Salut à tous!

Voici un nouveau chapitre! J'espère que vous passez de bonnes vacances!

Ikuko Eh oui, Flitwick et Harry, comme tu me l'as demandé ;-)

Myley ... lol, tu en es sûre que Voldemort c'est l'oncle Vernon? Et que Dumbledore est mort? Moi, je n'en suis pas si sûr... ;-) enfin, tu verras bien qui est le vrai Voldemort dans ce chapitre... Content de te faire rire autant!

Little Horn: Oooops désolé. un gars! je ne suis pas le seul! youpi! lol. J'espère que ce chapitre te plaira aussi!

Bonne lecture!

CHAPITRE 7 ou comment Harry découvre l'incroyable vérité.

- Mais enfin, Harry, sois sérieux, ton oncle n'est pas le seigneur ténébreux, dit Tonks avec un sourire indulgent.

- Mais alors, DUDLEY ! s'écria Harry qui venait d'apercevoir son cousin derrière la silhouette imposante de son oncle.

Cette fois, Tonks se frappa carrément sur le front avant de dire d'un ton désespéré.

- T'es stupide ou quoi ? Franchement on m'en avait raconté beaucoup sur toi mais là, ta connerie dépasse l'entendement.

Harry se sentit terriblement vexé mais ne comprenait toujours pas où Tonks voulait en venir. Où était Voldemort ? Ce n'était ni son oncle Vernon, ni son cousin Dudley, mais qui alors ? Non ça ne pouvait pas être...

- Tante Pétunia ! hurla-t-il soudain. C'est vraiment toi ?

Tonks soupira bruyamment tandis que Pétunia adressait un sourire affectueux à son neveu.

- Eh oui, Harry, je suis bien la personne que le monde des sorciers désigne sous le nom de Voldemort...

Harry était interloqué. Il avait vécu pendant toutes ces années avec le pire ennemi de tous ceux qu'il aimait. Elle lui avait changé ses couches (moins souvent que de raison mais quand même), l'avait lavé (quelques ablutions une fois par mois dans la Tamise semblaient lui suffire mais c'était déjà ça), l'avait nourri (de veilles croûtes de fromage) et avait tué ses parents. TUE SES PARENTS ! Harry sursauta. Comment était-ce possible ?

- Oh mon petit Harrychou, excuse-moi de t'avoir caché ma véritable identité pendant toutes ces années, dit Pétunia en le prenant dans ses bras, mais je devais te protéger à tout prix.

- Mais me protéger contre quoi, contre qui ? demanda Harry qui sentait les larmes lui monter aux yeux.

- Mais contre Dumbledore, mon chéri, dit Pétunia dans un demi soupir.

- Dumbledore ! Mais pourquoi ? Il a toujours été tellement gentil avec moi...

- Je vais tout t'expliquer Harry, dit Pétunia en sanglotant. En fait, j'ai fait mes études à Poudlard bien avant ma sœur, ta mère. J'étais une élève brillante et populaire. Dès que je suis arrivée dans l'école, à onze ans, j'ai tout de suite remarqué que quelque chose n'allait pas avec Dumbledore, qui était professeur de métamorphose à l'époque. Il me collait sans cesse, passait sa main couverte d'eczéma dans mes cheveux, et me proposait des dragées surprise de Bertie Crochue à la fin des cours. Je trouvais que ces dragées avaient toutes le même goût étrange. J'étais trop jeune à l'époque mais j'ai compris plus tard qu'elles avaient un goût de sperme.

Harry tressaillit en entendant cela ; c'étaient toutes ses certitudes qui s'envolaient les unes après les autres. Mais Pétunia continuait sur un ton monocorde.

- Tout cela s'est très vite arrêté, après sa tentative de viol, quand j'étais en troisième année. Tes grands-parents se sont plaints auprès du ministère qui a pris des sanctions. Dumbledore n'avait plus le droit de s'approcher de moi à moins de quinze mètres. J'ai pu finir mes études tranquillement et j'étais promise à une brillante carrière en quittant Poudlard. Mais je crois que Dumbledore s'était senti extrêmement blessé de voir ses affinités mises à jour. Il a juré de me poursuivre de sa haine. Il était devenu mon pire ennemi, moi qui avait tant souffert de ses attouchements, de ses bonbons horribles, j'étais désorientée. J'ai commencé par fonder une ligue anti-Dumbledore. De nombreux élèves qui avaient souffert des mêmes horreurs que moi me rejoignirent dans ma croisade. Aucun innocent n'a jamais été tué de ma main ni de celle de mes fidèles mangemorts. Tous étaient des partisans de Dumbledore.

