Bonjour à toutes et à tous ^^
Merci pour les reviews, j'espère que vos vacances se sont bien passées :)
mimibou: Je ne sais pas encore si je vais approfondir cette théorie des Métamorphomages mais comme je n'ai trouvé nulle part aucune information dessus, on est assez libre d'interpréter tout cela XD Pour l'enfant de Remus et Severus à Poudlard, ce ne sera pas demain qu'il va faire ses premiers pas XD Il ne restera pas non plus dans l'appartement de ses parents, il y aura une réponse dans le chapitre prochain, je ne vais pas tout spoiler XD Après je ne pense pas que Remus et Severus resteront longtemps à Poudlard, il faut encore que j'y réfléchisse. Tu as parfaitement le droit de donner des avis un peu moins positifs, c'est toujours constructif :)
Je vous laisse avec le nouveau chapitre :)
Bonne lecture ;)
Chapitre 32 : Rapprochements
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10 février
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Ginny sortait de la Grande Salle où elle avait dîné et vit son ami Colin sortir des appartements de leur amie Alice. Intriguée, elle resta dans l'ombre et vit son ami déposer un baiser sur la joue de la jeune fille qui rougit. Colin partit sans apercevoir la jeune Gryffondor qui alla trouver son amie.
_ Alice !
La jeune fille rouvrit la porte et fut surprise de son invitée.
_ Que fais-tu ici ?
_ J'ai vu Colin sortir d'ici, et comme on ne s'est pas beaucoup parlé ces derniers temps… Tu as des problèmes ? Tu sais qu'on peut t'aider. On peut aller en parler aux directeurs de Maison, ils agiront !
_ Entre, proposa la jeune Poufsouffle.
Ginny entra. Elle alla s'asseoir sur une des chaises dans la cuisine tandis qu'Alice prit place en face d'elle.
_ Je n'ai aucun problème, je t'assure. C'est juste que… que je ne sais pas trop où j'en suis.
_ Comment ça ? demanda Ginny, surprise.
_ Il y a deux semaines, j'ai tenté d'aller dîner dans la Grande Salle, tu te souviens ?
Ginny hocha la tête. C'était elle qui avait prévu d'accompagner Alice et cela s'était plutôt mal passé. Les élèves des autres années la dévisageaient, certains lui avaient même jeté des sorts que Ginny avait réussi à parer avec des contre-sorts. Certains étaient même venus la voir pour savoir pourquoi elle était ici, si elle était dans la pièce pour repérer sa prochaine victime ce qui avait déboussolé Alice qui était rentrée. L'élève de Serdaigle avait été pris à parti par des élèves de Poufsouffle, par Ginny et par les professeurs Chourave et Flitwick qui étaient intervenus rapidement.
_ Je ne suis pas prête de l'oublier, je crois que l'élève de Serdaigle a peur de moi désormais.
_ Ne me dis pas que…
_ Oh oui et un bien carabiné ! Bon j'ai eu une retenue mais le professeur Flitwick avait quand-même un sourire.
_ Qui t'en voudrait d'avoir jeté un Maléfice de Chauve-Furie sur un élève ? Combien en as-tu lancé depuis que je suis revenue en cours ?
_ Des tas, répondit Ginny en éclatant de rire.
Si au cours de ces quatre dernières années, Ginny avait une certaine renommée à ne pas la chercher au risque de se prendre des furies en plein visage, elle avait grimpé ces derniers mois. De nombreux élèves étaient arrivés à l'infirmerie, blessés par les chauve-furies de Ginny, si bien que le professeur Lupin lui avait demandé de ralentir un peu avant qu'il ne parte en congé paternité tout en la félicitant de protéger son amie.
_ Bon, qu'est-ce qui ne va pas ces derniers jours ? Loin de moi d'être jalouse, mais j'ai l'impression que tu passes plus de temps avec Colin et Luna.
Alice baissa le regard.
_ Le fait que tu t'es pris une retenue à cause de moi m'a fait réfléchir.
_ Mais tu n'y es pour rien ! Ce n'est pas la première fois ! J'avoue que je n'aurais pas dû le faire dans la Grande Salle, ma retenue était amplement méritée. Alors ne te sens pas coupable !
_ J'ai surréagi, nous avons surréagi. Et il y a autre chose. Je devrais être gênée mais je n'y arrive pas vraiment.
_ Comment ça ?
_ C'est à propos de Colin. Je crois… je crois qu'il est amoureux de moi.
Ginny la regarda, bouche bée.
_ Tu… tu en es sûre ?
_ Oui. Le problème est que moi aussi.
_ Euh… ça fait un peu trop d'un coup là. Deux de mes meilleurs amis tombent amoureux l'un de l'autre… c'est un peu étrange.
_ Pourquoi ? répliqua Alice.
_ Ce n'est pas péjoratif, loin de là ! C'est juste que… Enfin, je sais que ça peut arriver mais… Bref, si vous devez sortir ensemble ou si cela ne le fait pas, je resterai votre amie quoi qu'il arrive.
