Bonjour, bonjour !

Aujourd'hui troisième chapitre de cette 154e nuit du FoF et nous aborderons le thème numéro quatre : "Revenir" ! Bon d'accord, ce thème est très simple à aborder surtout quand on sait qu'on aimerait tous voir revenir une certaine blonde en bonne et due forme dans la vie d'un certain Colonel lol.

En tout cas je vous souhaite une bonne lecture.

Sei.

PS : Merci à L'atelier des chats, Luciol et LénaFMA pour leur commentaire.


Chapitre 27 : Revenir.

Plusieurs heures, pour ne pas dire jours, passèrent encore sans trouver aucune trace de Riza. Plus le temps s'écoulait et plus les chances de la retrouver en vie s'amenuisait, mais Roy, tout comme le Général Grumman refusait d'admettre cette possibilité. Riza était forcément en vie, il ne pouvait en être autrement.

Si personnes n'avaient encore de réponses à fournir, les choses avaient pourtant bien évolué durant ce laps de temps. Roy et son bras droit avaient beaucoup discuté et Jean avait suggéré de faire appel à un détective pour faire surveiller sa sœur de manière purement personnel. De ce fait, cela ne concernait absolument pas le Général Grumman, ni le Colonel et si sa sœur avait un lien avec la disparition de Riza, ils le sauraient et cela n'aurait donc aucune incidence avec les affaires directes de l'armée.

Mais le rapport du détective ne fut pas concluant et ils durent se rendre à l'évidence, aussi garce qu'elle l'était, Clary n'était pas en cause dans cette affaire de disparition. D'un certain côté, Jean en fut soulagé, car il ne se serait jamais remis d'une telle chose ! Mais de l'autre, ça voulait dire qu'ils repartaient bredouilles...

Kimblee avait forcément un complice au courant de tout.

Si au début Jean et Roy s'étaient dit que Clary avait entendu l'info en espionnant Roy, concernant la relation qu'il y avait entre le Général Grumman et Riza, ils sembleraient que ce ne soit pas le cas. Donc qui avait pu en être au courant ?

Ils ne trouvaient toujours pas de réponses à cette interrogation.

- T'es sûre qu'une des filles de Chris n'est pas dans le coup ? Suggéra Havoc, en pleine réflexion.

Ils étaient tous les deux dans le manoir Mustang afin d'être tranquille et d'être sûr qu'aucune oreille indiscrète n'écoutait aux portes, Clary avait interdit de séjour dans les lieux.

Ils avaient élus domicile ici car Jean avait toujours du mal à rester sous le même toit que sa sœur et vu la quantité de chambre, c'était également plus facile de faire séjourner Rebecca ici et d'ainsi calmer les tensions entre les deux en ne restant pas enfermé dans la même pièce. Et puis pour la survie de Clary, il ne valait mieux pas qu'elle séjourne sous le même toit que Rebecca.

- Chris a une totale confiance en ses filles, répondit Roy en fronçant les sourcils. Elle n'accepte pas n'importe qui dans son équipe, signala-t-il avec un regard entendu.

S'il y avait eu des soupçons à avoir avec l'une des filles de Chris, Roy l'aurait su automatiquement par sa tante, il ne comprenait pas que son subalterne puisse s'inquiétait à ce sujet.

- Peut-être, mais qui d'autre à part elles pourraient être au courant ? Insista le blond, qui n'en démordait pas.

Pour lui, son supérieur donnait trop de valeur au ressenti de sa tante, mais peut-être qu'elle était tout simplement aveuglé par l'une des filles. Peut-être même étaient-elles plusieurs dans les coups ! Il n'était pas sans savoir que certaines d'entre elles en pinçaient pour le beau brun qui lui servait de supérieur. L'amour pouvait vous faire faire n'importe quoi ! Il suffisait de regarder Clary qui avait essayé de détruire son histoire avec Rebecca simplement pour éloigner Riza de la vie de son supérieur pour toujours... Sans y parvenir...

- N'écarte pas cette piste ! Renchérit-il avec un regard bienveillant mais très sérieux. J'ai été jusqu'à faire suivre ma sœur pour s'assurer de son innocence !

Et ça, c'était quelque chose qu'il n'aurait jamais cru faire. Si lui l'avait fait, son supérieur pouvait tout aussi bien le faire avec les filles de sa tante.

