Bonjour tout le monde! Voici une fanfic à laquelle j'ai travaillé très fort, avec plan détaillé de l'histoire, dessin et psychologie des personnages et tout et tout. Elle repose sur les idées suivantes :
- Oui, Rin aime Sesshoumaru. Mais ne s'ennuie-t-elle pas d'une figure maternelle? Que ferait-elle si elle trouvait une nouvelle mère?
- Que ferait Sesshoumaru s'il voyait le futur, et y voit qu'il finit en couple avec Rin? Cela le pousserait-il à s'en débarasser?
Enfin, cette fanfic se veut un prologue à une autre, que j'ai nommé « Un rival pour Sesshoumaru » Envoyez-moi vos commentaires en grand nombre, svp!
Tenseiga, sabre de la vie (faites qu'elle revienne)
Chapitre 1
« Rin, nous partons maintenant. Nous serons de retour d'ici une semaine.»
« Hai! Bon voyage, Sesshoumaru-sama! »
Rin fit au revoir de la main à son bien-aimé seigneur, regardant sa silhouette rapetisser puis disparaître au loin. Même s'il ne le montrait pas, elle était sûre qu'il la voyait. Sesshoumaru savait toujours tout, et elle avait une foi inébranlable en lui.
Elle soupira presque imperceptiblement. Maudit Jaken. Si ce n'était de lui, elle était persuadée que son maître serait moins sérieux et froid, du moins, beaucoup plus affectueux avec elle. (A/N : excellent sujet de discussion).
Assise en position fœtale, Rin essayait de penser à ce qu'elle ferait durant cette semaine. Elle se sentait seule. Les semaines sans Sesshoumaru étaient longues, ennuyantes et un peu terrifiantes. La nuit, elle entendait toutes sortes de bruit bizarres dans la forêt. C'est dans des moments comme ceux-là qu'elle aurait souhaité la présence de sa mère à ses côtés, pour la protéger et la réconforter.
« Maman » murmura-t-elle. Avec le temps, plusieurs détails s'étaient effacés de la mémoire de la petite fille, mais certains persistaient. Sa mère avait un air très doux et protecteur. Son visage, bordé d'une frange dégradée, avait gardé un ovale enfantin, et ses cheveux noirs bouclaient à l'extrémité. Sa mère avait la peau pâle, et le plus beau sourire du monde…Et surtout, dans les bras de sa mère, Rin se sentait en parfaite sécurité. Bien sûr, Sesshoumara-sama la faisait sentir en parfaite sécurité, mais…Rien ne remplace le cocon maternel, la chaleur et l'affection inconditionnelle d'une mère, n'est-ce pas?
Rin chassa une larme qui se formait au creux de sa paupière, et se mit en quête de fleurs pour tresser une couronne. Mais elle cueillait ses fleurs machinalement, la tête ailleurs, sans regarder où ses pas l'emmenaient.
Si bien qu'à la tombée de la nuit, elle ne savait plus du tout où elle se trouvait. Un petit frisson de peur lui remonta la colonne.
« Sesshoumaru-sama… »
Elle s'assit près d'un arbre et essaya de se raisonner. Sesshoumaru la retrouvait toujours, en particulier à cause de son odeur. Et puis à la clarté elle retrouverait sans doute son chemin…le tout était d'attendre…Mais elle mourrait de peur. Il y avait encore ces bruits dans la forêt. Et puis elle avait froid. Terrifiée, elle essayait en vain de dormir.
Mais la fatigue, ajoutée à tout ce stress, eut tôt fait de vaincre ses maigres forces, et Rin, roulée en boule, sombra dans un sommeil agité.
#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#
Quand Rin se réveilla, elle était enveloppée dans une douce fourrure de peaux de lapins blancs. La pièce où elle reposait était visiblement taillée dans le roc, et malgré la fraîcheur, une douce chaleur provenait d'un petit feu non loin.
Une douce voix s'éleva du coin de la pièce.
« Tu es réveillée, ma chérie? »
Rin tourna sa tête vers la voix et fut muette de stupeur. Elle n'en croyait pas ses yeux. Là-bas, dans le coin, assise dans une chaise berçante rudimentaire, la réplique parfaite de sa mère la regardait!
