Salut!
Voilà la suite de la fic... Merci pour vos reviews!

Ikuko Merci! Voila la suite!

Gaeriel-Jedusor Lol, nan, je ne me shoute pas! Ikuko peut te le confirmer! ;-) Mais bon, c'est vrai que j'ai l'esprit tordu... Bref, j'espère que cette suite va te plaire!

Lilou: Merci, j'espère que ce chapitre te plaira aussi!

Sandrine: Mdr... Désolé pour' Lucius moi aussi je l'aime bien mais bon, on sait tous qu'il a été brave et il a sauvé Harry même s'il n'en valait pas la peine. Bon, j'espère que cette suite te conviendra :)

Bonne lecture à tous!

CHAPITRE 9 ou comment Harry apprend enfin la vérité sur son compte.

Harry dut s'arrêter au moins deux ou trois fois pour reprendre son souffle. Pendant sa course désespérée, il réfléchissait ferme. Dumbledore lui avait dit qu'il finirait par savoir la vérité sur sa cicatrice et sur son passé. C'était donc qu'il y avait bien une vérité à connaître. Mais où aller ? Courir droit devant lui jusqu'à l'épuisement ou bien peut-être... Mais oui ! Il irait au ministère de la magie. « Droit dans la gueule du loup » lui dit une petite voix dans sa tête, mais il n'en tint pas compte. Il se dirigea vers le métro, car il savait à quelle station se trouvait le ministère, où il s'était fait juger par Umbridge et Fudge, quelques mois auparavant pour utilisation illégale de la magie. Il regarda un plan qui était accroché sur les murs de la gare, s'enquit de la direction ou aller et sauta discrètement par-dessus les tourniquets. Il rentra dans la rame sans se soucier des voyageurs qui le reluquaient de haut en bas, sans doute étonné de voir son visage tout rouge et ruisselant de sueur, ainsi que sa blouse blanche (car Harry ne s'était toujours pas changé). Certains voyageurs s'écartèrent même de lui, l'air vaguement dégoûté. Harry était fatigué, et, puisque de toute façon, c'était un connard fini, il se sentait vraiment très énervé et prêt à exploser. Il n'avait pas fait la moitié du chemin, que déjà, une bande de racailles commençait à l'emmerder singulièrement.

- Eh fils de pute, ta mère la chienne, putain de sa race, commença fort élégamment le plus grand des types. T'as un portable ?

- Eh tu vas répondre, zarma ta reum ? continua un autre, plus petit, en voyant qu'Harry demeurait impassible.

Le train s'arrêta. Harry, qui s'efforçait de garder son calme, descendit, même si ce n'était pas encore la bonne station. Malheureusement, le groupe de racaille descendit avec lui.

- Oh fils de pute, tu nous réponds, putain ? Vas-y les gars, j'suis sûr qu'il a un portable, t'as vu ses fringues ? C'est qu'un petit enculé de bourge !

Et ils entreprirent de le fouiller méticuleusement. Harry pensait qu'il perdrait rapidement patience. Mais curieusement, le traitement commençait à lui plaire. Il se mit même à durcir ostensiblement. Le plus grand le remarqua et s'écria :

- Oh putain, regardez les gars ! Il bande, le sale pédé ! Vas-y ça craint, bordel, on se casse !

Ils commençaient à partir lorsqu'Harry, furieux, sortit sa baguette et hurla :

- Impéro !

Le plus grand se retourna aussitôt, comme hypnotisé, tandis que les autres, terrorisés, avaient déjà fui ailleurs pour piquer d'autres portables. Mais déjà, celui qui restait était tout près de Harry, en attente de quelque ordre auquel obtempérer. Harry ne se rendait plus compte de ce qui se passait autour de lui. Lui même était comme hypnotisé, et sans tenir compte de la foule qui se massait en ces lieux particulièrement populeux, après avoir relevé sa blouse, il ordonna:

- OK, maintenant suce-moi ! On va voir qui c'est le pédé !

Et l'autre, qui n'avait plus aucun contrôle sur lui-même, obéit aux injonctions de la baguette de Harry. Quand Harry se sentit prêt à éjaculer, il ordonna à l'autre de se retourner et plongea son pénis entre ses fesses.

- Voilà sale con ! haletait-il. Alors qui c'est le pédé, hein, qui c'est ?

