Système 10

.

Ha… Ha oui… Pour une fois, y a quand même une forte tendance qui se dessine : Vous lui voulez du mal à Zhong Xing.
Je peux pas dire que je suis contre, j'avoue. Ce personnage m'irrite profondément dans le film.

Donc Zhong Xing va se faire lâcher par tout le monde. Et juste en arrivant dans le nord histoire que ça se passe mal quand il arrive.

Quant a He Shouyue, vu la différence (légère) de résultat avec les autres, on va décaler son propre départ de très peu. Merci à Dodie et Jess pour leurs idées pour le faire partir, elle seront parfaites conjointement !

Et nos deux jeunots se rencontreront aux bains. C'est toujours bien les bains pour faire connaissance.

Dans les idées diverses que vous avez donné :

- GS est celui qui connait QM depuis le plus longtemps

- dans les bains, traces de boue et d'herbe qui peuvent laisser deviner des trucs

- ZX n'étant pas complet quand il a lié KH et XT puisque obtenu après la création de HS, les liens qu'il a avec eux n'ont pas pris correctement et ne tiennent que par la volonté des shishen eux-même.

- les bains, le seul cas où ils n'auront pas leur tenue de prêtre. Et Boya ses armes.

- Les shishen font passer leur devoir et leurs maîtres avant leurs sentiments.

- Il se passe des trucs marrants dans les bains

- Le nord veut juste voir ZX et QM dégager

- ZX pas assez ferme en arrivant dans le nord

- HS sent le lien entre lui et ZX qui s'affaiblit et persuade FY de transférer le lien sur elle.

Chargement 10

Boya descendit de sa monture, misérable. C'était un état auquel il s'était quelque peu habitué depuis son départ de la capitale mais l'univers avait décidé d'en rajouter une couche.

Il pleuvait à verse depuis qu'il était remonté en selle ou presque. Finalement, sa rencontre avec le renard démon aurait eut un peu de positif. Il n'osait imaginer la nuit qu'il aurait passé s'il était resté sous sa fine toile de tente.

Enfin, il aperçut les lumières de l'auberge.
L'auberge… Pourquoi avait-il cru que ce serait une "simple" auberge ? Dans un trou paumé comme celui-là, qu'elle double comme bordel local n'avait rien d'étonnant malheureusement.

Il mis pied à terre, salua sommairement du chef les deux demoiselles courtement vêtues qui lui sourirent puis laissa les rênes de son cheval à un serviteur qui se précipita pour le prendre en charge. Boya lui lança quelques rognures de bronze pour qu'il le bouchonne et le nourrisse.

"- Et une bonne litière épaisse et bien chaude."

La selle était incrustée du sceau impérial comme toutes les selles d'estafettes rapides. Qu'il prenne même le temps de s'arrêter quelque part était ce qui était étonnant. Mais Boya n'était pas une estafette.

Un autre serviteur le conduisit à l'intérieur pour qu'il demande ce qu'il voulait à la tenancière de l'auberge. Il fut soulagé de savoir que Bordel et Auberge étaient virtuellement séparés l'un de l'autre.

"- Un bain, un repas et une chambre."

Un gamin d'une dizaine d'année le conduisit à l'étage. Il ouvrit une porte pour que Boya puisse poser ses fontes sur un lit étroit dans une chambre minuscule. C'était petit mais propre, sec et au confort somme toute suffisant pour une nuit. Une chambre de voyageur. Pas cher et pratique. Il ne demandait rien de plus après trop de nuits à dormir à même le sol.

Le gamin attendit qu'il prenne des vêtements propres dans ses fontes.

"- Je peux nettoyer votre uniforme si vous voulez."

"- Il me le faut pour demain matin."

"- Il sera sec, ne vous en faites pas."

Boya était dubitatif mais une fois dans la pièce de bain de l'établissement, au rez de chaussée, il posa son uniforme dans une panière avant de nouer une serviette autour de sa taille.

Les bains étaient comme ils les détestaient : communs.

Mais il ne pouvait pas se plaindre. Il avait de l'eau chaude ce qui était déjà pas mal.

Il se décrassa rapidement devant un sceau avant de se laisser couler dans le bassin. Il avait de la chance, il était seul.

Ou pas.

A peine avait-il fermé les yeux qu'il sentit du remous. Une masse sortie de l'eau à moins d'un mètre de Boya qui faillit hurler de stupeur lorsqu'il se trouva nez à nez avec un jeune homme souriait trempé jusqu'à la peine de ses longs cheveux détachés.

"- Bonsoir !"

"- NON MAIS ÇA VA PAS LA TETE !" Rugit Boya.

Il avait eut peur ! Et quand il avait peur, il était en colère. Il se sentait en plus humilié de ne pas avoir réalisé qu'il y avait quelqu'un dans les bains. S'il avait su, il serait repartit dès qu'il s'était lavé sans prendre le temps de profiter du bassin chaud et attirant qui faisait du bien à ses ampoules aux fesses. La peau était encore trop tendre pour qu'il ne souffre pas du moindre mouvement

"- Ho, désolé ! Je ne voulais pas vous faire peur !"

