Hey ^^. Bon je tiens d'abord à m'excuser de poster moins souvent, mais j'ai repris mes cours récemment et il y a eu pas mal de changement dans ma vie du coup c'est un peu difficile pour moi, parfois de trouver le temps d'écrire. Et aussi je suis consciente que l'intrigue peut vous sembler lente et tout ^^', mais sachez que c'est la première fois que j'écris une histoire de ce genre et ce n'est pas toujours facile. En tout cas je vous souhaite une bonne lecture, j'espère vous allez apprécier. J'essayerais de posté prochainement le chapitre suivant, il est déjà fini, mais je dois encore fait quelques corrections :).


Quelques heures avant que Tachibana appelle Heizô.

Heiji reprit lentement conscience, il était déboussolé et prit du temps à ouvrir les yeux. Quand il arriva enfin à reprendre ses esprits, il constata que ses mains et ses pieds étaient menottés à un lit et qu'il se trouvait dans une petite pièce en bois éclairé grâce à une lampe à l'huile.

« Q-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » se demanda-t-il en s'agitant et en essayant de tiré sur les menottes, mais cela semblait inutile. « J'étais en voiture avec Tachibana-han et…oh putain… » se rappela-t-il soudainement, au même moment il entendit la porte de la chambre où il se trouvait s'ouvrir.

« Oh tu es enfin réveillé Heiji-kun ? » fit Tachibana en arrivant avec un sourire moqueur. Le bruit des menottes dû à l'agitation avait dû lui faire comprendre que le garçon s'était réveillé.

« Ta-Tachibana-han tu-tu m'as drogué ?! » grogna-t-il en jetant un regard noir à l'inspecteur.

« Tout à fait mon cher détective lycéen, étant donné que tu n'as pas accepté de suivre mes frères la dernière fois, il fallait bien que je t'endorme. »

« T-T'es frères ?! » Hattori écarquilla les yeux. « A-Attends t'es le fils de Shimono-sensei ?! T'es l'un des responsable de la mort d'Otaki-han ? » s'énerva-t-il en recommençant à s'agiter.

« Oh tu te calmes gamin ! » il sortit son arme pour menacer le jeune homme, Heiji se calma un peu, mais la haine était visible sur son visage. « Pour répondre à ta question, Shimono est disons mon père d'adoption. »

« Quoi ?! J-Je comprends pas la police n'était pas au courant de cette information ? »

« Ferme-là et laisse-moi parler ! Il ne m'a jamais adopté officiellement, c'est moi qui le considère comme mon père…un peu comme toi qui considérait Otaki comme ton second père. » déclara-t-il en esquissant un sourire.

« Je t'interdis de prononcer son nom salaud ! » jura-t-il.

« Je t'ai dit de la fermer ! » il envoya son poing dans la figure de l'osakien ce qui fit saigner la lèvre de ce dernier. « La police n'a jamais su que je le connaissais, vu que lors de la mort d'Otaki, j'ai fait en sort de supprimer tous qui était échange SMS, mail, numéro de téléphone et tout ça grâce à l'aide de Keisuke, c'est le petit informaticien de la famille. D'ailleurs je pense qu'il est temps de faire les présentations officiels. Vous pouvez entrer. » cria-t-il, quelques secondes après deux hommes dans la vingtaine apparurent.

Le détective lycéen reconnut les deux jeunes hommes qu'il avait vu en photo quelques heures auparavant. Hattori remarqua aussi que l'un d'eux, qui était Keisuke avait un bandage à la main, il devina facilement que c'était par rapport à la blessure que lui avait fait Otaki. Il comprit dès lors que l'autre, qui était Masaru était celui qui avait tiré sur le défunt inspecteur.

« C'était donc vous ! Bande d'enfoiré ! » Heiji leur jeta un regard de haine et de dégout.

« J-Je n'ai jamais voulu que ça se passe ainsi… » commença Masaru qui semblait avoir un air désolé, mais il ne put continuer sa phrase, car le flic ripou lui coupa la parole.

« Masaru tu n'as pas à t'excuser auprès de qui que ce soit. » dit-il calmement en se tournant vers son 'frère' et en posant ses mains sur ses épaules. « Heiji-kun, Heiji-kun ce n'est pas une façon de parler, voyons est-ce que c'est comme ça que ton père t'a élevé ? » railla-t-il en regardant le détective lycéen. « Ton père ah oui, cet homme froid et arrogant, je ne les jamais aimé, je l'ai toujours trouvé si antipathique, d'ailleurs j'ai toujours détesté les flics en général, enfin la justice ça me dégoute. »

« Si tu détestes tous qui à avoir avec la justice…pourquoi es-tu devenu flic ? » râla le jeune homme menotté.