_ Je sais que tu serais d'accord mais… c'est moi qui freine des quatre fers.
_ Pourquoi ? demanda Ginny, surprise. Si tu sais qu'il est amoureux de toi et toi aussi, je ne vois pas où est le problème !
_ Tu ne le vois pas ? C'est pourtant simple non ?
Ginny se sentit rougir. Elle n'avait jamais pensé que le vampirisme de son amie pouvait être un frein à une histoire d'amour. Elle savait qu'Alice ne ferait jamais de mal à personne, comme l'avait confirmé l'incident avec le professeur Rogue quelques semaines plus tôt.
_ Qu'est-ce qui te fait peur au juste ?
_ Mais tout ! Enfin, Ginny, je ne pourrai jamais avoir d'histoire d'amour avec quiconque ! Imagine que je le morde par inadvertance, qui sait comment je réagirai ! Pourquoi je refuse qu'on me touche, à ton avis ? Car je sens le sang couler dans les veines, dans le cœur, cela me met dans un état hypnotique. Surtout si cela fait trois ou quatre jours que je ne me suis pas nourrie. Imagine que je doive boire une poche tous les jours, que penseront les professeurs Rogue, Chourave et McGonagall ?
_ Calme-toi, on n'y est pas encore, la rassura Ginny en posant sa main sur celle de son amie. Déjà, commençons par le début. Comment sais-tu qu'il est amoureux de toi ?
_ Il me l'a plus ou moins dit. Mais j'ai l'impression qu'il ne sait pas tous les dangers. Tu as vécu dans une famille sorcière, tu sais les dangers concernant les vampires. Colin vient d'une famille moldue où les vampires sont des mythes !
_ Je t'assure que depuis le début de l'année, il ne le croit plus, pouffa Ginny.
_ Que diront ses parents ?
_ Non mais attends, vous n'allez pas vous marier dans deux semaines ! Ne va pas trop vite ! Dis-moi tout.
Ginny resta une heure et dut partir, à cause du couvre-feu.
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Quand Ginny rentra dans la salle commune, elle vit Colin terminer un devoir de Sortilèges.
_ Tu avais un rendez-vous galant ?
_ Non, je discutais avec Alice.
_ Ah, et de quoi avez-vous parlé ?
_ De choses de filles, répondit évasivement Ginny en venant s'asseoir en face de son ami.
Colin se replongea sur son devoir sans écrire un mot.
_ Si tu veux savoir, elle m'a parlé de vous deux.
Le jeune Gryffondor leva la tête brusquement.
_ J'ai été assez surprise. Je n'avais rien vu venir. Mais je trouve ça cool.
_ Va lui expliquer. Je sais qu'elle est amoureuse de moi mais… elle refuse d'aller plus loin. Je ne comprends pas. Dès que je me suis près d'elle, elle devient limite hystérique ! Je n'arrive pas à comprendre.
_ C'est simple non ? Lève-toi.
_ Quoi ?
_ Fais ce que je te dis, dit Ginny en se levant aussi.
Elle vint se mettre près de Colin et alla jusqu'à se coller à lui comme si elle voulait l'embrasser.
_ Euh, qu'est-ce que tu fais ?
_ Nous sommes seuls dans la salle commune ce qui est assez rare, je le reconnais. Dis-moi ce que tu entends ou ressens ?
Colin resta muet quelques minutes.
_ J'entends nos cœurs battre, je ressens la chaleur de ton corps près du mien…
_ Pour toi et moi, nous sommes mal à l'aise. Imagine que tu sois un vampire. Tout ce que tu ressens actuellement, ton organisme ne dit qu'une chose : ce n'est que de la nourriture même si c'est ton meilleur ami.
_ Tu exagères un peu là.
_ Colin, elle arrive à se maîtriser suffisamment. Mais c'est rare qu'elle se retrouve nez à nez avec une personne à dix centimètres d'elle.
_ Dans les couloirs pourtant…
_ C'est furtif, elle n'a pas le temps de se concentrer sur la personne en elle-même. Là vous étiez seuls, il n'y avait que vos respirations, vos cœurs qui battent, ton sang coulant dans tes veines…
_ Ginny, arrête ! Alice n'est pas comme ça, tu le sais, répliqua Colin.
_ D'accord, j'arrête. Je n'arriverai pas à te raisonner. Mais si un jour, Alice devient agressive, repense à ce que je t'ai dit.
_ Mais à t'entendre, je ne suis qu'une proie pour elle ! Elle m'aime, je le sais !
_ Mais justement ! s'écria Ginny. C'est parce qu'elle t'aime qu'elle ne veut pas que tu prennes des risques inutiles ! Même si elle ne pourrait jamais te faire de mal volontairement, sa nature finirait par l'emporter. Et cela mettrait à mal tous les progrès et efforts qu'elle fait depuis le début de l'année scolaire. Tout le monde pensera qu'elle nous a embobinés depuis le début, McGonagall n'hésitera pas à la renvoyer. Même si elle t'aime, elle préférera rester loin de toi plutôt que de te faire du mal.