Boya se figea une seconde, presque aveuglé par ce sourire si large et si plein de vie. Il y avait une réelle grâce sauvage dans les gestes aussi bien que dans le sourire du jeune homme qui se baignait sans la moindre pudeur. Boya avala sa salive lorsqu'il réalisa qu'il était le seul à avoir une serviette sur les reins.

"- Outrageant !" Outrageant de se balader le cul à l'air là où tout le monde pouvait le voir.

Un cul à l'air que Boya s'efforçait de ne pas regarder mais trouvait très dommageable que la vapeur de l'eau chaude dans la fraicheur relative de la pièce l'empêche de l'admirer correctement. L'homme avait une plastique intéressante après tout. Il était aisé d'en apprendre beaucoup sur un homme grâce à son apparence. Celui là avait une musculature réelle et puissante mais adoucit par une légère couche de graisse qui n'affadissait pas son physique. Il avait un peu de ventre mais son physique était… confortable. Le jeune homme faisait confortable. Voila. C'était le mot.

Confortable.

"- C'est vous qui avez sauté dans l'eau sans vérifier s'il y avait quelqu'un avant." Rappela le jeune homme avec toujours ce sourire de sale môme.

Sa voix était chargée de quelque chose qui faisait étrangement vibrer le sternum de Boya. Était-il vraiment humain ?

Lorsqu'il se leva dans le bassin, Boya recula avec un coassement. Il n'avait aucune envie de se retrouver nez à nez avec les parties génitales d'un autre homme merci beaucoup. Pourtant le jeune homme parvint à se lever sans une seconde tromper sa pudeur grâce à ses cheveux et à attraper la serviette qu'il avait dédaigné jusque là pour se couvrir, au grand soulagement de Boya. S'il n'avait pas vu la face avant, il avait eut une vue imprenable sur le postérieur bien rond du jeune homme.
Boya se prit le visage dans les mains. Mais pourquoi ? POURQUOI subissait-il ça ? Il voulait juste rentrer à sa maison.

"- Vos cheveux ressemblent à un nid d'étourneaux."

Boya sursauta, surpris qu'on lui parle. Il porta la main à son chignon de guingois qu'il avait refait sommairement après s'être lavé les cheveux.

"- Et les vôtres ne ressemblent à rien."

Boya aurait presque pu voir des oreilles de chiot s'écraser sur les côtés de la tête du jeune homme sous son commentaire agressif.

Presque…

Il n'y en avait pas n'est ce pas ?

Toute cette vapeur ne l'aidait pas à distinguer clairement ce qu'il y avait entre eux. Était-ce une trace d'herbe sur le coude du jeune homme qui ne s'était pas présenté ?

Mais Boya non plus donc c'était sans doute de bonne guerre.

Pendant une seconde, Boya ne put que revoir l'énorme renard démon qui avait joué dans l'herbe comme un tout petit.

Était-ce possible que… Machinalement, il chercha sa dague à sa ceinture avant de se souvenir qu'il était tout nu dans l'eau chaude. Il ouvrit discrètement ses perceptions mais aucune aura démoniaque ne l'agressa. L'homme n'était qu'un homme. Un homme bizarre.
Mais les paysans aussi avaient été différents de ce qu'il attendait. La région peut-être ?

"- Voulez vous que je peigne vos cheveux ?"

Cette fois, Boya sauta du bassin.

"- Je sais que cette auberge double comme bordel, mais je n'ai pas demandé a avoir un courtisant pour la nuit !" Parce qu'il ne voyait que ça comme explication à la proposition indécente qui venait de lui être faite.

Le jeune homme parut profondément choqué, voir même blessé de son agression verbale.

Les grands yeux marrons rieurs s'emplirent de peine.

Boya se sentit immédiatement honteux. L'homme n'avait finalement rien fait de mal à part se montrer affreusement cordial. Beaucoup trop d'ailleurs.

"- ET ARRETEZ DE ME REGARDER COMME ÇA !"

Boya s'habilla directement sur sa peau mouillée pour ne plus avoir à supporter le regard de chiot battu du jeune homme.

Il quitta la salle de bain à grands pas pour rejoindre sa petite chambre.

Il s'y enferma le temps de se calmer tout en peignant ses cheveux protestataires. Peut-être qu'il aurait dû accepter l'aide finalement.

Il s'insulta mentalement.
Accepter l'aide d'un courtisan ! Ça ne pouvait finir que d'une façon et sa bourse n'était pas assez pleine pour ce genre de distraction.

Il arriverait demain à la secte ouest, il partirait le plus tôt possible.

