Harry Potter and the Psychic Serpent

Chapitre quatre

Patmol et le Magicobus

Sirius s'assit près du banc, laissant Harry et Hermione le caresser. Hermione regardait encore Harry suspicieusement, pensait-il. Soudain, son parrain se tint à côté d'eux sous sa forme humaine. Sirius s'assit sur le banc à côté de Harry.

« Etes-vous prêts à partir tous les deux ? Je suis allé au Terrier. Ron et le reste de sa famille vont bien. Bill et Charlie sont encore là-bas. »

« Oui, » dit Harry, « nous savons. Ron n'en est pas très heureux. »

« Oui. Il a l'impression qu'ils le chaperonnent. »

« Alors il a juste l'impression qu'ils le traitent comme un bébé ? » Demanda Hermione. « Il va bien ? ». Elle ne semblait pas heureuse à ce sujet toutefois. « Je lui ai écrit pendant que nous voyagions, mais il ne m'a pas répondu, pas une fois. »

Sirius la regarda sérieusement. « He bien, il m'a demandé comment tu allais. Pas de la manière la plus amicale, je dirais. Alors je lui parlé de l'enlèvement. Et il a alors semblé très concerné… »

Hermione eu l'air très intéressée par ceci. Harry se rassit et se renfrogna. « Vraiment ? Qu'a-t-il dit ? » Voulut-elle savoir.

« Dit ? Il n'a rien dit. Mais…je peux te dire qu'il se sentait concerné tout de même. » Sirius la regarda à nouveau, puis Harry, qui grimaça. Sirius avait l'air perplexe. Il décida de changer de sujet.

« Comme vous le savez, je vais venir avec vous par le Magicobus (ils acceptent les animaux), donc vous ne voyagerez pas seuls. Toutefois, nous allons devoir marcher sur un mile pour pouvoir le prendre. Les sortilèges de protection autour d'ici ont été agrandis. Le Magicobus transplane, d'une certaine façon, il ne pourra pas se rapprocher davantage. »

Alors Rogue n'avait pas exagéré en les faisant arriver dans le village, pensa Harry. Il y a juste deux ans, il avait pu prendre le magicobus à Magnolia Crescent, à juste quelques blocs de là…

Sirius se changea en chien, et entra dans la maison avec eux. Dudley était dans la cuisine, l'air coupable d'avoir été pris le nez dans le réfrigérateur.

« Oh, bonjour, je regardais juste s'il restait un peu de ce gât-, je veux dire de ces fruits… »

« Ensuite, il vit le gros chien noir avec eux. « Oh, Ton parrain est déjà ici. »

Harry mit son doigt sur ses lèvres. « Chut ! Nous allons récupérer nos malles. Nous devons partir. »

« Je t'aiderai à porter les tiennes, Hermione ! » Dit-il avec enthousiasme. Hermione lui sourit, et ils sortirent de la pièce. Harry donna une petite tape sur la tête de Sirius.

« Attends ici. »

Sirius eut l'air d'acquiescer. Quand Harry eut descendu sa malle en bas des escaliers, et qu'il eut récupéré Hedwige dans sa cage, il attendit dans le hall. Dudley descendait la malle d'Hermione, manquant de dégringoler à chaque pas. L'oncle et la tante de Harry se tenaient dans l'encadrement de la porte du salon, l'air aussi grincheux que d'habitude, malgré leur bon dîner.

« Je peux venir avec vous ? » Demanda Dudley à Harry.

Ses parents crièrent ensemble « Dudley ! »

« Je ne parle pas de leur école… »

Sirius s'avança dans le hall depuis la cuisine, et prit sa forme humaine, faisant encore crier et se cacher tante Pétunia. « Je crois que ce qu'il veut dire, c'est qu'il aimerait les voir partir. C'est bon mais nous allons devoir marcher sur un mile à partir d'ici d'abord. »

Hermione regarda sa malle, incertaine. « C'était terriblement fatigant de tirer ceci quand je suis arrivé, Sirius. Tu ne crois pas que tu pourrais… »

Sirius lui sourit. « D'accord. Nous allons le faire ici plutôt que dehors. Wingardium Leviosa. », dit-il doucement en touchant légèrement chacune des malles. Pétunia hurla encore, ne sachant à quoi s'attendre. De la magie dans sa maison ! Mais tout ce qui se produisit, c'est que chaque malle flottait à environ un pouce du sol, comme s'ils étaient sur de petites roues que l'on ne pouvait voir.

