Titre : les grands sorciers se rencontrent …
Disclaimer : Aucun de ces joyeux zouaves ne m'appartient. Bouh ! Je ne sais pas si j'avais le droit, et si ce n'est pas le cas je m'excuse c'était pas intentionnel, mais j'ai emprunté pour la définition des vampires celle donnée dans Terminus : vampire city, de Michel Honaker, auteur que j'adore. Le passage tiré de ce livre est écrit en violet italique.
Note : mon frère et co-auteur est définitivement en grève. Je remercie toutes celles qui m'ont envoyés des commentaires (et oui, ya que des filles) mais je gronde les autres !! Allez, on se motive, j'ai besoin de feedbacks moi, c'est une drogue ce truc ! Si j'en reçois pas tout plein, je vais être très malade, alors, pour sauver une vie, envoyez-moi votre avis (gentil ou très méchant comme vous voulez) à maud.thefrog@wanadoo.fr
Les grands sorciers se rencontrent…
5ème partie
Après le cours de divination, Harry et Ron rejoignirent Hermione dans la Grande Salle pour le déjeuner. Elle était en train de parler avec Ginny. Harry avait d'ailleurs remarqué que depuis l'année précédente, les deux jeunes filles s'entendaient plutôt bien.
Une fois qu'ils furent assis, Ginny s'adressa à Ron et lui annonça :
« Au fait Ron, je viens de recevoir une lettre de Maman. Tu sais quoi ? Charlie est fiancé…
-Hein, qu'est ce que tu racontes ? bondit Ron
-Ben ouais, apparemment il est avec une fille qu'il a rencontrée en Egypte. Elle s'appelle Milena Spencer. »
Ron était visiblement abasourdi par la nouvelle. Cependant, il ne perdit pas pour autant son appétit, comme le lui fit remarquer Hermione qui n'avait pas encore totalement oublié sa lutte pour la condition des elfes de maison.
Après le repas, les trois amis se dirigèrent vers la salle du conseil. Ils voulaient savoir si des nouvelles étaient arrivées. Ils discutaient avec animation, notamment de l'idée qu'ils se faisaient du professeur qu'allait être Sirius, quand ils virent apparaître au tournant d'un couloir Malefoy suivi par les inséparables Crabbe et Goyle. Ils chuchotaient et Harry les soupçonna immédiatement de préparer un mauvais coup. Dès que Drago les vit, il cessa de parler et afficha une mine réjouie.
« Tiens, Potter et ses deux suiveurs. Qu'est-ce que vous faites dans cette partie du château ? Elle n'est pas très fréquentée pourtant.
-Malefoy, mêle toi de ce qui te regarde, répondit Ron, en serrant les poings, est-ce qu'on te demande ce que toi tu fais ici ?
-Weasley, toujours aussi prompt hein ? Je crois que je ferai bien de signaler votre présence à quelqu'un. Tout ça me parait suspect. »
Ron n'en pouvait déjà plus, mais au moment où il allait répondre vertement, Rogue apparut par le même chemin qu'avaient suivi Malefoy et ses acolytes. « Professeur Rogue, s'empressa Malefoy, vous tombez bien. Il me semble que la présence de Potter, Wealey et Granger dans cette partie du château est quelque peu suspecte… »
Malefoy avait déjà dans les yeux une lueur de triomphe, ne doutant pas de la réaction du professeur de potions. C'est pourquoi il fut singulièrement surpris, lorsqu' après un moment d'hésitation, Rogue répondit :
« Je suppose que Potter et ses amis ne font que passer, je ne vois donc pas pourquoi je les en blâmerais. »
Il semblait choisir ses mots à contrecoeur et Harry eut du mal à ne pas se retenir de rire devant la mine déconfite de son ennemi. Rogue, probablement
furieux d'avoir du défendre Harry devant son poulain, s'éloigna rapidement tandis que Malefoy, Crabbe et Goyle regardaient les trois amis avec étonnement. Enfin, le jeune Serpentard finit par dépasser Harry, non sans lui avoir jeté un regard méprisant, aussitôt suivi par les deux lourdeaux.
Une fois qu'ils furent loin, Ron éclata de rire :
« Vous avez vu la tête que faisait Malefoy? Pour une fois, il en a été pour ses frais, c'était vraiment trop bon de le voir quand Rogue a dit qu'il ne pouvait rien nous reprocher.
-Finalement, acquiesça Hermione, ça a des bons côtés de faire partie de ce conseil : Rogue ne peut pas nous reprocher de traîner par ici. Il devait vraiment être dégoûté de devoir nous couvrir devant Malefoy. »
Chemin faisant, ils arrivèrent devant le portrait de Cédric et ce fut Ron, qui prononça, non sans une certaine délectation, le mot de passe, In medio stat virtus.
Dans la salle faiblement éclairée par des chandeliers se trouvait déjà Dumbledore. Assis dans un des profonds fauteuils de velours rouge, il semblait pensif et les trois amis durent même produire divers toussotements et raclements de gorge pour l'avertir de leur présence. Le directeur leur sourit immédiatement avant de leur annoncer :
« Ah voilà. J'espérais bien que vous alliez venir. J'ai déjà avertit Severus, il vient juste de sortir d'ici.
-On l'a croisé en arrivant, ajouta Harry.
-En effet, répondit-il. Et bien à vrai dire, il y a du nouveau. Je viens à l'instant d'apprendre que la majorité des Détraqueurs vient de faire sécession et de rejoindre les rangs de Voldemort. Je crois que maintenant, Cornélius va être obligé de reconnaître publiquement son retour. »
Il soupira avant de poursuivre :
« Enfin, encore heureux que Hagrid a rallié à notre cause le clan de sa mère cet été. Le combat s'annonce rude, je le crains. ».
