Ca y est, voici le chapitre 6 ! Et oui, comme je révise en ce moment pour
mes partiels, j'ai pas trop le temps d'écrire (-_-) ! Tsukiyo, Mimi yuy, je
voulais vous remerciez pour vos reviews, ça me fait toujours autant
plaisir ! c'est vraiment un encouragement pour moi (^_^) ! bon assez parlé.
Now, go on the story. . .
-Chapitre 6-
Rapprochement
Il fallut peu de temps pour que Tohru fasse la connaissance de tous les Sohmas qu'elle avait connu auparavant : Kisa, Hiro, Hatori, Ayame, Ritsu. Ils venaient tour à tour lui rendre visite dans le restaurant dans lequel elle travaillait, surtout Momiji, Shigure et Yuki. Elle était très heureuse de les connaître. Quand elle était avec eux, elle avait un sentiment étrange comme si leurs présences ravivaient une chaleur qu'elle avait perdue.
« Honda-san ! »
« Ah ! Sohma-sempaï ! Vous avez fini les cours ? » demanda t-elle tout en s'avançant vers lui.
« Vous aussi non ? »
« Oui ! Enfin en week-end ! » elle laissa s'échapper de sa bouche un léger soupir de soulagement puis lui sourit.
Yuki ne pouvait pas résister à ce sourire, le seul rayon de soleil sa triste journée. Il lui sourit à son tour. Cela faisait déjà quelques semaines que Yuki voulait parler sérieusement à Tohru mais n'en trouvait pas le moment. En fait, il avait peur de trop la brusquer, il avait peur de la réaction de son coeur.
« So-Sohma-sempaï, est-ce que vous aimez la soupe de poireau ? » bégaya t- elle.
« Oui ! Pourquoi ? » répondit-il surprit de la question.
« Hm. . . comme ça ! » dit-elle gêné. « Je dois y aller, le travail m'attend. A plus tard ! » continua t-elle.
« Honda-san ne vous surmenez pas, votre santé est encore fragile alors faite attention. » conseilla t-il avec inquiétude.
« Ne vous inquiétez pas, je vais bien ! A plus tard Sohma-sempaï ! » elle parti en lui faisant aurevoir par la main.
'Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiété pour toi. . . parce que tu es bien plus importante que ma propre vie, Tohru.' Se dit-il.
« Tu l'aimes bien, n'est-ce pas ? » dit une voix derrière lui.
« Mitsuhiro-san ! »
« Tohru est vraiment une fille spéciale. Il n'y en a pas deux comme elle. » dit-il en s'avançant.
« Toi aussi tu fais attention à elle. » remarqua le jeune Sohma.
« Pour moi, c'est sans espoir. . . Son coeur appartient déjà à quelqu'un. » dit-il avec le sourire.
« Hein ? »
« Lors d'une discussion elle m'a dit avec espoir et conviction que son coeur appartenait déjà à quelqu'un. Elle a ajouté qu'elle ne savait pas qui il était mais qu'il était là quelque part à l'attendre. » expliqua t-il. « C'est vraiment quelqu'un de bien. » continua t-il.
« Oui, c'est vrai. » affirma Yuki.
« Alors prends soin d'elle. » avec ça il partit, dos face à Yuki et leva la main gauche pour lui dire aurevoir.
Le lendemain.
Dring ! Dring ! Dring !
« Merde ! Personne répond dans cette maison ou quoi ? » Râla Kyo.
« ALLÖ ! » cria Kyo, énervé.
« Heu, excusez moi de vous déranger, je suis bien chez Sohma Shigure- san ? »
« Tohru ? » la voix de Kyo se radoucit.
« Ah ! Kyo-kun, Je téléphonais simplement pour savoir si Shigure allait mieux. Hatori-san m'a dit qu'il était malade quand il est venu au restaurant il y a deux jour ! » expliqua la jeune fille.
« Je crois qu'il est encore couché, il n'est pas encore tout à fait rétabli. » dit-il.
