Hello !
J'espère que le chapitre d'hier soir vous a plu :D. Je pense poster un chapitre par jour jusqu'à mercredi matin (puisque le délai et jusqu'à 13h et que je ne reprends le travail que mercredi après-midi), soit quatre pour cette 154e nuit du FoF !
Aujourd'hui me voici avec le thème numéro trois de cette 154e nuit du FoF : "Camisole".
Bonne lecture.
Sei.
PS : Merci à Musing-and-Music, lénaFMA et L'atelier des chats pour leur commentaire *émoji bisou cœur*.
Chapitre 26 : Camisole.
- Pourriez-vous être plus précis !? S'exclama Grumman suite à la remarque du Colonel Mustang sur la possibilité qu'un alchimiste puisse être contre la signature du traité de loi.
Parce que lui, il ne voyait absolument personne qui pourrait être contre... Tous les anciens sbires du Généralissime King Bradley avaient été arrêté non ?
- Solf J Kimblee, grogna le Colonel, interrompant le Général dans ses interrogations.
- Kimblee ? S'étonna le vieillard en écarquillant les yeux.
Il ne connaissait pas vraiment le personnage, mais visiblement, le colonel, lui, semblait bien le connaître.
- Également connu sous le titre d'alchimiste écarlate... Maugréa ce dernier.
Il n'avait jamais aimé Kimblee. Durant la guerre, il avait été si "joyeux" d'effectuer sa mission. Comment pouvait-on être heureux d'abolir une civilisation entière !? Ce type n'était qu'un psychopathe... Sa place était dans un hôpital psychiatrique enfermé dans une camisole de force.
Malheureusement, King Bradley ne le voyait pas de cet œil là et aujourd'hui, ce cinglé était en liberté. Il faudrait qu'il se fasse prendre à commettre un crime pour pouvoir l'enfermer mais ce fourbe était trop malin pour ça...
Bordel ! Il serait tout à fait capable d'avoir enlevé la petite fille du Général Grumman pour faire pression et ça expliquerait le fait qu'ils n'avaient pas reçu de demande de rançon, ce n'était pas le genre de la maison... Le seul truc qu'ils récupéreraient avec Kimblee, c'était un corps sans vie et encore... Vu que sa lubie était de tout faire exploser...
- BORDEL ! Frappa-t-il une fois de plus le bureau, refusant d'admettre cette éventualité.
De toute façon, comment aurait-il pu apprendre que le Général avait une petite fille alors que tout le monde l'ignorait ? Il devait forcément y avoir une autre explication !
Mais ils avaient tout retourné au moins quatre à cinq fois avec son équipe... Plus il y réfléchissait et plus Roy sentait qu'il touchait au but en se concentrant sur l'alchimiste écarlate.
- Savons-nous où il se trouve ? Questionna Grumman.
Roy secoua négativement la tête.
- Je n'en ai pas la moindre idée... Souffla-t-il.
Kimblee était du genre discret, par contre là où il y avait quelque chose qui l'intéressait, il ne se trouvait jamais bien loin. Et puisque la réunion avec le gouvernement avait lieu ici à Central City, il devait forcément se trouver dans le coin.
- Quelque chose me dit qu'il est ici, en ville, poursuivit-il.
Les deux hommes réfléchissaient à un moyen de le coincer. Il faillait qu'ils le forcent à sortir de son trou. Mais comment ? Ce n'était pas comme s'ils pouvaient dévoiler ce qui se complotait. Si la presse apprenait qu'on avait kidnappé la petite fille du Général Grumman pour empêcher la signature d'un nouveau traité de loi... Ça ferait du grabuge et ce serait Kimblee qui marquerait des points, pas eux.
- Je pense que cette chère Madame Christmas est la seule à pouvoir réellement nous aider, souligna le vieux Général en faisant référence à la tante du Colonel.
Roy approuva, de toute façon, Chris était déjà sur le coup. Il n'avait qu'à la prévenir d'orienter ses recherches sur l'alchimiste écarlate et le tour serait joué, il fallait juste espérer que les recherches apporteront des résultats cette fois-ci.
oOo
Chez les Havoc l'ambiance aussi était tendue. Depuis son retour à Central, Jean n'attendait qu'une seule chose, le moment de discuter avec sa sœur. Il avait tellement de chose sur le cœur... Autant sur sa "relation" avec Rebecca, que sur la disparition de la meilleure amie de la brune.
- Grand-frère, je n'ai jamais voulu te causer du tort, je te le promets, minauda Clary, le regard faussement effaré avec ses yeux grands ouvert et sa main devant la bouche ouverte.
Elle était si bonne comédienne, il se détestait tellement de n'y avoir vu que du feu pendant tout ce temps.
- Ne joue pas la vierge effarouchée avec moi ! S'emporta-t-il.
Sa patience avait des limites et les derniers jours qu'il avait passé à retrouver Rebecca les avaient dépassés. Un seul mot de travers et il exploserait.
- Dis-moi que tu n'as rien à voir avec la disparition de Riza, renchérit-il, le regard mauvais.
Clary en déglutit. Elle n'avait pas l'habitude de voir son frère remonté autant contre elle.
- Comment peux-tu penser une chose aussi horrible ! Se scandalisa-t-elle.
Elle posa une main sur son cœur, outrée, mais cela n'attendrit absolument pas son frère.
- Tu as bien échangé ma lettre avec la tienne pour faire en sorte que Rebecca ne veuille plus jamais entendre parler de moi ! Expliqua-t-il fou de rage.