_ Et moi, je suis persuadé qu'elle peut faire avec, répliqua Colin en rangeant ses affaires avant de monter dans son dortoir.
Ginny soupira et rejoignit elle aussi son dortoir.
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12 février
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Comme ils finissaient à quinze heures le mercredi après leur cours de Potions, Harry, Hermione et Draco se rendirent dans la salle commune de Gryffondor pour travailler après avoir pris quelques livres à la bibliothèque. Harry travaillait sur le devoir de Botanique tout comme Draco tandis qu'Hermione travaillait sur un devoir de Runes.
_ Je ne comprends pas comment tu as pu continuer les options, lança Draco. Nous sommes déjà débordés avec les matières principales…
_ Juste une question d'organisation. Après j'ai un peu plus de temps que vous vu que je ne fais pas de Quidditch. Mais… où est Ron ?
_ Aucune idée, je crois qu'il nous suivait en sortant des cachots, répondit Harry pour regarder dans la salle commune. Ah le voilà.
Ron venait d'entrer dans la salle commune et alla les voir directement. Il paraissait nerveux.
_ Harry, puis-je te parler un instant ?
_ Bien sûr. Tu as un problème ? demanda-t-il quand ils se furent un peu éloignés.
_ Pas vraiment. Tu te rappelles de notre conversations sur Susan et moi ?
Harry hocha la tête positivement.
_ Tu voudrais que Susan vienne ce soir ?
_ Ah non, non, non, nous ne sommes même pas là. C'est juste le fait qu'elle vienne de temps en temps dans la salle commune. Je ne veux pas que ça pose problème.
_ Parce que c'est ma sœur ? Elle peut venir quand elle veut, du moment qu'elle ne néglige pas ses devoirs de Préfète et ses entraînements de Quidditch et dans le cas où elle voudrait passer la nuit ici, prévenir Ernie, Hermione et moi.
_ Merci. Donc elle peut venir ?
_ Va la chercher, je suppose qu'elle attend derrière le portrait ?
Ron rougit et Harry rejoignit la table avec un léger sourire. Deux minutes plus tard, Ron et Susan vinrent les rejoindre. Hermione et Draco furent surpris.
_ Bon, Hermione, il faut te rapprocher d'un Serdaigle car nous avons quand-même trois maisons représentées, lança Ron en souriant.
_ Mais bien sûr. Ce n'est pas parce que le Choixpeau a hésité avec Serdaigle que je dois me rapprocher d'eux.
_ Je ne le savais pas même si cela me paraît logique maintenant, songea Susan. Mais ne te presse pas, tu as encore le temps de trouver quelqu'un.
Hermione détourna le regard, visiblement gênée.
_ En tout cas, votre salle commune est très agréable. Cela change de la mienne, commenta la Préfète de Poufsouffle.
_ J'avoue qu'ici, on ne va pas trouver de plantes venant des serres du professeur Chourave, pouffa Ron.
_ Parce que tu y as déjà été ? demandèrent d'une même voix Harry, Hermione et Draco.
_ Bien sûr. J'ai fait connaissance avec quelques Poufsouffle dont les amis de Susan, et franchement ils sont super sympas. Après, je ne peux pas rester le soir vu que les dortoirs des filles sont interdits aux garçons.
_ Donc je dois m'attendre à ce que tu viennes m'embêter régulièrement ? demanda Harry d'un ton moqueur. J'aimais bien ma tranquillité.
_ Bah voyons. Et n'oublie pas que je suis Préfète, donc je ne serai pas tous les soirs ici, répondit sa sœur.
_ Il me semble que Sirius voulait savoir si Harry était autant bordélique chez lui qu'ici, tu pourrais le renseigner, lança Draco.
_ Tu fais ça, je te jure que je deviendrais votre pire ennemi, répliqua son petit-ami à sa sœur, outré. Quant à toi, tu n'es pas prêt de me voir dans ton lit si elle me balance !
Draco se mit à rougir devant le regard sérieux du Gryffondor.
_ Non mais je plaisantais, je n'ai jamais entendu Sirius dire ça, se défendit le Serpentard. Je vous taquinais, c'est tout !
_ Eh beh, je ne pensais pas que ma venue provoquerait une scène de ménage, commenta Susan, gênée.
_ Viens, je te ramène à ta salle commune, ce n'était peut-être pas une bonne idée, déclara Ron en se levant.
_ Il nous reste un an et demi ici, vous n'allez pas attendre d'avoir passer les ASPIC pour passer du temps ensemble ailleurs que dans les couloirs. Et j'avoue que je profiterais que tu sois dans la salle commune pour passer plus de temps avec toi. Et quand tu seras dans le dortoir, tu seras juste la petite-amie de Ron, je ne m'immiscerai pas dans votre relation, déclara Harry en prenant la main de sa sœur.
Susan esquissa un sourire et le prit dans ses bras.
_ Bon, on travaille ou on discute ?
Ils pouffèrent de rire puis se mirent au travail. Hermione les quitta vers seize heures trente pour rejoindre Anthony pour sa ronde.
