****
Homme : Dites vos toilettes sont fermées ?
Angela : non, pourquoi, il y a un problème ?
Homme : Je n'arrive pas à les ouvrir.
Angela Boscorelli se dirigea avec son trousseau de clefs vers les toilettes de son bar. Elle essaya d'ouvrir la porte mais, sans résultat, tourna la clef dans la serrure. Ce qu'elle vit l'horrifia. Une marre de sang dans laquelle baignait son fils.
Angela : Mon Dieu ! MAURICE ! (À l'homme) : Appeler une ambulance, vite ! Mo, mais qu'as-tu donc fait ? ****
J'entends des bruits, j'entends des voix, pour être plus précis des murmures. Où donc suis-je ? Est-ce le paradis ? L'enfer ? Ce doit -être l'enfer, tout est noir autour de moi, devant moi. Je perçois une certaine agitation, sans pour autant en dégager une unité. Il y a du monde autour de moi. Ah ! Mais quelqu'un bave sur moi, ce n'est pas possible. Ils veulent m'inonder où quoi ? Serait-ce des larmes ? Peu probable, car en enfer personne ne peut pleurer, n'est-ce pas ? Il me semble que mes yeux sont ouverts, mais je ne vois rien ; j'essaie de bouger mais je suis comme paralyser. Rien ne me répond, je n'ai plus aucun contrôle sur moi, sur mon corps, sur ma pensée. J'essaie de me concentrer, mais je n'y arrive pas. Il me semblait pourtant que l'enfer n'était pas aussi doux que cela ; cela peut paraître surprenant mais je ressens comme une certaine liberté, comme un bien-être. Mais qu'ai-je donc fait pour arriver ici ? Dans cet endroit.je ne sais même pas où je suis, comment j'ai atterri ici, dans ce lieu obscure. Je ne me souviens pas. Et bien que l'obscurité soit dense, j'arrive tout de même à voir mes vêtements, mes mains, mes pieds ; comme à mon habitude mes palloches dépassent, mon pantalon est trop long et mon blouson m'arrive à mi-mains. Je suis égal à moi-même mais je suis comme un clou fixé profondément à un mur, je ne peux ni bouger ni parler. « Est-ce que quelqu'un m'entend ? Dis-moi où je suis ? S'il vous plaît ! » Je crie de toutes mes forces mais rien ne sort. Je suis prisonnier. Mais de quoi ? Serait-ce de quelqu'un ?
Voilà des heures que je m'époumone, ma gorge est en feu. enfin il me semble que cela fait bien des heures, car là où je suis, l'heure s'est arrêtée. La notion du temps n'est pas présente comme à l'habitude. Je tente une dernière fois d'appeler, si jamais quelqu'un peu m'entendre. Rien n'y fait, je tombe à terre, je suffoque. Mon Dieu, mais j'ai bougé, je peux bouger, je relève la tête ; mais qu'est-ce que. ? Une ligne rouge se forme devant moi ; une ligne ? Je devrais plutôt dire un fossé qui s'écarte de plus en plus, comme s'il était craquelé de toute part. Une douleur m'envahit, non pas extérieure, mais plus profonde, elle vient de l'intérieur celle-là ; je la sens, elle m'emporte avec elle, elle me crucifie. J'essais de me défendre, je me débat, mais elle persiste, elle me clou au sol. Le fossé rouge s'agrandit, prend des formes bizarres, non, il va m'engloutir. Je ne veux pas ; je sens la chaleur m'envahir, me brûler la peau. Il arrive, il est sous moi, il m'emporte, je tombe.
**** Docteur : Maurice ; Maurice calmez-vous. Donnez-lui 2 mg d'aldol. On se presse. **** Je sens qu'on me retient ; je me débats mais l'on me retient. J'entends des sons, des bruits, des voix. Laissez-moi tranquille ! Ai-je finis ma chute dans ce fossé qui m'a englouti ? Difficile à dire. Il me semble que quelqu'un me parle, j'essaye de le voir mais je ne peux pas. Le monde autour de moi s'avère plus clair que tout à l'heure, mais je ne distingue rien, il fait toujours noir. J'ai peur du noir. Que quelqu'un m'enlève ce voile que j'ai devant les yeux. Aidez-moi ! Il me semble que quelque chose frôle ma main ; mais pourtant je ne vois personne dans cette obscurité. Que suis-je, qui suis-je ? Personne ne me répond, je me sens seul, si seul dans ce brouillard. J'entends des bips irréguliers à côté de moi, l'obscurité se transforme en une épaisse fumée blanche, une ligne rouge la déchire ; mais qu'est-ce que cette ligne ? Elle ressemble étrangement à celle qui s'est formée tout à l'heure ; le noir devient gris, le gris devient âcre, puis blanc. Oh mon Dieu mes yeux ! Quelle lumière ; je n'y suis plus habitué. Je ferme mes yeux un instant puis les rouvrent. Tout est flou, je ne distingue que des ombres, certaines plus noires que d'autres. Anges ou démons ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Ma vision devient nette progressivement, tout est blanc autour de moi, je vois des visages penchés au-dessus de moi. Qui sont tous ces gens ? Est-ce que je les connais ? Leurs visages me semblent familiers, et pourtant..