« Dans ce cas, je pourrai passer chez vous ? Shigure-san m'a dit qu'il y avait une jeune fille qui vivait avec vous avant et que maintenant qu'elle est partie, il n'y a plus personne pour s'occuper des tâches ménagères. Alors, j'aimerai lui apporter de la soupe si cela ne vous dérange pas, je ne sais pas, j'aimerai lui être en aide. » dit-elle concernée par la santé de Shigure.
« Heu. . . oui, bien sûr, tu peux passer à la maison ! » répondit-il.
« Ah ! Merci, à tout à l'heure ! » remercia t-elle la voix pleine de joie contente de pouvoir faire quelque chose.
« A tout à l'heure. » Kyo raccrocha. Il ferma les yeux puis un léger sourire vint à ses lèvres. 'Tu n'as vraiment pas changé Tohru, toujours à t'occuper et à penser aux autres avant toi-même. On ne peut vraiment pas résister face à des gens comme ça.'
Quelques heures plus tard dans l'après midi. . .
« Bonjour ! » Kyo la fit entrer dans la maison.
« Shigure est dans sa chambre. » indiqua t-il.
« Oui. J'ai emmené de la soupe de poireaux, c'est bon pour les malades. En même temps, j'en ai fait pour vous tous ! »
La bouche de Kyo s'ouvrit grand par dégoût. Il détestait le poireau mais il ne pouvait pas en vouloir à Tohru, elle avait oublié.
« Qu-que se passe t-il Kyo-kun ? Tu es tout pâle ! » dit-elle innocemment.
« T'inquiète. . . ça va passer. Donne-moi plutôt tes affaires, je vais les poser dans la cuisine. »
« Merci ! Je pense que je ne resterai pas longtemps, juste le temps de voir Shigure-san et de lui réchauffer la soupe. » dit-elle.
« Ok. Si t'as besoin d'aide, je suis dans le jardin arrière. » il posa sa main sur la tête de Tohru puis parti.
'En dessous de sa carapace, Kyo-kun cache une réelle gentillesse. Ca me rend heureuse d'apprendre à le connaître un peu mieux petit à petit.' Pensa t-elle.
*****
Yuki était dans son jardin, ça faisait déjà des heures qu'il y était. Il avait passé toute la matinée au marché pour trouver d'autres plants.
« Bon, il me reste plus qu'à désherber. »
« J'aimerai bien te montrer ce qu'est devenu ce petit potager Tohru. »
'Plus le temps avance, plus je deviens hésitant et je ne sais plus quoi faire. Est-ce que je dois tout te raconter au risque de mettre ta santé en péril ? Le problème est que je ne sais pas comment ton c?ur réagira et je ne le saurai pas tant que je ne te l'aurai pas dit.' Se résonna t-il.
*****
« Tohru-kun, je te remercie de m'avoir rendu visite, merci aussi pour ta soupe, elle m'a remis sur pieds ! » dit Shigure avec reconnaissance.
« Ce n'est rien, ça me fait plaisir de vous aider ! »
« Voudrais tu devenir ma fem ! » Il se fit net fermer le clappé par Kyo qui lui donna un gros coup sur la tête.
« C'est pas parce que t'es malade que tu peux en profiter sale pervers ! » accusa Kyo. Tohru les regardais d'un air embarrassé.
« T'inquiète pas Tohru, tu peux rentrer chez toi si tu veux. Shigure méritait ce coup. »
« Alors à lundi et rétablissez-vous vite Shigure-san ! » dit-elle.
« Aurevoir et encore merci Tohru-kun ! »
Elle leur fit un dernier sourire avant de partir.
'Tiens, Sohma-sempaï n'était pas là. Je me demande ce qu'il est en train de faire. J'aurai quand même aimé le voir. . .' se dit elle.
« Oh ! un petit chemin ! Et si je le prenais, ça à l'air joli par là-bas ! En plus, c'est bizarre mais cette endroit m'a l'air familier. . . »
Au fur et à mesure du chemin, elle avait vraiment l'impression de déjà vu.
'J'ai peut-être rêvé de cet endroit. . . C'est étrange ce sentiment, je l'ai déjà ressentit la première fois où j'ai pris le chemin pour aller chez Shigure-san afin de ramener Kyo-kun chat.'