A peine avait-il violemment éjaculé dans les entrailles du gars que déjà, des vigiles arrivaient de toute part, sans doute alertés par les voyageurs écoeurés. Alors Harry devint complètement fou. Il lança des sorts de mort et des stupéfix un peu partout à la ronde sans se préoccuper de qui serait touché, puis, après avoir semé une belle pagaille et tué une dizaine de travailleurs, trois mères au foyer qui venaient faire les soldes, ainsi qu'un de leur gosse, il prit le premier métro qui passait et s'assit sur la banquette comme si de rien n'était. Il dut encore tuer deux contrôleurs qui tenaient absolument à lui faire payer une amende, non seulement parce qu'il n'avait pas de titre de transport mais aussi pour attentat à la pudeur, car des voyageurs s'étaient plaints que ses parties intimes étaient visibles sous sa blouse lorsqu'il était assis. Autrement, il parvint à peu près sans encombre jusqu'à la station voulue. Il se hâta de sortir de la gare, repéra la cabine téléphonique, y entra et ne fut pas surpris d'entendre une voix féminine lui demander :

- Ministère de la magie. Veuillez indiquer votre identité, votre destination et le but de votre visite.

Au comble de la colère, Harry gueula :

- Cornélius Fudge, ministère de la magie (elle était conne cette question). Je viens pour enculer ta mère !

- Bienvenue Monsieur le ministre, répondit calmement la voix. Ma mère vous attendra dans les toilettes pour femme du deuxième niveau, comme d'habitude.

- Harry, stupéfait, sentit la cabine s'enfoncer dans le sol. Cinq minutes plus tard, les portes s'ouvraient sur le hall d'entrée du ministère de la magie. Harry y pénétra, étonné de ne voir personne. A cette heure là pourtant, la foule ne devrait pas manquer. C'est alors qu'il vit sur le mur un panneau d'affichage sur lequel était inscrit : « Bureau de Dumbledore, troisième niveau, cinquième porte sur la droite ». Magnifique ! Voilà exactement ce qu'il cherchait. Il se précipita vers un ascenseur, le trouva en panne et fut obligé de prendre les escaliers, ce qui n'arrangea en rien son humeur. Après une descente pénible et une longue promenade dans les couloirs, il se retrouva finalement devant la fameuse cinquième porte sur laquelle était bizarrement dessinée une tête de bouc. Harry n'y prêta pas plus attention que ça, et entra. La première chose qui le frappa fut l'obscurité quasi complète qui régnait dans la salle. Il fit un peu de lumière avec sa baguette, et là, ce qu'il vit le laissa stupéfait. Tous les murs étaient recouverts de tentures noires. Des CD, au titre aussi évocateur que Arrival of Satan Empire ou encore Fucking God, s'étalaient partout. Des crucifix retournés maculaient les murs. Tout cela sembla fort étrange à Harry. Pourtant il se sentait à l'aise dans cette pièce, comme s'il avait trouvé le foyer qu'il n'avait jamais eu.

Il s'approcha de la bibliothèque pour y voir ce que Dumbledore lisait mais il n'y trouva que des cassettes pornographiques et des vieux numéros de Playboy. Le seul vrai livre qu'il y avait, comment perdre 10 kilos en trois jours, ne plaisait pas spécialement à Harry mais une impulsion soudaine lui donna envie de le feuilleter. A peine l'avait-il pris que la bibliothèque cédait sa place à une ouverture béante dans laquelle Harry s'engouffra rapidement. Des sons lui parvenaient désormais, comme des voix étouffées. Rongé par la curiosité, il avança dans le sombre couloir jusqu'à arriver à une unique porte qu'il ouvrit. Il franchit le seuil après s'être assuré que la voie était libre. Il atterrit dans une sorte d'antichambre. Les voix étaient toute proches désormais. Il ne lui restait plus qu'à franchir une seule porte pour se retrouver dieu seul sait où. C'est ce qu'il ne tarda pas à faire. Il était désormais dans une petite chapelle. Quelques personnes toutes de noir vêtues et encapuchonnées participaient en son centre à ce qui ressemblait à un office religieux. Dumbledore, assis dans sa grosse pelle présidait à la cérémonie. Au centre, nue, tremblante, Hermione était couchée. Elle regardait l'air terrorisé la silhouette qui s'approchait d'elle, un couteau à la main.

- Pour Satan, notre maître à tous, criait cette personne. Accepte notre offrande. Repais-toi du sang versé aujourd'hui. Que le cœur de cette vierge apaise ta colère.

Harry sursauta ! Ainsi ils allaient tuer Hermione, qui était vierge... Ben dis donc, elle qui n'arrêtait pas de se vanter auprès de Parvati et de Lavande qu'elle avait eu huit orgasmes d'affilée en faisant l'amour avec Krum. La salope ! Elle méritait bien de mourir ! Et puis elle faisait confiance à Dumbledore, il ne lui restait plus qu'à assumer. Il lui vint tout à coup l'envie de tuer lui-même Hermione, cette petite trainée qui l'avait humilié durant toutes ces années, qui avait toujours eu de meilleures notes que lui ; cette dinde que les profs adoraient tandis que lui restait dans l'ombre.

- Arrêtez, cria-t-il lorsqu'il vit l'homme lever le bras prêt à plonger son couteau dans le cœur de la malheureuse.