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13 février
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Un petit garçon courait dans la forêt. Le jour tombait, la lune apparut soudainement. Le ciel devint noir comme la nuit, seule la lune était visible. Une belle lune, la pleine lune. Le garçon se mit à trembler, haletant, le visage couvert de larmes.
_ Calme-toi, dit une voix derrière lui. Tout ira bien.
Le garçon se retourna et vit un homme, les cheveux châtains, avec quelques cheveux gris. Son regard lui était familier, réconfortant mais il ne saurait dire où il l'avait déjà vu.
_ Allez-vous-en ! C'est la pleine lune, vous ne savez pas ce qu'elle me fait !
_ Si, je le sais, dit l'homme. Vois-tu, je suis toi mais du futur. Ce que tu traverses, je l'ai traversé pendant trente ans.
_ Je ne tiendrai jamais !
_ Tu rencontreras des amis formidables, tu rencontreras un élève que tu détesteras pendant sept ans. Et un beau jour, tu découvriras qu'il est un homme bon qui a beaucoup souffert. Tu tomberas amoureux de lui, tu te marieras avec lui et tu auras un magnifique petit garçon. Et au milieu de tout ce bonheur, tu seras libéré de tout cela. De cette souffrance, de cette solitude, de ta peur…
Le jeune Remus regarda son futur soi. Puis un homme portant un nourrisson apparut. La lune fit place au soleil, un soleil radieux et chaud, réconfortant.
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Remus se réveilla en sursaut, haletant. Il jeta un œil sur Severus qui dormait à poings fermés. Remus se leva sans faire de bruit et descendit dans la cuisine. Il prit un verre de jus de citrouille, remit le pichet sous sort de fraîcheur et alla voir son fils. Il regarda l'heure et vit que l'heure du prochain biberon approchait. Il s'installa dans le fauteuil et laissa ses idées dériver. Les larmes lui montèrent aux yeux en repensant à la soirée où il avait failli rompre avec Severus, à cette soirée qui aurait dû être la meilleure de leur vie…
Il avait été tellement injuste envers Severus, il se demandait comment il pouvait encore l'aimer après ce qu'il lui avait dit. Certaines paroles resteraient gravées en lui, il avait eu l'impression que c'était son ancien loup qui avait parlé à sa place. Il avait refusé d'écouter Severus, il avait failli mettre son mariage en péril. S'il n'avait pas accepté de l'écouter, jamais Severus ne serait tombé enceint, jamais Matthéo ne serait né, jamais Remus n'aurait été l'homme le plus heureux du monde en ce moment-même.
Remus sécha ses larmes et se rendit dans la cuisine pour préparer le biberon quand il vit Nefli.
_ Mais pourquoi t'es-tu levé ? Je pouvais le faire, dit-il.
_ Nefli respecte les engagements que Maître Severus et Maître Remus ont pris. Nefli s'occupe de Maître Matthéo la nuit, Maître Severus et Maître Remus la journée tant que les Maîtres habiteront ici.
_ Je m'en souviens. Merci encore.
_ Maître Remus va bien ?
_ Oui, oui, je vais bien. Dis-moi Nefli, nous sommes bien le treize ?
_ Oui, Maître Remus.
_ Pourrais-tu préparer le petit-déjeuner ? demanda Remus. Il est un peu spécial.
_ Nefli fera ce que lui demandera Maître Remus.
Remus esquissa un sourire et donna ses directives avant d'aller se recoucher.
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Quelques heures plus tard, ce fut les tendres baisers de Severus qui le réveillèrent.
_ C'est agréable, murmura Remus en se tournant vers son mari.
_ Bonjour, mon petit loup.
Ils s'embrassèrent quand quelqu'un frappa à la porte. Remus donna l'autorisation et Nefli entra avec un plateau de petit-déjeuner.
_ Un petit-déjeuner au lit ? demanda Severus, surpris. En quel honneur ?
_ Je ne sais pas, peut-être pour célébrer notre avant-dernier matin ici ?
_ Avec toi, je me méfie. Nefli, à quelle heure Matthéo devra-t-il manger ?
_ Dans une heure, Maître Severus, répondit l'elfe de maison en s'inclinant.
_ D'accord, je vais juste aller voir s'il est réveillé et je reviens.
Severus se leva devant le regard amusé de son mari. Il revint quelques secondes plus tard.
_ Il dort, profitons-en. Bon appétit, mon amour.
_ Bon appétit. Merci Nefli, dit Remus en faisant un clin d'œil.
Il prit une tartine tandis que Severus commençait toujours par boire un quart de son bol de café.
_ Il est un peu fort, aujourd'hui. Nefli aurait-il changé de café ?
_ Je ne pense pas, répondit Remus sur un ton innocent.
Severus hocha la tête et continua de prendre son petit-déjeuner. Quand il eut fini, il grimaça.
_ Je vais aller demander à Nefli ce qu'il a mis. Son café a un goût infect.
_ Je le trouve bon, moi, commenta Remus en essayant de ne pas rire.
_ Je peux ?