Quand elle vit l'air hébété de Rin, la personne se leva précipitamment et vint à son chevet, la main tâtant son front.
« Tu as encore de la fièvre, mon bébé…Tu dois dormir encore un peu ».
Elle était si belle…Plus jeune que dans son souvenir, mais ne dit-on pas qu'au paradis on a l'apparence de ses 20 ans? Sa peau, blanche comme de la porcelaine, ses cheveux de jais taillés un peu plus bas que l'épaule qui bouclaient à la pointe, retenus par un petit peigne de bois…Cette main chaude et rassurante sur son front, ces yeux verts et limpides, plein de sollicitude, et cet air doux, plein de compassion…Rin croyait rêver.
« ..mam…Maman? »
La femme devant elle laissa échapper un sanglot, puis serra Rin contre elle en lui souriant.
« Oui mon bébé…Maman est là. »
Rin regardait son sourire. Comme celui de sa Maman…ça ne pouvait être qu'elle…
Intoxiquée de joie, elle sombra de nouveau dans le sommeil.
#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#
Kaira regardait l'enfant qui s'était endormie dans ses bras. Comme elle avait eu raison de prier le ciel de lui envoyer un enfant! Elle avait trouvé cette magnifique petite non loin de sa maison, abandonnée dans les bois. Tout de suite, elle l'avait emmenée dans sa demeure, puis avait changé ses vêtements avant de l'étendre dans son lit.
Cela faisait si longtemps qu'elle désirait un enfant..! Mais son mari ne voulait pas en entendre parler. Cette petite, sans parents, sans ressources, si jolie et si innocente, était un pur cadeau du ciel. Elle prit Rin dans ses bras et se mit à la bercer tendrement, lui murmurant des berceuses qu'elle pensait ne jamais pouvoir dire.
#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#
Par une petite lucarne percée dans le mur, Kogetsu assistait à toute la scène. Cela lui serrait le cœur de devoir annoncer à sa femme qu'elle devrait sans doute renoncer à l'enfant. « Autant en finir tout de suite » se dit-il.
Il cogna délicatement à la porte et entra. « Kaira? »
Kaira se retourna subitement et serra Rin très près d'elle, comme de peur qu'on lui enlève. À la vue de son mari, son regard se chargea de tendresse.
« Regarde, Kogetsu. » Elle continuait à bercer Rin.
« Je vois bien. Qu'est-ce supposé être à mes yeux? Et où l'as-tu trouvée?»
« Oh, c'est une fillette abandonnée et perdue…je l'ai trouvée au milieu de la forêt là-bas. Et dorénavant, c'est ma fille. »
Elle donna un léger baiser sur le front de Rin, qui murmura dans son sommeil.
« Maman… »
Cette fois-ci une larme de bonheur roula sur la joue de Kaira.
« L'entends-tu? Oh, c'est merveilleux…Elle me considère déjà comme sa mère! »
Elle leva de grands yeux suppliants vers lui.
Kogetsu contemplait sa femme. Son visage était éclairé d'un bonheur qu'il avait rarement vu sur son visage. Il savait combien elle désirait un enfant.
Il secoua lentement la tête.
Kaira en pleurait.
« Mais..mais pourquoi? Elle n'est à personne, et moi je l'aime déjà! Ce n'est pas ton enfant, alors pourquoi?.. »
« Kaira, regarde moi. Regarde ce que je suis, et dis-moi franchement si tu crois qu'une autre personne que toi ne consentirait jamais à vivre avec moi? »
Kaira leva ses yeux pleins de larmes sur son mari.
Kogetsu. Ses longs cheveux noir corbeau tombaient au milieu de son dos, avec une courte frange sur le front plus longue du côté droit. Il était pâle, grand, fort, bien bâti, et tout en prestance. Ses yeux, d'un violet profond, étaient vivaces et plein d'acuité. À son oreille gauche pendait une boucle d'oreille de verre. Cet homme, comme elle l'aimait! Ses manières avec elle, sa voix, tout l'enchantait, et jamais elle ne croyait pouvoir aimer qui que ce soit d'autre que lui. C'était un être tellement merveilleux, quand on le connaissait!