Tachibana regarda sa montre avant de lui répondre.

« On a encore le temps avant que les Toyama comprennent que tu t'es joué d'eux et qu'ils préviennent ton père pour qu'il réalise que t'a monté un plan pour ta stupide vengeance. »

Le garçon à la peau sombre culpabilisa de la manière dont il avait agi, comment il avait berné la mère de Kazuha et tout ça pour au final se livrer inconsciemment à ses bourreaux.

« Bien. » commença-t-il en s'asseyant sur le lit où se trouvait le captif. « Mon enfance n'a pas était très glorieuse, je n'ai jamais connu mon père, il abandonné ma mère quand il a su qu'elle attendait un enfant. Elle m'a élevé seule dans la pauvreté, elle essayait de joindre les deux bouts en faisant des petits boulots, mais certaines de nos vieilles voisines détestaient ma mère parce qu'elle était une mère célibataire, elles l'insultaient. Elle me détestait aussi d'ailleurs, elle ne se gênait pas pour me jeter de l'eau à la figure quand je m'approchais trop de leur maison, on l'a signalé aux autorités à plusieurs reprise, mais ils n'ont jamais rien fait. Mais un jours l'une de ces folles a porté plainte contre ma mère, elle l'a accusé d'avoir volé le seul objet de valeur qu'elle possédait. C'était une épingle à cheveux transmise dans sa famille de génération en génération. Comme par hasard, quand la police a fouillé chez nous, cette épingle s'y trouvait, ma mère a été arrêté ce jour-là, ils n'ont même pas voulu l'écouter. J'ai été placé peu après en foyer et quelques mois après j'ai appris que ma mère était décédée lors d'une altercation en prison. C'est vraiment à ce moment-là que j'ai haïs la justice, s'ils étaient intervenus quand nous, nous avions besoin d'aide ma mère serait en vie. Par la suite, en grandissant je suis devenu un voyou, j'errais dans les rues, j'avais de mauvaises fréquentations, je me bagarrais. Mais un jour, quand j'avais 16 ans j'ai eu la chance de rencontrer Shimono, il m'a soigné alors que j'avais une blessure au couteau après une énième bagarre. A partir de ce moment-là j'allais tous les jours chez lui, ses deux fils qui avaient 10 et 9 ans me considéraient comme leur grand-frère.

« Et il est arrivé dans nos vies pile au moment où l'on venait de perdre notre mère. » intervint Keisuke qui jusque-là comme son frère avait été silencieux.

« C'est exact. » confirma Tachibana d'un hochement de tête. « Shimono était mon confident, je lui ai raconté mon passé et il m'a dit que tout le monde pouvait se tromper, même la police. Il m'a conseillé par la suite que si à l'avenir je ne souhaitais plus que ce genre d'injustice arrive à quelqu'un, je devrais rentrer dans les forces de l'ordre, c'est donc ce que j'ai fait. Je suis entré à l'école de police et j'y suis ressorti diplômer. Après j'ai travaillé au commissariat d'Osaka, c'est Otaki qui a été mon mentor, je l'appréciais bien tu sais, en le voyant je me suis vraiment dit qu'effectivement les flics ne sont pas tous pourris. »

« Je t'ai dit de ne pas prononcer son nom ! Tes frères sont responsables de sa mort ! » cracha l'osakien.

« Mes frères n'ont jamais voulu le tuer, il était juste au mauvais endroit, au mauvais moment. » dit-il en haussant les épaules. « Mais bon, tu sais plus je travaillais dans la police, plus je voyais que la justice ne changeait pas. J'ai dû être obligé d'arrêter des personnes qui était qualifié de 'criminel' sans même les laisser une chance de se défendre. Visiblement, parmi mes collègues j'étais le seul à trouver ça injuste, c'était juste des lèche-cul y compris Otaki. »

« Je t'interdis de parler de lui ! » cria l'adolescent en se redressant oubliant presque qu'il était menotté et qu'il ne pouvait pas l'attaquer.

L'inspecteur ripou fit un petit rire avant d'envoyer son poing dans le ventre du garçon. A cause de la douleur, Heiji se remit en position couché et serra les dents.

