Désolé d'avoir tardé à mettre la suite mais voilà! vous avez enfin la suite de la fic

Nymphadora Snape: J'espère que tu as l'ADSL maintenant! ;-) J'espère que cette suite va te plaire! Merci pour tes reviews!

Gaeriel-Jedusor : Lol, merci pour ta review, ça me fait plaisir! J'espère que cette va te plaire! Sinon, je ne sais pas du tout où je vais chercher tout ça mais ça vient comme ça... je suis ptet un peu bizarre :p

Elava: Hum, oui, je te comprends... mais bon, lol. Bah j'y peu rien, c'est comme ça. Merci pour ta review en tt cas.

ikuko195: Content que ça te plaise! Voici la suite!

C'est bizarre, j'ai moins en moins de reviews... ptet à cause des vacances! Mais bon: voilà la suite!

CHAPITRE 8 ou comment Harry affronte une nouvelle fois Dumbledore.

- Potter, vous m'entendez ? Potter ?

Harry ouvrit lentement les yeux. Des pulsations régulières battaient contre sa tempe droite. Il tenta de se rappeler ce qui s'était passé et l'endroit où il se trouvait mais tout était flou. Il ne se souvenait que d'une seule chose : Dumbledore était en vérité son ennemi de toujours. Peu à peu, tandis que la voix qui l'invitait à se réveiller devenait plus claire, il se souvenait : Remus était mort, Flitwick avait été brûlé vif. Flitwick ! Harry sentit une immense douleur lui emplir le cœur. Pourquoi lui ? Des larmes coulèrent sur ses joues.

- Allons Potter ! Remettez-vous ! Vous êtes en sécurité ici !

Harry reconnaissait cette voix ! Il ouvrit carrément les yeux et tourna la tête pour s'assurer que celui qui lui parlait était bien l'homme qu'il avait le moins envie de voir en cet instant.

- Lucius Malfoy... Qu'est-ce que vous faites ici ? demanda Harry avec un soupçon de haine dans la voix.

- Regardez autour de vous Potter, répondit l'autre. Vous comprendrez.

Harry se redressa et se rendit compte qu'il était couché dans un petit lit blanc. Il regarda tout autour de lui. Il se trouvait dans une petite pièce dont les murs étaient couverts de papier peint immaculé. Harry lui-même portait une blouse du même blanc éclatant. Les vêtements de Lucius étaient également blancs.

- Je suis au paradis, c'est ça ? demanda Harry.

- Mais non crétin ! répondit Lucius en se frappant sur le front. Vous êtes à l'hôpital de Sainte Mangouste, section psychiatrique, dans l'aile réservée aux patients atteints de pathologies graves, et aux fous dangereux.

- Mais pourquoi vous êtes aussi habillé en blanc alors que vous avez toujours été vêtu de noir à chaque fois que je vous ai vu.

- J'ai été embauché ici il y a deux jours, répondit Lucius en rougissant. Je suis officiellement aide-soignant mais en vérité, vu mes compétences médiocres en médecine, je fais plutôt le ménage. Enfin, c'est toujours mieux que de rester à la botte du ministère. Cet idiot de Fudge s'est mis à servir les intérêts de Dumbledore. Dumbledore... Ce salaud ! Ce pervers ! Ce, ce...

Et Lucius éclata en larmes sous les yeux médusés de Harry.

- Vous lui avez été livré en pâture, c'est ça, chuchota Harry sur un ton qui se voulait réconfortant. Je l'ai vu dans la pensine.

Lucius hocha lentement la tête, s'essuya les yeux et déclara sur un ton solennel.

- J'aurai sa peau à cet enfoiré. Quitte à le poursuivre jusqu'au bout du monde, je jure que je le tuerai.

- Mais au fait, s'écria Harry, qu'est ce que je fais ici ?