Tous se retournèrent tandis que Harry s'avançait au milieu de la salle.

- Harry ! cria Hermione en pleurant de joie. Tu es venu me sauver ! Je savais que tu viendrais. Tu as toujours été là quand...

- Ferme là salope, hurla Harry en la frappant violemment au visage. Tu vas payer, sale pute.

- Mais Harry, pleurnicha Hermione en essuyant son nez en sang.

- Ta gueule, beugla-t-il en lui filant un coup de genou dans les côtes. Ah, on est moins fière d'être miss Londres, hein maintenant.

Puis il se tourna vers Dumbledore qui souriait en voyant Harry dans cet état de fureur.

- Ecoutez Dumbledore, j'ignore ce que vous faites et je ne veux pas le savoir. Tout ce que je veux, c'est tuer cette sale conne, l'entendre crier grâce, l'entendre souffrir.

Dumbledore éclata d'un rire franc.

- Eh bien soit, Harry ! dit-il. Qu'on lui remette le couteau.

L'homme masqué lui remit l'arme de sacrifice et Harry se rendit près de l'autel avec un rictus sadique. Il commença par élargir le sourire de Hermione en lui tailladant l'extrémité des lèvres (celles du haut et celles du bas) de telle sorte que celle-ci ne pouvait plus crier. Puis il lui creva les yeux pour qu'elle ne puisse plus voir et finit par lui crever les tympans. Là au moins, il pourrait se délecter calmement de la souffrance de son ancienne camarade. Harry se sentait bien, comme s'il pouvait enfin extérioriser des pulsions qu'il portait en lui depuis toujours. Pris d'une véritable rage, il viola frénétiquement Hermione qui ne pouvait même plus crier et qui attendait à l'aveugle chaque assaut de celui qu'elle prenait pour son ami. Ensuite, il lui taillada tout le corps, lui coupa la langue, lui arracha les yeux et les bouffa. Même Dumbledore fit une grimace de dégoût en voyant ça. Mais la pauvre Hermione respirait encore. Ni une ni deux, Harry lui plongea le couteau dans l'abdomen et remonta lentement jusqu'au cou.

- Cette fois elle est morte, Harry, dit Dumbledore. Bravo ! Je suis fier de toi. Maintenant allonge-toi à sa place que je puisse faire de même avec toi. Promis, je ne te mangerai pas les yeux.

Harry, encore tout essoufflé de l'expérience qu'il venait de vivre et qui l'avait violemment fait jouir sous sa blouse regarda Dumbledore d'un air perplexe.

- Mon tour, comment ça mon tour ? Eh va chier vieux fou. Moi je me casse.

Mais avant qu'il n'ait pu esquisser le moindre geste, trois hommes l'avaient empoigné et l'avaient emmené face à Dumbledore.

- C'est moi que tu traites de vieux fou, demanda ce dernier. Non mais tu as vu ce que tu as fait à cette pauvre Hermione ?

Harry se retourna et contempla le corps en charpie.

- Et alors, elle est plus belle comme ça n'est-ce pas ? dit-il en riant.

Mais Dumbledore ne riait plus du tout.

- Ecoute Harry ! Je crois qu'il est temps d'arrêter les frais. Sybille Trelawney, Rémus Lupin, Lucius Malfoy et maintenant Hermione Granger, tous sont morts par ta faute. Il faudrait que tu songes à te sacrifier toi aussi de temps en temps, non ?

- Bon ça suffit, maintenant! dit une voix familière dans le dos de Harry.

L'homme était en train d'ôter son capuchon lorsqu'Harry le reconnut.

- Sirius ! cria-t-il.

- Un seul sacrifice était prévu aujourd'hui, Albus, dit Sirius sans prêter la moindre attention à son filleul. Et je ne dis pas ça pour lui (il désigna Harry du menton), ce gosse complètement pourri, gâté, qui a l'habitude qu'on lui passe tout, mais je crois que Satan a eu sa part de sang aujourd'hui.

- C'est à moi de décider si Satan est rassasié ou non, cria Dumbledore dans une colère qui ne lui ressemblait pas.

- Allez viens Harry, on s'en va, dit Sirius.

- Revenez, bande d'hérétiques, gueula Dumbledore aux deux autres qui s'éloignaient. Vous voulez aller au paradis, c'est ça ? Mais y'a pas d'endroit plus mortel dans tout l'univers. Vous allez vous faire chier, vous verrez.