Puis son regard glissa sur ce que tous les autres voyaient. Ils ne voyaient que ça, ils refusaient de voir autre chose. La pupille en forme de chat de ses yeux, les deux marques mauves en dessous de ses oreilles, les griffes, et surtout, les cinq queues de scorpion qui dansaient toujours autour de sa tête.
Youkai.
Pur sang.
Elle secoua la tête vivement.
« Mais je t'aime, moi!! Et je suis humaine!!!Oh je t'en prie, laisse-lui une chance! »
Kogetsu savait à quel point sa femme désirait un enfant, et ce, depuis longtemps. Mais il avait toujours refusé : il ne voulait pas d'un hanyou comme successeur, malgré tout l'amour qu'il portait à sa femme. Il avait sa fierté après tout. (A/N : Alors, vous demandez-vous, pourquoi a-t-il marié une humaine? Cela sera expliqué plus tard, croyez-moi. J)
Il était tenté. Garder la petite fille rendrait sûrement sa femme heureuse, même si l'idée d'avoir une humaine comme fille adoptive le dégoûtait.
Mais juste au moment où il allait accepter, il renifla quelque chose. Une odeur, puissante, flottait autour de la fillette.
Il s'approcha et flaira plus attentivement, tandis que sa femme lui énumérait toutes les qualités de Rin.
« N'est-elle pas adorable? Et si jeune et innocente! Je ne sais comment elle a survécu mais quel sourire lumineux elle avait! Je l'aime déjà tellement! Et elle aussi m'aime, tu l'as entendu! Oh, s'il te plaît chéri, je ne t'ennuierai plus jamais avec mon désir d'avoir un enfant! »
Elle serra Rin plus près d'elle.
Pendant ce temps, l'expression de Kogetsu avait lentement changé de l'impassibilité à la terreur la plus totale.
Sans un mot, il entraîna sa femme dans la pièce adjacente.
« Kaira. On ne peut la garder. Adopte autant d'orphelins que tu le voudras, mais pas celle-ci! Ramène-là où tu l'as trouvée et va-t-en vite! »
C'était la première fois que Kaira voyait son mari si paniqué. Pourtant, elle ne voulait pas renoncer aussi facilement à sa récente fille.
« Non! Je ne m'en séparerai pas! »
Il commença à la secouer.
« Kaira, cette fillette a l'odeur de Sesshoumaru, le Seigneur des Terres de l'Ouest partout sur son corps! Je m'en fous de savoir si c'est son animal de compagnie ou son prochain repas, tout ça est juste trop risqué! ON Y LAISSERA NOS VIES, COMPRENDS-TU? »
À la seule pensée que Rin serve de repas, Kaira devint hystérique.
« JAMAIS! JAMAIS MA FILLE NE SE FERA MANGER!! DÉMON INVINCIBLE OU PAS! »
Kogetsu coupa court à sa crise.
« Il n'y a rien à faire. Ramène-la. »
« Non. »
« Kaira…ne me force pas. »
« Je changerai son odeur. »
« C'est impossible. Allons, sois raisonnable. »
« Si, j'y arriverai. Et il ne la retrouvera jamais. Jamais! »
Pendant ce temps, Rin s'éveilla. Se frottant les yeux, et se guidant par la voix, elle marcha docilement vers sa « mère ».
« Maman? Ça ne va pas? »
Puis elle aperçut Kogetsu.
Kogetsu s'attendait à une crise, de la peur, enfin n'importe quelle réaction propre aux humains devant les youkais. Mais, à la place des cris attendus, il n'y eut qu'un joyeux :
« Vous ressemblez à Sesshoumaru-sama! »
Ainsi il avait bien identifié l'odeur.
Kaira, pour sa part, était enchantée de la réaction de Rin. Kogetsu n'aurait plus aucune objection à opposer, puisque de toute évidence cette fillette n'avait aucunement peur de lui.