- C'est très simple, répondit Lucius en s'essuyant les yeux. Lorsque vous vous êtes réveillé dans les jardins de Poudlard, vous avez sauté au cou de Umbridge en essayant de la mordre. Je n'étais pas là mais d'après ce que le professeur Chourave m'a dit, de la bave coulait de vos lèvres et des grognements inhumains s'échappaient de votre gorge. Il a fallu cinq stupéfix lancés en même temps pour vous maîtriser. Umbridge n'a eu d'autre choix que de conduire ici. Mais je pense que vous sortirez très bientôt.

- Et le professeur Flitwick ? demanda anxieusement Harry qui avait besoin de faire son deuil. On a retrouvé ses cendres ?

- Et même davantage, répondit Lucius en souriant. Mais il est hélas en piteux état. Vous le trouverez au département des grands brûlés de l'hôpital. Mais je crains que...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase car Harry avait déjà sauté de son lit. Il s'était précipité dans les couloirs à la vitesse de l'éclair. Il attendait devant l'ascenseur lorsqu'en tournant la tête il vit...

- Professeur Rogue !

L'homme était accompagné d'une infirmière qui le tenait par le bras pour l'aider à marcher. Engoncé dans sa blouse blanche et ses charentaises rayées, il était encore plus pâle que d'habitude. Mais il paraissait lucide et c'est avec un sourire qu'il accueillit Harry, qui s'était précipité vers lui.

- Tiens donc... Mr Potter. Je ne m'attendais pas à vous voir aussi vite sorti de votre lit. Vous avez plutôt bonne mine pour un paranoïaque doublé d'un psychopathe monomaniaque.

- Un quoi ? s'écria Harry.

- C'est ce que mon infirmière m'a dit, une femme charmante, hein Rita.

Harry remarqua alors avec stupéfaction que l'infirmière n'était autre que Rita Skeeter qui baissa les yeux en rougissant. Sans doute elle aussi avait-elle été forcée de réorienter sa carrière.

- Allez, fais pas ta timide ! dit Rogue. T'étais plus joyeuse que ça tout à l'heure, pas vrai ma cochonne.

Et il lui colla une main outrageuse aux fesses sans parvenir à la faire réagir.

- Mais pourquoi vous êtes là, au fait ? demanda Harry.

- J'avoue que je ne sais pas trop, répondit Rogue. Il paraît que je suis schizophrène, c'est ce qu'ils m'ont dit. Mais vous voyez, Mr Potter, je ne me porte pas si mal. C'est peut être à cause des cachets qu'ils me donnent. Des fois, ce sont des pilules moldues appelées prozac. Mais ce matin, j'ai eu droit à des petits cachets orange appelés Juvamine. Et vous voyez, je pète la forme.

Harry commençait à en avoir assez d'écouter son professeur de potion raconter sa vie, aussi prit-il l'ascenseur dès que les portes s'ouvrirent sans que Rogue n'ait eu le temps d'entreprendre de le suivre. Il parvint au deuxième étage où se trouvait le département des grands brûlés. Sans attendre, il s'adressa à l'accueil.

- Bonjour madame, je cherche la chambre de Monsieur Flitwick. On m'a dit qu'il était à cet étage.

- Ouiiiii, un petit instannnnnt, marmonna la standardiste en fouillant dans un registre. Ah ! Voilà ! Mr Flitwick. Il est dans l'aile droite du bâtiment, service des carbonisés, chambre 226.

Harry remercia en se demandant ce que le mot carbonisé pouvait bien signifier lorsqu'il servait à désigner l'un des services soignants d'un hôpital. Il gravit rapidement les couloirs de l'aile droite en essayant d'ignorer l'odeur de chair brûlée qui se répandait un peu partout. Il arriva enfin face à la porte de la chambre 226. Il frappa, entendit des pas se rapprocher de l'autre côté de la porte et fut étonné de voir un elfe de maison lui ouvrir.

- Nous vous attendions, Mr Potter, dit la petite créature en invitant Harry à entrer et en retournant s'asseoir près de son maître. Harry fut bien entendu saisi par l'odeur de brûlé qui régnait dans la pièce plus encore que dans les couloirs. Il ne tarda pas à déceler l'origine de l'épaisse vapeur qui se répandait dans la chambre. Flitwick était dans un bain d'eau qu'Harry devina glacée, bien à tort puisqu'à chaque fois que l'elfe de maison rajoutait des glaçons dans le bain, ceux-ci fondaient quasi instantanément en faisant apparaître des filets de vapeur. Le petit homme était tout noir, rouge vif à certains endroits, mais sa peau n'était plus qu'une fine croûte de cendre.

