Hello !
Me voici de retour aujourd'hui pour le 154e nuit du FoF !
Bon je sais que vous pouvez avoir l'impression qu'on s'éloigne de l'univers d'Orgueil et Préjugés avec les derniers chapitres que je vous ai offert, mais en fait pas vraiment... Puisqu'ici Roy n'a pas de sœur et ne possède pas la moitié du Derbyshire... J'ai un peu "sauté" ce passage d'O&P dans ma version Royai. Et aussi, comme Riza n'a pas de sœur et que Kimblee représente la noirceur de Wickham... Il n'y a pas de Lydia en fuite avec Wickham ! J'ai donc remplacé cela par la disparition de Riza, et au sujet de tout ce qu'il se passe après cela (notamment le mariage entre Lydia et Wickham) c'est un peu tout ce qu'il se passe ici dans cette version Royai de O&P. Bref, ça veut également dire que la fin de l'histoire approche ! Hihi.
Je vois aussi dans vos commentaires que deux ou trois personnages se tirent la vedette au sujet de la complice de Kimblee *émoji qui tire la langue*, comme vous vous en doutez, je ne dévoilerai aucun indice ! Je vous laisse le découvrir par vous-même *émoji clin d'œil*.
Aujourd'hui je vais aborder le thème numéro un de cette 154e nuit du FoF : "Puzzle".
Bonne lecture.
Sei.
Ps : Merci à LénaFMA, Musing-and-Music, Luciole, L'atelier des Chats, Pixiel et eirame pour les commentaires !
Chapitre 25 : Puzzle.
Le Général Grumman souffla, éreinté. Tout ceci n'était absolument plus de son âge, mais sa petite-fille avait disparu juste après leur toute première rencontre, ce n'était pas un hasard, il en était sûr. Ça avait forcément un lien avec lui... Et juste pour ça, il ne pouvait pas se reposer sur ses lauriers, même si la fatigue le poursuivait. Il se reposerait plus tard, quand il saurait sa petite fille saine et sauve.
- Mon Général, vous devriez rentrer vous cou...
- Je rentrerais chez moi quand ma petite-fille sera rentrée à la maison ! Tempêta le vieillard en coupant sa secrétaire, lui offrant un regard dur.
La jeune femme en fut confuse. Elle était l'une des rares personnes à savoir qu'il avait une petite fille puisque c'était elle qui arrangeait tous ses rendez-vous. Elle avait été heureuse d'apprendre qu'il n'était plus seul, car même si le vieux Général ne se confiait que très peu et n'était pas des plus bavard sur sa vie privée, elle pouvait ressentir à quel point il souffrait de la solitude de cette vie de famille qui lui manquait tant. Et voilà qu'à peine apprenait-il l'existence de sa petite-fille et qu'il faisait sa rencontre qu'elle disparaissait...
- Je suis désolée... Se confondit-elle en excuse, s'inclinant. Souhaitez-vous une tasse de thé peut-être ? Proposa-t-elle alors.
Elle ne pouvait rien faire de plus pour l'aider que de rester à sa disposition et de veiller à ce qu'il reste réveillé.
- Un café corsé, très corsé, répondit alors Grumman en étouffant un bâillement.
Sa secrétaire approuva et quitta le bureau. Le Général était exténué et il devait prendre sur lui pour ne pas piquer du nez sur les dossiers éparpillés sur son bureau... Pour ne pas lui faciliter les choses, il avait une réunion prévue avec le gouvernement dans quelques jours.
Une réunion de la plus haute importance puisque le gouvernement, lors de la réunion précédente, avait soumis l'idée de faire annihiler tous les titres d'alchimistes d'état existant dans le pays et d'annuler l'examen. L'idée étant que les alchimistes ne soient plus associés à l'armée et qu'ainsi, en cas d'attaque, on ne puisse plus les utiliser comme arme de guerre.
Grumman n'était pas contre cette idée, puisque derrière, le gouvernement proposait tout de même de faire reconnaître les alchimistes grâce à un diplôme qui les déclarerait alchimiste d'Amestris. De plus, étant personnellement proche d'un alchimiste, le Colonel Mustang, il lui avait demandé ce qu'il pensait de cette proposition et il l'avait totalement approuvé.
Puisqu'il était le porte-parole de l'armée depuis le décès du dernier Généralissime, c'était à lui qu'incombait la décision de signer ce nouveau traité de loi en accord avec le gouvernement.
- Mon Général, voici votre café, s'exclama sa secrétaire en revenant dans le bureau.
Grumman la remercia tandis qu'elle posait sa tasse devant lui.
- Le Colonel Mustang attend également de l'autre côté de la porte...
- Faites-le entrer, répondit le vieillard avant même que sa secrétaire ne puisse le proposer elle-même.
Elle s'inclina avant de quitter le bureau et de laisser entrer l'alchimiste.
- Colonel ! Avez-vous du nouveau ? S'enquit le vieillard une lueur d'espoir dans le regard.
Il venait tout juste de revenir de son déplacement diplomatique dans le sud et ne pouvait donc pas s'occuper aussi personnellement qu'il le voudrait de la disparition de sa petite fille... S'il rendait l'affaire publique, les choses iraient plus vite, mais cela pourrait également mettre en péril la signature du nouveau traité... Riza serait considérée comme sa petite fille illégitime, même si ce n'était pas vraiment le cas, simplement parce que jusqu'à présent, il n'avait jamais clairement annoncé avoir une descendance...
