Salut à tous! voilà la suite Et encore merci pour vos reviews!

Et pour changer, voilà les réponses aux reviews avant le chapitre!

Lullule voila la suite! J'espère qu'elle te plaira! lol.

Ikuko Lol, c'est pas grave si t'es pas la première à reviewer! Et voici la suite!

Maryange Tu en veux plus? Eh bien, tu seras servi dans les derniers chapitres mais pour l'instant, faudra te contenter de ça! J'espère que ça te plaira lol.

Gwenny Beh, oui, je sais qu'il n'y a pas bcp de gars qui écrivent. Sinon, pour la Sorbonne... je dirais pas jusque là mais c'est ce qui se passe à Nanterre et à Jussieu. Lol

Alician Content que ma fic t'aie laissée sans mot ;-) Voilà la suite!

Nono: lol, pauvre Ron, tu l'as dit! voilà la suite!

Sandrine: mdr, j'aime bien ta review. Bah, pour mon esprit tordu, je n'avais jamais rencontré de fille ayant un esprit tordu alors, je sais pas... lol.

Bon, assez discuté: place à la suite!

CHAPITRE 4 ou Harry découvre l'horrible machination.

- Arrêtez tout de suite Dolores ! Comment osez-vous céder ainsi à la rancoeur d'une haine personnelle ?

Tout le monde vit avec stupéfaction la main de Rogue tordre le poignet d'Umbridge avec une telle violence qu'elle fut forcée de lâcher son fouet.

- Mais lâchez-moi espèce de fou, je me plaindrai au ministère, hurla Umbridge.

- Comme il vous plaira. Mais j'objecterai que c'est par haine pour l'élève Weasley que vous sollicitez son renvoi et non pas parce qu'il a outrepassé vos règles stupides, cria Rogue.

- Mes règles stupides ! Mais comment osez-vous, sale individu ? Brute épaisse ! Lâchez- moi maintenant !

Rogue la lâcha et la laissa s'enfuir à travers les couloirs, suivie de Macgonagall et Trelawney qui pleurnichaient de ce qu'une jouissance immense leur était supprimée. Au milieu de la classe, en état de choc, Ron grelottait. Rogue l'enveloppa doucement dans une cape et le fit sortir de la salle en faisant signe à Harry et à Hermione de le suivre. Ils se rendirent tous dans le bureau de Dumbledore où ils seraient, comme l'assura Rogue, plus tranquilles. Harry, même s'il n'était pas seul, se sentait mal à l'aise au souvenir de ce qui s'était passé la veille avec son professeur de potion. Ce dernier les invita à s'asseoir. Puis il secoua un petit flacon sous le nez de Ron qui retrouva tout d'un coup ses esprits et toisa les environs d'un air affolé.

- Calmez-vous Mr Weasley, tout va bien, dit Rogue d'une voix douce. Je crois que je vous dois une petite explication pour ce qui s'est passé aujourd'hui. Comme je l'ai fait remarquer, ce n'est pas un hasard si c'est vous que le professeur Macgonagall a choisi comme nouveau sujet d'expérience. J'ignore ce qu'il lui prend mais le professeur Umbridge a une influence très néfaste sur elle et je suppose qu'elles ont dû se mettre d'accord avant le cours.

- Mais se mettre d'accord sur quoi, demanda Hermione précipitamment d'une voix apeurée.

- Sur la meilleure façon de l'humilier ; et de procéder à son renvoi du même coup car voyez-vous, Ron est en quelque sorte le fils que son mari a toujours refusé de lui donner.

- QUOI ! hurla Ron, vous voulez dire que le professeur Umbridge est ma mère ?

- Non pas exactement, reprit Rogue en lui adressant un sourire bienveillant. N'aie crainte, Molly Weasley est bien ta mère.

Harry sursauta en entendant Rogue tutoyer un élève. C'était si étrange mais en même temps, cela lui sembla tellement naturel...

- Mais mon père ? Ne me dites pas que... bégaya Ron.

Rogue soupira profondément et reprit :

- Hélas ton père n'est pas Arthur Weasley, je le crains. Mais laisse moi te raconter l'histoire que j'ai entendue de la bouche de l'un des principaux intéressés car à cette époque, je n'avais même pas encore fait brûler mon premier moldu. Ce que tu vas entendre va sans doute te faire très mal mais il faut que tu saches la vérité pour te remettre de ce qu'il t'est arrivé aujourd'hui. Et puis ta mère serait contente, je crois, que tu apprennes enfin la vérité. En fait, en sortant de l'école, ta mère n'avait obtenu aucun diplôme. Elle fut sans doute la pire calamité que Poudlard n'ait jamais porté.

A ces mots les yeux de Ron s'emplirent de larmes mais Rogue, imperturbable, poursuivit.