« Calme-toi, t'es vraiment comme ton père. Tu ne laisses jamais les gens parler. » soupira-t-il. « D'ailleurs le jour où j'ai voulu lui faire part du fait que je trouvais injuste qu'on ne laisse pas les gens qu'on arrêtait se défendre, il m'a tout simplement dit, que si c'était pour parler comme ça, je pouvais partir et que je m'étais trompé de carrière. A partir de ce moment-là, je n'ai plus rien dit…je suis resté discret…mais je méprisais énormément ton père, il se croyait supérieur à tout le monde. » il serra les poing de rage.

« Si c'est pour…parler ainsi de la police…pourquoi es-tu resté si tu les hais tant ? » demanda le jeune homme le souffle court par rapport au coup qu'il avait reçu.

« Je ne voulais pas décevoir Shimono. Il avait tant fait pour moi, mais il y a quelque temps j'ai appris par mes frères qu'il avait été arrêté par Heizô Hattori, j'ignorais qu'ils étaient amis d'enfance je l'ai appris à ce moment-là. L'homme que je méprisais, venait d'arrêter mon père de cœur et en plus de ça ils étaient amis. A cause de lui, la réputation de Shimono risquait d'être traîné dans la boue. C'est à ce moment-là, qu'avec mes frères on a envoyé des lettres de menaces, mais ce connard ne nous prenait pas aux sérieux, cela ne m'a pas vraiment étonné. J'ai donc décidé d'envoyer les garçons te suivre et après tu connais la suite… »

Le lycéen tremblait de colère.

« Après la mort d'Otaki et pour que ton père se rende compte qu'on n'était vraiment prêt à tout, j'ai suivi ta mère et j'ai vu où elle commandait ses kimonos. Ensuite, j'ai réussi à intercepter le colis et Keisuke a réussi à se déguiser en facteur pour apporter le paquet, après avoir soigneusement planquer le serpent. C'est juste dommage que ce soit ce gamin qui ait été mordu, mais bon ce cher Hattori Heizô a bien vu qu'on n'allait pas lâcher l'affaire. Bon j'avoue c'était quand même abuser d'envoyer Keisuke déposer le colis pendant que vous étiez tous aux funérailles, en train de pleurer Otaki. » se moqua-t-il sans l'ombre d'un regret.

« Attends, tu veux dire quand tu es parti téléphoner pendant les funérailles…tu parlais à ton frère pour l'envoyer poser ce truc chez nous ? » fit-il en écarquillant les yeux.

« Bonne déduction meitantei ! Dommage que ce soit que maintenant que tu mettes ton cerveau en route. »

« T'es qu'un sale enfoiré et un psychopathe, tout comme ta famille adoptif ! Tu critiques la justice, mais toi tu crois que c'est mieux de menacer une famille qui ne t'a rien fait, d'être responsable de la mort d'un homme qui n'avait rien avoir dans ton petit drama familial ? Tu fais une fixette sur Shimono-sensei, tu le vénères comme un dieu. Alors juste parce qu'il t'a dit de faire flic, tu le fais ! Juste pour lui faire plaisir, tu as continué à faire un job que tu détestais. Ton père adoptif n'est pas parfait et il n'est pas la voix de la raison. Je ne sais pas s'il a vraiment fait du trafic et je m'en fous ! Ce que je sais c'est que toi tu es un criminel, manipulateur qui se croit au-dessus des lois. » Face aux déclarations de l'osakien le visage de Tachibana s'assombrit. « T'es pas le seul à avoir eu un passé malheureux, donc ton histoire ne justifie pas ce que t'as fait et en plus tu embarques ces mecs dans ton délire. Et vous deux vous restez là sans rien dire ?! Vous vous rendez comptes qu'à cause de vous un homme est mort, vous êtes complices de ce malade…Vous me dégoutez tous. » Les deux frères baissèrent tous les deux la têtes. Ils avaient un air à la fois désolé et embarrassé, mais semblaient en même temps ne pas vouloir intervenir.

« Ferme-là sale gosse. » il se jeta sur lui en étant sur le point de l'étrangler.

« Oi Aniki, calme-toi. » intervint Keisuke en le retenant à l'aide de son frère. « Nous devons le garder en vie. »

« T'as raison. » se calma l'inspecteur ripou en se levant. « Masaru fait lui une injection pour l'endormir, ce gamin me casse les oreilles. Moi je vais aller voir si son père c'est déjà rendu compte de sa disparition, si c'est le cas je suis sûr qu'il a déjà envoyé des flics autour de chez moi. » dit-il en quittant la pièce.

« Je suis sincèrement désolé pour tout ça Hattori-kun. » fit Masaru avec un visage abattu, il s'approcha de l'adolescent et prépara une seringue. « Keisuke tiens le s'il te plaît. » demanda-t-il à son frère.