Entre le renard démon qu'il avait croisé et l'homme qui l'avait agressé de son enthousiasme dans les bains, le jeune maître de JingYun se sentait physiquement assailli par sa propre inadéquation de se retrouver balancé dans un environnement qu'il ne connaissait ni ne maitrisait. Ses fesses lui rappelaient douloureusement qu'il était un garçon des villes et qu'il ne connaissait rien à la vie au grand air. Ce n'étaient pas les quelques chasses qu'il avait pu faire dans la proche banlieue de JingYun et de la capitale qui avaient put l'habituer à se perdre dans des chemins à chèvres, à curer les sabots de son cheval ou à devoir utiliser de la bouse séchée trouvée dans les champs pour faire son feu et ne pas claquer des dents en pleine nuit malgré son Node doré. Boya avait eut froid, mal partout et était mal nourrit depuis qu'il avait quitté le nid.

Cette brusque gifle en pleine face le laissait à la fois outré, scandalisé et honteux. Voir ce jeune homme profiter de la salle de bain inférieure comme si c'était la sienne, le voir sans pudeur et sans honte lui sourire aussi facilement alors qu'ils ne se connaissaient pas avait heurté de plein fouet toute l'éducation rigoriste que Boya avait reçu depuis qu'il était arrivé à JingYun après la mort de sa mère prêt de quinze ans auparavant.

Le petit garçon terrifié de sept ans s'était juré que plus personne ne lui ferait jamais de mal ni ne prendrait plus jamais l'ascendant sur lui.

Et ce type tout nu y avait réussit en une seconde, juste avec son sourire si large, sa poitrine nue si… BREF !

Boya se sentait rougir. De honte et de confusion. Bien sûr. Pas d'autre chose.

Il finit par appeler à grand cris un serviteur pour qu'on lui monte son diner dans sa chambre.

Dans la salle commune de l'auberge, les jeunes séniors du Temple de l'Est reniflèrent.

"- Pfff. Vraiment, ces envoyés impériaux n'ont aucune éducation."

Qui hurlait comme ça pour appeler un serviteur au lieu d'utiliser la clochette installée dans toutes les chambres et à toutes les tables ? Vraiment ces gens manquaient d'éducation.

"- Bah. Ils se croient supérieur qu'est-ce que tu veux."

"- Même notre nordiste est mieux élevé que ça !"

QingMing eut un pauvre sourire. Il était de plus en plus souvent la cible des petites piques de disciples de l'ouest mais leur agression n'en était jamais vraiment une. Ils étaient juste maladroits et mal à l'aise les uns envers les autres.
Depuis que QingMing avait supplié à genoux Hongruo de le laisser sortir un peu du temple de temps en temps, il accompagnait une fois par semaine les chariots qui allaient acheter du ravitaillement à la ville la plus proche du temple. C'était une récompense pour les maîtres et les séniors de l'ouest de pouvoir sortir un peu et s'encanailler une nuit de temps en temps.

Hongruo avait été tellement déstabilisé de voir QingMing à genoux et le front au sol devant lui pour lui demander une faveur aussi ridicule que juste quelques heures de sortie une fois de temps en temps qu'il n'avait pas su quoi faire à part lui proposer d'accompagner les chariots.

Les remerciements à profusion du tout jeune homme l'avaient encore plus gênés.

Qu'est ce que le Nord lui avait fait pour que cette simple demande soit traitée par QingMing comme un service digne des plus grand honneurs ?

Vraiment plus QingMing passait de temps dans l'Ouest et plus Hongruo était dubitatif quand à son vieil ami Zhong Xing. Qu'est ce qu'il était devenu pour que son élève ait aussi peur de lui et de sa secte ? Juste parce qu'il était un demi-sang ?

Hongruo avait commencé par craindre de ne jamais pouvoir voir autre chose en QingMing qu'un demi-démon mais plus il le voyait s'épanouir comme une fleur de pécher au printemps sous l'indifférence de sa secte et plus il voyait un demi-humain maltraité depuis l'enfance.

"- Qu'est ce que tu en penses, QingMing ?"

Comme à chaque fois qu'on lui parlait sans insulte ni agression réelle, QingMing eut un petit mouvement de surprise. Au début, les disciples de l'ouest l'avaient cru simplet. On ne pouvait pas jouir de l'indifférence, de la solitude et du silence si on était pas un peu… gentil. Petit à petit, ils réalisaient qu'il était juste totalement incapable de savoir comment réagir correctement en société. Comme les enfants battu qu'ils avaient parfois parmi les jeunes shidi qui finissaient par leur tomber dans les pattes.

Ça n'avait pas amélioré l'opinion générale des disciples de l'ouest envers Zhong Xing et le nord. S'ils n'étaient pas devenu très fan du demi-démon pour autant, ils faisaient quand même des efforts pour l'intégrer petit à petit. Déjà, il ne sursautait plus physiquement avec un petit couinement de chiot quand on lui posait une main sur un bras ou une épaule. Il avait toujours un reflexe de fuite, mais plus de terreur contenue. C'était une belle évolution en quelques jours à peine !