- Bref ! Elle ne savait pas où travailler et, vu ses terrifiants états de service, personne ne se serait risqué à l'embaucher. Alors elle fut obligée de, heu, mmh, de, de se prostituer.

Le mot était lancé. Ron se sentit défaillir :

- QUOI ? Ma mère, une pute ?

- Oh et même l'une des plus fameuses du pays à ce que l'on m'a dit, fit Rogue sur un ton léger. A l'époque, elle officiait à Pré-au-Lard. Le patron des Trois Balais s'en souvient encore. L'autre jour encore, lorsque j'y suis allé, il disait à qui voulait l'entendre : « ah ça, la Molly, c'était une sacrée salope. Je crois bien qu' y a que l'train qui lui est pas passé d'ssus. »

- Professeur, je vous en prie ! s'écria Hermione qui voyait le visage de Ron se décomposer peu à peu. Un peu de tact !

- Désolé, dit Rogue qui ne le paraissait pas le moins du monde. Toujours est-il qu'elle a rencontré beaucoup d'hommes et qu'elle a gagné une petite fortune à l'époque. Hélas, hélas, elle eut la faiblesse de tomber amoureuse, ce qui est fatal lorsque l'on exerce une telle, hum, profession.

- Et cet homme dont elle était amoureuse, c'était mon père, n'est-ce pas ? demanda Ron entre deux sanglots.

- Oui effectivement. Et c'est de cet homme que Dolores Umbridge était follement amoureuse. Lui ne savait trop qui choisir, ce qui le poussa à dire non à Dolores lors de l'échange des consentements, à l'Eglise. Ta mère a dilapidé ses économies pour le garder près d'elle le plus longtemps possible. Mais il a fini par les quitter toutes les deux. Le professeur Umbridge pense que c'est de la faute de ta mère si ton père ne l'a jamais épousée, voilà pourquoi elle te poursuit de sa haine.

- Mais, professeur, alors, qui est mon père ?

- Eh, bien, c'est... le professeur Dumbledore.

Tous sursautèrent en entendant cela. Hermione poussa un cri et Harry s'évanouit.

- Quoi, Dumbledore est mon père ? Mais c'est impossible enfin ! Pourquoi ma mère ne m'en a jamais parlé ? beugla Ron.

- Je suppose qu'elle n'a pas voulu te faire de peine. Vois-tu, après son départ, elle s'est mariée et elle a fondé un foyer.

- Mais et tous mes frères alors ?

- Ils ne te l'ont jamais dit parce que ta mère le leur avait formellement interdit. Mais ils sont tous issus de pères différents. En fait, pendant quelques années, le Terrier ne fut qu'une gigantesque partouse connue par tous les notables d'Angleterre.

- Mais c'est dégueulasse ! Je veux dire... Comment est-ce possible ? hurla Ron, en larmes.

- Eh bien en fait seule ta sœur Ginny est la fille d'Arthur Weasley. En tout cas, tout cela explique qu'Umbridge se soit fait un devoir de faire virer Dumbledore et de tenter de faire de même avec toi.

- Mais, et pour les frères Crivey, demanda Harry qui venait de se réveiller et qui n'avait cure des soucis familiaux de Ron.

- Je crois hélas que leur sort est scellé. A l'heure qu'il est, ils doivent déjà être dans le Poudlard Express, déclara Rogue avec une pointe de tristesse dans la voix.

Ce fut au tour de Harry de pleurer cette fois. Comment la vie pouvait-elle se montrer si injuste ? Finalement, le professeur Umbridge avait bien atteint son but : le faire souffrir au maximum pour lui faire regretter d'être venu au monde. Les frères Crivey étaient les seuls qui auraient pu lui remonter le moral en cet instant d'intense solitude. Qu'allait-il faire maintenant ?

- Mais alors, dit soudain Ron, Dumbledore fréquentait des prostituées ?

Rogue fit une grimace comme s'il lui répugnait de répondre à cette question :

- Pas vraiment pour tout dire. Il avait rencontré ta mère alors qu'elle faisait ses études à Poudlard et qu'il était encore professeur de métamorphose.

Face à l'incrédulité de Ron, sa grimace s'accentua et il déclara :

- Elle faisait partie des jeunes enfants livrés à Dumbledore par Voldemort.

- Mais alors la pensine disait vrai ! s'écria Hermione.

- Je le crains hélas, dit Rogue d'un ton détaché.

Harry sentit des sueurs froides descendre le long de son dos et vomit la totalité de son petit déjeuner sur les vieux parchemins de Dumbledore. Après s'être essuyé la bouche avec un pan de sa robe, il demanda timidement à Rogue :

- Mais, et cette prophétie ?