« Enfoirés… » grogna Heiji en essayant de se débattre, mais à cause de ses chaînes c'était un combat perdu d'avance. Il put sentir l'aiguille pénétrer son bras, et au bout de quelques minutes, il perdit une nouvelle fois conscience.


Retour dans le présent avec Heizô, Conan et Ginshiro.

Heizô, Toyama et Conan avaient fini par arriver à destination. Après l'appel de Tachibana, personne n'avait décroché un mot. Pour la première fois de sa carrière, le chef de la police avait des doutes sur ce qu'il devait faire. D'un côté, son instinct de policier lui disait qu'il était juste insensé d'obéir aux ordres d'un criminel et qu'il valait mieux réfléchir de manière méthodique. Mais d'un autre côté, son instinct paternel craignait pour la vie de son fils. En temps normal, il n'aurait pas hésité, il aurait fait appel à ses hommes sans se poser de questions, mais après tous qu'il s'était passé dans sa famille en peu de temps, il se sentait dépasser.

Quand ils sont arrivés devant la maison des Toyama, Conan était sur le point de descendre de la voiture, mais Ginshiro l'interpella.

« Attends Conan-kun ! Quand tu rentres, dis aux filles qu'on arrive. J'ai à parler à Heizô avant. » dit-il en se tournant vers l'enfant qui lui se trouvait à la banquette arrière de la voiture. Le petit détective hocha simplement la tête avant de partir pour rentrer dans la maison.

« « Qu'il y a-t-il Toyama ? On ne va plus aux commissariat comme convenu ? » demanda-t-il avec son ton habituel, mais avec une légère lassitude dans sa voix, sans doute à cause de tous les évènements de la journée.

« Non. Kagura m'a envoyé un SMS durant le trajet, pour me dire que Shizuka-san était arrivée durant notre absence, je crois qu'il est inutile de lui cacher ce qui est arrivé à Heiji-kun…Mais ce n'est pas pour ça que je veux te parler ». Il inspira avant de poser sa question. T-Tu ne vas pas céder quand même ? » interrogea-t-il en fronçant les sourcils et regardant son ami droit dans les yeux.

« Comment oses-tu me demander cela ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils et en jetant un œil dur à son subordonné.

« Tout à l'heure, tu étais prêt à abuser de ta fonction de chef de la police… » il secoua la tête rien qu'en y repensant. « Je ne t'ai jamais vu agir comme ça…Heizô, tu es la personne la plus réfléchi que je connaisse. Je sais que tu as peur pour ton fils…mais tu ne dois pas oublier l'importance de ta position. »

Le père d'Heiji fit un long soupir avant de répondre à l'homme.

« Je suis conscient d'avoir agi sans réfléchir en perdant mon sang-froid tout à l'heure, mais ça ne se reproduira pas et je ne cèderai pas aux menaces de cet homme. Nous allons libérer Heiji en élaborant une stratégie, comme on le ferait pour n'importe quel otage. » déclara-t-il avec un ton stoïque et en croisant les bras. Cependant au fond de lui, il doutait de ce qu'il venait de dire et Ginshiro avait également des doutes sur son ami, mais il n'insista pas sur la question. Le père de Kazuha comptait bien intervenir s'il sentait qu'Heizô agirait de façon déraisonnée. Etant donné que lui-même était un père, il savait que s'il se retrouvait dans cette situation il ferait n'importe quoi pour sauver sa fille.

« D'accord. » répondit-t-il tout simplement en hochant la tête. « Et tu as déjà réfléchis sur comment nous allons agir pour le sauver ? »

« Je pense que le mieux, c'est de commencer à interroger Shimono demain, si ça se trouve il se pourrait qu'ils retiennent Heiji dans un endroit d'Osaka qu'il pourrait connaître. Par exemple dans une planque où ses enfants allaient jouer plus jeune. » dit-il en mettant sa main sur son menton.

« C'est pas faux. On ira demain à la première heure. » acquiesça Toyama. « Maintenant on ferait mieux de rentrer, pour expliquer la situation à tout le monde, après on retourne au commissariat. »

Après cette conversation, les deux hommes descendirent de la voiture et se rendirent à leur tour à l'intérieur. Quand ils arrivèrent dans le salon ils trouvèrent Ran, Kazuha, Kagura, Conan et Shizuka tous assis.

« Heizô ! » fit Shizuka en se levant avec une mine inquiète elle accourra presque dès qu'elle vit son époux apparaître. « T-Tu as des nouvelles d'Heiji ? » demanda-t-elle d'une voix presque tremblante.