Harry restait stupéfait d'entendre Dumbledore parler de façon aussi vulgaire mais il se dit que chez lui, lorsqu'il était seul, c'était sans doute un gros beauf qui se masturbait devant un film porno en sirotant sa bière. En tout cas, il était incapable de les rattraper, cloué qu'il était sur son tracteur. Harry et son parrain sortirent par où ils étaient venus sans échanger la moindre parole. Et ce ne fut que lorsqu'ils furent arrivés en surface que Sirius dit :

- Mais quelle idée, enfin Harry? Venir te fourrer tout droit dans la gueule du loup. Une chance qu'Hermione eût été déjà morte, sans quoi je n'aurais rien pu faire pour te tirer de ce mauvais pas.

Harry se sentait plus calme désormais, et il regrettait déjà le châtiment horrible qu'il avait infligé à Hermione. Il commença à pleurer.

- Hermione, pleurnicha t-il. Qu'est-ce qui m'a pris ? Je n'étais plus moi-même, je ne voulais pas...

- Oh si tu étais toi-même Harry, plus que jamais, déclara Sirius. Et bien sûr que tu le désirais ardemment. Mais suis-moi, je vais tout t'expliquer.

Ils allèrent dans un petit pub qui se trouvait au coin de la rue, commandèrent à boire et Sirius commença :

- Ecoute Harry... Dumbledore n'est pas, comment dire, Dumbledore n'est pas un homme.

Harry ouvrit de grands yeux.

- C'est un démon, poursuivit Sirius, un puissant démon, et l'un des plus cruels. Il est depuis toujours à la solde de Satan. Je le sais depuis peu, hélas. Ta tante m'avait ordonné de m'infiltrer dans son groupe d'adeptes pour servir d'indic. Rogue aurait très bien pu s'acquitter de cette tâche mais il est souffrant, à ce que l'on m'a dit. Enfin bon, toujours est-il qu'il n'est pas le seul démon à habiter la terre. Tu ne t'es jamais demandé pourquoi il y avait des moldus et des sorciers ? Pourquoi certains avaient des pouvoirs magiques et d'autres pas ? Eh bien c'est simple, tandis que les moldus sont les enfants spirituels de Dieu ou du Diable, les sorciers sont leurs enfants charnels. Il paraît même que Dieu est un sacré partouseur, mais c'est impossible à vérifier. Enfin ça ne m'étonnerait pas, vu le nombre d'enfants qu'il a. Cela explique qu'il y ait de bons et de mauvais sorciers. Moi par exemple, je suis fils de Dieu. Trelawney, Macgonagall, Chourave et Umbridge sont des filles de Satan.

- Mais, elles sont gentilles pourtant, dit Harry qui ne comprenait rien.

- Parce qu'il arrive que le mal s'estompe au contact de certaines personnes, dit Sirius. Mais ce petit soupçon de perversité qui fait d'elles des filles du démon ne les quittera jamais.

- Ah je comprends, mentit Harry. Mais qui sont ces personnes qui peuvent transformer le mal en bien ?

- En fait, Harry, dit Sirius, tu es le seul qui possède ce pouvoir, comme en témoigne ta cicatrice.

- Quoi ? Moi ? s'écria Harry. Mais pourquoi ? Et puis, c'est quoi cette cicatrice ?

- Toi non plus tu n'es pas tout à fait humain Harry, reprit Sirius. En fait tu es ... l'antéchrist, venu au monde pour seconder les forces du mal. Mais tu possèdes une grande force en toi. Et l'amour de tes proches t'a fait triompher de ton instinct. Tout à l'heure tu n'as pas pu résister à l'appel du mal car tu étais dans un lieu propice à son effusion. Ta véritable nature s'est alors révélée. Hermione ne s'en est pas remise.

- Mais ma cicatrice alors... demanda Harry.

- C'était une marque apposée par Dumbledore pour te reconnaître lorsque tu grandirais.

- Mais pourquoi cette forme d'éclair ?

- Eh bien, hésita Sirius, En fait, à l'origine, elle aurait dû représenter une croix retournée, mais Dumbledore était tellement bourré le soir ou il a tué ta mère qu'il a foiré le tatouage.

- Mais comment faire pour se débarrasser définitivement de Dumbledore ? demanda anxieusement Harry en se disant que décidément, son ancien directeur était vraiment indécrottable.

- Hélas, il est quasiment invincible, répondit Sirius. Mais il existe bien un moyen. D'après ce que j'ai entendu, il faut que tu meures de la main de celui qui t'aime le plus au monde, et ce en présence de Dumbledore. Tu n'as pas droit à l'erreur. Si c'est la mauvaise personne qui te tue, alors le monde court à la catastrophe.

- Mais c'est affreux ! cria Harry. Je ne veux pas mourir.

- Pense un peu aux autres, sale égoïste, gueula Sirius. Tu penses toujours qu'à toi, tu fais chier à la fin.

- Bon ça va, ça va. Laisse moi réfléchir...

Et Harry plongea le nez dans sa Guiness, à la recherche de la personne qui l'aimait le plus au monde...

à suivre...