- Oh ça ? Tant que Dumbledore n'est pas de retour à Poudlard, tu n'as pas à t'en soucier. J'ai prévenu Black de le mettre hors d'état de nuire une fois qu'il aurait rejoint les quartiers généraux de l'Ordre du Phénix. Ne crains rien. Tu ferais mieux de te préparer pour le match contre Serdaigle qui a lieu cet après-midi. Je tiens à ce que mon équipe gagne.

- Quoi ? Déjà ? Mais le dernier match a eu lieu il y a à peine trois jours ? s'écria Harry.

- Ce n'est pas moi qui décide des plannings mais le professeur Umbridge. Je suppose que la victoire de Serpentard l'a tellement exaspérée que son seul rêve est de nous voir perdre aujourd'hui. Tu sais bien que depuis qu'elle copule avec Macgonagall, elle s'est rapprochée des Gryffondor.

Harry sortit du bureau en boudant, suivi de Ron et de Hermione, tout deux plus pâles que des linceuls. A midi, il ne put rien avaler du tout. En se rendant dans les vestiaires, il croisa le trio des salopes, comme Ron les appelait, qui lui lancèrent un regard noirissime qui semblait vouloir dire « toi, mon gars on t'aura ». L'équipe de Serdaigle était déjà sur le terrain lorsqu'Harry empoigna son Nimbus 2001 et sa batte, et prit son envol. En arrivant dans les airs, il vit Cho Chang lui adresser un signe de la main. Son ventre le tourmenta comme à chaque fois qu'il avait le loisir d'admirer sa beauté. Il adressa un sourire maladroit à sa dulcinée.

« Pourvu que je ne la frappe pas malencontreusement » se dit-il avant de prendre sa place.

C'est alors qu'il remarqua quelque chose d'étrange. Cho lui faisait des signes bizarres. Elle semblait vouloir lui dire de regarder sous sa jupe. Harry abaissa un peu le niveau de son balai et obtempéra. Il sursauta et faillit tomber de son Nimbus. Cho n'avait rien sous sa jupe ! Harry se sentit durcir lorsque Cho lui adressa un autre sourire auquel il eut plus de difficulté à répondre.

- Alors Potter, tu joues oui ? gueula Draco avec humeur.

Perdu dans ses pensées, Harry n'avait pas vu que la partie avait commencé et tournait déjà à l'avantage des Serdaigle. Il renvoya un cognard de toutes ses forces dans les tribunes et vit avec horreur que celui-ci venait de frapper Hagrid en plein visage. Décidément, il n'avait vraiment pas de chance. Il regardait Hermione cautériser la plaie qui s'était ouverte sur le front de Hagrid lorsqu'un cognard vint le frapper sur la cuisse. Une douleur fulgurante lui traversa la jambe. Il se remit d'aplomb sur son balai et se concentra sur le jeu autant que la jupe volante de Cho le lui permettait. Cette dernière venait tout juste de repérer le Vif d'Or sur lequel elle se précipitait, suivie de très près par Malfoy. Harry vit soudain avec horreur qu'un cognard se dirigeait tout droit sur Cho. Il fendit les airs aussi vite que le lui permettait son balai et lorsqu'il se crut en bonne position pour batter, il lança son bras de toutes ses forces. Il entendit un gros BONG ! Soulagé, peu désireux de montrer à Cho qu'il se souciait de son sort, il se préparait à retourner à sa place, lorsque un second BONG ! aussi fort que le premier retentit à ses oreilles. Il se retourna et vit avec horreur que Cho gisait par terre, inanimée. Sa joue droite était ouverte, laissant voir l'intérieur de sa bouche, et son crâne était fendu en deux, comme un œuf à la coque. Harry jugea, un peu tard, que la plaie sur la joue devait être le résultat d'un coup de batte maladroit et que l'ouverture du crâne devait être due au cognard qu'il avait loupé. Déjà Mme Pomfresh rendait son diagnostic à la foule qui se pressait autour du corps de Cho.

- Il n'y a, hélas, rien à faire. Elle est morte sur le coup. Elle n'a pas souffert. Mais si j'attrape ce Potter, je l'écorche de mes mains, je le jure !

Harry, heureusement pour lui, ne l'avait pas attendue. Sans même repasser au vestiaire, il avait tout de suite pris la direction de la volière où il pensait qu'il pourrait passer une soirée tranquille, à faire son deuil.

- Ou l'avez vous caché, ce meurtrier, cet assassin ?

- Calmez-vous Dolores, il ne l'a pas fait exprès. Répondit Rogue calmement.

- Comment ça pas fait exprès ? Vous étiez au courant qu'elle n'avait pas de culotte et qu'après examen plus approfondi (elle rougit), nous avons découvert qu'elle venait d'avoir une relation sexuelle ? Nous avons même un échantillon de semence. Nous parviendrons à le coincer tôt ou tard, alors...