- Harry, ainsi tu es venu, dit la voix faible du professeur Flitwick. Je suis heureux.

- Tu ne souffres pas trop, au moins ? demanda stupidement Harry qui sentait les larmes lui monter aux yeux.

- Ca va, mentit Flitwick, mais viens t'asseoir près de moi. Laisse-nous, Gollum !

Harry regarda l'elfe de maison sortir, referma la porte derrière lui, et alla s'asseoir près de la baignoire, ou plutôt du baquet, ou reposait son amant.

- Oh Harry, tu m'as tellement manqué, dit Flitwick en se redressant un peu. Je me suis vu mourir quand j'ai été forcé de plonger dans ce brasier. Mais heureusement, le seigneur ténébreux m'a sorti de là avant que je ne me consume complètement.

Harry pleurait carrément maintenant.

- Je me sens tellement coupable, pleurnichait-il. Jamais je ne pourrais me faire pardonner.

- Mais si tu peux, Harry, s'écria Flitwick. Et tout de suite. Je t'en prie, fais-moi une fellation, j'en ai vraiment besoin. Je crois que ça me soulagera...

Harry observa Flitwick d'un air incrédule. Vouloir se faire sucer dans une telle situation. Putain ! Mais n'était-il donc entouré que de pervers ? Toutefois, il culpabilisait tellement qu'il se résolut à obéir à son amant. Il s'obliqua vers le baquet, prit le sexe molasson de Flitwick et le mit dans sa bouche. Il eut tout d'un coup la désagréable impression de sucer une merguez restée un peu trop longtemps sur le grill mais finit par s'habituer au goût jusqu'à le trouver presque plaisant.

- Oh oui Harry, c'est bien, vas-y, s'excitait Flitwick. Je vais jouir, ça y est, ça y est.

Avant d'avoir eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, Harry se retrouva avec une espèce de poudre blanche dans la bouche, qui devait sans doute ressembler à de la farine mais qui n'en avait pas du tout le goût. Il avala tout de même pour ne pas vexer son amant, en se disant que son professeur avait sans doute été tellement déshydraté par l'incendie qu'il avait perdu toute l'eau que contenait son corps. Enfin quand même, c'était dégueulasse ! Mais quand il vit les yeux plein d'amour de Flitwick il ravala son dégoût et l'embrassa goulûment. C'est ce moment que choisit Lucius pour entrer dans la pièce.

- Eh bien mes salauds, dit-il en riant, je vois qu'on ne se laisse pas aller. Mais continuez, faites comme si je n'étais pas là.

Harry paraissait terrorisé mais Flitwick se hâta de le rassurer.

- Ne t'inquiète pas Harry. Lucius ne dira rien. Nous avons été amants lorsque je lui enseignais les sortilèges à Poudlard.

- Mais je croyais que tu avais toujours été seul et que j'étais le premier ! s'écria Harry.

- Oh tu sais Harry, répondit Flitwick, quand on a besoin d'un peu de compagnie (il se secoua ouvertement le sexe en disant cela) un petit mensonge n'est jamais mal.

Si Harry ne l'avait pas follement aimé, il aurait sans doute giflé son professeur mais il se contenta de le regarder avec des yeux tristes avant de se retourner vers Lucius.

- Et vous alors ! cria-t-il. Qu'est-ce que vous voulez ?

- Eh bien, il se passe quelque chose qui pourrait vous intéresser dans la rue, répondit calmement Lucius. Je vous suggère de m'accompagner.

Harry suivit Lucius hors de la chambre sans dire un mot. Ils sortirent tout deux de l'hôpital et se postèrent sur le trottoir. Un cortège passait avec des chars, le genre de manifestation que détestait Harry. Tous ces crétins de moldus étaient entassés le long des caniveaux et agitaient des drapeaux à l'effigie de la reine d'Angleterre.