Hermione salua les Dursley de la tête. « Merci de m'avoir gardé, Mr et Mrs Dursley. »

Harry fit de même brièvement. « Au revoir. » Fut tout ce qu'il dit. Sirius se changea à nouveau en chien, Pétunia cria encore. Dudley fronça les sourcils en regardant sa mère.

« Contrôle-toi », lui dit-il, puis il ouvrit la porte. Les quatre partirent, Harry et Hermione tirant facilement leurs malles flottant gentiment derrière eux, et Sirius ouvrant la marche. Après une vingtaine de minutes, Sirius s'assit soudain, regarda Harry et lui fit un signe de la tête. Harry sortit sa baguette de l'étui de la ceinture que Ron lui avait offerte, et il tendit son bras comme pour appeler un taxi.

Il y eut un très fort et soudain BANG, et un flash de lumière semblant venir de nulle part. Dudley et Hermione crièrent tous les deux. Aucun des deux ne savait à quoi s'attendre. Dudley tira la malle d'Hermione dans une allée sombre, et Hermione avec, étant donné qu'elle tenait l'autre poignée. Etait apparu devant eux, au milieu d'une calme rue de banlieue, un bus pourpre à trois étages, là où il n'y avait rien la seconde d'avant. Sur le pare-brise, des lettres d'or proclamaient Magicobus.

Harry et Sirius marchèrent calmement vers le bus, et après un moment, se sentant ridicule, Hermione prit sa malle flottante jusque là où ils se tenaient, tirant avec elle un Dudley hésitant. Il tremblait.

Le conducteur descendit du bus, son uniforme d'un pourpre aussi éclatant que celui du véhicule, et commença son discours habituel. « Bienvenue dans le Magicobus, transport d'urgence pour sorcières et sorciers en rade. Levez juste votre baguette…

« Bonjour Stan », dit Harry, qui avait déjà entendu son laïus. Stan Rocade s'arrêta de parler en le reconnaissant.

« Harry ! Harry Potter, en chair et en os ! »

« Chut ! » Le fit vite taire Harry. « Silence, ou je pourrais bientôt ne plus être qu'un tas de chair et d'os. »

Stan lui fit un clin d'œil « Oh, je vois. Tu voyages incognito encore, n'est ce pas ? Tu es Neville Londubat encore, non ? » Un autre clin d'œil. « Je suis avec toi. Bonjour Neville Londubat, » dit-il soudain très fort, « et qui est-ce avec toi ? »

« C'est mon cousin Dudley, Et là, c'est …Lavender Brown .»

« Montez à bord ! » s'exclama Stan.

Hermione le regarda interloquée. « Neville ? Lavender ? »

« Oui, je croyais que je te l'avais dit, il y a deux ans… »

« Nous n'avons pas toute la nuit, Neville et Lavender, » dit Stan, encore plus fort qu'avant si cela était possible, clignant longuement de l'œil avec un sourire de conspirateur. « Vous allez à Londres ? »

« Non. Au Terrier. C'est près de Ottery St. Catchpole. ». Harry ouvrit sa malle et sortit son porte-monnaie. « C'est combien ? » demanda Harry à Stan.

« Bien. Laissez moi monter vos malles à bord, et vérifions la grille tarifaire. » Il prit sa baguette, et l'agita négligemment devant leurs malles et la cage d'Hedwige. « Deuxième niveau, d'accord ? ».Harry acquiesça. Pendant que les affaires montaient toutes seules dans le bus, Dudley était sidéré et Stan consultait un petit carnet qu'il avait sorti de sa poche. « Nous y voilà : quinze mornilles, mais pour dix-sept, vous aurez un chocolat chaud et pour dix-neuf… »

« C'est Bon Stan. Cela fait trente mornilles d'argent pour nous deux, juste ? Voilà deux gallions. » Et il tendit deux grosses pièces d'or à Stan.