Remus hocha la tête. Severus prit le bol de son mari et prit une gorgée.
_ Je ne comprends rien ! Pourquoi le mien était-il infect alors que le tien est parfait ?
_ Je ne sais pas, peut-être qu'il y a eu une erreur.
_ Nefli va m'entendre, fulmina Severus. Nefli !
L'elfe apparut soudainement.
_ Nefli, qu'as-tu mis dans mon bol de café ?
_ Nefli a fait exactement comme les autres matins, Maître.
_ Mon bol avait un goût amer, âpre, épicé. Ne me dis pas que c'est le même café que celui que tu as servi à Remus !
Ce dernier ne put s'empêcher d'éclater de rire. Severus le regarda, surpris et furieux.
_ Peux-tu m'expliquer pourquoi tu ris ainsi ? Lunard, je te parle !
_ Pardonne-moi, mon amour, c'est ma faute, dit-il entre deux éclats de rire. Je me demandais ce que ça faisait d'être de l'autre côté.
_ De quoi tu parles ?
_ Et encore, tu t'en sors bien. Tu n'auras pas de vertiges, pas de nausées, pas de maux de tête… Moi je les ai eus pendant une semaine il y a un an.
_ Quoi ?
Remus soupira.
_ Le 13 février 1996, cela te dit quelque chose ? Même si nous n'avons pas fêté cette nouvelle le jour J, Je voudrais au moins fêter dignement l'anniversaire de ma guérison.
_ Tu es sérieux ? En gâchant mon petit-déjeuner ? Tu… Je te déteste, Remus Lupin !
_ Je t'aime aussi, Severus Rogue, dit Remus en voulant l'embrasser.
Severus essaya de refuser le baiser mais Remus insista et tomba sur Severus qui fit un geste qui déséquilibra le plateau. Les bols se renversèrent, le café de Remus coula sur les draps, les deux verres de jus de citrouille également, le bol de Severus et le verre de Remus tombèrent au sol et se cassèrent. Severus et Remus constatèrent les dégâts avant d'éclater de rire et de s'embrasser. Ils se levèrent peu après et réparèrent les dégâts. Pendant que Remus ramenait le petit-déjeuner dans la cuisine, Severus mit les draps et la couette dans le panier de linge sale. Décidément, cette journée commençait bien, se dit-il. Il se demanda quelles surprises les attendaient encore…
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En allant dans le salon, Severus vit Remus donner le biberon à leur fils. Il sourit et alla payer le hibou qui leur apportait la Gazette du Sorcier. Il s'apprêtait à le déplier quand il entendit un toc toc contre la vitre. Il tourna la tête et fut surpris de voir Hedwige. Cela ne signifiait que deux choses : soit Hedwige n'avait pas retrouvé les parents de Remus, soit elle revenait avec une réponse. Et au vu de la lettre accrochée à l'une de ses pattes, le retour de la chouette de Harry devait être positif. Severus se tourna vers son mari, légèrement tendu.
_ Remus ?
_ Oui ?
_ Je crois que ton meilleur cadeau pour cet anniversaire est arrivé.
Remus tourna la tête et regarda son mari, surpris.
_ Que veux-tu dire par là ?
Severus se décala, s'étant mis devant la fenêtre, et Remus vit Hedwige. Il sursauta.
_ Peux-tu prendre Matthéo s'il te plaît ? murmura Remus.
Son mari prit son fils dans les bras tandis que Remus s'avançait fébrilement vers la fenêtre. Il l'ouvrit et Hedwige vint se placer sur le dossier d'une chaise. Elle hulula joyeusement, faisant comprendre qu'elle avait mené sa mission à bien.
_ Merci Hedwige, je ne sais pas comment te remercier, répondit Remus en la caressant affectueusement.
_ Une, en lui donnant de l'eau car elle doit avoir soif ; deux en lui donnant du Miamhibou qui se trouve dans un tiroir et trois, en lisant la lettre que cette merveilleuse chouette apporte.
Remus alla donner de quoi boire et manger à la chouette de son filleul et regarda la patte qu'Hedwige tendit. Il esquissa un sourire et défit le lien fébrilement. Il reconnut aussitôt l'écriture de sa mère. Pour notre fils, Remus. Ainsi ses parents étaient encore en vie. Il ouvrit la lettre et extirpa le contenu.
Notre cher Remus,
Tu n'imagines pas la joie que tu nous fais en nous écrivant. Nous avons pensé bien des fois à t'envoyer une lettre, pour ton anniversaire, pour Noël mais nous ignorions si tu voulais reprendre contact avec nous.
Ton père et moi allons très bien. Nous habitons au Canada, à Anchorage. Ton père a réussi à se faire embaucher au Ministère de la Magie ici il y a une quinzaine d'années. Nous avons peu suivi l'actualité anglaise, il faut l'avouer. Nous avons quand-même entendu parler de la mort de ce timbré qui en voulait à tes meilleurs amis. Nous sommes d'ailleurs désolés pour eux, cela nous a fait un choc d'apprendre leur mort.