Au bout du chemin elle trouva un petit jardin avec son propriétaire agenouillé contemplant ces plantes d'un regard serein, il ne remarqua pas la présence de la nouvelle venue. Elle le regarda longtemps, inlassablement, il la fascinait. Pour rien au monde elle ne voulait briser cette atmosphère paisible qui régnait à ce moment là. Mais ses jambes étaient plus rapides que sa tête. Avant qu'elle ne s'en rende compte, elle se dirigeait déjà vers le jeune homme puis se mit à genoux à coté de lui et lui demanda au même moment :
« C'est votre jardin potager sohma-sempaï ? »
Yuki fit un bond par la surprise.
« Hon-Honda-san ! » s'écria t-il. « Qu. . . Comment êtes-vous venue ici ? » demanda t-il.
« Ah, Heu ! Je vous dérange peut-être ! » paniqua t-elle portant sa main à ses lèvres. Elle se leva pour partir quand soudain une main forte mais douce attrapa son poignet.
« Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. . . C'est juste que j'aie été surpris de vous voir ici, c'est tellement inattendu. Mais. . . restez, s'il vous plaît. » dit-il sincèrement.
Il la tira vers le sol où il était lui-même resté à genoux pour qu'elle reprenne la place à coté de lui. Elle se tourna vers les plantes et pendant un moment, ils restèrent silencieux.
« Votre jardin est très beau. On peut voir à travers de ces plantes tout l'amour que vous avez porté en les cultivant. » dit-elle.
« Merci. » il continua. « Honda-san, qu'est qui vous a amené ici ? Vous savez, personne ne connais cet endroit, seulement moi et. . . et vous. »
« Je suis venu amener de la soupe aux poireaux à Shigure-san car Hatori-san m'a dit qu'il était malade, j'en ai profité pour vous en faire à tous. En rentrant, j'ai vu ce petit chemin qui m'a mené jusqu'ici. » expliqua t- elle.
'C'est pour ça qu'elle m'a demandé si j'aimais la soupe de poireaux ! Je me demande qu'elle tête à tiré cet imbécile de chat en voyant la soupe.' Un sourire maléfique se dessina sur ses lèvres à cette pensée. Puis il se retourna vers elle.
« Merci pour la soupe, tu es vraiment gentille Honda-san. » il lui sourit mais cette fois-ci son sourire était rempli de tendresse.
'Tohru, tu es toujours en train de penser aux autres avant toi-même et c'est une des raisons pour lesquelles je t'admire tant et que je t'aime tant.' Pensa t-il.
« Je suis contente ! » dit elle subitement.
« ? » il lui jeta un regard d'incompréhension.
« Je suis contente de vous voir sourire ! Je ne sais pas pourquoi mais quand vous souriez, cela me rend heureuse ! Vous savez, si vous avez des soucis ou des choses qui vous rendent triste, vous pouvez m'en parler si vous voulez. . . » proposa t-elle.
« On dit que les cauchemars peuvent devenir des rêves de bon augure quand on en parle à quelqu'un d'autre. » dirent-il en même temps.
« Hein ? »
'Je me rappelle de la fois où tu m'as dit ces paroles pour la première fois et ça me rend heureux de les réentendre.' pensa t-il.
« Si tu savais, si tu savais combien tes paroles comptent pour moi. . . » murmura Yuki d'une voix tellement basse que Tohru ne put comprendre sa phrase. Cependant, elle put voir des larmes couler des ses beaux yeux gris les unes après les autres. En pleurant, il avait l'impression d'évacuer toutes les émotions qu'il contenait en lui depuis qu'il l'avait revu. Il se sentait libéré auprès d'elle, le simple son de sa voix lui faisait du bien.
« So-Sohma-sempaï ? »
Il se pencha en se dirigeant vers elle pour la prendre dans ses bras. Il posa délicatement sa main gauche sur son dos et l'autre derrière sa tête, les doigts enlacés dans les longs cheveux fluides de la jeune fille. Tohru sentit de l'électricité parcourir son corps au contact du corps doux et chaleureux de Yuki. Ses joues devinrent instantanément rouge.