- Mais alors, haleta Harry, ce que j'ai vu dans la pensine était vrai ?

- Pas tout à fait, Harry, répondit tristement Pétunia, car jamais je n'ai livré moi-même de jeunes gens à Dumbledore. Toutefois, c'ést la façon la plus discrète qu'a pu trouver le professeur Umbridge pour te prévenir des dangers que tu courais.

Harry regarda le professeur Umbridge qui le toisait d'un regard plein de compassion. Il ne savait comment réagir. Quand une pensée lui vint tout d'un coup à l'esprit.

- Mais et mes parents ! Tu les as tués, n'est-ce pas ? Ils étaient donc complices de Dumbledore ?

- Ce n'est pas si simple Harry, répondit Pétunia en le fixant de ses yeux humides. Mais laisse-moi te raconter toute l'histoire sans m'interrompre, d'accord ? Ta mère Lily est entré à Poudlard l'année ou je l'ai quitté. C'est là qu'elle a rencontré pas mal de gens que tu connais. Sirius Black et Rémus Lupin, qui sont en sécurité à l'heure qu'il est, Severus Rogue, que je m'étonne de ne pas voir ici...

- Il a un comportement bizarre depuis quelques temps, maître, s'empressa de dire Umbridge.

- C'est sans importance, Dolores, répondit-elle avec un sourire. Toujours est-il que ta mère a failli se fiancer avec Rogue.

- Mais et mon père ? s'écria Harry.

- Laisse moi finir, mon chéri. Ta mère a toujours détesté James et il eût été impensable qu'elle se marie avec lui et encore moins qu'il devienne le père de ses enfants. Dieu seul sait pourquoi, sa relation avec Rogue n'a abouti à rien. Mais en sortant de Poudlard, elle était si belle, si distinguée qu'elle plut immédiatement à bon nombre d'hommes parmi lesquels le prince de Galles.

- Le prince Charles ! cria Harry.

- Oui, le prince Charles, reprit Pétunia. Ils se donnèrent rendez-vous, se plurent, et se mirent à sortir ensemble. Hélas ta mère n'était qu'une roturière, et le mariage ne pouvait être envisagé. Alors, Charles fit un enfant à ta mère, et cet enfant, c'est toi.

- Tu veux dire que je suis...

- L'un des princes de la couronne. Il suffirait qu'il arrive quelque chose à William et à l'autre Harry pour que tu deviennes l'héritier légitime du royaume d'Angleterre.

Les oreilles de Harry bourdonnaient. Il ne pouvait croire ce qu'il entendait. Et pourtant, de nombreux points restaient encore flous.

- Mais, pourquoi je m'appelle Potter alors ?

- Ce n'était qu'un mariage de couverture car beaucoup en auraient voulu à ta vie s'ils avaient su, répondit Pétunia.

- Mais alors qui a tué ma mère ? demanda anxieusement Harry.

- Dumbledore, bien entendu ! Il crevait de jalousie de voir ta mère avec le prince Charles, lui qui, malgré tous ces allers et retours dans la chambre de la reine n'avait jamais su se faire élever au rang de prince ! J'étais furieuse ! J'aimais tellement ma sœur ! Il fallait que je me venge ! Mais Dumbledore était trop bien protégé à l'époque. Alors je me suis vengé sur une innocente, et je le regrette aujourd'hui. Mais j'avais l'impression que c'était elle qui avait tout fait rater. Sans elle, ta mère aurait peut-être épousé le prince Charles et alors, j'aurais enfin disposé des fonds nécessaires pour une lutte anti-Dumbledore efficace.

- Tu veux dire que c'est toi qui as tué... commença Harry qui semblait tout d'un coup être devenu plus intelligent.

- La princesse Diana, c'est exact. Ce fut si facile. Et puis les Français sont tellement stupides. Ils vont sans cesse chercher midi à quatorze heures. Un petit impérium sur le chauffeur de la Mercedes et le tour était joué.

- Mais alors, dit Harry qui se posait encore des questions. Pourquoi cette cicatrice ? Pourquoi Dumbledore ne m'a-t-il pas tué ?

- C'est ce que nous recherchons en ce moment, Harry, répondit Pétunia. Nous ne le savons pas encore.

Harry se tut. Il se sentait fatigué après toutes ces révélations. Ainsi, tous ceux qu'il croyait jusque-là ses ennemis étaient de son coté et vice versa.

- Je crois que tu ferais mieux d'aller te coucher, Harry, dit Pétunia avec une nuance d'inquiétude dans la voix. Tu es si pâle ! Et puis demain est un autre jour. Tu vas voir, les choses vont s'arranger.