Pendant un instant, il crut que son supérieur l'enverrait paître, il resta un instant silencieux, mais bon ça lui arrivait de plus en plus au fil des jours, il ne dormait que très peu et généralement quand il s'effondrait de sommeil, Jean l'entendait hurler dans ses cauchemars et il se réveillait toujours en panique et couvert de sueur... Il n'avait jamais vu son supérieur dans cet état. Pour lui, il était certain que Riza était son âme sœur. C'était drôle de se dire qu'ils avaient rencontrés leurs âmes sœurs en même temps ! M'enfin, il aurait pu rire de la situation si celle-ci n'était pas aussi critique et dramatique...

- Tu as raison, finit par répondre le Colonel, sortant le fumeur de ses pensées. Je vais voir avec Chris si elle ne trouve pas l'une de ses filles étranges en ce moment...

Jean était rassuré de constater que son supérieur restait ouvert à tous les indices. Ils ne devaient épargner aucune piste. Le temps était compté, la réunion du Général Grumman avec le gouvernement avait lieu le lendemain. Il fallait qu'ils retrouvent Riza avant la signature du nouveau traité de loi parce que sinon il était clair que la jolie blonde ne serait jamais retrouvée vivante, retrouvée tout court...

- Allons-y maintenant, renchérit l'alchimiste en se levant soudainement.

Le fumeur en fut légèrement déstabilisé.

- Maintenant !? Répéta-t-il, incrédule.

Son regard se posa sur l'horloge murale, il était plus de vingt-trois heures.

- Oui, le bar de Chris est encore ouvert à cette heure-ci, informa Roy. Et on n'a plus une minute à perdre.

Même si le blond resté étonné par cette soudaine envie de la part de son supérieur, il n'insista pas. Il agissait sous l'adrénaline qui le tenait éveillé et si on lui mettait une piste sous le nez, il se jetait dedans jusqu'à ce qu'on lui prouve par A plus B que ce n'était pas possible. Il fallait se lever de bonheur pour le faire revenir sur une décision. Il n'y avait que les réponses qui l'intéressait.

Ils partirent donc tous deux pour le bar de Chris où ils furent accueillis par une gérante surprise de les voir débarquer à presque minuit.

- Vous avez découvert quelque chose !? S'enquit-elle dès qu'ils furent tous trois dans son bureau.

Le Colonel ne répondit pas et lança un regard vers son subalterne histoire de lui faire comprendre "C'est toi qui l'as dit, c'est toi qui l'annonces". Jean observa donc autour de lui, histoire de vérifier que personne ne se cachait dans un coin puis souffla à voix base à la gérante du bar.

- La piste sur ma sœur n'a mené nulle part... Du coup on s'est dit... Enfin, je me disais, rectifia-t-il après avoir vu le regard que lui lançait son supérieur. Je me disais que peut-être...

Il ne savait pas trop comment amener la chose... Roy était persuadé que Chris connaissait ses filles par cœur... Et si c'était réellement le cas ? Et si elle se moquait de lui ?

Non, il ne fallait pas qu'il doute, ils devaient explorer toutes les pistes ! La vie de Riza était en jeu, il ne comprenait même pas que son supérieur n'avait pas exploré cette piste dès le début car après tous, les seuls personnes qui savaient que Riza était sur Central, c'était les employés du bar, le Colonel, le Général Grumman et lui. Et peut-être bien Clary puisque sa peste de petite sœur avait des oreilles partout.

- Pensez-vous que l'une de vos filles n'ait pas apprécié que le Colonel s'intéresse à Riza ? Osa-t-il enfin demander.

Après tout... Il y avait de quoi colporter de la jalousie !

En tout cas Chris parut surprise par cette question à laquelle elle ne s'attendait visiblement pas.

- Les filles savent très bien que je n'autorise aucune relation avec les membres de ma famille, expliqua-t-elle alors, le regard sévère.

Elle ne tolérait aucun écart à ce sujet. Un peu comme la loi qui interdisait la fraternisation entre militaire dans l'armée. Elle l'appliquait également dans son bar, puisque les filles travaillaient en relation "non-officielle" pour l'armée, elle considérait qu'elles faisaient indirectement parti de l'équipe du Colonel et que donc toute relation était prohibée.

- Je le conçois, approuva le blond qui connaissait la règle de Chris. Mais dans l'histoire, Riza n'a jamais désobéi à cette règle, c'est le Colonel qui lui a fait des avances ! Des avances qu'elle a rejetées.