« Parce que je t'aime, Tohru » murmura Yuki à son oreille. Mais la jeune fille ne put entendre des dernières paroles, elle était déjà inconsciente.
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-Chapitre 6-
Rapprochement
Il fallut peu de temps pour que Tohru fasse la connaissance de tous les Sohmas qu'elle avait connu auparavant : Kisa, Hiro, Hatori, Ayame, Ritsu. Ils venaient tour à tour lui rendre visite dans le restaurant dans lequel elle travaillait, surtout Momiji, Shigure et Yuki. Elle était très heureuse de les connaître. Quand elle était avec eux, elle avait un sentiment étrange comme si leurs présences ravivaient une chaleur qu'elle avait perdue.
« Honda-san ! »
« Ah ! Sohma-sempaï ! Vous avez fini les cours ? » demanda t-elle tout en s'avançant vers lui.
« Vous aussi non ? »
« Oui ! Enfin en week-end ! » elle laissa s'échapper de sa bouche un léger soupir de soulagement puis lui sourit.
Yuki ne pouvait pas résister à ce sourire, le seul rayon de soleil sa triste journée. Il lui sourit à son tour. Cela faisait déjà quelques semaines que Yuki voulait parler sérieusement à Tohru mais n'en trouvait pas le moment. En fait, il avait peur de trop la brusquer, il avait peur de la réaction de son coeur.
« So-Sohma-sempaï, est-ce que vous aimez la soupe de poireau ? » bégaya t- elle.
« Oui ! Pourquoi ? » répondit-il surprit de la question.
« Hm. . . comme ça ! » dit-elle gêné. « Je dois y aller, le travail m'attend. A plus tard ! » continua t-elle.
« Honda-san ne vous surmenez pas, votre santé est encore fragile alors faite attention. » conseilla t-il avec inquiétude.
« Ne vous inquiétez pas, je vais bien ! A plus tard Sohma-sempaï ! » elle parti en lui faisant aurevoir par la main.
'Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiété pour toi. . . parce que tu es bien plus importante que ma propre vie, Tohru.' Se dit-il.
« Tu l'aimes bien, n'est-ce pas ? » dit une voix derrière lui.
« Mitsuhiro-san ! »
« Tohru est vraiment une fille spéciale. Il n'y en a pas deux comme elle. » dit-il en s'avançant.
« Toi aussi tu fais attention à elle. » remarqua le jeune Sohma.
« Pour moi, c'est sans espoir. . . Son coeur appartient déjà à quelqu'un. » dit-il avec le sourire.
« Hein ? »
« Lors d'une discussion elle m'a dit avec espoir et conviction que son coeur appartenait déjà à quelqu'un. Elle a ajouté qu'elle ne savait pas qui il était mais qu'il était là quelque part à l'attendre. » expliqua t-il. « C'est vraiment quelqu'un de bien. » continua t-il.
« Oui, c'est vrai. » affirma Yuki.
« Alors prends soin d'elle. » avec ça il partit, dos face à Yuki et leva la main gauche pour lui dire aurevoir.
Le lendemain.
Dring ! Dring ! Dring !
« Merde ! Personne répond dans cette maison ou quoi ? » Râla Kyo.
« ALLÖ ! » cria Kyo, énervé.
« Heu, excusez moi de vous déranger, je suis bien chez Sohma Shigure- san ? »
« Tohru ? » la voix de Kyo se radoucit.
« Ah ! Kyo-kun, Je téléphonais simplement pour savoir si Shigure allait mieux. Hatori-san m'a dit qu'il était malade quand il est venu au restaurant il y a deux jour ! » expliqua la jeune fille.
« Je crois qu'il est encore couché, il n'est pas encore tout à fait rétabli. » dit-il.
« Dans ce cas, je pourrai passer chez vous ? Shigure-san m'a dit qu'il y avait une jeune fille qui vivait avec vous avant et que maintenant qu'elle est partie, il n'y a plus personne pour s'occuper des tâches ménagères. Alors, j'aimerai lui apporter de la soupe si cela ne vous dérange pas, je ne sais pas, j'aimerai lui être en aide. » dit-elle concernée par la santé de Shigure.
