Un deuxième nettoyeur entra, l'un prit Parker sous les bras et l'autre prit
les pieds pour l'amener dans la limousine. Un des hommes ouvrit le coffre
et ils la mirent dedans, ils plièrent ses jambes et fermèrent pour la
laisser dans le noir. Ils retournèrent ensuite dans la maison et
récupérèrent ses valises et son Smith&Wesson qui étaient restés sur le sol
de l'entrée.
Le lendemain, 15h, Pittsburgh :
Jarod sortait d'un taxi, il se trouvait devant une petite auberge dans la montagne, celle où il dormait quand il état moniteur de ski. Quand il ouvrit la porte, une vieille dame s'approcha de lui d'un air inquiet, elle porta ses mains jointes à son menton.
«Dieu soit loué, vous rentrez enfin. Mais que vous est-il donc arrivé Jarod ?
-Ne vous inquiétez pas Patsy, tout va bien. J'ai eu un petit accident mais rien de grave. Je passe juste chercher mes affaires, j'ai décidé de partir.
-Vous nous quittez déjà ?
Jarod passa sa main dans ses cheveux, son esprit était obnubilé par l'image de Parker. D'un coté, il espérait qu'elle soit réellement partie pour échapper au Centre mais de l'autre il aurait tellement aimé qu'elle l'appelle pour lui dire qu'elle avait réfléchi.
-Je suis désolé, pourrai-je emprunter votre téléphone s'il vous plaît ?
-Bien sûr, je vous apporte une chaise.
-Merci. »
Jarod s'assit près du comptoir en bois il prit sa tête dans ses mains en soupirant, il resta comme ça un moment à se poser des centaines de questions. Il se redressa ensuite et composa un numéro qu'il connaissait déjà par c?ur depuis quelques années, celui de Sydney.
« Sydney, j'ai décidé de partir moi aussi.
-Tu as raison, depuis que j'ai quitté cet endroit de malheur, j'ai l'impression de revivre. Mais je m'inquiète pour Parker.
-Pourquoi dont ?
-Elle est partie depuis deux jours et elle ne nous a toujours pas appelé Broots et moi. Tu la connais aussi bien que moi, elle nous aurait au moins appelé pour nous prévenir.
-Vous avez raison. Mais comment la joindre ?
-Je n'en ai aucune idée.
-Bon, je vois ce que je peux faire et je vous rappelle.
-Merci Jarod, prend soin de toi. »
Patsy était derrière le comptoir, penchée sur l'évier pour nettoyer des assiettes et des verres à faire semblant d'ignorer la conversation de Jarod. Elle retira son gant de caoutchouc jaune et posa sa petite main ridée sur celle de Jarod pour lui montrer sa compassion.
« Tenez, c'est votre clé. Prenez votre temps.
-Merci, je n'en ai que pour quelques minutes. »
Il se leva et se dirigea vers sa chambre, s'aidant de ses béquilles car sa jambe le faisait toujours un peu souffrir. La porte s'ouvrit en un léger grincement, il posa ses béquille contre le bureau et s'assit sur le lit à coté de son ordinateur portable. Jarod remarqua qu'il avait reçu un mail, celui-ci provenait d'Angelo alors il le lu immédiatement.
« Parker en danger-Lyle méchant-Aaron »
Le jeune homme se leva d'un bond, il attrapa son sac de voyage et y enfourna quelques vêtements et son ordinateur. Il prit ses béquilles et quitta l'auberge en hâte après avoir appelé un taxi, direction Blue Cove.