Rebecca lui avait tellement fait la misère quand il avait débarqué chez elle, tout penaud. Elle lui avait claqué la porte au nez en lui disant d'aller brûler en enfer avec sa garce de sœur alors qu'il lui avait avoué qu'il l'aimait... Ça faisait mal de se sentir autant rejeté... Elle lui en voulait parce qu'il protégeait sa sœur même après ce qu'elle avait fait... D'accord, elle n'était pas une enfant de cœur... Mais elle restait sa sœur et il ne pouvait pas lui tourner le dos. Elle avait simplement besoin d'être remise sur les rails. Bien entendu, Rebecca refusait de l'accepter...
C'était malheureux à dire, mais s'il ne s'était pas pointé chez Rebecca pour lui annoncer la disparition de Riza, il n'était même pas sûr qu'elle l'aurait suivi à Central City. Elle ne l'avait d'abord pas cru, pensant qu'il essayait de la manipuler... Mais elle avait fini par voir que son inquiétude était sincère... Depuis elle l'ignorait, tout ce qui intéressait Rebecca, c'était de retrouver sa meilleure amie et si l'y aider lui permettait d'arranger les choses entre eux, alors il ferait tout pour, parce qu'il était sûr d'une chose, Rebecca était la femme de sa vie. Elle n'était pas parfaite et avait un sacré caractère, mais il l'aimait d'un amour si sincère, personne ne lui arriverait à la cheville dans son cœur.
- Je voulais simplement te protéger, je ne voulais pas qu'elle te brise le cœur, s'expliqua la blonde, faussement penaude.
Cette remarque de Clary le fit doucement rire...
- Super, ce n'est donc pas elle qui me l'a brisé, mais toi ! Ironisa-t-il en la fusillant du regard.
Parce que la déception amoureuse qu'il vivait à l'instant, il la devait entièrement à sa sœur ! Les choses se seraient passées complètement différemment si Rebecca avait reçu sa lettre et non celle de sa sœur.
- Je pensais que tout allait mieux entre vous... S'exclama Clary, réellement surprise de réaliser qu'en fait non.
- Ça te rend heureuse de réaliser que non hein ! S'énerva son frère devant son semblant sourire.
Clary le perdit tout aussitôt, effrayée par la réelle colère de son aîné.
- Rebecca n'est là que parce que Riza a disparu, aboya-t-il, lui faisant ainsi comprendre que les choses n'étaient pas encore gagnées.
Enfin, au moins elle était là... Mais les circonstances ne s'y trompait pas, elle ne lui pardonnait pas... Il avait presqu'envie de s'excuser d'avoir réagi ainsi. Qu'est-ce qu'il aimerait qu'elle comprenne que Clary était de sa famille et qu'on ne choisissait pas sa famille. Et surtout, il avait reçu une éducation qui disait qu'on n'abandonnait pas ses proches et qu'il le veuille ou non, Clary était sa sœur et c'était son rôle de veiller sur elle et de s'assurer qu'elle ne fasse pas de bêtises. Il ne pourrait jamais lui tourner le dos.
- Au moins sa disparition vous réconciliera peut-être, s'exclama d'ailleurs cette dernière en haussant les épaules, surprenant le blond.
Il fallait vraiment que Jean gère sa colère parce que là, il était à deux doigts de se défouler sur sa peste de petite sœur. Devait-il changer de propos sur ce qu'il venait de penser !? Non parce que là... Comment pouvait-elle dire une chose pareille bordel de merde ?
- Mais tu n'es vraiment pas bien dans ta tête, s'affola-t-il. Comment ai-je pu faire pour ne jamais m'en apercevoir !
Et cette remarque était sincère. Pendant des années il avait laissé sa sœur l'accompagner partout et notamment à chaque fois que son supérieur se trouvait là. Il l'avait laissé l'aborder et le draguer pour se venger de toutes ses fois où il lui avait volé ses conquêtes. Clary était le genre de fille qui l'intéressait autrefois, mais comme elle était sa sœur, il savait que jamais le Colonel ne tenterait quelque chose, parce qu'on ne se jouait pas de la famille de ses collègues. Pourtant, il n'avait jamais stoppé Clary dans ses espoirs illusoires de conquérir le cœur de son supérieur... Peut-être aurait-il dû ?
Et si elle avait agis par jalousie !? Et si sa sœur avait ruiné son propre bonheur juste parce que Rebecca était la meilleure amie de Riza ? Afin de s'assurer que jamais, son supérieur ne recroisse la route de Riza en l'éloignant de la brune... Bordel, en réfléchissant ainsi, sa sœur était encore plus cinglée qu'il ne le paraissait... Il priait pour qu'elle n'ait rien à voir avec la disparition de Riza parce que sinon, il ne répondrait plus de rien.
- Tu es vraiment bonne à enfermer à double tour ! Grogna-t-il avant de secouer la tête et de souffler un bon coup, histoire de se calmer un peu.
Il avait besoin d'une cigarette !
- Tu sais quoi, conclut-il. Je pense que c'est mieux d'arrêter cette discussion ici avant que je n'aie un geste que je pourrais "peut-être" regretter, fulmina-t-il les poings serrés. Mais je tiens à t'informer que si j'apprends que tu as un lien de près ou même de très loin avec la disparition de Riza, tu regretteras d'être ma petite sœur !
To be continued...