- Mais et Dumbledore, il est mort, n'est-ce pas, tout est fini ? demanda Harry.

Pétunia regarda Umbridge d'un air inquiet et fatigué. Umbridge secoua la tête en signe de désespoir.

- Va te coucher, Harry, dit Pétunia. On en reparlera demain.

Harry monta dans sa chambre, suivi de près par le petit professeur Flitwick qui devait maintenant considérer leur relation comme officielle. Il se coucha et lorsqu'il s'endormit avec le sexe de Flitwick entre les fesses, il se demandait comment son propre père avait pu le violer s'il savait qu'il avait affaire à son fils.

- Cette affaire ne doit pas être ébruitée, dit le prince Charles au vieillard qui était assis devant lui. Si la presse venait à apprendre que j'ai un fils illégitime, qui sait quelles seraient les conséquences pour ma famille. Je compte sur vous pour éliminer ce petit... incident. Faites cela pour moi et je vous élèverai au rang de duc.

- Bien, mon prince, répondit Dumbedore en se levant et en faisant une révérence maladroite. N'ayez crainte. Ce sera fait discrètement et proprement.

Harry se réveilla en sueur. Flitwick ronflait bruyamment à coté de lui. Sa cicatrice le brûlait. Il ne pouvait croire à ce rêve... C'était impossible... Il fallait absolument qu'il prévienne sa tante. Il se leva silencieusement, descendit les escaliers qui menaient à la salle commune, passa le portrait de la grosse dame qui avait encore grossie (trop de muffins...) et se dirigea vers les cachots. Lorsqu'il ouvrit la porte, il eut peine à croire à la scène qui se déroulait face à lui : Une véritable orgie romaine avec cuir et fouets à l'appui. Pétunia était en train de fouetter le corps nu et ridé de Macgonagall qui se tortillait de douleur et de plaisir tandis que Chourave regardait le tout d'un air excité en se farfouillant le sexe avec sa baguette. Umbridge s'auto-mutilait avec des brisures de verre qui provenait du goulot d'une bouteille de sherry bien entamée. Elles étaient apparemment toutes complètement ivres et jouissaient dans un vacarme indescriptible. Harry se hâta de refermer la porte avant d'être vu. Il se sentit tout d'un coup extrêmement seul. Il remonta dans sa chambre et prit le frêle professeur Flitwick entre ses bras...

- Eh bien Harry, ça ne va pas ? demanda Flitwick en embrassant délicatement son protégé dans le cou. Raconte-moi tout.

Et Harry lui raconta ses peurs, ses rêves, son dégoût pour les petits jeux de sa tante avec les autres professeurs.

- Ne t'inquiète pas Harry, le réconforta Flitwick. Tu as de la chance que le puissant Voldemort soit de ton côté dans cette bataille. Viens, sortons un peu. Nous respirerons mieux dehors.

Ils s'habillèrent et sortirent. La nuit était fraîche. Ils entendirent un hurlement qui semblait venir de la Forêt Interdite.

- Tiens ça doit être la pleine lune, remarqua le professeur Flitwick, en levant le nez au ciel. Les loups-garous chantent.

Il y eut soudain un bruit énorme, une espèce de remue-ménage pendant lequel Harry ne put voir que le corps de Flitwick voler au loin tandis qu'un poids immense s'abattait sur son crâne. C'est là qu'il perdit connaissance.

Harry émergea difficilement. Il était toujours dehors et la pleine lune brillait de tous ses feux, haute dans le ciel. Harry essaya de bouger mais quelque chose entravait ses mouvements. Il s'agissait d'une substance molle et grasse qui semblait l'entourer de toute part et qui dégageait une odeur bizarre comme... du bacon ! pensa Harry. Il put tourner la tête et vit sur sa droite le professeur Dumbledore qui faisait bouger en cadence sa baguette qu'il avait pointé sur... Le professeur Flitwick. Harry faillit crier quand il vit dans quel état Dumbledore avait mis son amant. Sa jambe droite avait disparu. Un moignon purulent apparaissait à mi-hauteur de sa cuisse. Il avait les yeux révulsés et exécutait une danse étrange, une espèce de gigue. Une dizaine de mètres derrière lui brûlait un feu tellement immense que Harry sentait ses joues cuire petit à petit.

- Mais je croyais que vous étiez mort, réduit en cendre, dit Harry à Dumbledore en reprenant ses esprits. Et puis qu'est-ce que c'est que cette mise en scène ridicule ?