Des bruits couraient effectivement sur un remède à la lycanthropie au Ministère mais ton père n'osait y croire. Le fait que tu nous l'annonces nous remplit de joie. C'était tellement inespéré, nous avons hâte que tu nous racontes cela de vive voix.
Remus stoppa sa lecture. « De vive voix ». Remus sentit son cœur battre la chamade. Cela ne signifiait qu'une chose : ses parents acceptaient de le revoir. Il sentit sa gorge se nouer tandis qu'il continuait sa lecture.
Nous comprenons que tu ne veuilles pas tout nous dire sur ta vie passée, actuelle… Écrire vingt ans dans une lettre est impossible. Et les bonnes nouvelles ne s'apprennent pas sur du papier.
Si tu le souhaites et si tu es disponible, nous rentrerons en Angleterre le mois prochain, le temps que nous trouvions un Portoloin international et que ton père demande un congé ce qui ne devrait pas poser de problèmes.
Nous t'aimons tellement, j'espère que tu te portes tout aussi bien. Nous t'enverrons une lettre quand nous serons arrivés en Grande-Bretagne pour déterminer une date. Nous t'embrassons très fort,
Papa et maman.
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Remus sentit une larme couler sur sa joue. Il ne pouvait contenir l'émotion qui le submergeait. Ses parents voulaient le revoir, ils ne lui en voulaient pas de s'être tenu éloigner d'eux aussi longtemps…
_ Chéri ?
Remus releva la tête vers son époux.
_ Je vais bien. C'est… C'est une lettre de mes parents, ils veulent me revoir, ils rentrent le mois prochain. Je n'arrive pas à y croire…
_ Je suis ravi pour toi. Tu vois que c'était une bonne idée de les contacter.
_ Je ne sais plus quoi faire. Si je leur dis que je suis libre pendant les vacances, ils vont croire que j'ai des enfants…
_ Ce qui est le cas, pouffa Severus.
_ En âge d'aller à Poudlard, ajouta Remus en souriant. Je vais leur dire que je suis prof, comme ça ils ne vont pas se poser trop de questions.
_ En effet, c'est une bonne idée. Bien, je vais aller coucher ce petit bonhomme, il s'est endormi dans mes bras.
_ Vas-y, et nous irons voir Sirius dans l'après-midi.
_ Parfait.
Severus se leva doucement et monta les marches pour arriver à l'étage.
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L'après-midi même, Sirius passa chez Remus et Severus.
_ Que fais-tu là ? Nous ne devions pas venir chez toi dans une heure ? demanda Severus, surpris.
_ Si mais comme c'était calme au bureau et que j'avais super envie de voir mon filleul, je suis venu directement ici. Comment va-t-il ?
_ Tu t'en fous des parents, sympa, lança Remus, amusé. Il est dans sa chambre, il dort.
_ Il est plutôt calme, je trouve.
_ Il sait juste se faire entendre quand il a faim ou qu'il faut le changer mais à part ça, on arrive à avoir des moments de calme grâce à Nefli.
_ C'est pratique d'avoir un elfe, non ?
_ Je l'avoue, répondit Remus. Il fait le guet deux nuits sur trois, la troisième, Severus et moi nous en occupons, donc on arrive à gérer. Nous ne voulons pas que Matthéo grandisse qu'avec Nefli, il a des parents, c'est à nous de nous en occuper.
_ Et c'est entièrement normal. Prêts à retourner à Poudlard ?
_ Nous sommes un peu stressés mais ça va aller, dit Severus.
_ Dis, tu es sûr que tu ne peux pas poser le Choixpeau sur Matthéo, histoire de savoir où il ira ? demanda Sirius.
_ Patmol, tu es incorrigible ! déclara Remus, amusé. J'ai quelque chose à te dire. Tu te souviens que j'avais demandé à Harry de me prêter Hedwige pour transmettre une lettre à mes parents ?
_ Oui, je m'en souviens. Tu as une réponse ?
Remus hocha la tête.
_ Ils rentrent le mois prochain donc le temps qu'ils trouvent un logement, qu'ils reprennent leurs marques, les vacances seront là et je préfère durant les vacances, ce sera plus facile de les voir que pendant la semaine où j'ai cours.
_ C'est sûr. Mais du coup, ils ne t'en veulent pas ? Ils rentrent comme ça, en plaquant tout là où ils sont ? D'ailleurs, ils sont toujours dans le pays ou pas ?
_ Ils sont au Canada. Ils ont pris le temps de réfléchir avant de me répondre. Mais le principal est que je vais pouvoir les voir et leur apprendre tout sur ces dernières années. Ils savent juste que je suis guéri.
_ C'est déjà ça. Hé, je veux tout savoir ! Les retrouvailles, comment ils ont réagi quand tu vas leur annoncer que tu es gay, marié à Severus et surtout qu'ils ont un petit-fils !
_ Tant que tu y es, tu ne veux pas venir comme chien de compagnie ? lança Severus en levant les yeux.
_ Mais c'est une excellente idée ! s'exclama Sirius.
_ NON ! s'écrièrent d'une même voix Severus et Remus avant d'éclater de rire.