Angela Boscorelli se dirigea avec son trousseau de clefs vers les toilettes de son bar. Elle essaya d'ouvrir la porte mais, sans résultat, tourna la clef dans la serrure. Ce qu'elle vit l'horrifia. Une marre de sang dans laquelle baignait son fils.
Angela : Mon Dieu ! MAURICE ! (À l'homme) : Appeler une ambulance, vite ! Mo, mais qu'as-tu donc fait ? ****
J'entends des bruits, j'entends des voix, pour être plus précis des murmures. Où donc suis-je ? Est-ce le paradis ? L'enfer ? Ce doit -être l'enfer, tout est noir autour de moi, devant moi. Je perçois une certaine agitation, sans pour autant en dégager une unité. Il y a du monde autour de moi. Ah ! Mais quelqu'un bave sur moi, ce n'est pas possible. Ils veulent m'inonder où quoi ? Serait-ce des larmes ? Peu probable, car en enfer personne ne peut pleurer, n'est-ce pas ? Il me semble que mes yeux sont ouverts, mais je ne vois rien ; j'essaie de bouger mais je suis comme paralyser. Rien ne me répond, je n'ai plus aucun contrôle sur moi, sur mon corps, sur ma pensée. J'essaie de me concentrer, mais je n'y arrive pas. Il me semblait pourtant que l'enfer n'était pas aussi doux que cela ; cela peut paraître surprenant mais je ressens comme une certaine liberté, comme un bien-être. Mais qu'ai-je donc fait pour arriver ici ? Dans cet endroit.je ne sais même pas où je suis, comment j'ai atterri ici, dans ce lieu obscure. Je ne me souviens pas. Et bien que l'obscurité soit dense, j'arrive tout de même à voir mes vêtements, mes mains, mes pieds ; comme à mon habitude mes palloches dépassent, mon pantalon est trop long et mon blouson m'arrive à mi-mains. Je suis égal à moi-même mais je suis comme un clou fixé profondément à un mur, je ne peux ni bouger ni parler. « Est-ce que quelqu'un m'entend ? Dis-moi où je suis ? S'il vous plaît ! » Je crie de toutes mes forces mais rien ne sort. Je suis prisonnier. Mais de quoi ? Serait-ce de quelqu'un ?
Voilà des heures que je m'époumone, ma gorge est en feu. enfin il me semble que cela fait bien des heures, car là où je suis, l'heure s'est arrêtée. La notion du temps n'est pas présente comme à l'habitude. Je tente une dernière fois d'appeler, si jamais quelqu'un peu m'entendre. Rien n'y fait, je tombe à terre, je suffoque. Mon Dieu, mais j'ai bougé, je peux bouger, je relève la tête ; mais qu'est-ce que. ? Une ligne rouge se forme devant moi ; une ligne ? Je devrais plutôt dire un fossé qui s'écarte de plus en plus, comme s'il était craquelé de toute part. Une douleur m'envahit, non pas extérieure, mais plus profonde, elle vient de l'intérieur celle-là ; je la sens, elle m'emporte avec elle, elle me crucifie. J'essais de me défendre, je me débat, mais elle persiste, elle me clou au sol. Le fossé rouge s'agrandit, prend des formes bizarres, non, il va m'engloutir. Je ne veux pas ; je sens la chaleur m'envahir, me brûler la peau. Il arrive, il est sous moi, il m'emporte, je tombe.
**** Docteur : Maurice ; Maurice calmez-vous. Donnez-lui 2 mg d'aldol. On se presse. **** Je sens qu'on me retient ; je me débats mais l'on me retient. J'entends des sons, des bruits, des voix. Laissez-moi tranquille ! Ai-je finis ma chute dans ce fossé qui m'a englouti ? Difficile à dire. Il me semble que quelqu'un me parle, j'essaye de le voir mais je ne peux pas. Le monde autour de moi s'avère plus clair que tout à l'heure, mais je ne distingue rien, il fait toujours noir. J'ai peur du noir. Que quelqu'un m'enlève ce voile que j'ai devant les yeux. Aidez-moi ! Il me semble que quelque chose frôle ma main ; mais pourtant je ne vois personne dans cette obscurité. Que suis-je, qui suis-je ? Personne ne me répond, je me sens seul, si seul dans ce brouillard. J'entends des bips irréguliers à côté de moi, l'obscurité se transforme en une épaisse fumée blanche, une ligne rouge la déchire ; mais qu'est-ce que cette ligne ? Elle ressemble étrangement à celle qui s'est formée tout à l'heure ; le noir devient gris, le gris devient âcre, puis blanc. Oh mon Dieu mes yeux ! Quelle lumière ; je n'y suis plus habitué. Je ferme mes yeux un instant puis les rouvrent. Tout est flou, je ne distingue que des ombres, certaines plus noires que d'autres. Anges ou démons ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Ma vision devient nette progressivement, tout est blanc autour de moi, je vois des visages penchés au-dessus de moi. Qui sont tous ces gens ? Est-ce que je les connais ? Leurs visages me semblent familiers, et pourtant..