18h, Blue Cove, Delaware :
Mlle Parker ouvrit les yeux mais le rayon de la lampe que tenait Lyle dans sa direction l'obligea à les plisser pour discerner les formes qui l'entouraient. Elle était assise sur une sorte de fauteuil de dentiste, les mains et les pieds attaché par des sangles de métal. Tout son corps lui faisaient atrocement mal, mais tout ce dont elle se souvenait, c'était l'image de Lyle s'approchant d'elle en brandissant un petit boîtier noir munit de deux petites branches de fer. Elle réalisa alors qu'elle venait d'être torturée en se faisant électrocuter. Son frère lui parlait, elle voyait ses lèvres bouger et il n'arrêtait pas de faire des gestes en hauteur mais elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'il disait et elle n'était même pas sûre de vouloir le savoir. Il avait retiré sa chemise et retroussé ses manches jusqu'aux coudes, il faisait des aller et retours de la porte à elle. Il la saisit brusquement à la gorge, serrant de plus en plus fort et approcha ses lèvres à quelques centimètres de son oreille.
« Tu vas nous dire où est Jarod, que tu le veuilles ou non. Tu sais très bien que nous n'utiliserons le pentothal qu'en dernier recours après t'avoir fait souffrir durant des jours et des nuits alors dis-nous où il se trouve Parker.
-Tu peux rêver. »
Il serra bien plus fort, Parker n'arrivait plus à respirer et contractait ses muscles de toutes ses forces pour ne pas ressentir la douleur. Elle avait terriblement soif, elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là mais cela lui semblait être une éternité.
« Tu mourras de toute façon alors choisis : soit vite, soit très.très lentement.
-Je ne sais. (elle toussa) Je ne sais même pas où il est de toute façon. »
Il se redressa, il avait l'air plus qu'excédé, lâchant un soupir il continua à effectuer des aller et retours dans la pièce. Il réfléchissait, Parker ne savait pas à quoi mais elle appréhendait ses prochains mots. Il leva la tête et se retourna vers ses deux nettoyeurs en les pointant du doigt.
« Très bien, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Aaron, quand tu auras fini, tu retournes chercher le pentothal dans le premier tiroir de mon bureau, j'ai l'impression que finalement nous allons en avoir besoin. Dépêchez-vous. »
Il attrapa une petite chaise en bois qui reposait contre le mur et regarda les nettoyeurs s'affairer sur Parker. Ils lui retirèrent ses sangles, la traînèrent sur le sol et l'emmenèrent dans une autre salle alors qu'elle ne réagissait toujours pas.
20h, Domicile de Mlle Parker, Blue Cove :
Jarod était dans le salon de la jeune femme, il avait remarqué que certaines de ses affaires avaient disparu : ses vêtements préférés, des photos de sa mère, sa brosse à dent. Cela pouvait simplement dire qu'elle était passée chercher ses affaires pour partir mais il sentait que quelque chose clochait et Angelo ne lui avait pas envoyé ce mail inquiétant par hasard. Il avait retourné ces mots dans tous les sens mais il n'arrivait pas à retrouver à la solution à l'énigme. Il s'allongea dans le divan et ferma les yeux pour se concentrer, il se redressa brutalement. Il venait de comprendre en ayant une vision, il s'était revu courant dans les escaliers un appartement new-yorkais et entendant Lyle lui ordonnant de s'arrêter. Il se souvint l'avoir entendu prononcer
« Aaron, par derrière, Gar, avec moi. »
Alors Angelo parlait du nettoyeur de Lyle, Jarod saisit son nouveau téléphone portable et appela Sydney pour lui dire de revenir avec Broots à Blue Cove. Il sortit ensuite de la magnifique maison de Parker et alla directement se cacher dans le parking du Centre, à l'affût du dit nettoyeur.
21h, Le Centre, Blue Cove :
Jarod était caché derrière un pilier quand il vit apparaître Aaron, il savait que c'était lui car il avait effectuer des recherches sur lui en piratant les bases de données du Centre. Il arrivait désormais à marcher à peu près avec l'atèle qui soutenait sa jambe, il savait qu'il aurait plutôt dû la reposer un maximum pour se rétablir le plus vite possible mais le temps le pressait. Il s'avança sans bruit dans le dos de l'homme, lui pointa un revolver dans le dos et l'attrapa au col de sa veste.