« Heu. . . oui, bien sûr, tu peux passer à la maison ! » répondit-il.
« Ah ! Merci, à tout à l'heure ! » remercia t-elle la voix pleine de joie contente de pouvoir faire quelque chose.
« A tout à l'heure. » Kyo raccrocha. Il ferma les yeux puis un léger sourire vint à ses lèvres. 'Tu n'as vraiment pas changé Tohru, toujours à t'occuper et à penser aux autres avant toi-même. On ne peut vraiment pas résister face à des gens comme ça.'
Quelques heures plus tard dans l'après midi. . .
« Bonjour ! » Kyo la fit entrer dans la maison.
« Shigure est dans sa chambre. » indiqua t-il.
« Oui. J'ai emmené de la soupe de poireaux, c'est bon pour les malades. En même temps, j'en ai fait pour vous tous ! »
La bouche de Kyo s'ouvrit grand par dégoût. Il détestait le poireau mais il ne pouvait pas en vouloir à Tohru, elle avait oublié.
« Qu-que se passe t-il Kyo-kun ? Tu es tout pâle ! » dit-elle innocemment.
« T'inquiète. . . ça va passer. Donne-moi plutôt tes affaires, je vais les poser dans la cuisine. »
« Merci ! Je pense que je ne resterai pas longtemps, juste le temps de voir Shigure-san et de lui réchauffer la soupe. » dit-elle.
« Ok. Si t'as besoin d'aide, je suis dans le jardin arrière. » il posa sa main sur la tête de Tohru puis parti.
'En dessous de sa carapace, Kyo-kun cache une réelle gentillesse. Ca me rend heureuse d'apprendre à le connaître un peu mieux petit à petit.' Pensa t-elle.
*****
Yuki était dans son jardin, ça faisait déjà des heures qu'il y était. Il avait passé toute la matinée au marché pour trouver d'autres plants.
« Bon, il me reste plus qu'à désherber. »
« J'aimerai bien te montrer ce qu'est devenu ce petit potager Tohru. »
'Plus le temps avance, plus je deviens hésitant et je ne sais plus quoi faire. Est-ce que je dois tout te raconter au risque de mettre ta santé en péril ? Le problème est que je ne sais pas comment ton c?ur réagira et je ne le saurai pas tant que je ne te l'aurai pas dit.' Se résonna t-il.
*****
« Tohru-kun, je te remercie de m'avoir rendu visite, merci aussi pour ta soupe, elle m'a remis sur pieds ! » dit Shigure avec reconnaissance.
« Ce n'est rien, ça me fait plaisir de vous aider ! »
« Voudrais tu devenir ma fem ! » Il se fit net fermer le clappé par Kyo qui lui donna un gros coup sur la tête.
« C'est pas parce que t'es malade que tu peux en profiter sale pervers ! » accusa Kyo. Tohru les regardais d'un air embarrassé.
« T'inquiète pas Tohru, tu peux rentrer chez toi si tu veux. Shigure méritait ce coup. »
« Alors à lundi et rétablissez-vous vite Shigure-san ! » dit-elle.
« Aurevoir et encore merci Tohru-kun ! »
Elle leur fit un dernier sourire avant de partir.
'Tiens, Sohma-sempaï n'était pas là. Je me demande ce qu'il est en train de faire. J'aurai quand même aimé le voir. . .' se dit elle.
« Oh ! un petit chemin ! Et si je le prenais, ça à l'air joli par là-bas ! En plus, c'est bizarre mais cette endroit m'a l'air familier. . . »
Au fur et à mesure du chemin, elle avait vraiment l'impression de déjà vu.
'J'ai peut-être rêvé de cet endroit. . . C'est étrange ce sentiment, je l'ai déjà ressentit la première fois où j'ai pris le chemin pour aller chez Shigure-san afin de ramener Kyo-kun chat.'
