Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.

Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E

Ce texte a été écrit dans le cadre des nuit du Fof sur le thème "Culture"

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E

Premier fast-food

Napoléon avait du mal à ne pas se mettre à rire alors qu'il observait Illya, assis dans ce fast-food new-yorkais en train de regarder avec un air circonspect le hamburger qui se trouvait devant lui. Son meilleur ami ne venait vraiment pas de la même culture et ici, aux Etats-Unis, il avait l'impression que tout lui apparaissait comme nouveau et étrange. En tant que super espion soviétique, il tentait bien de ne pas le montrer, mais Napoléon voyait bien qu'il était déstabilisé et un peu perdu. En soi, c'était normal. Il devait se sentait déraciné et le fait qu'il choisisse un appartement de 40 m² au cinquième sans ascenseur montrait bien qu'il avait besoin d'un endroit qui lui semblait contrôlable et sûr pour se sentir bien. Cependant, là, à le voir tourner autour de son hamburger sans savoir trop quoi en faire, Napoléon devait bien admettre que c'était drôle.

- Mais dis-moi, en tant que super espion du KGB, tu n'es jamais venu aux Etats-Unis, même sous une fausse identité ?

Illya redressa la tête et lui adressa un regard sombre. Napoléon comprit qu'il était sur la défensif et qu'il hésitait à lui répondre, alors il lui sourit une nouvelle fois et ajouta.

- Moi je suis passé trois fois à Moscou et la dernière fois j'ai bien cru que je ne rentrais pas.

- Deux fois, répondit dans la foulée Illya.

- Et tu n'as jamais essayé un hamburger ?

- Non. Je n'ai pas besoin de manger tout le temps.

- Mais avec cette grande carcasse ? Répondit Napoléon en souriant.

Napoléon ne s'était jamais considéré comme un petit gabarit et il ne l'était pas, mais Illya avec ses deux mètres le dépassait de prêt d'une tête tout en étant plus longiligne. Pour toute réponse, Illya grogna et agrippa son hamburger qu'il observa une dernière fois avant de mordre à l'intérieur. Napoléon le regarda du coin de l'œil, attendant la réaction de son ami et se retint de rire devant sa mine intriguée.

- Ça va ?

- Ouais… ça se mange, mais ce n'est pas facile ! Ce ne serait pas plus simple de tout mettre dans la même assiette ?

- Sans doute, mais c'est bien aussi, au moins plus amusant et rapide.

- Les américains et leur manière de vouloir toujours faire vite.

Napoléon sourit en prenant une frite dans sa barquette avant de la grignoter.

- Je ne t'ai pas dit qu'il fallait manger cela tous les jours, mais ça change non ?

Illya ne répondit rien, trop occupé à se débattre avec son sandwich. La mayonnaise lui coulait sur les doigts et en tentant d'attraper une serviette pour s'essuyer, il passa un coup de poing à son verre de soda qui se renversa sur la table. Un chapelet de jurons en russe lui échappa et Napoléon attrapa les serviettes pour éponger pendant que le Russe continuait à râler dans sa langue. L'américain sourit et lui tendit aussi une serviette pour lui.

- Je te croyais plus agile.

- C'est la dernière fois que je mange dans l'un de ces restaurants ? Comment on peut manger sans couteaux et fourchettes et quand je pense que vous dites que la Russie est arriérée !

- Tu n'en fais pas trop, non ?

Illya ne répondit pas, mais il finit son sandwich rapidement et lança un regard en travers à son ami.

- On peut s'en aller de cet enfer cowboy ?

- Je peux finir, Péril ? Mais promis, le prochain restaurant c'est toi qui le choisi.

- J'ai mieux, j'ai vu qu'il y avait un concert de musique classique de Chostakovitch et je ne sais pas comment m'y rendre, alors tu vas m'emmener au concert.

- Chostakovitch ?

- Parfaitement !

Napoléon fit la moue, il n'était pas fan, mais c'était de bonne guerre.