré, il aurait immédiatement perçu que quelque chose n'allait pas. Était-ce parce qu'une jeune femme brune, encore habillée, dormait profondément, à plat ventre, par terre ? Était-ce l'arme qui traînait à coté d'elle ? A moins, bien sur, que ce ne soit la présence de cet homme, yeux ouverts et sang coagulé sur le front...

La mort donne toujours cette sensation de froid et de silence, partout où elle se trouve.

La jeune femme endormie dû sentir tout cela car elle se mit à bouger. D'abord ses yeux se mirent à clignoter. La lumière l'éblouissait fortement et elle ne parvenait pas à les garder ouverts. Elle sentie immédiatement sa tête lui rappeler que la soirée de la veille avait du être un peu trop arrosée. Elle bougonna et fini par se rendre compte de sa position plutôt insolite. Que faisait-elle par terre? Elle n'avait pourtant pas pour habitude de boire au point de s'endormir à même le sol. A son âge, ce genre de fantaisie n'était plus vraiment permise.

Puis elle commença à sentir la froideur du carrelage contre sa joue. C'était étrange car, chez elle, elle n'avait pas de carrelage. Elle se demanda un instant où elle pouvait bien être tout en se levant doucement. Tout ses membres lui faisaient terriblement mal et elle avait de sérieux vertiges. Elle se frottait le dos lorsque son regard se posa sur l'arme qui jonchait le sol, puis, lentement, comme dans un film au ralenti, ses yeux dézoomèrent et elle le vit. Les yeux fixes et le teint déjà gris de l'homme allongé ne laissaient pas de place au doute quand à son état : il était mort depuis déjà plusieurs heures. Elle le reconnu aussitôt, porta la main devant la bouche et fût saisi d'un violent haut le cœur. Elle s'approcha doucement, comme pour vérifier qu'elle ne rêvait pas et regarda tout autour d'elle. Elle était chez lui, dans son appartement parisien, alors elle tenta de se souvenir de ce qu'il s'était passé. Rien ne lui revint, son cerveau semblait vide des dernières heures. Elle avait quitté le travail, passablement en colère contre sa hiérarchie, avait été boire un verre et puis... et puis...

Non, ce n'était pas uniquement contre sa hiérarchie qu'elle était en colère, c'était surtout contre lui. Elle l'avait maudit, elle avait même sans doute souhaité qu'il lui arrive quelque chose de grave la veille au soir... mais est-ce-que pour autant elle... non ce n'était pas possible. Pas elle, elle se fâchait souvent oui, ses mots dépassaient souvent sa pensée, parfois sa main pouvait promptement gifler un interlocuteur qui lui manquait de respect, mais de la à... Elle se prit la tête entre les mains et attrapa son téléphone dans la poche de sa veste. Elle composa rapidement le numéro et d'une voix hésitante prononça des mots qu'elle ne pensait jamais avoir à dire

- Nico ? C'est Raph...Venez-vite, le procureur Mathias Forest est mort. Je crois... je crois que j'ai fait une connerie.

Et voilà une petite entrée en matière. La suite au prochain épisode...

Au niveau du rythme de publication je vais, pour l'instant, partir sur un chapitre par semaine.

Des bisous!

MissHermione