Face à lui, son subordonné secoua négativement la tête, il semblait tout aussi anéanti que le vieil homme.
- Je refuse de croire que son corps puisse gésir quelque part en attendant d'être retrouvé ! S'exclama-t-il le regard dur et impénétrable.
Tout comme le Général Grumman, des cernes se percevaient sous ses yeux, signe qu'il n'avait pas beaucoup dormi dernièrement.
- Je le refuse également... Renchérit le Général, bien d'accord avec lui. Mais pourquoi sommes-nous sans nouvelles ? Poursuivit-il en soufflant.
Une demande de rançon les rassurerait tellement ! Parce qu'au moins, ils auraient la certitude qu'elle était toujours en vie. Pourquoi les ravisseurs gardaient-ils le silence ? Serait-ce pour les mettre à bout de nerf ? Car si tel était le cas, ils étaient sur le point d'y parvenir... Grumman voulait tellement apprendre à connaître sa petite fille.
Leur première rencontre avait été si brève ! Riza ne s'était même pas encore ouverte à lui. Il l'avait sentie si refermée sur elle-même, ne parlant que très vaguement de ce qu'elle ressentait vraiment... Il ignorait si c'était ce que voulait son caractère ou simplement parce qu'elle ne le trouvait pas encore digne d'avoir sa confiance. Il voulait gagner sa confiance. Il ne pourrait jamais rattraper toutes ses années qu'ils avaient perdus, ni même la soulager de tout ce qu'elle avait dû endurer depuis la mort de sa mère... Mais il voulait s'assurer que son avenir soit prometteur.
Il voulait veiller sur son bonheur et son évolution. Lui apporter tout le soutien qu'elle lui laisserait lui apporter, parce qu'il voyait bien qu'elle était le genre de femme indépendante et souhaitant se débrouiller par elle-même, mais il était sa famille, celui sur qui elle pouvait se reposer en cas de coup dur.
Mais pour que tout ceci puisse un jour se réaliser, il avait besoin que sa petite fille continue de faire partie de sa vie.
- Quand comptent-ils se manifester ? Ajouta-t-il, soucieux.
Il s'adressait plus à lui-même qu'au Colonel lui faisant face, pourtant ce dernier se posait exactement la même question. Ils avaient plusieurs pièces de puzzles éparpillés devant eux, mais c'était comme s'il leurs manquait la pièce la plus importante, celle qui leurs permettrait de relier ensuite toutes les autres entre elles.
- Pensez-vous que cela puisse avoir un lien avec la signature du traité de loi ? Questionna le Colonel.
Il serait absurde de penser qu'elle avait été enlevée parce qu'elle lui plaisait... Certes, Clary se sentait plus heureuse depuis que Riza avait disparu, mais il connaissait la sœur de son subordonné et elle ne serait pas assez folle pour tenter une telle chose ! Et puis Riza était beaucoup plus maligne que Clary !
Et si Clary avait engagé quelqu'un pour orchestrer son enlèvement ?
Mince... Ça, elle serait assez dingue pour le faire... Avec de l'argent, on peut faire faire n'importe quoi à n'importe qui ! Mais Jean le tuerait s'il se mettait à suspecter sa sœur...
Et puis de toute façon c'était absurde, Clary avait bien vu dans quelle colère il s'était mis devant elle... Continuerait-elle à garder le silence après cela ? Il n'y croyait pas. Clary était une peste, une garce de la pire espèce, mais elle avait un minimum d'éducation et n'irait pas attenter à la vie d'autrui pour tenter de s'emparer de son cœur, surtout que même ainsi, il ne changerait pas d'avis, son cœur battait et battrait pour toujours pour Riza, il n'en serait pas autrement.
- Très peu de personnes sont au courant de ce traité, tout ce qui concerne l'armée reste confidentielle tant que les lois ne sont pas appliquées... Souffla le Général, ramenant le Colonel à la réalité.
L'alchimiste fronça les sourcils, réfléchissant à ce que venait de dire son supérieur.
- Cette loi ne concerne qu'une très brève poignée de personnes... S'exclama-t-il. Les alchimistes d'état, énonça-t-il avec un regard entendu avant de jeter un regard sur sa montre d'alchimiste. Je ne comprends pas pourquoi ils seraient contre cette signature, murmura-t-il alors pour lui-même, toujours en pleine réflexion. Ils auraient l'assurance de ne pas être envoyé sur le champ de bataille comme arme de guerre en cas de conflit, ils auraient la possibilité de choisir ! Poursuivit-il.
Si seulement il avait pu avoir le choix à l'époque d'Ishval. Il s'était rendu sur le champ de bataille pour protéger son pays. Mais lorsqu'on lui avait ordonné d'exterminer toute la population Ishval grâce au pouvoir de son alchimie... Ça l'avait anéanti et ça avait remis en question tous ces principes... Il en était ressorti totalement détruit... Et il n'était pas le seul, le commandant Armstrong ne s'en remettait toujours pas non plus... Le Docteur Marcoh avait fui, par honte... Ils vivaient tous avec cette culpabilité ! Tous ?
- Bordel ! S'écria-t-il en tapant du poing sur le bureau.
- Quoi ? Sursauta le vieillard, ne s'attendant pas à une telle réaction de la part de l'alchimiste.
- En fait, je crois que je connais un alchimiste qui pourrait être contre la signature de ce traité ! Renchérit-il avec une flamme de colère étincelant dans son regard.
To be continued...