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda sèchement Harry.

- L'élection de miss Londres, répondit Lucius.

- Pourquoi vous m'avez fait venir ici ?

- Je pense que cela va vous intéresser. Attendez juste quelques minutes.

Harry dut endurer le spectacle des majorettes, puis il fut forcé de répondre aux gestes de main de Victoria et David Beckham, qu'il détestait. Puis vint la reine, dans sa Rolls, accompagnée de son fils et de ses petits-fils. Harry pensa qu'il était plus prudent de se cacher après le rêve qu'il avait fait. Quand soudain, des éclats de voix accueillirent la nouvelle miss Londres, qui se révéla être...

- HERMIONE ! s'écria Harry en la voyant arriver sur son char fleuri, vêtue d'une robe magnifique.

- Harry ! dit Hermione en l'apercevant, je suis si contente que tu sois rétabli.

- Mais qu'est-ce que tu fous là ? Tu ne vois pas que tu collabores avec l'ennemi en te prêtant à ce type de jeu ? s'écria Harry

- Mais non Harry, cria Hermione tandis que son char s'éloignait de plus en plus. Dumbledore a toujours été du bon côté. C'est vous autres qui avez tort. Et puis, tu ne me trouves pas belle ?

- C'est ça, va chier, salope ! hurla vulgairement Harry de toutes ses forces à Hermione qui s'éloignait de plus en plus. T'es laide comme un cul ! Même une truie lépreuse gagnerait un concours de beauté face à toi. Et va te raboter les crocs, sale pute !

Il lui fit un bras d'honneur outrageux mais Hermione, qui était déjà loin et qui n'avait manifestement pas vu le geste, lui fit comprendre qu'elle n'avait pas entendu et lui fit un signe qui semblait vouloir dire « à la prochaine ». Harry cracha en signe de dédain et fit mine de partir. Mais Lucius le retint par l'épaule.

- Attendez, Mr Potter. Le meilleur reste à venir.

Harry s'arma donc de patience mais il n'eut pas à attendre bien longtemps. Les hommes récemment anoblis fermaient le défilé et parmi eux, il y avait un char plus gros et plus bruyant que les autres. Harry s'avança dans la foule par curiosité lorsqu'il crut reconnaître...

- Dumbedore ?

La comparaison avec l'ancien modèle n'était pas facile à établir mais Harry connaissait suffisamment son ancien directeur pour faire le rapprochement. En fait les choses se précisèrent lorsque le char arriva à la hauteur de Harry. Ce n'était pas vraiment un char en vérité. Il s'agissait d'un énorme tractopelle Caterpillar, jaune et noir. Harry ne discernait pas très bien qui était au volant mais il pouvait très bien voir la masse informe qui remplissait la pelle gigantesque accrochée au tracteur. C'était Dumbledore ! Un Dumbledore méconnaissable qui avait bien grossi de plusieurs quintaux, voire d'une tonne. La graisse ressortait même par les bordures de la pelle... Le visage de Dumbledore, plus que bouffi avec son quintuple menton, exprimait une joie immense.

- Je suis duc ! Je suis duc ! répétait-il aux visages médusés qui le regardaient passer en silence. Les enfants pleuraient en le voyant et les mamans se cachaient la bouche avec un mouchoir. Il faut dire que le char dégageait une odeur particulièrement fétide.

- Je suis duc ! cria-t-il en passant devant Harry.

- Duc des cons ouais ! répliqua Harry encore plus fort.

Dumbledore fit un immense effort pour mouvoir son cou gonflé de bourrelets, parvint à se retourner vers Harry et sa joie se mua brusquement en haine.

- Cornélius ! cria-t-il. Arrête le tracteur.

L'énorme engin s'arrêta juste à la hauteur de Harry.

- Ainsi, tu as osé venir assister à mon triomphe Harry, dit Dumbledore d'un ton malveillant. Je ne t'aurais pas pensé si hardi.

- Comme quoi ! On croit connaître les gens et puis... De toute façon vous serez rapidement déchu de votre titre lorsque le prince Charles saura que je suis vivant.