Le gros bonhomme esquissa un petit sourire avant de répondre :

- Mais voyons, Harry. Tu ne te rappelles pas quand nous étions au palais de la reine et que tu m'as demandé si je connaissais une prophétie qui te concernait ? Je t'ai répondu et je n'ai fait que te dire la vérité. La prophétie s'accomplira le jour ou un nain unijambiste dansant à la pleine lune t'enroulera dans du jambon et te jettera dans les flammes d'un crématorium. Je n'ai pas de crématorium à disposition mais je pense que ce gigantesque brasier fera l'affaire. Quant à ma soudaine résurrection, eh bien le feu ne peut pas me tuer. Tu ne t'es jamais demandé pourquoi mon animal de prédilection était le phénix ? Je suis comme eux, je renais de mes cendres.

Harry se rappela toute l'affaire et se maudit de n'avoir pas plus prêté attention à la parole de Dumbledore.

- Et que se passera-t-il si vous parvenez à vos fins? demanda Harry.

- C'est très simple, répondit Dumbledore. Tu mourras dans d'atroces souffrances et je me serai enfin vengé de ta chère tante qui t'aime tant.

Il éclata d'un rire menaçant tandis qu'il bougeait sa baguette de manière plus franche.

- Et ce pauvre professeur Flitwick qui ne sait même pas ce qui lui arrive, il se précipitera avec toi dans les flammes.

- Non, hurla Harry. Pas lui. Vous n'avez pas le droit. Je l'aime !

- Comme c'est émouvant. Eh bien je n'en serai que mieux vengé. ALLEZ !

Le professeur Flitwick s'avança vers Harry et le souleva avec une facilité déconcertante pour un si petit homme. Puis il se dirigea d'un pas décidé vers le brasier. Harry sentit la chaleur se rapprocher et ferma les yeux. C'était trop bête de mourir ainsi, et trop injuste. Et Flitwick ? Il était innocent dans toute cette affaire. Non, vraiment, c'était trop bête. Puis tout d'un coup, il tomba par terre. Il releva la tête, surpris. Le professeur Flitwick s'était arrêté. Il avait toujours les mêmes yeux hagards mais il s'adressa à Harry avec une voix tout à fait claire.

- Ecoute-moi, Harry. Je n'ai pas la force de résister à Dumbledore, mais je ne peux pas non plus te sacrifier, je t'aime trop. On ne se reverra sans doute plus jamais... Ne m'oublie pas.

Et il se précipita dans les flammes. Harry gardait la bouche ouverte, incapable de faire entendre le moindre son, tandis que ses yeux s'emplissaient de larmes.

- Non, c'est impossible... bégayait-il, pas lui, C'est impossible.

Puis, pris d'une rage soudaine, il se précipita vers Dumbledore.

- Salaud, espèce d'enfoiré ! C'était la seule personne au monde qui comptait pour moi. Comment avez-vous pu ?

Dumbledore, même s'il était en colère que son plan ait échoué, se réjouissait de voir que Harry était plus triste qu'il ne l'avait jamais été.

- Calme-toi, Harry, il est mort, dit-il, goguenard. Ca ne sert à rien de s'énerver, d'autant plus que tu ne vas pas tarder à le rejoindre. Tu ne souffriras peut être pas mais tu n'en seras pas moins mort et cela suffit à me consoler.

Il leva sa baguette et commença à prononcer la formule fatidique :

- Avada Kedav...

Il n'eut pas le temps de finir car une ombre noire lui sauta au cou. Harry discerna dans le tohu-bohu qui s'ensuivit un grognement qui semblait dire : « Sauve-toi, Harry. »

Il courut aussi vite qu'il le put, rentra dans le château, descendit dans les cachots, et sans se soucier des fouets et des gémissements, il hurla :

- Non mais putain, vous avez pas entendu les bruits dans le jardin, bande de cochonnes ! Dumbledore est dehors en train de se battre avec je ne sais quoi. J'ai failli y passer, putain !

Les quatre femmes le regardèrent avec des yeux ronds puis semblèrent comprendre. Elle s'habillèrent rapidement et se précipitèrent dans les jardins. Là gisait le corps sans vie de Rémus. Alors Harry comprit que son ancien professeur contre les forces du mal avait enfin réussi à surmonter le fauve qui était en lui. C'était un loup-garou mais il était quand même venu le sauver. Il se baissa et ferma les paupières de Lupin en versant une larme. Puis il se retourna vers le brasier à moitié éteint et chercha des yeux les restes calcinés de son amant. Mais il n'eut pas le temps de pousser l'examen plus loin car, rompu par l'émotion causée par tous ces évènements, il s'évanouit...

à suivre...

Ca commence à devenir "sérieux"... lol. Bon, vous voulez la suite? alors, je veux des reviews! j'en ai pas eu assez pour le chapitre dernier ;-) lol.

bon, et bien +

Snivellus.