« Ta monnaie », dit Stan en prenant les gallions et en rendant quatre mornilles d'argent à Harry, qui les mit dans son porte-monnaie.

« Mon.. chien peut monter, n'est-ce pas ? » Il regarda Sirius. Il n'avait pas noté Dudley essayant de voir ce qu'il avait d'autre dans son porte-monnaie.

« Bien sûr. Tout le monde à bord ! » Harry et Sirius montèrent les marches, mais Dudley mit sa main sur le bras d'Hermione.

« Tu m'écriras ? » Lui demanda-t-il, la gorge serrée. Elle fit oui et lui déposa un bisou sur la joue.

« Bien sûr Dudley. Au revoir. » Et elle se tourna et monta les marches. Harry apparut derrière les rideaux d'une fenêtre du deuxième niveau. »

« Et pour tes parents, Dudley ? Ils sont terrifiés par les chouettes. »

« Ecris-moi à l'école, ils ne le sauront jamais. »

« Au revoir ! » Lui lança Harry, sentant pour la première fois de sa vie qu'il lui manquerait réellement.

« Au revoir ! » Répondit Dudley, agitant sa main. Stan Rocade se tenait près des cuivres du lit qu'avait choisi Harry. Hermione avait placé sa malle au pied du lit à côté du sien, et Sirius s'était couché entre les deux.

« Harry… je veux dire Neville…est-ce que ce gars est un moldu ? Il est OK ? »

« Il est OK, Stan. Il y a deux mois, je n'aurais pas dit cela, mais oui, il est OK. »

Stan redescendit les escaliers pour s'asseoir dans un fauteuil à côté de celui où le pilote, Ernie Danlmur, était assis. Il y eut un autre BANG ! Et Harry et Hermione se retrouvèrent tous les deux sur le sol, manquant de peu Sirius, jetés par la vitesse du Magicobus.

En dehors, dans la rue, Dudley était tombé à la renverse sur une pelouse très verte, et il avait d'une façon ou d'une autre déclenché le système d'arrosage automatique. Il était assis, étalé, oubliant qu'il était arrosé en même temps que le reste de l'herbe, disant seulement « Waou ! …»

* * * * *

 Harry et Hermione s'étaient remis du départ mouvementé et étaient couchés sur leurs lits respectifs. Harry sortait sa main pour caresser inutilement Sirius. Hermione regardait derrière les fenêtres, fascinée par les paysages défilant. A un moment, ils semblaient être à Manchester, à un autre à Edimbourg, puis Bath…Harry souriait en regardant son visage. Elle était là, sachant depuis quatre années qu'elle était une sorcière, et ces choses la surprenaient encore. Mais ensuite, Harry dut sourire de lui-même : avec tout ce qu'elle a lu, elle sait probablement bien plus de choses surprenantes que moi. Puis il pensa aux autres choses qu'il connaissait et pas elle, comme savoir ce que cela fait d'avoir Voldemort qui lui lance le sortilège de Cruciatus dessus. Et il la regarda encore, avec son plaisir innocent devant les paysages qui défilaient, son étonnement à chaque fois que le bus faisait un bond. J'espère qu'elle ne connaîtra jamais cette sorte de douleur, pensa-t-il, pas plus que Ron.

Harry posa sa tête sur ses bras et ferma ses yeux. Il lui sembla qu'il avait à peine été comme cela un moment quand il entendit Stan Rocade monter les escaliers en beuglant « Prochain arrêt : le Terrier !».

« C'est pour nous ! », dit Hermione, excitée, sautant et aggripant sa malle, ne demandant même pas à Sirius de la faire flotter à nouveau. « Oh, Harry, tu ne m'avais jamais dit comment c'était ! C'est incroyable ! »

Un autre BANG !, et le bus était sur une route de campagne silencieuse et obscure, puis il s'arrêta. Harry sourit à Hermione. « Nous devrions y aller. ». Il prit la cage d'Hedwige et traîna sa malle dans les escaliers. Quand Stan les vit arriver, il fit décoller à nouveau leurs affaires, et ils purent descendre les escaliers calmement, suivis de leurs biens. Sirius avançait après eux. Harry vérifia sa montre. Il était onze heures du soir.  Il releva la tête et vit une des vues les plus confortables qu'il connaissait : le Terrier, la maison de la famille Weasley. On aurait dit qu'elle était sur le point de s'effondrer, mais Harry savait que la magie l'empêchait, et que c'était bien plus grand à l'intérieur que vu de l'extérieur.