Sans doute.

"- Ha… Heu… Je l'ai vu aux bains tout à l'heure." Parce que ça ne pouvait être que lui. "Il m'a l'air très… Distant et… imbus de sa personne." Et charmant, magnétique et affreusement intéressant pour un petit QingMing qui n'avait jamais rencontré un Chasseur de sa vie.

Le danger qu'il exsudait ne pouvait que lui donner envie d'aller lui enfoncer son index dans les flancs pour voir ce qu'il allait faire.

Un reniflement général parcourut la table des disciples de l'ouest. Ils partageaient une grande chambre quand ils venaient là et restaient la nuit parce qu'ils faisaient trop mauvais pour rentrer.

QingMing leur avait proposé d'ouvrir un portail. Proposition qu'il n'avait pas mal prit quand elle avait été refusée une fois qu'on lui avait expliqué pourquoi.

QingMing eut un petit sourire rêveur. Les disciples de l'ouest se donnèrent des petits coups de coude les uns les autres avec un petit signe de tête vers QingMing.

Qu'est ce que le nordiste avait en tête ? A chaque fois qu'il venait avec un groupe d'entre eux pour les courses, il disparaissait dès qu'ils avaient quittés le temple pour ne réapparaitre qu'en fin de journée voir à la nuit, à l'auberge. Comme personne ne s'était jamais plains, ils n'avaient jamais cafté ses absences.

Une seule fois un des séniors l'avait confronté. Qu'est ce qu'il faisait ? Ou allait-il ?
QingMing avait honteusement tiré un lapin à moitié mangé par une mâchoire énorme de son sac.

La raison à son absence était évidente, par besoin d'épiloguer. Le sénior lui avait juste imposé de toujours aller se laver avant de les rejoindre dans l'auberge ce que QingMing faisait avec une maniaquerie absolue.
Hongruo était au courant, ils étaient tous au courant. Il n'y avait rien à dire de plus sur le sujet.

Et QingMing souriait toujours en fixant la porte qui donnait sur les chambres à l'étage.
Le renard semblait piqué par le Chasseur.

"- Vous croyez qu'il va venir au temple ?" Murmura soudain QingMing

Les autres disciples échangèrent un coup d'œil. C'était la première fois que le jeune homme posait une question. C'était la première fois qu'il parlait sans qu'on le lui demande.

C'était… Une bonne chose. N'est-ce pas ?

Le retour dans le nord avait été étrange pour Zhong Xing.

Il n'avait pas ouvert immédiatement un portail au milieu du Yin Yang. Il n'était pas totalement stupide non plus.

Non. Il avait commencé par se rendre sur les plaines de glaces.
Dans ce décors infini de silence, de neige et de vents furieux, il y avait depuis longtemps une petite hutte qui lui servait de refuge lorsque la pression de la secte était trop grande.

Se retrouver seul dans cette retraite pour la première fois depuis une éternité lui parut étrange. Depuis des années, il y venait toujours avec QingMing. Ne plus avoir son élève près de lui était à la fois un soulagement et une irritation. Un soulagement parce qu'il n'avait pas à s'inquiéter de ce que pourrait faire le demi-démon qui pourrait lui cause de l'embarras. De l'irritation aussi parce que QingMing lui appartenait. Avoir du le laisser en arrière était la preuve de son échec et de son incapacité à garder le contrôle de sa secte. Était-il donc si faible qu'on avait pu le supplanter aussi aisément alors qu'il s'absentait juste quelques jours pour une simple Chasse Nocturne avec QingMing ? Les actes de ses maîtres avaient été réfléchis de longue date pour qu'ils puissent embaucher des assassins professionnels. Ce genre de talents coutaient chers. Très chers.

Dès qu'il le pourrait, il devrait mener un audit étroit sur les finances du Temple ainsi que sur les finances personnelles de ses maîtres et des anciens. Pour avoir autant d'argent, il était quasi certain qu'ils avaient allègrement magouillés.
Et lui, pauvre idiot, n'avait rien vu, trop occupé qu'il était à devoir régner sur la monstruosité de son élève.

QingMing n'avait révélé sa vraie nature que depuis peu mais pour Zhong Xing, ce n'était finalement pas une surprise. Ça avait toujours été caché là bien à l'abri sous le vernis de respectabilité et d'éducation qu'il avait donné au renardeau lorsqu'il avait décidé de faire de lui le projet de sa vie.

Zhong Xing en venait à se demander s'il n'aurait pas du lui offrir le même destin qu'à sa mère. Depuis des années, il le voyait souffrir de ce qu'il était sous la pression des vrais humains. S'il avait mené sa mission à bien jusqu'au bout, QingMing n'aurait pas autant souffert. Le Yin Yang ne se serait pas déchiré de l'intérieur comme c'était le cas depuis des années. Et lui n'aurait pas été mis dans cette situation inconfortable où il allait devoir se battre pour ce qui était sien.