- Ecoutez, je ne sais rien alors veuillez sortir je vous prie, cria Rogue qui s'énerva tout d'un coup. Et donnez-moi cette soit-disant preuve ! Je la ferai analyser.

Le professeur Umbridge lui jeta l'échantillon à la figure et sortit. Rogue ramassa le petit flacon, le vida dans l'évier et le nettoya car il savait que ce sperme, c'était le sien.

Harry se réveilla brusquement. Il venait de faire un horrible cauchemar où Dumbledore sodomisait la pauvre Cho pendant que le choixpeau lui disait : « non, jeune fille, aucune des maisons ne vous convient, vous êtes condamnée à servir le directeur pour tout le reste de votre vie ». Harry essuya la sueur qui coulait le long de son front et remarqua avec effroi que quelqu'un le tirait par le bras. C'était Ron.

- Allez viens Harry, ne sois pas stupide. On sait tous que c'était un accident. S'il te plaît, viens. J'ai peur de dormir seul avec Neville depuis qu'il m'a frappé, chuchota Ron.

Harry, malgré son désir de rester seul, se laissa fléchir. Il suivit Ron jusque dans sa chambre où Neville ronflait bruyamment. Ron regagna son lit et lança un large sourire à Harry.

- Je suis vraiment content que tu sois là ce soir, tu sais Harry.

Harry ne répondit rien, il voulait avant tout dormir. Mais il entendit, bien malgré lui, les pas de Ron résonner sur le plancher. Il sentit le corps chaud de son ami se pelotonner près de lui tandis que sa main commençait à caresser son torse. Harry se sentit tout d'un coup très excité. Cela lui semblait faire une éternité qu'il restait chaste et il se retourna tout d'un coup pour faire face aux halètements de Ron. Il l'embrassa en le caressant sur tout le corps. Puis il se laissa tranquillement sucer. Il éjacula dans la bouche de Ron, qui curieusement, sauta immédiatement du lit de Harry. Ce dernier entendit un tiroir s'ouvrir, puis il entendit Ron cracher. Oui pourquoi pas ? Lui aussi aurait peut être été dégoûté de prendre la semence de son ami dans sa bouche.

- Bonne nuit Harry, chuchota Ron

Mais il s'était déjà endormi.

Il fut réveillé le lendemain matin par un chahut indéfinissable qui paraissait venir de derrière la porte de sa chambre. Une foule de professeurs se déversa tout d'un coup dans le dortoir, menée bien sûr par le trio des trois salopes.

- Vous êtes cuit, Potter, cria le professeur Macgonagall.

- Oui, je l'ai toujours prédit, renchérit Trelawney.

Le professeur Umbridge tenait à bout de bras un flacon dont le fond était tapissé d'une espèce de liquide blanc.

- Hélas Potter, dit le professeur Rogue, le département scientifique du ministère de la magie est formel. Il s'agit bien de votre semence, retrouvée dans le vagin de Cho Chang.

- Mais hein quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire ? demanda Harry en interrogeant du regard tous les professeurs.

Ron gardait les yeux baissés.

- Ca veut dire que non seulement vous êtes renvoyé, mais que vous allez faire de la prison pour homicide volontaire, dit Rogue avec un sourire sadique. Vous vous plairez à Azkaban, vous verrez. Demandez à votre parrain, il paraît que l'on y sert d'excellents œufs brouillés.

Tous les professeurs présents éclatèrent de rire.

- A propos, je vous félicite, Mr Weasley, pour votre collaboration, dit le professeur Umbridge. On a eu du mal à séparer votre salive de la semence de Mr Potter mais je vous assure que désormais, votre père n'a plus de souci à se faire. Son avenir au sein du ministère est assuré.

- Ron, bredouilla Harry. Comment...

Mais Ron continuait à fixer le sol. Ainsi, depuis le début, il était victime d'un complot. Tout cela visait à le faire chuter. Mais et Dumbledore dans tout ça ? Harry ne savait plus quoi penser. Il se laissa amener par Rogue sans résister. Ce dernier savourait sa vengeance sans le cacher.

- Depuis que j'attends ce moment Potter, si vous saviez...

Ils arrivaient tout juste dans la salle commune lorsqu'un éclat de lumière aveugla tout le monde. Une terrible déflagration se fit sentir.

- Non, c'est impossible ! cria la voix de Rogue.

Au moment ou Harry ouvrit les yeux, il vit que Dumbledore était assis, de dos, contemplant le feu de cheminée...

à suivre...

Alors? Alors? des reviews? S'il vous plaît! (si vous voulez la suite rapidement... lol )

Bon, encore merci et !

Snivellus