Titre : les grands sorciers se rencontrent…

Disclaimer : Rien ne m'appartient comme toujours

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Sans blague, écrivez-moi, même si c'est pour me dire que ça ne vous plaît pas (maud.thefrog@wanadoo.fr) .  Bon sinon, heureusement qu'il y a mon frère pour m'aider (encore qu'en ce moment il ne soit pas très motivé). Grand merci à Jess qui sans savoir que c'était moi l'auteur m'a dit qu'elle aimait beaucoup.

Les grands sorciers se rencontrent…

Quatrième partie

Le lendemain matin, Harry prenait son petit déjeuner en compagnie de Fred et Georges. Les deux frères trônaient au milieu d'une multitude de confiseries qui semblaient toutes plus délicieuses les unes que les autres, mais Harry prenait bien garde à ne rien accepter des jumeaux, se rappelant encore l'épisode de la crème Canari de l'année précédente.

Alors qu'il avait le nez plongé dans son bol de jus de citrouille, il entendit Fred lui murmurer à l'oreille :

« Harry, je crois que Mc Gonagall veut te voir, elle vient par ici.

-Quoi ? » s'exclama Harry qui n'avait pas tout entendu, parce que perdu dans ses pensées.

Quand il releva la tête, le professeur de métamorphose, l'air toujours strict se tenait devant lui :

« Harry, voudriez-vous m'accompagner, si vous avez fini ? J'ai à vous parler. »

Ce dernier la suivit tout en se demandant ce qui pouvait bien justifier une convocation si matinale.

Une fois qu'ils furent arrivés dans le bureau du professeur, celle-ci se tourna vers Harry :

« Harry, commença-t-elle, vous savez que Dubois étant parti, l'équipe de Gryffondor se retrouve sans capitaine. Comme c'est à moi qu'incombe la tâche de nommer ce nouveau capitaine, j'ai pesé le pour et le contre et j'ai fini par conclure que c'est vous qui seriez le plus apte à assurer cette fonction. »

Harry la regardait les yeux ronds. Il déglutit avec peine puis balbutia :

« Moi, mais vous êtes sûre… Je veux dire, reprit-il avec cette fois un peu plus d'assurance, je ne crois pas que je sois le meilleur pour ça, je ne connais rien à la tactique et … il en a d'autres qui pourraient mieux s'en sortir que moi je trouve. »

 En voyant le regard sévère de Mc Gonagall, il ajouta précipitamment :

« Mais je trompe peut-être.

-Harry, répondit le professeur, si je vous propose ce poste, c'est que je vous crois tout à fait capable de faire face aux responsabilités qu'il suppose. D'ailleurs, vos coéquipiers sont d'accord sur ce point.

-Comment ? demanda Harry, abasourdi

-Quand il m'est apparu que c'était vous qui deviez être le nouveau capitaine de l'équipe de Gryffondor, je suis allée trouver vos coéquipiers et je leur ai demandé leur avis quant à ce choix. Ils l'approuvent. Unanimement. »

Le jeune sorcier n'en revenait toujours pas. Il n'avait jamais songé qu'un jour il pourrait prendre la place d'Olivier Dubois.

Le professeur Mc Gonagall, après un instant de silence, ajouta :

« De toute manière, c'est à vous de décider si vous acceptez ces responsabilités. Et bien sûr, si vous acceptez, vous pourrez toujours changer d'avis à tout moment.

-Et bien, répondit Harry, encore hésitant. Et bien je crois que vais accepter pour le moment. Bien que je ne sache pas du tout ce que je dois faire. Je n'ai vraiment aucune idée des responsabilités dont vous parler.

-Eh bien premièrement, expliqua Minerva Mc Gonagall, il vous faut trouver un remplaçant à Olivier pour le poste de gardien. Est-ce que par hasard vous auriez une idée quand à la personne qui pourrait convenir ?