« Maman? Où est Sesshoumaru-sama? Est-ce lui qui a déposé Rin ici?»
Rin. Quel joli nom.
« Euh…eh bien…oui…Il est passé et a dit de rester avec nous. »
Et Kaira lui fit un gros sourire afin qu'elle avale le mensonge.
« Est-ce qu'il va revenir bientôt? »
Mon Dieu, pensa Kaira. Ce Sesshomaru est-il à ce point un monstre qu'il se fait aimer de ses victimes avant de les manger?
« Eh bien…Peut-être va-t-il prendre un peu plus de temps cette fois-ci. »
« Ohh… » dit Rin tristement.
« Mais nous sommes là, nous, chérie.Viens, allons nous bercer.»
À l'idée de se faire bercer, Rin oublia momentanément les derniers évènements et leur étrangeté.
Kogetsu, lui, contemplait la scène sans rien dire. Il avait vu la détermination de sa femme, et savait qu'elle ne laisserait sous aucun prétexte partir l'enfant.
Et maintenant, il s'attendait au pire.
#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#
Aimez-vous? Moi, j'adore (il faut dire que je sais le reste de l'histoire…) Vous pouvez voir jusqu'ici que Kaira est une mère très protectrice et obsessive (un peu trop sans doute) mais je l'aime beaucoup. Prenez note aussi (et cela fait parti de sa psychologie) qu'elle ne prend même pas la peine de se demander si Sesshoumaru peut être bon : dans sa tête, c'est évident qu'il ne peut être que mauvais à l'égard de Rin!Quel dommage qu'elle meure dans le prochain chapitre! (Snif, sortez vos kleenex, ce sera un moment poignant). Aussi, dans le chapitre 2, on connaîtra les pensées de Sesshoumaru quand il constatera la disparition de Rin. Rin sera aussi en danger de mort, mais je ne vous dit pas par qui ou quoi! Enfin, dans le chapitre 3, Kogestu sera forcé de collaborer avec Rin…ce sera amusant J J'écrirai la suite dès que possible, mais les examens finaux arrivent, alors…peut-être dans un mois…mais écrivez-moi et dites-moi ce que vous pensez de l'histoire et des personnages jusqu'à présent!
- Oui, Rin aime Sesshoumaru. Mais ne s'ennuie-t-elle pas d'une figure maternelle? Que ferait-elle si elle trouvait une nouvelle mère?
- Que ferait Sesshoumaru s'il voyait le futur, et y voit qu'il finit en couple avec Rin? Cela le pousserait-il à s'en débarasser?
Enfin, cette fanfic se veut un prologue à une autre, que j'ai nommé « Un rival pour Sesshoumaru » Envoyez-moi vos commentaires en grand nombre, svp!
Tenseiga, sabre de la vie (faites qu'elle revienne)
Chapitre 1
« Rin, nous partons maintenant. Nous serons de retour d'ici une semaine.»
« Hai! Bon voyage, Sesshoumaru-sama! »
Rin fit au revoir de la main à son bien-aimé seigneur, regardant sa silhouette rapetisser puis disparaître au loin. Même s'il ne le montrait pas, elle était sûre qu'il la voyait. Sesshoumaru savait toujours tout, et elle avait une foi inébranlable en lui.
Elle soupira presque imperceptiblement. Maudit Jaken. Si ce n'était de lui, elle était persuadée que son maître serait moins sérieux et froid, du moins, beaucoup plus affectueux avec elle. (A/N : excellent sujet de discussion).
Assise en position fœtale, Rin essayait de penser à ce qu'elle ferait durant cette semaine. Elle se sentait seule. Les semaines sans Sesshoumaru étaient longues, ennuyantes et un peu terrifiantes. La nuit, elle entendait toutes sortes de bruit bizarres dans la forêt. C'est dans des moments comme ceux-là qu'elle aurait souhaité la présence de sa mère à ses côtés, pour la protéger et la réconforter.