Les lumières brillaient encore à la plupart des fenêtres, et les Weasley n'avaient probablement pas pu ignorer le bruit de l'arrivée du bus. Pour confirmer, La porte de la cuisine s'ouvrit et Ginny sortit dans le jardin, se fendant d'un sourire quand elle vit Harry.

Harry eut immédiatement un sourire en la voyant. Elle était devenue si grande et belle ! Pensa-t-il. Elle portait une simple robe d'été bleue, ajustée à la taille et au corsage, couvrant modestement ses genoux. Elle courut pieds nus sur l'herbe pour le saluer, et il courut pour la rencontrer à mi-chemin, toujours souriant, et la surprit en jetant ses bras autour d'elle dans une étreinte de bienvenue, et la fit tourner autour de lui pendant qu'elle mettait ses bras autour de son cou et riait. Il la reposa, lui souriant, (elle était sensiblement plus grande que lui maintenant), et pensant qu'il trouvait formidable de la tenir ! Même à la lueur de la lune, il put voir que le visage de Ginny était aussi rouge que ses cheveux. Par-dessus son épaule, il vit Hermione descendre du bus, se renfrognant à leur vue. Son regard revint sur Ginny.

« Bonjour, Ginny ! C'est tellement formidable de te voir. Merci pour ton cadeau d'anniversaire, », ajouta-t-il, sortant l'amulette du basilik hors de sa chemise pour lui montrer. Elle sourit, l'air ravie.

« Bien, tu sais, Ron m'as dit que tu avais un serpent… »

« Ah oui ! Voici Sandy. ». Il enleva son blouson en jean noir. Il portait un T-shirt noir duquel il avait enlevé les manches, et lui montra le petit serpent vert de jardin, enroulé autour du haut de son bras, au-dessus de son coude. Ginny avança, hésitante, et elle caressa Sandy.

« Elle est douce. », Murmura-t-elle. Ensuite, elle remonta ses doigts sur le haut du bras de Harry, au-dessus de là où Sandy était enroulée, traçant les contours maintenant visibles de ses muscles, mais elle s'arrêta abruptement et retira coupablement sa main et regarda Harry. Leurs visages leur semblaient très proches, et sa peau frissonnait à l'endroit où elle avait caressé son bras.

Qu'est-ce ? Se demanda Harry. Tout à l'heure, Hermione et moi avons presque…, et maintenant Ginny qui est si jolie et j'ai vraiment eu plaisir à la porter, et…

La porte s'ouvrit encore, et Ron Weasley sortit dans le jardin. Harry et Ginny sautèrent tous les deux et s'éloignèrent significativement. Hermione marcha jusqu'à leur hauteur, et salua Ginny de la tête, sans sourire.

« Bonjour, Ginny »

Ginny avait l'air perplexe par ce salut glacé et elle répondit bonjour. Harry salua Ron, qui répondit assez normalement, mais il y eut ensuite un autre bonjour embarrassé et froid entre Ron et Hermione, qui aurait pu mieux être décrit comme un grognement réciproque. Ginny les regarda interrogative, puis se tourna vers Harry qui releva les sourcils et haussa les épaules. Il faisait l'imbécile. Il savait parfaitement bien que Ron bouillait  encore de colère à cause de la visite d'Hermione à Viktor Krum, spécialement depuis qu'elle avait presque été kidnappée. Rogue ne l'avait peut-être pas réprimandée pour ce qui était arrivé, mais Ron le ferait, pensa Harry.

Il se tourna pour dire au revoir à Sirius, mais il était déjà reparti. Ensuite, sans avertissement, le Magicobus fit encore BANG ! Et disparut de vue. Les quatre rentrèrent dans la cuisine, Ginny et Ron portaient la malle de Harry, et Hermione et Harry portaient l'autre. Quand ils furent à l'intérieur, Harry fut immédiatement pris dans les bras de Mrs Weasley, et tapé dans le dos tour à tour par Mr Weasley et ses fils. Bill était exactement aussi cool que Harry s'en rappelait, depuis sa longue queue de cheval rouge et son croc en guise de boucle d'oreille, jusqu'à ses vêtements déchirés de Rock-star et ses bottes en peau de dragon.