« Oui et tu devrais t'asseoir… » dit-il en mettant sa main sur son épaule.

« Non je ne veux pas ! » elle était pâle, elle comprenait déjà qu'il était arrivé quelque chose de grave à son fils. « Qu'est-ce qui est arrivé ?! Conan-kun n'a rien voulu nous dire, il nous a juste dit de vous attendre. » ses mains tremblaient.

Shizuka n'était pas la seule à être inquiète de ne pas avoir de nouvelles, tout le monde voulait savoir ce qui se passait avec le garçon, en particulier Kazuha.

« Shizu écoute…Heiji a été enlevé par Tachibana. » déclara-t-il avec un soupir.

« Quoi ?! » firent Ran, Kazuha, Kagura et Shizuka.

« C-C'est pas possible… Ta-Tachibana-han est un inspecteur, il travaille pour la police, il ne peut pas… » dit la fille à la queue de cheval en se levant du fauteuil où elle assise et en écarquillant les yeux.

Le surintendant d'Osaka raconta les derniers évènements, le lien que Tachibana avait avec Shimono et les découvertes faites chez l'inspecteur ripou puis son appel. Kazuha Ran et Kagura qui ne connaissaient pas l'histoire avec le médecin étaient perdus face à toutes ces explications, mais Toyama leur fit un bref résumé afin qu'elles puissent mieux comprendre. Elles furent toutes choquées.

« Mon fils… » fit madame Hattori en mettant ses mains sur sa bouches, elle pouvait sentir ses larmes monter.

« Heiji… » sanglota l'amie d'enfance de l'osakien, tandis que Ran se leva mit une main réconfortante sur son dos.

« Nous allons faire tout notre possible pour le récupérer. » tenta de rassurer le père du jeune avec son visage neutre habituel.

« Vous allez faire tout votre possible ?! » s'indigna la mère d'Heiji. « C'est ton fils Heizô ! Et tu te montres toujours aussi froid ?! Surtout que rien de tout cela ne serait arrivé, si tu ne l'avais pas laissé quitter la maison ! Il était peut-être en colère contre toi, mais ce n'était pas une raison pour accepter ! » cria-t-elle avant de tomber à genoux en larmes.

« Shizuka-chan… » fit Kagura qui s'approcha d'elle avec un air inquiet.

« Pardon Shizu…Je n'ai jamais été très fort pour montrer mes émotions et mes sentiments…Mais saches que je m'inquiète réellement pour notre fils. » il s'accroupit auprès de sa femme en la prenant dans ses bras avec un air assez triste. C'était la première fois qu'il se montrait aussi démonstratif en public.

« Heizô… » elle était surprise du geste de son mari, comme tout le monde d'ailleurs. « Pardonne-moi pour mes paroles, mais s'il te plaît sauve Heiji. » demanda-t-elle en lui rendant son étreinte.

« Je te le promets. »

La scène des époux Hattori attendrit un instant l'atmosphère. Tout monde fit un léger sourire face au couple, mais Heizô se leva un peu embarrasser de ce qu'il venait de faire devant tout le monde. Il se racla la gorge avant de parler.

« Bien maintenant nous devons retourner au commissariat avec To… » sa phrase fut coupée car son téléphone qui était dans sa poche sonna. « Excusez-moi. » fit-il en se retirant quelques instants dans le bureau de Toyama pour prendre l'appel.

Il revint dans le salon au bout de quelques minutes avec le visage fermé et les mains dans les poches. Tout le monde constata facilement que quelque chose clochait.

« Il est arrivé quelque chose à Heiji ? » demanda Kazuha inquiète. L'homme regarda la fille, mais ne répondit pas.

« Qu'est-ce qui se passe encore anata ? S'il te plaît ne nous cache rien. » implora Shizuka.

Heizô voulait cacher l'information à sa femme et aux autres. Ce n'était pas son genre de parler de ses affaires à Shizuka, mais en l'occurrence cette histoire concernait leur fils et il savait que ce ne serait pas bon pour son épouse de rester dans l'ignorance.

« Shimono vient de se pendre dans sa cellule, mais avant d'être passé à l'acte, il a rédigé une lettre où il reconnaissait qu'il était bien responsable d'un trafique d'organe, il avait tellement honte d'être allé à l'encontre de son éthique qu'il a mis fin à ses jours… »

« Mais si ces criminels apprennent qu-qu-il s'est suicidé…ils vont se dé-débarrasser d'Heiji. » pleura Kazuha.