Au bout du chemin elle trouva un petit jardin avec son propriétaire agenouillé contemplant ces plantes d'un regard serein, il ne remarqua pas la présence de la nouvelle venue. Elle le regarda longtemps, inlassablement, il la fascinait. Pour rien au monde elle ne voulait briser cette atmosphère paisible qui régnait à ce moment là. Mais ses jambes étaient plus rapides que sa tête. Avant qu'elle ne s'en rende compte, elle se dirigeait déjà vers le jeune homme puis se mit à genoux à coté de lui et lui demanda au même moment :
« C'est votre jardin potager sohma-sempaï ? »
Yuki fit un bond par la surprise.
« Hon-Honda-san ! » s'écria t-il. « Qu. . . Comment êtes-vous venue ici ? » demanda t-il.
« Ah, Heu ! Je vous dérange peut-être ! » paniqua t-elle portant sa main à ses lèvres. Elle se leva pour partir quand soudain une main forte mais douce attrapa son poignet.
« Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. . . C'est juste que j'aie été surpris de vous voir ici, c'est tellement inattendu. Mais. . . restez, s'il vous plaît. » dit-il sincèrement.
Il la tira vers le sol où il était lui-même resté à genoux pour qu'elle reprenne la place à coté de lui. Elle se tourna vers les plantes et pendant un moment, ils restèrent silencieux.
« Votre jardin est très beau. On peut voir à travers de ces plantes tout l'amour que vous avez porté en les cultivant. » dit-elle.
« Merci. » il continua. « Honda-san, qu'est qui vous a amené ici ? Vous savez, personne ne connais cet endroit, seulement moi et. . . et vous. »
« Je suis venu amener de la soupe aux poireaux à Shigure-san car Hatori-san m'a dit qu'il était malade, j'en ai profité pour vous en faire à tous. En rentrant, j'ai vu ce petit chemin qui m'a mené jusqu'ici. » expliqua t- elle.
'C'est pour ça qu'elle m'a demandé si j'aimais la soupe de poireaux ! Je me demande qu'elle tête à tiré cet imbécile de chat en voyant la soupe.' Un sourire maléfique se dessina sur ses lèvres à cette pensée. Puis il se retourna vers elle.
« Merci pour la soupe, tu es vraiment gentille Honda-san. » il lui sourit mais cette fois-ci son sourire était rempli de tendresse.
'Tohru, tu es toujours en train de penser aux autres avant toi-même et c'est une des raisons pour lesquelles je t'admire tant et que je t'aime tant.' Pensa t-il.
« Je suis contente ! » dit elle subitement.
« ? » il lui jeta un regard d'incompréhension.
« Je suis contente de vous voir sourire ! Je ne sais pas pourquoi mais quand vous souriez, cela me rend heureuse ! Vous savez, si vous avez des soucis ou des choses qui vous rendent triste, vous pouvez m'en parler si vous voulez. . . » proposa t-elle.
« On dit que les cauchemars peuvent devenir des rêves de bon augure quand on en parle à quelqu'un d'autre. » dirent-il en même temps.
« Hein ? »
'Je me rappelle de la fois où tu m'as dit ces paroles pour la première fois et ça me rend heureux de les réentendre.' pensa t-il.
« Si tu savais, si tu savais combien tes paroles comptent pour moi. . . » murmura Yuki d'une voix tellement basse que Tohru ne put comprendre sa phrase. Cependant, elle put voir des larmes couler des ses beaux yeux gris les unes après les autres. En pleurant, il avait l'impression d'évacuer toutes les émotions qu'il contenait en lui depuis qu'il l'avait revu. Il se sentait libéré auprès d'elle, le simple son de sa voix lui faisait du bien.
« So-Sohma-sempaï ? »
Il se pencha en se dirigeant vers elle pour la prendre dans ses bras. Il posa délicatement sa main gauche sur son dos et l'autre derrière sa tête, les doigts enlacés dans les longs cheveux fluides de la jeune fille. Tohru sentit de l'électricité parcourir son corps au contact du corps doux et chaleureux de Yuki. Ses joues devinrent instantanément rouge.
« Parce que je t'aime, Tohru » murmura Yuki à son oreille. Mais la jeune fille ne put entendre des dernières paroles, elle était déjà inconsciente.
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