Après une pause il murmura comme pour lui-même :
« Oui, je le crains… Dites –moi, Ron, est-ce que je peux vous charger d'envoyer un message à vos parents pour les prévenir… Cela m'évitera d'avoir à le faire. »
Comme les trois amis n'avaient toujours pas prononcé un son, il les observa d'un air amusé :
« Ne vous inquiétez pas, dit-il. Pour le moment, il est encore trop tôt pour une véritable offensive, mais soyez sûrs qu'elle viendra. A propos, dit-il, s'adressant encore à Ron, j'ai appris pour votre frère, félicitations. »
Ron, sans réaction jusque là, se mit à rougir.
« Je pensais justement demander à ma mère ce qu'il en était vraiment. Vous comprenez, c'est Ginny qui me l'a appris ce matin, alors…
-Excellente idée, vous pourrez en profiter pour leur parler du revirement des Détraqueurs. Bien je crois que vous avez juste le temps d'envoyer ce message avant le cours du professeur Arick Sulibs, dit-il avec un sourire malicieux. »
Les trois amis se dirigèrent donc vers la volière aussitôt après avoir pris congé du directeur. Ron rédigea en quelques lignes une lettre pour sa mère qui expliquait que le conseil savait de source sûre que les Détraqueurs s'étaient alliés avec Voldemort. Il en profita pour demander des précisions quant aux fiançailles de Charlie, affaire qui lui tenait apparemment à cœur. Lorsqu'enfin, il réussit à attacher son message à la patte de Coquecigrue, il était plus que temps d'aller en cours.
Quand Harry vit celui qui allait lui servir de professeur de DCFM, il n'en crut pas ses yeux. Il était complètement impossible de reconnaître Sirius sous sa nouvelle apparence. En effet, le parrain grand, svelte et séduisant qu'était Sirius avait fait place à un homme d'environ 55 ans, petit, enveloppé et courbé. Il portait des lunettes et ses cheveux grisonnants bouclaient sur les tempes. Ses mains étaient abîmées comme si elles avaient manipulé trop d'ingrédients pour potions dangereuses. Sur son visage s'affichait une expression renfrognée et il marmonnait tout seul.
Les élèves le suivirent à l'intérieur de la salle de classe, se regardant mutuellement d'un air ébahi. Ils étaient à peine installés qu'il commençait déjà à parler :
« Allez, on se dépêche. Bon cette année, nous avons un programme chargé et j'ai l'intention de vous l'enseigner à ma manière, qui comme vous le verrez et un peu particulière. Si vous n'êtes pas content, ce sera le même tarif, vous pouvez même sortir tout de suite. Je m'en contrefiche, je ne prendrais même pas la peine de signaler votre absence à l'administration.
Bon, ça y est, vous avez fini de remuer ? Alors, on commence tout de suite. Prenez un rouleau de parchemin et notez « Vie et mœurs des vampires ». Grand Un, « Généralités ». Les vampires sont des créatures extrêmement dangereuses, et particulièrement redoutables. Elles aspirent le sang à travers la peau à certains endroits stratégiques, cou, poignets, poitrines et même gros orteil. Elles ne laissent sur leur passage que des hématomes d'apparence bénigne. Remarque, vous notez… remarque j'ai dit, dans la mythologie moldue, les vampires sont des hommes qui s'abreuvent du sang des autres humains, en perçant leurs veines à l'aide de canines pointues. Bien sûr ceci n'est que foutaises, mais ces légendes ont très probablement pour origine la forme particulière des vampires. En effet, ils possèdent une apparence humanoïde et de loin, ils peuvent être confondus avec une silhouette humaine… VOUS NOTEZ, hurla-t-il soudain. »
Apparemment, il s'adressait à Malefoy et Crabbe, assis à la même table. En effet, les Gryffondors et les Serpentard avaient cette année en commun les cours de DCFM. Harry et Ron échangèrent un regard amusé, cependant ils n'eurent pas le loisir de discuter puisque Sirius menait le cours à un train d'enfer. Les élèves ne faisaient que gratter, presque sans avoir le temps de retremper leur plume dans l'encrier.
Pendant ce temps, le professeur gribouillait au tableau de vagues signes indéchiffrables et c'est pourquoi les élèves devaient être attentifs à ce qu'il disait, n'arrivant pas à comprendre ce q'il écrivait.
Quand il arriva au III, Sirius fit enfin une pause et demanda sans plus attendre :
« Compris avez-vous ? »
Alors que la majorité des élèves hochaient timidement la tête, Sirius se tourna discrètement vers la table où avait pris place Harry, Ron et Hermione et leur fit un sourire malicieux, ponctué d'un clin d'œil imperceptible. Les trois amis restèrent bouche bée. En effet, après deux heures de « grattage » intensif, ils avaient presque oublié que c'étaient Sirius qui faisait le cours.
Celui-ci finit le cours en leur donnant un devoir à rédiger pour la semaine suivante : deux rouleaux de parchemins sur les moyens de lutte contre les vampires, illustrés par l'exemple d'Ebenezer Graymes, un moldu qui avait consacré une bonne partie de sa vie à l'éradication de ces créatures.
Voilà c'est fini pour cette partie. Qu'est-ce que vous pensez du prof Sirius ? Vous inquiétez pas, il est pas vraiment méchant, c'est juste que ça le fait marrer de terroriser un peu les Serpentard. Pour le personnage, je me suis très largement inspiré de mon prof de physique (Lama pour les intimes), et encore, j'ai omis les éléments les plus effrayants. Graymes est le personnage central des bouquins de M. Honaker (Le Commandeur).
J'attends vos avis avec angoisse (pourquoi est-ce que vous croyez que je me bouffe les ongles sinon ?), alors surtout, on n'oublie pas : maud.thefrog@wanadoo.fr