« Maman » murmura-t-elle. Avec le temps, plusieurs détails s'étaient effacés de la mémoire de la petite fille, mais certains persistaient. Sa mère avait un air très doux et protecteur. Son visage, bordé d'une frange dégradée, avait gardé un ovale enfantin, et ses cheveux noirs bouclaient à l'extrémité. Sa mère avait la peau pâle, et le plus beau sourire du monde…Et surtout, dans les bras de sa mère, Rin se sentait en parfaite sécurité. Bien sûr, Sesshoumara-sama la faisait sentir en parfaite sécurité, mais…Rien ne remplace le cocon maternel, la chaleur et l'affection inconditionnelle d'une mère, n'est-ce pas?
Rin chassa une larme qui se formait au creux de sa paupière, et se mit en quête de fleurs pour tresser une couronne. Mais elle cueillait ses fleurs machinalement, la tête ailleurs, sans regarder où ses pas l'emmenaient.
Si bien qu'à la tombée de la nuit, elle ne savait plus du tout où elle se trouvait. Un petit frisson de peur lui remonta la colonne.
« Sesshoumaru-sama… »
Elle s'assit près d'un arbre et essaya de se raisonner. Sesshoumaru la retrouvait toujours, en particulier à cause de son odeur. Et puis à la clarté elle retrouverait sans doute son chemin…le tout était d'attendre…Mais elle mourrait de peur. Il y avait encore ces bruits dans la forêt. Et puis elle avait froid. Terrifiée, elle essayait en vain de dormir.
Mais la fatigue, ajoutée à tout ce stress, eut tôt fait de vaincre ses maigres forces, et Rin, roulée en boule, sombra dans un sommeil agité.
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Quand Rin se réveilla, elle était enveloppée dans une douce fourrure de peaux de lapins blancs. La pièce où elle reposait était visiblement taillée dans le roc, et malgré la fraîcheur, une douce chaleur provenait d'un petit feu non loin.
Une douce voix s'éleva du coin de la pièce.
« Tu es réveillée, ma chérie? »
Rin tourna sa tête vers la voix et fut muette de stupeur. Elle n'en croyait pas ses yeux. Là-bas, dans le coin, assise dans une chaise berçante rudimentaire, la réplique parfaite de sa mère la regardait!
Quand elle vit l'air hébété de Rin, la personne se leva précipitamment et vint à son chevet, la main tâtant son front.
« Tu as encore de la fièvre, mon bébé…Tu dois dormir encore un peu ».
Elle était si belle…Plus jeune que dans son souvenir, mais ne dit-on pas qu'au paradis on a l'apparence de ses 20 ans? Sa peau, blanche comme de la porcelaine, ses cheveux de jais taillés un peu plus bas que l'épaule qui bouclaient à la pointe, retenus par un petit peigne de bois…Cette main chaude et rassurante sur son front, ces yeux verts et limpides, plein de sollicitude, et cet air doux, plein de compassion…Rin croyait rêver.
« ..mam…Maman? »
La femme devant elle laissa échapper un sanglot, puis serra Rin contre elle en lui souriant.
« Oui mon bébé…Maman est là. »
Rin regardait son sourire. Comme celui de sa Maman…ça ne pouvait être qu'elle…
Intoxiquée de joie, elle sombra de nouveau dans le sommeil.
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Kaira regardait l'enfant qui s'était endormie dans ses bras. Comme elle avait eu raison de prier le ciel de lui envoyer un enfant! Elle avait trouvé cette magnifique petite non loin de sa maison, abandonnée dans les bois. Tout de suite, elle l'avait emmenée dans sa demeure, puis avait changé ses vêtements avant de l'étendre dans son lit.
Cela faisait si longtemps qu'elle désirait un enfant..! Mais son mari ne voulait pas en entendre parler. Cette petite, sans parents, sans ressources, si jolie et si innocente, était un pur cadeau du ciel. Elle prit Rin dans ses bras et se mit à la bercer tendrement, lui murmurant des berceuses qu'elle pensait ne jamais pouvoir dire.
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Par une petite lucarne percée dans le mur, Kogetsu assistait à toute la scène. Cela lui serrait le cœur de devoir annoncer à sa femme qu'elle devrait sans doute renoncer à l'enfant. « Autant en finir tout de suite » se dit-il.