« On a besoin de parler tous les deux.
-Jarod !
-Je te conseilles de la mettre en veilleuse si tu veux garder ton dos intact. Tu vas me conduire à Mlle Parker.
-Quoi ?!! Tu rêves mon vieux. »
Jarod renforça la pression de l'arme sur le dos de l'homme et lui jeta un de ses regards les plus noirs et emplis de haine.
« Je ne crois pas non. Je réfléchirais à la situation si j'étais à ta place.
-Je ne te dirai rien.
-Très bien. Tu as fait ton choix, de toute façon j'ai d'autres moyens de le savoir. »
Il lui donna un coup de poing dans le ventre pour le mettre à genoux et pointa son pistolet dans la direction de sa tête. L'homme émit une grimace, son air sur de lui disparut et l'inquiétude prit place dans ses yeux.
« Je t'ai donné ta chance, tant pis pour toi.
-Attend. Attend. On, on peut discuter. Faut pas te braquer comme ça vieux.
-J'attends.
-Elle est dans un entrepôt désaffecté de la banlieue.
-Tu viens avec moi.
-Quoi ?
-Je ne vais pas te croire sur parole. Tu viens avec moi, si tu dis vrai tu pourras partir, sinon.
-Ok, Ok. On y va. Ma voiture est là-bas. »
Il l'accompagna jusqu'au véhicule et une fois à l'intérieur il l'accrocha au tableau de bord avec une paire de menottes. Ils se mirent en route mais Jarod fut forcé de mettre la radio au volume maximum pour ne pas entendre les ls plaintes et les critiques de Aaron. Il s'arrêta en cours de route pour appeler Sydney et lui dire de les rejoindre à l'entrepôt en question.
22h30, Anciens entrepôts Finlay, Sortie de Blue Cove :
Sydney et Broots venaient d'arriver, ils se prirent chacun dans les bras, heureux de se revoir mais tristes des conditions. Ils étaient cachés à l'extérieur et surveillaient l'entrée du bâtiment à l'aide de jumelles, tous les trois assis sur un petit muret de pierres.
« Je vois que tu as tout prévu.
-J'ai même des pistolets à fléchettes tranquillisantes.
-Vous. Vous êtes sûres qu'ils sont bien là ?
-Je n'ai pas réussi à voir Parker mais Lyle est à l'intérieur avec deux nettoyeurs.
-Alors qu'est-ce qu'on attend ?
-Juste un détail à régler et je suis prêt. »
Jarod retourna à la voiture, dégaina son arme et ouvrit la portière du nettoyeur. Il tira sur Aaron pour l'endormir, referma la voiture et revint en souriant.
« Celui-ci ne nous dérangera pas pendant au moins une heure. »
Ils se dirigèrent donc tous les trois vers une petite porte, ils entrèrent et montèrent un escalier en fer avant d'apercevoir Lyle s'énervant sur les deux nettoyeurs. Le frère de Parker était dos au trio, quant aux deux hommes ils étaient en train de nettoyer leurs armes adossés à une porte. Jarod et ses collègues s'accroupirent pour mettre un plan au point et s'attribuer leur rôle. Ils devaient d'abord contrôler Lyle ainsi le reste ne serait qu'un jeu d'enfant, tout devrait donc bien se passer et il ne devrait pas y avoir de casse ou de blessés.
Sydney se précipita sur Lyle tandis que Broots et Jarod menaçaient les deux nettoyeurs qui se trouvaient à 10 mètres d'eux. Le psychologue obligea Lyle à leur ordonner de baisser leurs armes sous peine de ressembler à une passoire humaine pour que Broots et Jarod puissent désarmer les hommes facilement. Jarod tira ensuite sur les deux nettoyeurs et Sydney fit de même avec Lyle, tout se déroula pour le mieux.
