Chapitre 4

Votre allure discrète et silencieuse vous rendent un rien mystique et c'est avec un petit sourire énigmatique que vous descendez les escaliers de votre immeuble et allez jusqu'à l'arrêt de bus en face. Vous retrouvez Oriane avec qui vous discutez tour d'illusions et de passe-passe quand soudain arrive un magnifique bus étincelant de nouveauté et ô miracle c'est le 115. Vous rattrapez de justesse Oriane qui commençait à s'embarquer dans le 139et lui dévoilez la supercherie : vous aviez marqué 115 sur ses lunettes. Qu'elle enlève aussitôt parce qu'elle ne comprend pas pourquoi elle porte des lunettes alors qu'elle n'en pas besoin.

Vous recommencez à discuter quand avec ensommeillement vous vous apercevez que le temps a filé et qu'il est maintenant 7h50. Même vos tours de magie commencent à fatiguer. Soudain, comme par magie, un vieux bus cachotant crapahute difficilement le long de la côte et arrive enfin devant vous. Vous montez dedans par la porte avant - eh oui, c'est leur grande folie du moment, faire monter tout le monde par l'avant- et vous cherchez une place pour vous garer. Vos amies vous rejoignent au fur et à mesure du trajet vers Stanislas. Une vitre du bus se trouve légèrement entreouverte et un minuscule hibou noir entre et se positionne sur vos épaules. Vous trouvez ça plutôt amusant pour vos tours de passe-passe quand celui-ci vous mord l'épaule et vous tend un papier :

« Chère Aerith

Nous avons pu remarquer que vous n'étiez pas à l'heure convenue à la barre de pass. Aussi nous vous prions de renvoyer ce hibou avec la date exact de votre arrivée, sauf impossibilité auquel cas nous vous prendrons vers 8 h10 au même endroit.

Sincères salutations.

Minerva McGonagall »

Toutes vos copines étant absorbées par l'oiseau nocturne qui était plutôt diurne dans ce cas-là, elles ne vous aurait pas vu remballer discrètement le papier s'il n'y avait pas une certaine Elise ( spécial dédicace aux folles du pentacle élémentaire !!!BONJOUR !!!) qui en plus d'être bavarde s'occupait rarement de ses affaires pour s'occuper de celle des autres :

« Y'avait quoi sur le papier jauni écrit à l'encre verte que tu a lu rapidement et que tu as rangé discrètement en croyant ne pas être vue ? »

« Et si je te demandait si David Copperfield était en réalité le pape Jean Paul Trois ? répondez-vous, agacé. »

« Pourquoi tu doit te tenir à 8h10 à la barre de bus ? C'est qui cette Minerva McGonagall ? »

Tout le monde vous déviseagant comme deux ronds de flan( multiplié par quatre), vous décidez de raconter n'importe quoi sur un lycée imaginaire de magie auquel vous avez donné votre candidature et qui se trouvait dans un endroit connu d'eux seuls, et que si vous devez vous tenir à la barre à 8h10, c'est parce que c'était le moyen secret de rejoindre ce fameux lycée de sorcellerie, et ce moyen s'appellerait un ...Portoloin, tiens, pourquoi pas, et que cette Minerva McGonagall serait la directrice.

C'est alors que votre public vous applaudit et vous prie de mettre votre imagination fertile en livre. Seulement voilà, vous serez devancé par une certaine J.K. Rowling qui sera riche et célèbre et pas vous ( C'est triste la vie.).

Bref, votre biographie mise à part ( celle là vous pouvez la mettre en livre, on ne vous la piquera pas, encore que), il est maintenant huit heures et vous avez renvoyé discrètement le hibou ( « Oohohohoh, il est partut le noiseau !!!!! ») . Cahotant sur la montée du campus des sciences qui comporte la fac de sport, la fac de sciences, le jardin botanique, des locaux et votre lycée, le bus arrive tranquillement et sans dommage ( pour une fois) au termius et s'arrête pile à côté du 134.

Vous essayez de descendre mais ceux que vous appelez plus couramment « les fauves » se rue dans le bus dans l'espioir d'avoir desplaces et vous font trébucher. Vous vous rattraper à la barre du bus et . . . disparaissez dans une féerie de couleurs.

( Chapitre 7.