Il cogna délicatement à la porte et entra. « Kaira? »
Kaira se retourna subitement et serra Rin très près d'elle, comme de peur qu'on lui enlève. À la vue de son mari, son regard se chargea de tendresse.
« Regarde, Kogetsu. » Elle continuait à bercer Rin.
« Je vois bien. Qu'est-ce supposé être à mes yeux? Et où l'as-tu trouvée?»
« Oh, c'est une fillette abandonnée et perdue…je l'ai trouvée au milieu de la forêt là-bas. Et dorénavant, c'est ma fille. »
Elle donna un léger baiser sur le front de Rin, qui murmura dans son sommeil.
« Maman… »
Cette fois-ci une larme de bonheur roula sur la joue de Kaira.
« L'entends-tu? Oh, c'est merveilleux…Elle me considère déjà comme sa mère! »
Elle leva de grands yeux suppliants vers lui.
Kogetsu contemplait sa femme. Son visage était éclairé d'un bonheur qu'il avait rarement vu sur son visage. Il savait combien elle désirait un enfant.
Il secoua lentement la tête.
Kaira en pleurait.
« Mais..mais pourquoi? Elle n'est à personne, et moi je l'aime déjà! Ce n'est pas ton enfant, alors pourquoi?.. »
« Kaira, regarde moi. Regarde ce que je suis, et dis-moi franchement si tu crois qu'une autre personne que toi ne consentirait jamais à vivre avec moi? »
Kaira leva ses yeux pleins de larmes sur son mari.
Kogetsu. Ses longs cheveux noir corbeau tombaient au milieu de son dos, avec une courte frange sur le front plus longue du côté droit. Il était pâle, grand, fort, bien bâti, et tout en prestance. Ses yeux, d'un violet profond, étaient vivaces et plein d'acuité. À son oreille gauche pendait une boucle d'oreille de verre. Cet homme, comme elle l'aimait! Ses manières avec elle, sa voix, tout l'enchantait, et jamais elle ne croyait pouvoir aimer qui que ce soit d'autre que lui. C'était un être tellement merveilleux, quand on le connaissait!
Puis son regard glissa sur ce que tous les autres voyaient. Ils ne voyaient que ça, ils refusaient de voir autre chose. La pupille en forme de chat de ses yeux, les deux marques mauves en dessous de ses oreilles, les griffes, et surtout, les cinq queues de scorpion qui dansaient toujours autour de sa tête.
Youkai.
Pur sang.
Elle secoua la tête vivement.
« Mais je t'aime, moi!! Et je suis humaine!!!Oh je t'en prie, laisse-lui une chance! »
Kogetsu savait à quel point sa femme désirait un enfant, et ce, depuis longtemps. Mais il avait toujours refusé : il ne voulait pas d'un hanyou comme successeur, malgré tout l'amour qu'il portait à sa femme. Il avait sa fierté après tout. (A/N : Alors, vous demandez-vous, pourquoi a-t-il marié une humaine? Cela sera expliqué plus tard, croyez-moi. J)
Il était tenté. Garder la petite fille rendrait sûrement sa femme heureuse, même si l'idée d'avoir une humaine comme fille adoptive le dégoûtait.
Mais juste au moment où il allait accepter, il renifla quelque chose. Une odeur, puissante, flottait autour de la fillette.
Il s'approcha et flaira plus attentivement, tandis que sa femme lui énumérait toutes les qualités de Rin.
« N'est-elle pas adorable? Et si jeune et innocente! Je ne sais comment elle a survécu mais quel sourire lumineux elle avait! Je l'aime déjà tellement! Et elle aussi m'aime, tu l'as entendu! Oh, s'il te plaît chéri, je ne t'ennuierai plus jamais avec mon désir d'avoir un enfant! »
Elle serra Rin plus près d'elle.
Pendant ce temps, l'expression de Kogetsu avait lentement changé de l'impassibilité à la terreur la plus totale.
Sans un mot, il entraîna sa femme dans la pièce adjacente.