La porte que gardaient les sbires de Lyle était fermée à clé mais elle ne tint pas longtemps fasse au revolver de Sydney et Jarod pu entrer. Tous les trois s'arrêtèrent net devant cette vision terrifiante.
Le lendemain, 15h, Pittsburgh :
Jarod sortait d'un taxi, il se trouvait devant une petite auberge dans la montagne, celle où il dormait quand il état moniteur de ski. Quand il ouvrit la porte, une vieille dame s'approcha de lui d'un air inquiet, elle porta ses mains jointes à son menton.
«Dieu soit loué, vous rentrez enfin. Mais que vous est-il donc arrivé Jarod ?
-Ne vous inquiétez pas Patsy, tout va bien. J'ai eu un petit accident mais rien de grave. Je passe juste chercher mes affaires, j'ai décidé de partir.
-Vous nous quittez déjà ?
Jarod passa sa main dans ses cheveux, son esprit était obnubilé par l'image de Parker. D'un coté, il espérait qu'elle soit réellement partie pour échapper au Centre mais de l'autre il aurait tellement aimé qu'elle l'appelle pour lui dire qu'elle avait réfléchi.
-Je suis désolé, pourrai-je emprunter votre téléphone s'il vous plaît ?
-Bien sûr, je vous apporte une chaise.
-Merci. »
Jarod s'assit près du comptoir en bois il prit sa tête dans ses mains en soupirant, il resta comme ça un moment à se poser des centaines de questions. Il se redressa ensuite et composa un numéro qu'il connaissait déjà par c?ur depuis quelques années, celui de Sydney.
« Sydney, j'ai décidé de partir moi aussi.
-Tu as raison, depuis que j'ai quitté cet endroit de malheur, j'ai l'impression de revivre. Mais je m'inquiète pour Parker.
-Pourquoi dont ?
-Elle est partie depuis deux jours et elle ne nous a toujours pas appelé Broots et moi. Tu la connais aussi bien que moi, elle nous aurait au moins appelé pour nous prévenir.
-Vous avez raison. Mais comment la joindre ?
-Je n'en ai aucune idée.
-Bon, je vois ce que je peux faire et je vous rappelle.
-Merci Jarod, prend soin de toi. »
Patsy était derrière le comptoir, penchée sur l'évier pour nettoyer des assiettes et des verres à faire semblant d'ignorer la conversation de Jarod. Elle retira son gant de caoutchouc jaune et posa sa petite main ridée sur celle de Jarod pour lui montrer sa compassion.
« Tenez, c'est votre clé. Prenez votre temps.
-Merci, je n'en ai que pour quelques minutes. »
Il se leva et se dirigea vers sa chambre, s'aidant de ses béquilles car sa jambe le faisait toujours un peu souffrir. La porte s'ouvrit en un léger grincement, il posa ses béquille contre le bureau et s'assit sur le lit à coté de son ordinateur portable. Jarod remarqua qu'il avait reçu un mail, celui-ci provenait d'Angelo alors il le lu immédiatement.
« Parker en danger-Lyle méchant-Aaron »
Le jeune homme se leva d'un bond, il attrapa son sac de voyage et y enfourna quelques vêtements et son ordinateur. Il prit ses béquilles et quitta l'auberge en hâte après avoir appelé un taxi, direction Blue Cove.
18h, Blue Cove, Delaware :
Mlle Parker ouvrit les yeux mais le rayon de la lampe que tenait Lyle dans sa direction l'obligea à les plisser pour discerner les formes qui l'entouraient. Elle était assise sur une sorte de fauteuil de dentiste, les mains et les pieds attaché par des sangles de métal. Tout son corps lui faisaient atrocement mal, mais tout ce dont elle se souvenait, c'était l'image de Lyle s'approchant d'elle en brandissant un petit boîtier noir munit de deux petites branches de fer. Elle réalisa alors qu'elle venait d'être torturée en se faisant électrocuter. Son frère lui parlait, elle voyait ses lèvres bouger et il n'arrêtait pas de faire des gestes en hauteur mais elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'il disait et elle n'était même pas sûre de vouloir le savoir. Il avait retiré sa chemise et retroussé ses manches jusqu'aux coudes, il faisait des aller et retours de la porte à elle. Il la saisit brusquement à la gorge, serrant de plus en plus fort et approcha ses lèvres à quelques centimètres de son oreille.