Zhong Xing n'avait jamais été un guerrier. QingMing était bien plus attiré par la violence que lui. Depuis que le gamin avait dix ans, dès qu'il avait fallut recourir à la force mais que l'usage de shishen n'était pas nécessaire, c'était QingMing qui avait pris les devants pour protéger son maître. Zhong Xing l'avait toujours laissé faire parce que ça l'arrangeait bien. A présent, il le regrettait amèrement. S'il avait régné un peu plus sur le besoin de violence de QingMing, aurait-il pu davantage retenir le renard de prendre le contrôle et de dévorer tout ce qu'il avait mis si longtemps à créer avec son élève ?

Son pauvre QingMing…
A être seul ici, dans les plaines de glace, Zhong Xing regrettait amèrement les dernières semaines. Il aurait dû protéger davantage son élève de lui-même. Il aurait du savoir que la moindre étincelle pouvait ranimer le renard. Il aurait du savoir que QingMing était fragile au point de s'abandonner à la monstruosité à la moindre excuse.

Maintenant qu'il n'avait plus le renard blanc sous les yeux, Zhong Xing pouvait battre sa couple sur sa faiblesse évidente. Il n'avait pu protéger son élève. Il n'avait pu protéger sa secte.

Tout pointait vers la même chose.

Il était faible.

Il était faible et l'était depuis des années et des années.

Il était déjà faible quand il s'était entiché de Fangyue au point de lui laisser un substitut de sa personne.

Sa faiblesse, ses sentiments, étaient la cause de sa chute et de tous ceux qui l'entouraient.

Il était heureux qu'il se soit débarrassé d'une partie d'entre eux lors de la création de son esclave de papier. Il y restait néanmoins en partie attaché.
Zhong Xing était sur que c'étaient les fantômes de ses sentiments d'attachement qui l'avaient poussés en partie à prendre QingMing sous son aile comme il l'avait fait.

Il aurait du faire de lui son shishen et non son élève. Il aurait pu l'élever de la même manière. Il aurait pu le protéger de lui-même. Mais il n'aurait pas été son élève. Il n'aurait pas été en danger à cause de la secte et n'aurait pas été un danger pour la secte.

Zhong Xing avait été un idiot qui avait fait passer ses propres sentiments avant la raison et la logique au point qu'ils en payaient tous le prix.

Il avait prit sa décision.

Lorsqu'il aurait à nouveau le temple sous son contrôle, il récupèrerait QingMing et ferait de lui son shishen. Puisqu'il ne pouvait faire confiance à personne pour le protéger de lui-même et contrôler sa nature profonde, il le ferait lui-même. Il avait choisit de prendre la responsabilité de la vie du demi-renard quand il lui avait laissé la vie sauve après la mort de sa mère. C'était sa responsabilité de le protéger et de protéger les autres de lui.
Satisfait enfin de sa décision, Zhong Xing appela à lui ses shishen.

Ils le rejoignirent avec force son et lumière avant de s'incliner devant lui.

"- Maître ? Que se passe-t-il ?" S'inquiétait Xue TianGou.

Le tengu avait tendance à beaucoup questionner son maître lorsqu'il ne l'appelait pas uniquement pour du combat. Être tous les quatre ici, au milieu des plaines de glace, sans ennemis visibles, allait forcement lui faire poser moult questions sur la situation.

"- J'ai besoin de vous pour m'aider. Gold Spirit a déjà du vous expliquer sommairement ?" L'esprit de chance haussa les épaules. Il n'en savait guère plus que les autres. "Je fais face à une mutinerie de la part des anciens du Yin Yang. Ils ont tentés de nous tuer avec QingMing. Nous avons pu fuir, mais nous ne serons pas à l'abri avant que je n'ai pu reprendre le contrôle du Temple."

Kuang HuaShi fronça les sourcils mais c'est Gold Spirit qui posa la question avant lui.

"- Où est QingMing ?"

"- Je l'ai laissé dans l'ouest."

"- … Pourquoi ? Lui et ses propres shishen auraient pu nous aider."

"- C'est à cause de lui que je suis dans cette situation" Aboya Zhong Xing, agacé qu'on discute ses décisions. "Vous allez m'aider à reprendre le contrôle de la secte."

"- … et QingMing ?"

"- Quoi QingMing ?"

"- Qu'est ce que vous allez faire de lui" Insista Gold Spirit.