_ Tu auras un résumé après la rencontre, c'est promis, ajouta Remus. Non et puis quoi encore… Franchement, Severus, tu ne peux pas garder ta langue un peu non ?
_ Ce serait drôle.
_ Attention, Servilus, tu te transformes en Maraudeur, remarqua Sirius.
_ À force d'en côtoyer deux, ce n'est pas étonnant.
_ Pas faux, admit Remus. Bien, du café ? Thé ?
_ Thé, ça ira très bien.
Puis ils parlèrent jusqu'en début de soirée notamment du retour des deux hommes avec leur fils à Poudlard et leur organisation.
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14 février
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Quand la sonnerie retentit, Draco se hâta de sortir de la salle. Il était arrivé en retard ce matin en Botanique alors qu'ils commençaient à dix heures. Il avait donc rendez-vous avec le professeur Chourave pour s'expliquer. Il entendit des pas rapides derrière lui et sut qu'il s'agissait de Harry.
_ Attends-moi, Draco, s'exclama Harry.
Draco s'arrêta jusqu'à ce que son petit-ami soit à ses côtés puis il reprit la direction des escaliers.
_ Tu vas me dire où tu vas précipitamment ?
_ J'ai rendez-vous avec le professeur Chourave. Elle ne voulait pas me retenir pour l'heure du repas et comme je n'ai jamais de ronde le vendredi vu que ce sont les Préfets-en-Chef, elle m'a dit de passer après mon dernier cours.
_ Ah oui, c'est vrai. Mais comment es-tu arrivé en retard ? On commence à dix heures !
_ Je sais. Je me suis fait embarqué dans une histoire et je n'ai pas vu l'heure.
_ Tu me fais peur, répondit Harry, inquiet.
_ Il n'y a rien de grave et tu vas trouver ça grotesque. Ce matin, Blaise m'attendait quand j'étais dans la salle de bains et il m'a posé des questions sur la sortie à Pré-au-Lard ce soir.
_ Comment ça ?
_ Il m'a demandé si j'y allais et la façon dont il posait la question, j'ai cru qu'il voulait qu'on y aille ensemble.
Harry eut un petit rire.
_ Ce n'est pas drôle ! Il m'a dit que si j'y allais, cela signifiait que tu n'avais pas d'entraînement et donc qu'il pouvait demander à Ginny si elle voulait y aller avec lui.
_ Quoi ? Il est toujours dessus ?
_ Toujours, oui, cela m'a aussi surpris. Il avait tenté une approche mais leur dernière rencontre s'est mal passée. Mais il est accroché, ça c'est certain. Du coup, j'ai dû trouver Ginny dans les couloirs à dix heures avec Blaise et une fois qu'on l'avait trouvée, il était presque l'heure donc le temps que je descende du cinquième étage et que j'arrive aux serres, j'ai loupé dix minutes de cours.
_ J'espère que le professeur Chourave ne sera pas trop sévère. Pour la sortie, ce n'est pas grave, nous n'avons pas besoin d'une soirée pour se montrer qu'on s'aime. Par contre, je ne serais pas contre une nuit avec toi.
Draco s'arrêta et entraîna Harry contre un mur puis l'enlaça.
_ Tu es comme ça, toi ?
_ C'est un échange convenable, je trouve, minauda Harry en couvant Draco des yeux.
_ D'accord, ça marche. Je dois juste prévenir Daphné que je ne serai pas là ce soir. Et on a quelque chose à faire, non ?
_ Alors je t'arrête tout de suite. J'ai voulu faire ma première fois avec Cédric il y a un an pile et tu vois où ça nous a menés. Alors je préfère qu'on le fasse un peu plus tard et que je n'associe pas cette date à un événement traumatisant. Deux ruptures en deux ans, je vais maudire cette journée.
Draco éclata de rire.
_ Je t'aime trop pour te quitter, même si ça tourne au fiasco. Au moins j'aurai essayé mais je suis d'accord, mieux vaut éviter ce soir. Je t'aime, Harry.
_ Je t'aime aussi. Mais si tu ne veux pas te prendre une retenue, il vaudrait mieux que tu ailles retrouver le professeur Chourave.
_ Oh oui, tu as raison !
Ils reprirent leur chemin.
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Après le dîner, quand Harry et Draco arrivèrent dans la salle commune, ils virent qu'elle était bondée.
_ Il y a quelque chose de spécial ce soir ? demanda Draco.
_ Non, pas à ma…
Harry s'arrêta quand ils virent un adulte se tourner vers eux en souriant.
_ C'est normal que je me sente mal à l'aise ? souffla Draco alors que Remus venait vers eux.
_ J'avais oublié que nous étions vendredi. Cela signifie que soit Severus soit Slughorn est dans ta salle commune. Comment vas-tu faire pour ton rapport ?
_ Eh bien, je vais y aller et je reviendrai après ?
_ Bonsoir, tous les deux. Tu viens faire une petite visite chez les lions, Draco ? demanda Remus.