« Salut, Harry. Comment ça va ? et .. » Bill s'arrêta soudain. « Bonjour Hermione, » dit lentement Bill, en l'allongeant, la regardant de la tête aux pieds d'une façon que n'aimaient ni Ron, ni Harry. Elle lui sourit et rejeta en arrière ses boucles courtes.

« Bonjour, Bill. Comment vont les Gobelins ? »

« Oh, mortellement ennuyeux. Mais que vas-tu faire ? » Ils se souriaient, et Harry suivit ses yeux : elle regardait maintenant Bill appréciativement, de la même façon qu'il la regardait. Il voulait trouver un moyen d'interrompre cela, mais c'était tellement inattendu qu'il était perdu. Soudain, Fred et George arrivèrent en bondissant.

« Hey, waou, Hermione ! Tu es superbe ! » dit George brillamment, et Fred lança un hurlement sourd de loup. Ils rirent tous les trois. Ni Fred ni George ne mâchaient leurs mots, pas plus qu'ils n'étaient discrets en lançant des œillades aux filles. Ils étaient toujours aussi direct quand ils arrivaient.

Hermione rit. « Merci. Et comment allez-vous ? »

« Oh, vas te faire voir. Ca fait quoi d'être la petite amie du joueur de Quidditch le plus célèbre du monde ? » Voulut savoir Fred. A la mention de Viktor, le visage de Ron s'assombrit, il marmonna quelque chose et quitta la cuisine.

« Oh, um, ça va… » bégaya-t-elle.

Charlie revint vers Harry et écrasa sa main sur son épaule. « Mais », dit-il aux jumeaux, « Est-ce que Viktor Krum a pensé à voler pour passer le dragon ? Est-ce que Viktor Krum a gagné le Tournoi des Trois Sorciers ? »

Tout le monde se tut. Ensuite Harry dit doucement à Charlie, « Je préfèrerais ne pas en parler. »

Charlie recula. « Oh, désolé, j'ai vraiment mis les pieds dans le plat… »

« Ouvre la bouche, met le pied ! » Hurlèrent à l'unisson Fred et George.

« Bon, bon, »dit Mrs Weasley, essayant de calmer ses fils. « N'embêtez pas Harry et Hermione. Allons les installer dans leurs chambres. » Elle se tourna vers Hermione. « Tu ne verras sans doute pas Pattenrond avant demain matin, ma chérie. Il chasse dehors. Mais il a été bon comme de l'or pendant tout l'été. » Elle fit décoller les malles encore. « Allez-y mes chéris. Elles vont voler dans les escaliers avec vous. »

Ginny monta les escaliers et Hermione la suivit avec sa malle. Ginny regarda Hermione par-dessus son épaule, avec une expression perplexe. Ron conduisit Harry à l'étage, fixant le dos d'Hermione et marmonnant. Bien, pensa Harry, tant que personne n'en a après moi. Il regarda Hermione rentrer dans la chambre de Ginny et la porte se fermer. Lui et Ron continuèrent jusqu'au sommet de la maison, jusqu'à l'espace assez étroit que Ron avait complètement recouvert avec des posters représentant les Cannons de Chudley, l'équipe de Quidditch favorite de Ron, donnant à la chambre une teinte distinctement orangée.

« Où est Percy ? » Pensa à demander Harry quand ils furent dans la chambre de Ron avec la porte fermée. Ron s'écroula sur l'un des lits. « A un rendez-vous. Il devrait rentrer bientôt, aussi, ou il va se faire attraper. Même s'il n'est plus à l'école, maman dit qu'aussi longtemps qu'il vivra sous ce toit…tu te souviens de Pénélope Deauclaire ? Elle était préfète de Serdaigle ? »

« Bien sûr »