Il était le shishen de Zhong Xing depuis son adolescence. Il avait été le premier à le rejoindre. Il était déjà là lorsque Zhong Xing avait ramené au temple un tout petit demi-renard terrifié, couvert de son propre sang autant que de celui de sa mère. Il était celui qui avait baigné QingMing avant de l'installer dans une boite en bois avec un coussin et une couverture parce qu'il était trop petit et trop menu pour un lit. Gold Spirit était celui qui avait soigné les premiers coups que QingMing avait reçus de ses camarades de classe quand ils avaient commencés à le maltraiter. Il était celui qui avait essuyé un nombre de fois incalculable ses larmes et qui l'avait bercé dans ses bras pendant des nuits entières pendant que le petit garçon pleurait toutes les larmes de son corps parce qu'il ne comprenait pas ce qu'il faisait de mal pour que les autres le détestent ainsi. Il était juste un petit renard qui avait perdu sa maman ! Pourquoi les humains prenaient-ils plaisir à lui faire du mal ?

Les deux autres shishen n'étaient arrivés qu'après, alors que le petit renardeau avait déjà un peu grandit même s'il était émotionnellement toujours aussi fragile. Ils l'avaient élevés à trois, mais c'était surtout Gold Spirit qui avait été son premier ami et son premier confident là ou les deux autres étaient devenu des parents de substitution, bien davantage que Zhong Xing. Que le Maître du Yin Yang ne s'en soit jamais aperçut était problématique.

"- Ce que j'aurais du faire dès le début lorsque j'ai décidé de lui laisser la vie sauve."

"- … Vous l'avez abandonné là-bas, n'est-ce pas ?"

"- Ce n'est que momentané. Je retournerai le chercher pour faire de lui mon shishen dès que possible."

Le bruit caractéristique de portails qui s'ouvrent fit sursauter le petit groupe qui se mettait lentement en colère.

"- IL EST LA !"

Gold Spirit n'eut que le temps de protéger Zhong Xing d'un bouclier pour lui éviter de se prendre une flèche dans la gorge. Les maîtres qui les avaient retrouvés avait amené avec eux plusieurs gardes ? Des assassins ? Les questions seraient pour après.

Xue TianGou et Kuang HuaShi ne montrèrent aucune pitié pour protéger efficacement leur maître. Ils épargnèrent de leur mieux les disciples mais pas les assassins.
Le combat dura peu de temps. Ils étaient trop forts pour leurs opposants et les assassins ne s'attendaient pas à être confrontés à des shishen. Ils moururent avec efficacité et enthousiasme, comme s'ils avaient attendu ça toute leur vie.

Snow Hound retira ses serres de la gorge d'un des assassins pendant que son compagnon finissait d'attacher les disciples bâillonnés et horrifiés d'avoir vu leur tentative de meurtre tomber à l'eau à cause des servent de Zhong Xing.

Zhong Xing qui semblait particulièrement satisfait de la situation.

"- Parfait. Je savais que nous pouvions reprendre le contrôle efficacement."

"- Nous n'avons pas finit notre discussion." Rappelèrent les shishen.

Et ce n'étaient que quelques maîtres isolés. Pas l'intégralité des conjurés. Ils étaient des dizaines de maîtres et d'anciens dans le Temple. Et ils avaient des shishen eut aussi. Ceux-là s'étaient juste montrés stupides à l'extrême.
Zhong Xing commençait à s'agacer. Quoi ? Quel était le problème encore.

"- Vous croyez vraiment que QingMing acceptera d'être votre shishen ?"

"- Peu importe. C'est ce que j'aurais du faire de lui dès le début."

Une certaine horreur apparu sur les visages des trois esprits. C'était vraiment Zhong Xing qui disait ça ? L'homme qui les avait séduit pour qu'ils acceptent de devenir ses shishen en prônant le respect et l'écoute de ses subordonnés ? Et il voulait s'imposer à QingMing ? Faire de lui son esclave ? Alors que le jeune demi-sang le considérait comme un père ?

Pire, QingMing accepterait probablement.

Le jeune demi-sang serait prêt à sacrifier sa liberté, sa vie, sa cultivation, son humanité même, juste pour que l'homme qui avait prit soin de lui soit satisfait. C'était comme ça depuis que Zhong Xing l'avait prit sous son aile. QingMing lui obéissait de son mieux, quel qu'en soit le prix sur sa propre santé, qu'elle soit physique ou mentale. C'était…. Intolérable.

Gold Spirit ne pouvait en accepter davantage.

Zhong Xing lâcha un cri de douleur lorsque le lien entre Gold Spirit et lui se brisa avec la violence d'une verre en cristal jeté sur un sol en pierre.

L'esprit de chance avait du sang qui lui coulait du nez et des yeux mais il restait digne et rigide devant son ancien maître.

"- Je refuse de continuer comme ça avec vous. J'ai accepté un adolescent curieux et qui avait bon cœur. Vous êtes devenu un monstre cruel et froid qui n'a plus que sa propre satisfaction à l'esprit. C'est finit pour moi." Gold Spirit en avait les larmes aux yeux.