« Tu vas nous dire où est Jarod, que tu le veuilles ou non. Tu sais très bien que nous n'utiliserons le pentothal qu'en dernier recours après t'avoir fait souffrir durant des jours et des nuits alors dis-nous où il se trouve Parker.
-Tu peux rêver. »
Il serra bien plus fort, Parker n'arrivait plus à respirer et contractait ses muscles de toutes ses forces pour ne pas ressentir la douleur. Elle avait terriblement soif, elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là mais cela lui semblait être une éternité.
« Tu mourras de toute façon alors choisis : soit vite, soit très.très lentement.
-Je ne sais. (elle toussa) Je ne sais même pas où il est de toute façon. »
Il se redressa, il avait l'air plus qu'excédé, lâchant un soupir il continua à effectuer des aller et retours dans la pièce. Il réfléchissait, Parker ne savait pas à quoi mais elle appréhendait ses prochains mots. Il leva la tête et se retourna vers ses deux nettoyeurs en les pointant du doigt.
« Très bien, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Aaron, quand tu auras fini, tu retournes chercher le pentothal dans le premier tiroir de mon bureau, j'ai l'impression que finalement nous allons en avoir besoin. Dépêchez-vous. »
Il attrapa une petite chaise en bois qui reposait contre le mur et regarda les nettoyeurs s'affairer sur Parker. Ils lui retirèrent ses sangles, la traînèrent sur le sol et l'emmenèrent dans une autre salle alors qu'elle ne réagissait toujours pas.
20h, Domicile de Mlle Parker, Blue Cove :
Jarod était dans le salon de la jeune femme, il avait remarqué que certaines de ses affaires avaient disparu : ses vêtements préférés, des photos de sa mère, sa brosse à dent. Cela pouvait simplement dire qu'elle était passée chercher ses affaires pour partir mais il sentait que quelque chose clochait et Angelo ne lui avait pas envoyé ce mail inquiétant par hasard. Il avait retourné ces mots dans tous les sens mais il n'arrivait pas à retrouver à la solution à l'énigme. Il s'allongea dans le divan et ferma les yeux pour se concentrer, il se redressa brutalement. Il venait de comprendre en ayant une vision, il s'était revu courant dans les escaliers un appartement new-yorkais et entendant Lyle lui ordonnant de s'arrêter. Il se souvint l'avoir entendu prononcer
« Aaron, par derrière, Gar, avec moi. »
Alors Angelo parlait du nettoyeur de Lyle, Jarod saisit son nouveau téléphone portable et appela Sydney pour lui dire de revenir avec Broots à Blue Cove. Il sortit ensuite de la magnifique maison de Parker et alla directement se cacher dans le parking du Centre, à l'affût du dit nettoyeur.
21h, Le Centre, Blue Cove :
Jarod était caché derrière un pilier quand il vit apparaître Aaron, il savait que c'était lui car il avait effectuer des recherches sur lui en piratant les bases de données du Centre. Il arrivait désormais à marcher à peu près avec l'atèle qui soutenait sa jambe, il savait qu'il aurait plutôt dû la reposer un maximum pour se rétablir le plus vite possible mais le temps le pressait. Il s'avança sans bruit dans le dos de l'homme, lui pointa un revolver dans le dos et l'attrapa au col de sa veste.
« On a besoin de parler tous les deux.
-Jarod !
-Je te conseilles de la mettre en veilleuse si tu veux garder ton dos intact. Tu vas me conduire à Mlle Parker.
