Les dernières pensées

Ca y est. C'est trop tard. On a perdu. J'ai perdu. Il a gagné. Le monde va sombrer, et tout ce que je connais avec lui. Mes amis, enfin ceux qui me restent. Les rares survivants de ma famille d'adoption. Les innocents qui n'ont rien demander à personne. Et tout ça à cause de quoi ? D'un homme. Ou plutôt, d'une créature. Cette chose, qui brise sans cesse des vies, éteint la flamme de la vie à tout jamais. C'est cet homme qui se tient devant moi, me souriant victorieusement, ma baguette à la main. Nous ne sommes pas seuls, bien qu'aucun être vivant ne se tiennent à moins de 200 mètres de nous. Tout autour, des cadavres. Des dizaines, des centaines de cadavres, des deux camps. Mangemorts et Aurors confondus. Traîtres et héros gisant là, pêle-mêle. Inconnus totaux et faces douloureusement familières sont là. Ce n'est plus le parc de Poudlard : c'est un cimetière.

Il lève sa baguette. Mes derniers instants. Curieusement, je n'ai pas peur. Je pense plutôt à tout ceux qui sont mort, pour rien, sans raison. Etre proche de moi finissait par signifier danger de mort. J'ai fini par m'isoler, craignant pour la vie de tout le monde, à la limite de la paranoïa. Le summum de ma douleur fut quand il LA tua. Je voulus mourir pendant deux jours. Puis peu à peur le désespoir fit place à la colère, puis à la détermination. Détermination vaine, puisqu'elle me mena la où je suis. Enfin, maintenant que j'y suis, il est trop tard. J'espère que les survivants auront la présence d'esprit de s'enfuir et de se cacher. Se cacher. Le peuple sorcier libre se terre depuis déjà deux ans. Plus personne ne fait confiance à personne. Les amitiés vieilles de trente ans disparaissent pour faire place à la méfiance, parfois même à l'hostilité. Les rapports fraternels se détériorent. Chaque sorcier et chaque sorcière est seul. C'est le déclin du monde sorcier. Si il continue, dans trois ans, il n'y aura plus que lui. et les moldus. Même ses partisans sont ses victimes. A lui seul, il a réussi à résumer le monde magique en un mot : chaos.

Mes toutes dernières pensées vont à mes amis, ma famille. Tant sont morts, si peu étaient encore en vie avant la Grande Bataille. Qu'en est il maintenant ? Gisent ils eux aussi, sur l'herbe souillée ? Ou sont ils parmi les survivants qui ne peuvent pas détourner les yeux de la scène morbide qui se passe sous leurs yeux ? Quel que soit leur état, je leur adresse mes dernières pensées : des excuses. Des excuses pour ne pas avoir rempli ma mission. Des excuses pour ne pas les avoir traités comme ils le méritaient. Des excuses pour tout ce que j'aurais du faire, et que je n'ai pas pu ou voulu faire.

Mes pensées sont interrompues par les derniers mots que j'entendrais jamais de ma vie : Avada Kedavra.

Tout d'abord, je tenais moi aussi à m'excuser pour ceci. Je me sentais d'humeur maussade et triste, et c'est sorti tout seul. . . Une pensée de chaos, malheur et désespoir. . . ahem.

Si vous voulez me laisser une review, allez y ne vous gênez pas ! Même si c'est pour me dire de me jeter par la fenêtre pour vous laisser en paix, allez y ! Pensez vous que je pourrai ajouter une suite ? A vous de voir !

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Lyby