-A vrai dire… non. Je veux dire, je ne m'attendais pas à …  Je n'ai pas du tout réfléchi…

-Alors il est plus que temps de commencer, répliqua le professeur d'un ton sec. A ce propos, j'aimerais qu'au regard de vos nouvelles fonctions, vous vous teniez, ainsi que Mr Weasley, un peu plus à carreau cette année, si je puis m'exprimer ainsi. Vous m'avez compris, Harry ? »

Comme celui- ci hochait affirmativement la tête, la sorcière lui signifia d'un signe de la tête que l'entretien était fini. Au moment où il allait franchir la porte, le professeur le rappela et d'une voix adoucie elle dit :

« Harry, ne vous inquiétez pas. J'ai confiance en vous, vous serez à la hauteur.

-Merci professeur, murmura celui-ci avant de tourner les talons. »

Harry retrouva Ron et Hermione dans la salle commune de Gryffondor, alors qu'il retournait chercher ses affaires de classe pour le premier cours, qui s'avérait être celui de Divination. En effet, en sa qualité de préfète, Hermione venait de procéder à la distribution des emplois du temps, aidée dans cette tâche par Ron, qui semblait très empressé. Quand il aperçu Harry, il se précipita sur lui :

« Harry, je t'ai cherché partout. J'ai vu Fred et Georges et ils m'ont dit que tu avais été nommé capitaine de l'équipe de Gryffondor. C'est vrai ?

-Oui, répondit Harry, mais je ne crois pas… Honnêtement vous croyez vraiment que ça soit moi le mieux placé pour remplacer Olivier ? Il était vraiment bon…

-Harry, le coupa Hermione, si le professeur Mc Gonagall t'a choisi, elle devait avoir ses raisons. Si tu fais des efforts, tu t'en sortiras parfaitement, j'en suis sûre.

-Merci Hermione, remercia Harry avec un sourire. Et toi Ron, qu'est-ce que tu en penses ?

-Oh, moi… Je me demande juste… vous allez avoir besoin d'un nouveau gardien, non ?

-Oui, Mc Gonagall m'a dit que c'était à moi d'en nommer un

-Ah ! Bien. Et tu as une idée ?

-Pas pour l'instant. Je veux dire que je n'y ai jamais réfléchi. »

Harry avait bien compris où Ron voulait en venir, mais il ne pouvait pas le choisir uniquement parce qu'il était son ami. Désireux d'abréger la conversation, il reprit :

« Bon, Ron, il faut qu'on y aille, sinon on va être en retard en divination. »

Ron fit une des grimaces dont il avait le secret pour signifier son peu d'empressement à revoir le professeur Trelawney.

« Allez Ron, courage ! dit Hermione en rigolant, moi je vous laisse, je dois rejoindre le professeur Vector.

-C'est ça, grogna le rouquin.

-On se voit à midi, hein ? »

         Quand Harry et Ron arrivèrent dans la classe de divination, les élèves écoutaient déjà le discours de bienvenue de Sybille Trelawney. Ils s'installèrent aussi discrètement que possible.

« Mes chers, disait le professeur, vous savez tous que cette année sera riche en évènements tragiques (elle semblait se réjouir de cette nouvelle). Aussi, j'espère que vous prendrez au sérieux cette discipline qui, sait-on jamais, pourrait nous aider à lutter contre les forces des Ténèbres. »

Harry et Ron se regardèrent. Ils doutaient fort que les volutes d'une boule de cristal ou les dessins abstraits que dessinait le marc de café au fond des tasses puissent un jour leur apprendre quoi que ce soit. 

 Après ces quelques mots, le professeur annonça que l'on commencerait l'année par l'observation des présages dans le ciel, notamment du vol des oiseaux.

Pendant que, penchés à une fenêtre de la salle, les élèves tentaient désespérément d'apercevoir un quelconque volatile dans le ciel chargé, Harry chuchota à Ron :

« Au fait, j'ai vu ta tête ce matin, quand tu aidais Hermione à distribuer les emplois du temps. Elle te plait ?