« Kaira. On ne peut la garder. Adopte autant d'orphelins que tu le voudras, mais pas celle-ci! Ramène-là où tu l'as trouvée et va-t-en vite! »
C'était la première fois que Kaira voyait son mari si paniqué. Pourtant, elle ne voulait pas renoncer aussi facilement à sa récente fille.
« Non! Je ne m'en séparerai pas! »
Il commença à la secouer.
« Kaira, cette fillette a l'odeur de Sesshoumaru, le Seigneur des Terres de l'Ouest partout sur son corps! Je m'en fous de savoir si c'est son animal de compagnie ou son prochain repas, tout ça est juste trop risqué! ON Y LAISSERA NOS VIES, COMPRENDS-TU? »
À la seule pensée que Rin serve de repas, Kaira devint hystérique.
« JAMAIS! JAMAIS MA FILLE NE SE FERA MANGER!! DÉMON INVINCIBLE OU PAS! »
Kogetsu coupa court à sa crise.
« Il n'y a rien à faire. Ramène-la. »
« Non. »
« Kaira…ne me force pas. »
« Je changerai son odeur. »
« C'est impossible. Allons, sois raisonnable. »
« Si, j'y arriverai. Et il ne la retrouvera jamais. Jamais! »
Pendant ce temps, Rin s'éveilla. Se frottant les yeux, et se guidant par la voix, elle marcha docilement vers sa « mère ».
« Maman? Ça ne va pas? »
Puis elle aperçut Kogetsu.
Kogetsu s'attendait à une crise, de la peur, enfin n'importe quelle réaction propre aux humains devant les youkais. Mais, à la place des cris attendus, il n'y eut qu'un joyeux :
« Vous ressemblez à Sesshoumaru-sama! »
Ainsi il avait bien identifié l'odeur.
Kaira, pour sa part, était enchantée de la réaction de Rin. Kogetsu n'aurait plus aucune objection à opposer, puisque de toute évidence cette fillette n'avait aucunement peur de lui.
« Maman? Où est Sesshoumaru-sama? Est-ce lui qui a déposé Rin ici?»
Rin. Quel joli nom.
« Euh…eh bien…oui…Il est passé et a dit de rester avec nous. »
Et Kaira lui fit un gros sourire afin qu'elle avale le mensonge.
« Est-ce qu'il va revenir bientôt? »
Mon Dieu, pensa Kaira. Ce Sesshomaru est-il à ce point un monstre qu'il se fait aimer de ses victimes avant de les manger?
« Eh bien…Peut-être va-t-il prendre un peu plus de temps cette fois-ci. »
« Ohh… » dit Rin tristement.
« Mais nous sommes là, nous, chérie.Viens, allons nous bercer.»
À l'idée de se faire bercer, Rin oublia momentanément les derniers évènements et leur étrangeté.
Kogetsu, lui, contemplait la scène sans rien dire. Il avait vu la détermination de sa femme, et savait qu'elle ne laisserait sous aucun prétexte partir l'enfant.
Et maintenant, il s'attendait au pire.
#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#-#
Aimez-vous? Moi, j'adore (il faut dire que je sais le reste de l'histoire…) Vous pouvez voir jusqu'ici que Kaira est une mère très protectrice et obsessive (un peu trop sans doute) mais je l'aime beaucoup. Prenez note aussi (et cela fait parti de sa psychologie) qu'elle ne prend même pas la peine de se demander si Sesshoumaru peut être bon : dans sa tête, c'est évident qu'il ne peut être que mauvais à l'égard de Rin!Quel dommage qu'elle meure dans le prochain chapitre! (Snif, sortez vos kleenex, ce sera un moment poignant). Aussi, dans le chapitre 2, on connaîtra les pensées de Sesshoumaru quand il constatera la disparition de Rin. Rin sera aussi en danger de mort, mais je ne vous dit pas par qui ou quoi! Enfin, dans le chapitre 3, Kogestu sera forcé de collaborer avec Rin…ce sera amusant J J'écrirai la suite dès que possible, mais les examens finaux arrivent, alors…peut-être dans un mois…mais écrivez-moi et dites-moi ce que vous pensez de l'histoire et des personnages jusqu'à présent!