« He bien elle est sur le point de rentrer à Hebdo-sorcière, assistante éditoriale, ou quelque chose comme cela. Je crois que son boulot consiste à aller chercher le jus de citrouille pour les réunions, et à voter pour le prix du sourire le plus charmeur. As-tu noté que Gilderoy Lockhart le gagne encore tous les ans ? Ils ont arrêté de se voir pendant un moment après avoir quitté l'école, mais ils se sont rentrés dedans lors d'une fête, et ils sont encore ensemble depuis. Elle a son propre appartement dans un village du Dorchester. Cela rend maman très … »

Harry avait été assis sur l'autre lit silencieusement, essayant de prêter attention à Ron, mais son esprit vagabondait…

« He Harry, qu'est-ce que tu en penses ? Harry ? »

« Heu ? », dit Harry un peu confus. « Désolé, je dois être fatigué… »

« Je disais, Est-ce que Hermione et Krum sont encore ensemble ? Elle m'a parlé de son job chez les Cannons. Tu arrives à y croire ? »

Harry choisit ses mots avec soin. « Bien, elle ne veut pas rester avec lui. Elle dit qu'elle n'a pas pour lui les mêmes sentiments qu'il a pour elle. » Ron eut l'air assez heureux d'apprendre cela, mais il essaya de le cacher. « Et elle ne sent pas en sécurité avec lui. Tu sais, avec l'affaire de l'enlèvement. »

« Je sais ! » S'exclama Ron, sautant sur ses pieds et commençant à faire les cent pas, autant qu'il le pouvait en considérant qu'il était obligé de se voûter la moitié du temps. Il mesurait maintenant plus de six pieds de haut, et le plafond descendait à une hauteur de quatre pieds au niveau du mur extérieur. « Il aurait du mieux prendre soin d'elle ! Après tout, il est majeur, il peut utiliser la magie quand il veut, elle pas ! A quoi pensait-il ? »

Harry ne lui dit pas que Hermione pensait qu'il était possible que Viktor Krum ait en fait coopéré avec les kidnappeurs. « Oui, he bien, elle a dit que Rogue l'avait déjà engueulé à ce sujet. »

« Rogue ?! »

« Il devait rencontrer Sirius en Bulgarie. Et il a ramené Hermione et ses parents chez moi. Tu aurais du me voir sauter quand j'ai ouvert la porte et que je suis tombé nez à nez avec lui ! »

Ron rit. « Oui ! J'aurais aimé voir la tête que tu faisais ! » Il se tint l'estomac, roula sur son lit, puis se rassit et regarda à nouveau Harry. « Alors, elle va rompre avec lui. »

Il lui expliqua alors la situation délicate d'Hermione, et le plan pour que les rendez-vous deviennent plus des sorties de groupe. « Je lui ai dit que j'étais d'accord. Penses-tu que Ginny et toi pourrez venir, et Fred et George ? »

« Probablement. A l'exception de George. Il sort avec Angelina maintenant. »

« Angelina ? N'est-elle pas allée au bal de Noël avec Fred ? »

« Oui, et ils sont sortis ensemble un peu après cela, mais une fois où les deux se sont échangés, …tu sais un truc de jumeaux, juste pour rigoler…, et il s'est avéré qu'elle a préféré George. Fred a été cool avec ça. »

« Est-ce qu'ils changent encore ? »

« Je sais pas. Angelina le saurait en tous cas. Elle a manifestement vu quelques différences entre eux, pour décider qu'elle préférait George. »

Harry se sentit soudain très fatigué. « Partons-nous tôt pour le chemin de Traverse ? » Il se déshabilla et se mit au lit. Ron fit de même.

« Juste après le petit déjeuner. Poudre de cheminette. Mais cela ne devrait pas prendre trop longtemps. Quand nous serons de retour, nous jouerons au Quidditch. Avec Bill et Charlie ici, nous pourrons jouer à quatre contre quatre si Hermione joue. »

« Tu crois qu'elle voudra ? Elle a horreur de monter sur les balais. Et est-ce que Ginny ne jouera pas non plus ? »

« Oh, Ginny jouera. Tu ne l'as jamais vu jouer, n'est-ce pas ? ». Harry secoua sa tête. Ron sourit, mais il essayait très fort de ne pas le faire. Harry se demanda pourquoi ? 'Bien, bonne nuit. » dit-il abruptement, éteignant la lumière.

* * * * *