-Harry ! s'exclama le rouquin. Ca va pas non ! Hermione, c'est Hermione. Je veux dire… je l'aime bien juste comme ça. »

Ron semblait sincère mais Harry avait encore en tête la scène de jalousie que son ami avait fait l'année précédente alors qu' Hermione avait été au bal de Noël avec Victor Krum.  Ron l'ignorait peut-être, mais Harry était persuadé que ses sentiments pour Hermione dépassaient le « juste comme ça ».

« Harry, tu es au courant qu'elle sort avec Krum maintenant ? demanda Ron cachant son trouble aussi bien que possible.

-Disons que je m'en doutais. Elle est allée chez lui cet été alors c'était prévisible je suppose. »

Harry souriait intérieurement : il n'avait pas manqué de remarquer que les oreilles de Ron étaient d'un rouge vif alors qu'il demandait :

« D'accord, mais bon, c'est quand même un peu soudain, non ? Elle aurait pu nous demander notre avis tu ne crois pas ?

- Je ne vois pas bien en quoi ça nous concernerait, Ron. Mais, qu'est-ce que tu lui aurais répondu toi au fait ? »

Ron sembla alors absorbé par la contemplation du ciel lourd, mais toujours vide. Après quelques instants de silence, il reprit, pour changer de conversation :

« Alors, comment tu vas faire pour choisir ton nouveau gardien ?

- Je ne sais pas encore, je vais sûrement demander leur avis aux autres. Peut-être qu'on organisera des épreuves. Ca pourrait être un bon moyen de trouver quelqu'un de convenable. »

Harry était mal à l'aise, mais il se décida tout de même à ajouter :

« Ecoute Ron, m'en veux pas mais je ne peux pas te prendre uniquement parce que t'es mon ami. Les autres ne seraient pas d'accord, tu comprends ?

-Oui bien sûr. C'est juste que… si je ne suis pas trop mauvais…

-T'inquiète pas, je ferai ce que je pourrais. »

Ron lui sourit mais ne pipa mot, étant donné que le professeur Trelawney les regardait d'un œil suspicieux depuis quelques minutes.

« Potter et Weasley, j'espère que vous êtes tous les deux concentrés. J'aimerais vous signaler que l'observation du vol des oiseaux est à prendre très au sérieux. Cette méthode de divination peut nous en apprendre beaucoup sur notre vie et sur notre mort… » dit-elle d'un ton lugubre, le regard fixé sur Harry.

Mais ce dernier n'en avait cure : il avait décidé de ne plus se laisser impressionner par les milles tourments que lui prédisait constamment le professeur de Divination.

Les deux amis se penchèrent par la fenêtre, espérant que le professeur les laisserait en paix, mais malheureusement, celle-ci se pencha derrière eux et demanda :

« Alors, que voyez-vous ?

-Des petits oiseaux. Des hirondelles je crois, dit Harry, en faisant un effort de bonne volonté. Elles volent bas.

-Bien, et que ce la signifie-t-il ? Mr Weasley ?

-Mon père dit toujours que quand les hirondelles volent bas c'est qu 'il est l'heure de manger. Je pense qu'il est bientôt midi, ajouta-t-il l'air aussi sérieux que possible.

Derrière lui, Harry se retenait à grand peine de rire, mais quand il vit l'air outré du professeur Trelawney, il ne put se retenir et éclata de rire.

Ce genre de menaces ne marche jamais mais je tente le coup quand même, en désespoir de cause. Si j'ai pas tout plein de feedbacks, j'arrête ma fic. Dans ma petite tête étroite, si vous n'écrivez pas, ça veut dire que vous n'en avez rien à faire, alors je me mets à genoux pour vous réclamer votre avis ( vous avez même le droit d'être très méchant, et de me dire que c'est nul). Donc, on se motive et

maud.thefrog@wanadoo.fr