Je ne possède aucun des personnages de la série

La mission avait été rude, Eliot savait qu'il aurait dû retirer ses vêtements trempés, mais il était aussi épuisé.

Ce texte a été écrit dans le cadre de la Nuit du FOF sur le thème "Camisole"

En espérant que cela vous plaise !

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


A la dernière seconde

Quand Hardison rouvrit les yeux, il comprit immédiatement que sa situation allait rapidement devenir compliquée. Il était bloqué dans une camisole de force et attaché par les chevilles à une chaise fixée au sol dans un sous-sol sans fenêtres. Comment il avait bien pu arriver là ? D'accord, il s'était mis dans la peau d'un odieux trader pour se faufiler dans l'entourage de leur cible, sauf que leur cible, travaillait avec d'autres personnes bien plus dangereuses qui tirait les ficelles dans l'ombre et c'était là que tout avait dérapé.

Hardison se rappelait du canon d'un fusil et une violente douleur avait explosé dans son crâne… puis cela avait été le noir et maintenant, il se retrouvait là, dans cette cave et tout allait tourner au cauchemar assez rapidement, parce que le coup lui avait fait perdre son oreillette. Personne ne pourrait le localiser à temps, il en était sûr.

- Tu as conscience que tu viens de mettre le pied où il ne fallait pas ? Demanda une voix dans son dos.

Hardison frissonna et tourna la tête. Il n'était pas seul dans la pièce ? Et en effet, il ne l'était pas. Il y avait un type à mine patibulaire qu'il n'avait jamais vu, mais qui respirait le sadisme. Avec sa grande cicatrice sur la joue et sa peau halée, il ressemblait aux caricatures de tueurs de cartel qu'on voyait dans tous les films sur les trafiquants de drogue colombiens. Ça ce n'était réellement pas bon signe.

- Vous êtes en train de vous méprendre et…

Hardison n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le type lui donna une violente gifle qui le fit presque basculer de sa chaise.

- Vous n'avez donc rien contre Michael ?

Michael ? C'était bien leur cible qui travaillait avec eux.

- Je voudrais juste devenir son associé et…

- Mauvaise réponse. Déjà il n'a pas besoin d'associer et surtout votre identité est une fausse identité.

- Mais non ! Absolument pas !

- Encore une mauvaise réponse, mais vous apprendrez qu'il ne faut pas choisir une université et une promotion au hasard parce qu'un autre de mes associés a fait la même, en même temps et il ne vous connait pas. Alors ? Qui êtes-vous ?

Hardison frissonna. Ça, ce n'était pas de chance, lui qui prenait tout au hasard pour former ses identités, il avait fallu qu'il tombe sur une personne qui avait réellement fait cette université. Le type lui fit un sourire en lisant sa panique et sortit une arme dont il braqua le canon sur le front d'Hardison.

- Je m'appelle Thomas Harbor et….

- Mauvaise réponse, dit le type en armant l'arme. Un dernier mot ?

Hardison déglutit, c'était idiot, mais il était de passer à l'état liquide tellement il était terrifié. Cette fois c'était la fin. Instinctivement, il ferma les yeux, attendant le pire, mais d'un coup, il entendit un bruit sourd et comprit qu'un corps venait d'être projeté contre la porte. Hardison rouvrit les yeux et tourna la tête en direction de la porte comme l'homme qui se trouvait avec lui. Il y eut un second choc contre le battant et la porte s'ouvrit en grand. Un corps fut projeté à l'intérieur et le type tenta de braquer l'intrus qui était à l'origine de cette entrée, mais n'eut pas le temps de faire feu. Hardison vit une masse sauter sur lui et le plaquer au sol avant de l'assommer d'un violent coup de poing. Le type s'écroula, inerte, et le sauver d'Hardison démonta son pistolet avant de remettre ses cheveux en arrière et de lui adresser un regard en coin à la fois soulagé et exaspéré.

- Tu peux me dire ce qui s'est passé ?

- Eliot ! S'exclama Hardison heureux de voir surgir au dernier moment son meilleur ami pour le sauver.

Eliot soupira, se redressa et se glissant dans son dos pour dénouer sa camisole.

- Tu ne m'as pas répondu.

- J'ai choisi la mauvaise université pour mon profil.

- Bravo, râla Eliot en le redressant avant de faire sauter la chaine qui lui tenait les jambes au sol. Tu as de la chance que je les ai vus te jeter dans le coffre de cette bagnole parce qu'un peu plus et il te flinguait.

- Je le sais figure-toi.

Eliot lui fit les gros yeux et lui donna une petite tape sur le bras.

- Du coup bouge, il ne faut pas rester là. J'en ai neutralisé six, mais ils sont peut-être plus nombreux.