-Quoi ?!! Tu rêves mon vieux. »
Jarod renforça la pression de l'arme sur le dos de l'homme et lui jeta un de ses regards les plus noirs et emplis de haine.
« Je ne crois pas non. Je réfléchirais à la situation si j'étais à ta place.
-Je ne te dirai rien.
-Très bien. Tu as fait ton choix, de toute façon j'ai d'autres moyens de le savoir. »
Il lui donna un coup de poing dans le ventre pour le mettre à genoux et pointa son pistolet dans la direction de sa tête. L'homme émit une grimace, son air sur de lui disparut et l'inquiétude prit place dans ses yeux.
« Je t'ai donné ta chance, tant pis pour toi.
-Attend. Attend. On, on peut discuter. Faut pas te braquer comme ça vieux.
-J'attends.
-Elle est dans un entrepôt désaffecté de la banlieue.
-Tu viens avec moi.
-Quoi ?
-Je ne vais pas te croire sur parole. Tu viens avec moi, si tu dis vrai tu pourras partir, sinon.
-Ok, Ok. On y va. Ma voiture est là-bas. »
Il l'accompagna jusqu'au véhicule et une fois à l'intérieur il l'accrocha au tableau de bord avec une paire de menottes. Ils se mirent en route mais Jarod fut forcé de mettre la radio au volume maximum pour ne pas entendre les ls plaintes et les critiques de Aaron. Il s'arrêta en cours de route pour appeler Sydney et lui dire de les rejoindre à l'entrepôt en question.
22h30, Anciens entrepôts Finlay, Sortie de Blue Cove :
Sydney et Broots venaient d'arriver, ils se prirent chacun dans les bras, heureux de se revoir mais tristes des conditions. Ils étaient cachés à l'extérieur et surveillaient l'entrée du bâtiment à l'aide de jumelles, tous les trois assis sur un petit muret de pierres.
« Je vois que tu as tout prévu.
-J'ai même des pistolets à fléchettes tranquillisantes.
-Vous. Vous êtes sûres qu'ils sont bien là ?
-Je n'ai pas réussi à voir Parker mais Lyle est à l'intérieur avec deux nettoyeurs.
-Alors qu'est-ce qu'on attend ?
-Juste un détail à régler et je suis prêt. »
Jarod retourna à la voiture, dégaina son arme et ouvrit la portière du nettoyeur. Il tira sur Aaron pour l'endormir, referma la voiture et revint en souriant.
« Celui-ci ne nous dérangera pas pendant au moins une heure. »
Ils se dirigèrent donc tous les trois vers une petite porte, ils entrèrent et montèrent un escalier en fer avant d'apercevoir Lyle s'énervant sur les deux nettoyeurs. Le frère de Parker était dos au trio, quant aux deux hommes ils étaient en train de nettoyer leurs armes adossés à une porte. Jarod et ses collègues s'accroupirent pour mettre un plan au point et s'attribuer leur rôle. Ils devaient d'abord contrôler Lyle ainsi le reste ne serait qu'un jeu d'enfant, tout devrait donc bien se passer et il ne devrait pas y avoir de casse ou de blessés.
Sydney se précipita sur Lyle tandis que Broots et Jarod menaçaient les deux nettoyeurs qui se trouvaient à 10 mètres d'eux. Le psychologue obligea Lyle à leur ordonner de baisser leurs armes sous peine de ressembler à une passoire humaine pour que Broots et Jarod puissent désarmer les hommes facilement. Jarod tira ensuite sur les deux nettoyeurs et Sydney fit de même avec Lyle, tout se déroula pour le mieux.
La porte que gardaient les sbires de Lyle était fermée à clé mais elle ne tint pas longtemps fasse au revolver de Sydney et Jarod pu entrer. Tous les trois s'arrêtèrent net devant cette vision terrifiante.