- Il n'en saura rien car tu seras bientôt mort, Harry.

- C'est vous qui le dites... Au fait, dites-moi ce qui vous est arrivé que je me marre un peu.

Le visage de Dumbledore fit une moue affreuse lorsqu'il répondit :

- Et pourtant, ce n'est vraiment pas drôle, Harry. Enfin bon si tu y tiens. Disons que ce sera l'accomplissement de ta dernière volonté... En fait, c'est vraiment très simple. Pendant mon combat contre Rémus, j'ai été mordu à la cuisse. Ce salaud m'a donc inoculé une sorte de poison qui me transmet le pouvoir de me transformer en loup-garou à chaque pleine lune. Or tu sais que les loups-garous sont très allergiques à l'argent. Eh bien, il se trouve que toutes mes couronnes dentaires et tous mes plombage sont en argent. La réaction a été immédiate. Je me suis mis à enfler dangereusement. Heureusement que Fudge était là avec son tracteur après que j'ai transplané au ministère... En tout cas, je refuse de me séparer de tout l'argent qui est dans ma bouche. Tu te rends compte ? Un duc avec un dentier... De quoi j'aurai l'air ?

Harry songea qu'il n'avait jamais remarqué à quel point son directeur pouvait être con, parce que là franchement, il en tenait une couche.

- Mais cette nouvelle apparence n'a pas que des défauts, Harry, reprit Dumbledore. Je suis bien mieux protégé comme ça qu'avec mon ancienne morphologie.

Harry pensa que, de toute façon, Dumbledore avait toujours été gros et bedonnant. Cette odeur pestilentielle que dégageait le char commençait à lui donner la nausée.

- Bon, eh bien ce fut un plaisir de vous rencontrer, professeur. J'espère que... dit précipitamment Harry.

- Pas si vite, mon petit Harry.

Et avec une agilité surprenante pour une personne de cette envergure, Dumbledore se projeta en avant et attrapa la tête de Harry de ses grosses mains pâteuses. Il lui caressa les cheveux, les rendant encore plus gras qu'ils ne l'étaient déjà (ça faisait au moins deux semaines que Harry ne se les était pas lavés. Quant aux mains de Dumbledore, il vaut mieux ne pas y penser), bascula sa tête en arrière et dégagea le front.

- Ainsi, elle est toujours là, toujours aussi nette, marmonna Dumbledore en toisant la cicatrice de Harry. Ne t'inquiète pas Harry, dit-il d'une voix plus forte, tu sauras très bientôt ce que cette cicatrice signifie et ce que tu es réellement. Dans l'autre monde sans doute, parce que pour l'heure, il va falloir que je te tue.

Dumbledore arracha Harry du sol et le posa devant le lui, sur la route, en le forçant à garder les pieds rivés au sol.

- Mets les gaz, Cornélius, hurla Dumbledore.

Le tracteur se remit lentement en marche sous les yeux médusés de la foule. Harry en était certain. Il allait être écrasé. Mais au moment ou la grosse pelle allait l'engloutir, un cri retentit dans l'assistance.

- Non !

Lucius (car c'était Lucius qui avait crié), se jeta en avant et poussa Harry avec une telle violence qu'il rompit la prise de Dumbledore et se retrouva pris au piège à sa place. Il ouvrit la bouche en direction de Harry mais aucun son n'en sortit. Petit à petit, sous les yeux horrifiés de celui qu'il venait de sauver, ce pauvre Lucius disparut sous le tracteur, pour ne laisser finalement qu'un amas de chair immonde sur les traces de l'engin. Harry ne pleura pas. Il se foutait complètement de Lucius. Mais il paniqua à l'idée qu'il était encore responsable de la mort de quelqu'un. Alors il courut loin, loin, aussi loin que purent le porter ses jambes fatiguées...

à Suivre...

Je suis vraiment désolé pour Lucius, je l'aime bien mais sa mort est là pour montrer à quel point Harry est un imbécile... Bah, j'espère que vous avez aimé quand même. Alors, des reviews? lol

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Snivellus.