_ Avec la sortie à Pré-au-Lard qui a été avortée pour nous, j'ai complètement zappée que nous étions vendredi. Je vais aller faire mon rapport au professeur qui sera dans ma salle commune et je reviendrai ici.
_ C'est Severus, donc tu fais bien d'y aller maintenant. Et dis-lui que je suis au courant malgré moi.
_ À plus tard alors, dit Draco en embrassant Harry avant de sortir.
Harry s'avança dans la salle commune et se dirigea vers la table où Hermione était déjà installée.
_ Pardon, j'avais zappé. Tu n'es pas à Pré-au-Lard ?
_ Non, j'irai le mois prochain. C'est moi ou Draco devait venir ce soir ?
_ C'était avant qu'on se rappelle que nous étions vendredi, répondit Harry en souriant. Il reviendra dans la soirée.
_ Bien, qu'ai-je loupé durant mon absence ? demanda Remus.
Harry et Hermione lui racontèrent les quelques problèmes qu'il y a eu en ajoutant sur le fait que le professeur McGonagall les a réglés elle-même quand ce n'était pas du ressort des Préfets.
_ Je ne suis pas parti longtemps mais il s'est quand-même passé certaines choses. Je vais aller voir les élèves en question du coup. Autre chose ?
_ Comment vont Severus et Matthéo ? demanda Harry.
_ C'est bizarre comme c'est la seule question qu'on m'ait posé depuis que je suis ici. Ils vont très bien. Nefli s'occupe de Matthéo, Severus est allé voir ses serpents. Si tu veux venir le voir, Hermione, notre porte est ouverte le week-end.
_ Merci, professeur. Ron pourra venir aussi ?
_ Bien sûr. Bon, ne ramenez pas toute la maison non plus, cela reste un nourrisson assez susceptible au bruit.
_ Promis, dit Hermione en souriant.
_ Comment se passent les cours ? demanda Remus.
Alors que Harry et Hermione lui répondaient, Draco arriva essoufflé près de sa salle commune. Il prononça le mot de passe et entra.
_ Tiens, tu n'es pas le bienvenu dans la salle commune des Gryffondor, Draco ? lança une voix sur sa gauche.
_ Bonsoir, professeur. J'avais oublié que nous étions vendredi. Mais comme j'ai pris mes dispositions avec Daphné et Blaise pour cette nuit, j'y retourne d'ici une heure pour ne pas sortir pendant le couvre-feu. J'ai la permission du professeur Lupin.
_ C'est lui qui t'a demandé de dire ça ?
Draco esquissa un sourire.
_ Dis-moi, j'ai entendu des bruits dans la salle des professeurs en rentrant.
_ Du professeur Chourave je suppose ? Je me suis expliqué avec elle. Elle m'a mis en garde qu'au prochain retard, j'aurai un retrait de points et une retenue si j'arrive vraiment en retard. Je suis vraiment désolé, ça n'arrivera plus.
_ Je te fais confiance. Bien, qu'avez-vous à me dire ce soir ? Comment va Théo ? Je ne suis pas encore allé le voir.
_ Il va bien. Il travaille pendant les cours pratiques, sa magie commence à se mélanger à celle du bébé donc il utilise le moins possible sa magie. Par exemple, Tonks lui a dit de rentrer avant le cours du vendredi vu que c'est que de la pratique, cela ne lui sert à rien.
_ Les cours avec elle se passent bien ?
_ Super, elle est vraiment extra comme prof, répondit aussitôt Daphné. Je n'ai rien contre le professeur Lupin, il est génial comme prof, mais Tonks, elle apporte quelque chose en plus. On ne s'ennuie pas avec elle.
_ Cela ne me rassure pas du tout, répondit Severus. Je l'ai eue comme élève et en Potions, par exemple, c'était clairement un danger public.
_ Tu n'es pas objectif, tout le monde le sait, pouffa Draco.
_ Tu me tutoies maintenant ? Je plaisante, tout le monde sait que je suis ton parrain et tuteur. Bien, qu'avez-vous d'autre à me dire ?
_ Je suis persuadé que Daphné t'a déjà tout dit. Dis-nous comment s'est passé votre arrivée ici. Et où est Matthéo d'ailleurs si Remus est chez les Gryffondor et toi ici ? Avec Nefli ?
_ Si tu fais les questions et réponses, je n'ai rien à dire.
_ Ce n'est pas drôle. Vas-y, raconte, demanda Draco. Ou alors je viens demain et vous nous racontez tout ça.
_ Ce serait mieux je pense mais je ne peux pas te dire quand exactement. Passe le message à Susan et Harry.
_ Merci.
Puis comme Harry et Hermione le faisaient avec Remus, Daphné et Draco racontèrent ce qu'il s'était passé durant les jours précédents.
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Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Pensez-vous que la relation Alice/Colin pourrait avoir lieu et durer ?
Je vous donne rendez-vous le samedi 19 novembre avec un nouveau chapitre intitulé "Parent et professeur, compatibles?"
Je vous souhaite une bonne fin de semaine, prenez soin de vous et de vos proches ;)