- Où veux-tu en venir Havoc ? Grogna l'alchimiste qui n'appréciait pas vraiment qu'on lui rappelle ce jour où Riza l'avait rejeté.

Et puis, ce n'était pas comme s'il la considérait réellement comme l'une des filles de sa tante, pour lui Riza n'avait rien à faire dans ce milieu. Et surtout, il appréciait la règle de sa tante pour avoir un peu la paix et pas les filles sur le dos, mais s'il décidait réellement de sortir avec l'une des filles, sa tante n'aurait rien à y redire.

- Et si l'une d'elle avait entendu les avances que vous avez faites à Riza ? Renchérit le blond, sérieux.

Après tout, ce n'était pas inenvisageable et les filles étaient formées pour fouiner et dégotter des informations très confidentielles...

- Même si c'était le cas, qu'est-ce que tu imagines ? Fronça les sourcils l'alchimiste, peu convaincu.

Il n'en avait que faire que les autres filles sachent qu'il en pinçait pour Riza, c'était sa vie privée et elles n'avaient rien à y redire. Ce n'était pas parce qu'il était connu pour être l'un des célibataires les plus prisé de la Capitale qu'il avait l'intention de le rester éternellement pour le grand plaisir de toutes ses filles qui craquaient pour lui. S'il était célibataire c'était tout simplement parce qu'il n'avait pas encore trouvé la fille de ses rêves et pour lui, c'était Riza. Lors de leur rencontre, s'il l'avait dans un premier temps mal jugé et clairement insulté, il s'était très vite rendu compte que c'était parce qu'elle provoquait en lui un sentiment qu'il ne comprenait pas. Ce ne fut qu'après l'avoir blessé qu'il se rendit compte que ce sentiment n'était pas quelque chose de négative... Il s'en voulait tellement car les choses auraient pu être totalement différente si sa jolie blonde ne lui en voulait plus pour son écart de jugement...

- Par jalousie, elles auraient pu vouloir se débarrasser d'elle, suggéra le blond, sortant le brun de ses pensées.

- C'est stupide, rétorqua-t-il tout aussitôt.

Si toutes les filles qui avaient le béguin pour lui s'entretuaient...

M'enfin, le point que soulignait Jean n'était pas totalement stupide, car Riza ne faisait pas partie de ces filles qui avaient le béguin pour lui, c'est lui qui avait le béguin pour elle... Donc elle devenait une cible potentielle en fait...

- Je ne trouve pas que c'est stupide, intervint Chris, sceptique. Tu sais, certaines des filles t'admirent comme un frère ou une idole, d'autres ont un béguin pour toi mais savent très bien qu'il n'y aura pas d'avenir, mais certaines filles te vouent un culte et sont persuadées qu'un jour tu les "verras" et qu'elles te plairont...

- Oui, un peu comme les illusions de Clary, souligna Jean devant la remarque.

- En effet, approuva la gérante. Du coup cette théorie n'est peut-être pas si ridicule. En plus, je trouve ça étrange que nous tournions autant en rond...

Elle n'aimait pas être aussi longue à trouver des réponses... Pourtant, elle avait mis ses meilleures filles sur le coup, celles qu'elle trouvait digne de confiance. L'une d'elle n'était-elle pas en train de se jouer d'elle ?

- Vous pensez que la fille qui serait responsable de la disparition de Riza brouillerait les pistes ? L'interrogea Jean.

Chris fronça les sourcils, c'est exactement ce qu'elle était en train de se dire et c'était difficile à admettre.

- Ce n'est pas à exclure... Grogna-t-elle, furieuse de savoir que peut-être l'une des filles l'aurait berné.

- Mais comment faire pour savoir qui ? Renchérit le blond.

- J'ai déjà quelques noms en têtes, et je pense que Vanessa pourrait peut-être nous aider, s'expliqua alors la gérante.

- Vanessa ? Répéta Roy, surpris.

Chris confirma d'un hochement de tête, intriguant encore plus le brun.

- Oui, c'est elle qui était la plus proche de Riza pendant les quelques jours qu'elle a passés ici, expliqua-t-elle. Et c'est officiellement la seule fille qui est au courant des sentiments de Roy pour Riza.

Ce fut au tour de Roy d'approuver ce fait.

- Ça ne devrait pas plutôt faire d'elle notre principal suspect ? S'exclama le blond, fronçant les sourcils.

- Je ne pense pas, mais nous devrions très vite le savoir...

To be continued...