Il avait adoré l'adolescent un peu timide et fragile qui avait évolué pour devenir un homme solide mais doux jusqu'à ce qu'il parte pour la capitale. Ce qui s'y était passé avait tué une partie du partenaire qu'il avait choisit d'épauler et de servir. Il ne pouvait continuer comme ça. Pas alors qu'il le voyait s'auto-détruire chaque jour un peu plus sans pouvoir rien faire pour lui. Et voila qu'il comptait faire la même chose à l'enfant qu'il avait élevé ? Il comptait lui arracher son libre arbitre et l'enchainer à lui non comme son partenaire mais comme son esclave ? C'était impossible. Il ne pouvait accepter.

Zhong Xing tomba soudain à genoux lorsque deux des trois liens qu'il avait encore avec ses shishen se brisèrent à leur tour.

Xue TianGou et Kuang HuaShi souffraient tout autant que Gold Spirit du lien déchiré avec leur ancien maître mais pas plus que l'esprit de chance ils ne pouvaient tolérer ce qu'ils entendaient. Comme Gold Spirit, ils avaient accepté de devenir les servants du chef du Yin Yang à cause de ses qualités morales. Depuis qu'ils étaient ses shishen, ils les avaient vu s'étioler lentement. Petit à petit, ils avaient vu l'humain devenir de plus en plus froid et dur au point de devenir oublieux de tous et toutes autour de lui. Les gens n'avaient plus d'importance. Uniquement les règles de la secte et comment il pouvait les utiliser pour la secte. Et pour lui.

Xue TianGou et Kuang HuaShi n'avaient rien à ajouter à ce que Golf Spirit venait de dire.

Ils n'avaient plus rien à dire à l'homme qui les avait déçu au-delà de toute prédiction.

Ils ne pouvaient que partir sans regarder en arrière.
La trahison était celle de Zhong Xing. Pas la leur.

He Shouyue s'effondra soudain sur le sol alors qu'il était en train de parler à l'impératrice. La cour se mit immédiatement à bruisser de questions pendant que deux gardes se précipitaient pour aider le Prêtre Impérial à se mettre à genoux pour se reprendre.

L'impératrice s'était tut et attendait.

La Princesse d'approcha avec inquiétude malgré son apparence imperturbable.

"- He Shouyue Daren ?"

Le Prêtre Impérial saignait de la bouche, des yeux, du nez et des oreilles. C'était comme s'il avait prit le choc en retour d'une multitude de gifles données très vites l'une après l'autre. Mais surtout, il sentait un vide au fond de sa poitrine qu'il mit quelques instants à comprendre. S'il n'avait jamais rencontré ses frères shishen qui servaient son maître avec lui, ils étaient à présent… Partit. Morts sans doute. Un Shishen ne quittait pas son maître sur un coup de tête. Pour que les trois aient disparus avec une telle soudaineté et une telle violence, il avait du se passer quelque chose. Et pourtant… Ils n'étaient pas partit pareil. Le premier coup de boutoir avait été atroce. Les deux autres plus légers. Comme s'ils étaient déjà ténus à la base et ne tenaient plus que par habitude. Ou comme s'ils avaient été créé imparfaits depuis le début. A moins qu'il n'en manque une bonne partie ?

He Shouyue posa une main sur sa propre poitrine. Il savait parfaitement ce qu'il était. Son maître l'avait créé à partir de sa propre substance et c'était sa vie qui lui donnait la sienne. Son existence parasitait celle de Zhong Xing. Si son maître était dans une situation où il venait de perdre trois shishen d'un coup, il ne pouvait sans doute pas se permettre de subvenir à l'existence d'un quatrième, ce qui expliquait son évanouissement soudain autant que la douleur.

Un long frisson remonta dans le dos du shishen de papier lorsqu'il reprit conscience. Il ne faisait que perdre et retrouver conscience depuis la gifle mentale qui l'avait jeté par terre. On l'avait déplacé ?

"- He Shouyue Daren. Comment vous sentez vous ?"

"- Je… Ne sais pas ?"

Le physicien de la Princesse prit son pouls pour s'assurer qu'il était hors de danger. He Shouyue grimaça lorsqu'il vit une ombre grise fugitive sur sa peau. Le papier menaçait de se révéler à la vue de tous. Il fallait qu'il face quelque chose.
Si son maître était à ce point en mauvaise posture qu'il ne pouvait plus subvenir à son existence, le shishen de papier avait à présent la certitude qu'il disparaitrait à la mort de son créateur.
He Shouyue ne pouvait le tolérer. Il avait été créé pour Fangyue. Il ne pouvait en aucun cas se laisser disparaitre sans tout faire pour protéger son existence. L'Ordre Absolu de sa création ne tolèrerait pas qu'il se laisse disparaitre. L'Ordre Absolu ne tolèrerait pas la mort de Zhong Xing. Le vieux cultivateur n'avait, finalement, aucune importance à part comme réserve de pouvoir pour permettre à He Shouyue d'exister.

Si Zhong Xing était en train de s'éteindre, il fallait juste un autre maître à He Shouyue.

"- He Shouyue."

"- Princesse."

"- Que s'est-il passé ?"

Le shishen prit très vite sa décision. Il chassa le physicien d'un regard avant de répondre à la princesse. Ses dames de compagnie attendaient à la porte mais il n'avait pas besoin de parler très fort.

"- Je crains que mon existence n'épuise celle de Zhong Xing Daren." La Princesse pâlit immédiatement, perdu entre son amour déçut pour l'homme qui l'avait abandonné et la copie carbone qu'il lui avait laissé mais qui lui était totalement dévoué.

Sans He Shouyue, elle serait probablement devenue folle. A cause de Zhong Xing et de sa conduite envers elle. Elle n'était pas exempte de responsabilité bien sûr. Elle aurait du lui dire clairement qu'elle voulait qu'il reste. Mais elle était trop faible, trop épuisée, mentalement anesthésiée par les années, les siècles même à vivre une vie trop longue et sans amour.
Elle se retrouvait maintenant devant un choix cornélien.

Elle pouvait perdre He Shouyue, elle pouvait perdre Zhong Xing, elle pouvait perdre les deux, ou elle pouvait n'en perdre aucun.

Zhong Xing l'avait abandonné. Elle l'avait déjà perdu.

He Shouyue était là et bien là, esclave de son existence, de sa création, fabriqué pour l'aimer et la servir inconditionnellement quoi qu'il se passe.

Elle ferma les yeux un instant.
Dans son ventre, elle sentit le Serpent s'agiter.
Pour la première fois depuis qu'elle avait choisi d'être l'Hôte du Serpent, elle n'avait jamais prit une seule décision par égoïsme.

Pour une fois, elle s'y résolu.

"- He Shouyue, qui puis-je faire pour toi ?"

Pas pour Zhong Xing. Pour lui.

Le shishen en ressentit une joie indescriptible. Entre son maître et lui, Fangyue le choisissait, lui. Aurait-il pu… mais il pouvait. Lui pouvait pleurer. Ça faisait partie des cadeaux que Zhong Xing lui avait fait quand il l'avait créé. Si Zhong Xing ne pouvait plus pleurer, ce n'était pas le cas de He Shouyue.

"- Il me faudrait un autre maître, ou une maitresse. Quelqu'un avec assez de force pour subvenir à mon existence." Quelqu'un qui avait assez de force en lui pour qu'il puisse la sucer comme le parasite qu'il était.

Fangyue ne fut pas longue à prendre sa décision.

"- Comment ? Comment puis-je faire de toi mon shishen ?"

He Shouyue aurait-il été seul avec elle qu'il aurait fondu en larmes de joie. Il se contenta de prendre la douce et fine petite main de la Princesse pour la serrer contre son cœur.

"- Je vais vous apprendre."

Fangyue n'avait pas la force elle-même. Mais le Serpent en elle en avait bien assez pour le nourrir. Et dans la foulée, ironiquement, nourrir la vie de He Shouyue serait toujours de l'énergie que le Serpent n'aurait pas pour sa prochaine réincarnation.

Question 28 : Xue TiangGou, Gold Spirit et Kuang HuaShi partent-ils à la recherche de QingMing ou reprennent-ils complètement leur indépendance.

/polls/poy9RrDN3nJ

A- A la recherche de QM

B- Partent pour reprendre leur indépendance chacun de leur coté

Question 29 : Est-ce que Boya attaque à vue QingMing lorsqu'il aura appris qu'il est le demi-démon qu'il est venu chercher et évaluer.

/polls/BJnX4obe8nv

A- Oui

B- Non

Question 30 : Est-ce que Boya comprend que QingMing est le renard démon qu'il a croisé sans que personne ne le lui dise ?

/polls/GPgV35b7pZa

A- Oui

B- Non

Question 31 : Que fait Boya de QingMing quand il apprends qu'il est le demi-démon qu'il est venu chercher et évaluer.

/polls/LVyKxa4w6n0

A- Le ramène dans l'est pour évaluation par ses pairs

B- Reste avec lui un peu dans l'ouest pour tenter de comprendre qui il est

C- Le ramène dans le nord sans se poser de question

D- Tente de le tuer parce que RENARD !

E- Est perdu et se tourne vers Hongruo pour quelques conseils

Question 32 : Zhong Xing parviendra-t-il à reprendre sa place de chef de secte d'une façon ou d'une autre

/polls/w4nWDQbY5gA

A- Oui

B- Non.

C- On verra plus tard, pour l'instant, il souffre c'est bien

Question 33 : A la capitale, He Shouyue découvre son indépendance. Est-ce que je me concentre un peu plus sur lui ou reste-t-il en side story ?

/polls/PKglzRG19yp

A- Il reste en Side-story

B- Je veux davantage de He Shouyue.

Fin des votes le 12 Novembre a 23h59